AMENER LE COEUR A L'OBEISSANCE (Ac.21:8-14)
(Prêcher à Glain, dimanche le 24 janvier 2010)
(Retranscrit dans un style parlé)

PREMIERE PARTIE

INTRODUCTION
Frères et soeurs, par nature, nous n'aimons pas les changements, particulièrement, lorsque nous traversons des moments difficiles qui vont perturber notre quotidien, ou encore lorsque que sommes menacés de perdre quelque chose ou quelqu'un que nous aimons. Vous est-il déjà arrivés de dire, "Pourquoi les choses changent-elles constamment" Il y a quelques années, je me souviens avoir été dans une convention avec mon épouse à Baltimore avec plusieurs membres de l'Eglise, où nous nous réjouissions tous dans le Seigneur. Ce fut un week-end où nous nous sommes beaucoup amusés, où nous avons beaucoup ri, où nous avons beaucoup reçu de la part du conférencier, et je me suis dis en moi-même, "Seigneur, pourquoi les choses ne resteraient-elles pas toujours comme elles le sont maintenant, pourquoi doivent-elles changer? Ne serait-il pas merveilleux de vivre continuellement ainsi avec des frères et soeurs en Christ, ou du moins, pour le temps qu'ils nous restent à vivre sur la terre? Pourquoi ne resterions-nous pas dans cet endroi,t et vivre heureux comme nous le sommes maintenant? Pourquoi les choses ne restent-elles pas toujours ainsi?"

Frères et soeurs, savez-vous que ce fut le souhait prononcé de Pierre dans Matthieu 17:4. Il dit: "Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie." Nous retrouvons Pierre ici en haut de la montagne, qui voit le Fils de l'homme être tranfiguré, son visage resplendir comme le soleil, en présence de Moïse et Elie qui s'entretiennent avec Jésus. Ensuite, ils redescendent et lorsqu'ils arrivent en bas de la montagne, un homme se trouvant parmi la foule, vient se jeter à genoux devant Jésus. Son fils est épileptique, et il supplie le Seigneur d'avoir pitié de son fils et de le guérir.

Frères et soeurs, si on nous donnait le choix de vivre une des deux situations, dans laquelle préférerions-nous honnêtement vous et moi, nous retrouver? Si vous et moi, nous pouvions vivre dans un endroit où nous pourrions recevoir constamment l'enseignement de la Parole de Dieu, et où nous pourrions non seulement apprendre à connaître davantage la pensée de Dieu, mais à approfondir constamment sa Parole, comme nous n'avons jamais pu le faire dans toute notre vie, ne serait-ce pas merveilleux? Vous et moi, nous voudrions toujours rester à cet endroit. C'est une aspiration légitime qui vient du coeur du chrétien, de votre coeur et du mien, de vivre une telle situation. Il n'y a rien en moi et il n'y a rien en vous qui aspire à vouloir vivre continuellement dans les problèmes et dans les difficultés.

Pourtant à notre époque, particulièrement dans le monde occidental dans lequel nous vivons, nous avons développé en tant que chrétiens, l'idée que nous n'aurons jamais de difficultés.Utilisant la Parole de Dieu, certains proclament que la vie difficile c'est terminée avec Christ, et que tout va toujours aller comme sur des roulettes. Ce point de vue chrétien n'a aucune puissance, pour influencer et amener des gens de notre génération à suivre Christ, parce qu'il ne correspond pas à l'enseignement des Saintes Ecritures.

Tournez avec moi dans la deuxième épître à Timothée, chapitre 2, où Paul est en train d'encourager le jeune Timothée, parce qu'il sait que ce ne sera pas facile pour lui. Timothée était un fidèle serviteur de Dieu et Paul était son mentor. Timothée avait suivi Paul, il avait été témoin de ce qu'il avait vécu, et il savait jusqu'à quel point Paul n'avait pas eu la vie facile année après année. Paul a encouragé ce jeune homme, tout comme Dieu veut le faire avec nous aujourd'hui. Verset 1: "Toi donc, mon enfant, fortifie-toi au moyen de la grâce qui est en Jésus-Christ. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l'enseigner aussi à d'autres. Souffre avec moi comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé."

En d'autres mots, il est en train de dire à Timothée, "ne t'attaches pas à ce monde, et à la façon de penser de ce monde qui n'a aucune valeur entre les mains du Maître." "Car l'athlète n'est pas couronné, s'il n'a pas combattu selon les règles. Le laboureur qui peine doit être le premier à recueillir les fruits. Comprends ce que je te dis, car le Seigneur te donneras de l'intelligence en toutes choses." Paul dit à Timothée, "le laboureur doit être le premier à recueillir les fruits."

Les messages que je vous apporte n'auraient pas beaucoup de puissance, si je vous disais que Christ peut vous soutenir au milieu de la tempête de la vie, si moi-même je n'ai jamais vécu les différentes tempêtes de la vie. Si j'avais vécu dans une tour d'ivoire depuis ma naissance, surprotéger par mes parents, dans un environnement où je ne faisais que chanter continuellement des cantiques, et qu'à l'âge adulte, j'ai hérité de la fortune de mon père et que je mène depuis, une vie de pacha, comment puis-je vous enseigner avec autorité, que Christ sera toujours là pour vous aider à traverser les différentes tempêtes de la vie? Mon message n'aura aucune puissance, à moins d'avoir d'abord moi-même traversé la tempête.

Paul dit à Timothée, "le cultivateur qui a effectué le travail pénible doit être le premier à recevoir sa part de récolte." Paul est en train de dire à Timothée ceci: "Un jour tu vas me remplacer, et tu vas vivre des moments pénibles, mais tu devras non seulement enseigner aux frères et soeurs, que la vie chrétienne n'est pas quelque chose de facile, mais tu devras les soutenir et les aider à passer à travers les tourmentes de la vie," "parce que tout ceux qui veulent mener une vie fidèle à Dieu dans l'union à Jésus-Christ seront persécutés" (2 Tim.3:12). Et Paul était un exemple vivant pour les autres. Choisir de suivre Christ jusqu'à la fin, n'était pas un mauvais exemple à suivre, pour ceux qui étaient en train de récupérer derrière lui, face aux difficultés de toutes sortes qu'ils avaient rencontrées.

Imaginez jusqu'à quel point il serait hypocrite, si en tant que le pasteur ou comme membres du conseil, nous vous encouragions à vivre comme Christ a vécu, et que nous ne serions pas prêts de notre côté à suivre son exemple. Imaginez jusqu'à quel point il serait hypocrite, si nous nous tenions devant cette chaire et que nous vous disions, "vous connaissez maintenant la volonté de Dieu, et la manière dont il veut que vous vous comportiez, agissez selon sa Parole," mais que nous faisions tout le contraire de ce que nous vous enseignons.

Tournez avec moi dans Actes 8, j'aimerais regarder un passage avec vous, où les gens obéissaient radicalement à Dieu, et qui à vue humaine, n'avait pratiquement aucun sens, même pour les gens autour d'eux. Nous lisons à partir du verset 5: "Philippe étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu'elles apprirent et virent les miracles qu'il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une grande joie dans cette ville."

Verset 14: "Les apôtres qui étaient à Jérusalem ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux afin qu'ils reçoivent le Saint-Esprit."

Verset 17: "Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains ,et ils reçurent le Saint-Esprit."

Verset 26: "Un ange du Seigneur, s'adressant à Philippe lui dit: Lève-toi et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert."

Verset 27, cinq mots: Il se leva et partit." N'est-ce pas une un récit incroyable?

L'évangéliste Philippe s'en va dans un endroit où les gens sont possédés par des démons, et ont une pauvre connaissance de Dieu. Il entre dans cette ville et des miracles commencent à se manifester. Des gens sont guéris, d'autres sont délivrés. Le Royaume de Dieu se manifeste avec une telle puissance, que cela parvient aux oreilles des apôtres qui se trouvent à Jérusalem. Ils vont alors envoyer Pierre et Jean en Samarie. Philippe s'attendait peut-être à recevoir de leur part, la confirmation que les autorités de Jérusalem reconnaissaient qu'il avait un ministère important à exercer en Samarie. Pierre et Jean, arrivent donc en Samarie, ils imposent les mains aux gens qui reçoivent le Saint-Esprit, et ils voient s'accomplir devant leurs yeux, les paroles prononcées par le prophète Joël plusieurs siècles auparavant.

Philippe était devenu à cette époque, l'homme que Dieu avait utilisé en Samarie pour provoquer un réveil. Son ministère était béni par Dieu, et on avait l'impression qu'il était là pour y rester, car Dieu faisait tellement de grandes choses à travers lui. Des miracles se produisaient à tous les jours, des gens venaient à Christ en grand nombre, touchés par la Parole de Dieu qu'ils entendaient. Puis un ange du Seigneur apparaît à Philippe et lui dit: "Lève-toi et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert." "Lève-toi Philippe, fais tes bagages et vas-t'en dans le désert."

Pouvez-vous juste imaginer, ce qu'on pu penser les gens qui fréquentaient régulièrement Philippe à ce moment-là, lorsqu'ils l'ont vu en train de faire ses valises? Ils lui avaient sûrement dit: "Philippe, n'est-ce pas magnifique ce que Dieu est en train de faire ici en Samarie. Quelle bénédiction. Les gens sont délivrés, d'autres sont guéris, et la population dans toute la ville reçoit la Parole de Dieu avec une grande joie." Des choses incroyables commencent à se manifester en Samarie.Et là, ils le voient faire ses bagages: "Au fait, qu'est-ce que tu es en train de faire Philippe? Je fais mes bagages. Nous voyons bien que tu fais tes bagages, mais où vas-tu? Je ne suis pas encore vraiment certain, mais on m'a demandé d'aller dans le désert. Qu'est-ce que tu vas aller faire dans le désert? Je ne sais pas," leur a-t-il sûrement répondus. "C'est Dieu qui me demande d'y aller."

Pouvez-vous imaginer les gens se tenant aux portes de la ville, regardant Philippe en train de prendre la direction du désert, avec ses bagages dans les mains? A vue humaine, ce qu'il est en train de faire, est tout à fait insensé. Frères et soeurs, parler du Royaume de Dieu à venir, où "prêcher la mort de Christ sur la croix, est aussi une folie pour ceux qui se perdent ou qui périssent;" dit l'apôtre Paul, "mais pour nous qui sommes sur la voie du salut, elle est la puissance de Dieu" (I Cor.1:14). Car "nous n'avons pas reçu nous l'esprit de ce monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions toutes les choses que Dieu nous a données par sa grâce" (I Cor.2:12).

Frères et soeurs, les voies de Dieu ne sont pas nos voies. Ses voies sont plus élevées que nos voies. Nous voulons connaître parfaitement la voie que Dieu a en réserve pour nous. Nous voulons connaître non seulement son plan, pour savoir où nous allons, mais nous aimerions que Dieu nous révèle déjà ce qu'il nous réserve pour les dix prochaines années. Nous vivons dans une génération, où tout le monde sait à peut près d'avance ce qu'il va faire demain, mais les voies de Dieu ne sont pas nos voies.

Lorsque vous et moi apprenons à marcher dans les voies de Dieu, lorsque nous apprenons à obéir à sa Parole sans poser de questions, c'est alors que nous voyons des miracles se manifester autour de nous et que les choses commencer à bouger. La puissance de Dieu, n'est pas le résultat de réunions de comité bien préparées, ou de réunions convoquées en urgence, et encore moins de la sagesse des hommes. Philippe ne savait pas du tout ce qui l'attendait dans le désert. Tout ce qu'il était sûr, c'est qu'il rencontrerait quelques cactus, des arbustes, des oasis et quelques caravanes de marchands en train de faire du commerce.

Pourtant frères et soeurs, ce qui est intéressant de voir ici, c'est qu'à partir du moment où Philippe a obéi à Dieu, les Ecritures rapporte en détails son voyage, mais nous ne trouvons plus rien dans la Parole de Dieu qui nous parlent du réveil qui se passait en Samarie. N'est-ce pas étonnant? Cela nous rappelle comment Dieu choisit son personnel et que ses exigences, ne correspondent pas nécessairement aux nôtres. Dieu dit, "je ne recherche pas à recruter dans mon équipe des joueurs qui possèdent un immense talent, qui sont capables d'accomplir de grandes choses à eux tout seul, et qui peuvent développer de grands ministères. Ce que je recherche, pardessus tout, c'est un coeur obéissant, voilà ce qui est le plus précieux à mes yeux."

Il nous en donne un petit aperçu par la suite dans ce chapitre, où on ne parle plus de miracles, ni des apôtres, mais du ministère de Philippe, cet homme qui a été envoyé dans le désert par Dieu, pour rencontrer un homme, un seul, "un Ethiopien, un ministre de Candice," reine d'Ethiopie, c'est-à-dire, un personnage influent dans la maison royale. Au moment où Philippe le rencontre, il est assis sur son char en train de lire le prophète Esaïe, et une question apparaît dans son coeur: "De qui le prophète parle-t-il?" Alors Philippe prend place à côté de l'Ethiopien, ouvre la bouche, et à partir de ce passage, il lui annonce la Bonne Nouvelle de Jésus, et le baptise.

C'est le premier récit dans le Nouveau Testament, qui nous informe comment l'Evangile de Jésus-Christ a pénétré en Afrique, et ce, à partir de l'obéissance d'un seul homme, qui s'appelait Philippe. Cela fut si précieux aux yeux de Dieu, qu'il a dit, je vais l'écrire dans ma Parole, afin que pour les générations qui suivront, les gens réalisent jusqu'à quel point, je préfère l'obéissance aux sacrifices, et ce matin dans cette Eglise, comme nous l'avons déjà fait dans le passé, nous avons parlé de l'obéissance de cet homme, qui a été prêt à quitter une ville et sa population, en pleine gloire, acclamé par tous, pour obéir à Dieu et aller dans un lieu qu'il ne connaissait même pas.

Ce passage nous montre jusqu'à quel point l'obéissance et la foi en Dieu, sont non seulement deux des choses les plus précieuses à ses yeux, mais qu'elles l'ont toujours été: "Abraham va-t'en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction pour toutes les familles de la terre" (Gen.12:1-2). "Abraham partir comme l'Eternel le lui avait dit" (Gen.12:4). Abraham laissa sa famille, son confort et ses habitudes. Les gens qui le connaissaient ont dû lui dire, "comment sais-tu Abraham, que ce que tu es en train de faire, est de Dieu? Est-ce que tu sais au moins où tu vas? Tu vas passé par des moments difficiles, ce ne sera pas facile. Tu vas rencontrer des ennemis, des gens qui sont hostiles aux étrangers, et ils vont t'attaquer. Tu vas te retrouver devant des difficultés incroyables, tu risques de connaître la famine. Tu vas te retrouver dans le désert, un endroit insécur. Es-tu certain de ce que tu es en train de faire Abraham?"

Abraham va répondre aux membres de sa famille et à ses amis à peu près ceci: "Je sais une chose, Dieu m'a parlé, et d'une façon ou d'une autre, il va faire en sorte que ma vie devienne une bénédiction sur toute la terre, si je lui obéi." Frères et soeurs, nous devons être reconnaissants aujourd'hui, parce qu'Abraham a décidé d'obéir à Dieu. C'est à travers lui que nous avons vu naître les patriarches, c'est à travers eux que nous avons vu naître Jésus-Christ, c'est à travers lui que nous avons vu naître l'Eglise, et à travers l'Eglise, vous et moi. Que le Seigneur soit béni, car nous ne serions pas ici aujourd'hui si un seul homme, à son époque, dont le nom est Abraham, n'avait pas dit oui à Dieu.

De la même façon, le parcours de Paul est décrit dans les moindres détails par Luc dans le livre des Actes. Dieu a trouvé un homme qui lui a obéi en la personne de Paul et il en a trouvé beaucoup d'autres dans l'histoire de l'Eglise. Je sais qu'il y a d'autres récits que nous retrouvons dans la Parole de Dieu qui rester éternellement, mais Dieu a retenu la vie de Paul, et non seulement a-t-il conservé en détails la vie de Paul, mais Il a révélé et conservé la Parole qu'il a transmise à Paul pour son Eglise.

Revenons maintenant au chapitre 21 du livre des Actes si vous le voulez bien, là où nous avons commencé ce matin. Le titre du message c'est "Amener le coeur à l'obéissance."

Verset 10: "Comme nous étions là depuis plusieurs jours, un prophète nommé Agabus, descendit de Judée, et vint nous trouver. Il prit la ceinture de Paul, se lia les pieds et les mains, et dit: Voici ce que déclare le Saint-Esprit: L'homme à qui appartient cette ceinture, les Juifs le lieront de la même manière à Jérusalem, et le livreront entre les mains des païens."

Agabus n'est pas un faux prophète. C'est non seulement un homme de Dieu, mais également un véritable prophète. C'est un homme bien intentionné, ayant le coeur remplit de la compassion de Dieu, et il n'y a aucun doute qu'il aime Paul, mais il a vu des temps difficiles qui surviendraient dans le futur pour cet apôtre, pour ce serviteur de Dieu.

Nous ne voulons pas nécessairement vivre nous-mêmes des moments difficiles, et nous ne voulons pas que ceux que nous aimons, passent par des temps difficiles. Agabus savait que Paul passerait par des jours où il se sentirait seul. Il s'adresse à Paul et il lui dit: "Je vois une période de grande difficultés pendant ton voyage, et je ne penses pas que ce sera facile pour toi." Luc qui est présent, écrit la réaction des disciples suite à ces paroles: "Quand nous entendîmes cela, nous et ceux de l'endroit, nous priâmes Paul de ne pas monter à Jérusalem."

En d'autres mots, nous lui avons dit: "Paul, ne pars pas, tu vas vivre des choses ardues, reste avec nous, tu as tellement de bonnes choses à accomplir ici. Paul, tu reçois tellement de révélations de Dieu. Tu as tellement à nous enseigner. Pourquoi accepterais-tu de nous abandonner pour ces gentils? Pourquoi laisserais-tu de côté l'enseignement que tu reçois de Dieu, pour risquer ta vie en comparaissant devant le tribunal de César, où les gens vont se moquer de toi et ne t'écouteront même pas? Pourquoi veux-tu absolument partir Paul? Il n'y a rien de bon qui t'attend à Rome, reste avec nous." Ces gens qui le suppliaient, étaient sincères dans leur démarche pour le convaincre de rester, mais ils ne connaissaient pas le plan parfait que Dieu avait pour l'apôtre Paul. Et au verset 13 il va leur répondre: "Que faites-vous, pourquoi pleurez-vous, cherchez vous à me briser le coeur et à me décourager?"

En d'autres mots, Paul est en train de leur dire, "mon coeur cherche pardessus tout à obéir et à faire la volonté de Dieu, et vous, avec vos larmes, que cherchez-vous à faire? Est-ce que vous voulez briser ce qui me motive en me décourageant. Est-ce que vous essayez d'endurcir mon coeur au point ou je refuserais de suivre le plan de Dieu pour ma vie pour vous suivre?" Pouvez-vous imaginer ce qui serait arrivé, s'ils avaient réussi à convaincre Paul de rester avec eux?

Pouvez-vous imaginer ce qui serait arrivé, si leurs arguments avaient réussi à l'emporter sur le plan que Dieu avait préparé pour la vie de Paul? Nous n'aurions probablement pas accès à tout l'enseignement qui se trouvent dans la Parole de Dieu. Nous serions probablement plus ignorants de certaines vérités que Dieu a voulu transmettre à son Eglise. Nous n'aurions probablement pas entre nos mains les vérités et les enseignements de l'apôtre Paul, qui se trouvent dans la Parole de Dieu, et que le Saint-Esprit lui a enseignés, alors qu'il se trouvait emprisonné à Rome ou ailleurs, et qu'il vivait des difficultés de toutes sortes.

CONCLUSION
Frères et soeurs, c'est dans les moments de difficultés et de grandes tensions, que Dieu vous révèle des choses qu'il ne vous révélerait pas autrement. Ce que nous devons retenir ce matin, c'est que Dieu révèle des choses dans les moments difficiles à ceux qui marchent dans ses voies. Dieu révéla des choses à l'apôtre Paul alors qu'il était persécuté pour sa foi ou qu'il se trouvait en prison. Dieu a révélé des choses à l'apôtre Jean, non pas lorsqu'il reposait sa tête sur la poitrine de Jésus lors de son dernier repas avec ses disciples, mais lorsqu'il était emprisonné sur l'île de Patmos, parce qu'il avait prêché la Parole du Seigneur, et parce qu'il avait rendu témoignage de la personne de Jésus-Christ. Merci Seigneur pour ceux qui désirent suivre son plan pendant leur pélérinage sur la terre. Le Seigneur n'est jamais pressé. Il ne vous parle pas le lundi en s'attendant à ce que vous partiez le mardi. Il attend que vous ayez la certitude dans votre coeur que cette parole que vous avez reçue, vient bien de lui. Lorsque vous et moi apprenons à marcher dans les voies de Dieu, lorsque nous apprenons à obéir à sa Parole sans poser de questions, c'est alors que nous voyons des miracles se manifester autour de nous et que les choses commencer à bouger.