J'aimerais vous parler aujourd'hui de victoire. Le titre de mon message: "La douce odeur d'une victoire". Permettez-moi de vous annoncer une bonne nouvelle: Lorsque vous êtes né de nouveau, vous êtes né pour gagner et le plan que Dieu a pour vous, c'est une victoire constante et permanente dans votre union avec Jésus-Christ.

Tournez avec moi dans 2 Cor.2:14-16. Voici les paroles de l'apôtre Paul: "Mais loué soit Dieu, car il nous a entraîne sans cesse dans le cortège de victoire du Christ. Il nous utilise pour faire connaître le Christ en tout lieu, comme un parfum dont l'odeur se répand partout. Nous sommes en effet comme un parfum à l'odeur agréable offert par le Christ à Dieu; nous le sommes pour ceux qui sont sur la voie du salut et pour ceux qui se perdent. Pour ceux qui se perdent, c'est un odeur de mort qui donne la mort, pour ceux qui sont sur la voie du salut, c'est une odeur de vie qui donne la vie. Qui donc est capable d'accomplir une telle oeuvre?" Le plan de Dieu pour vous, c'est la victoire, une victoire constante et permanente en Christ, le plan de Dieu pour vous c'est que vous soyez toujours victorieux en Christ et "que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu." (Rom.8:28)..

Vous vous dites: "Vous n'êtes pas en train d'exagérer un petit peu pasteur? Il est impensable que quelqu'un puisse toujours être victorieux en tout temps et en tout lieu." Vous supposez alors que Paul vient de faire une erreur ici. Laissez-moi vous dire que Paul n'a pas fait d'erreur. Si vous n'avez pas la victoire, ce n'est pas parce que Paul a fait une erreur, mais plutôt parce que vous ne vous êtes pas approprié la victoire qui est la vôtre lorsque vous vous êtes uni dans le Seigneur Jésus-Christ. Combien je désire aujourd'hui que cette révélation s'imprègne dans vos coeurs. Les Ecritures mentionne la possibilité qu'un enfant de Dieu puisse connaître la défaite face au péché, mais jamais l'obligation de connaître la défaite.

Relisons le verset 14: "Que Dieu soit remercié, lui qui nous fait toujours triompher en Christ." Fixez votre regard sur le verbe "triompher" et permettez-moi de vous en dire un peu plus sur ce mot. A l'époque de l'apôtre Paul, on comptait une centaine d'Arcs de Triomphe dans l'empire Romain. Il en existait plusieurs entre le Colisée et la Palatin. C'est à ce genre d'ouvrage d'art dont Paul fait référence ici.

Lorsqu'un général Romain partait à la guerre et qu'il remportait la victoire, les Romains célébraient cette victoire dans les rues de Rome. Voici comment ils célébraient cete victoire: Parfois, ils construisaient un monument comme l'Arc de Triomphe au temps de Titus qui rappelait à l'époque de Paul, la victoire remportée par ce général sur les révoltes juives à Jérusalem en 66 ap. J.C. Lorsque vous allez à Rome vous pouvez voir ce magnifique monument encore aujourd'hui. Après la victoire remportée par un général, un homme le précédait à Rome pour proclamer cette bonne nouvelle aux gens: "Rome a remporté la victoire."On appelait cet homme "un héraut." Les gens n'avaient pas la télévision, ils n'avaient pas tous ces moyens de communications que nous avons aujourd'hui, alors on utilisait un coureur, un héraut qui proclamait cette bonne nouvelle que Rome avait remporté la victoire.

Est-ce que vous savez que le mot "héraut" qu'on utilisait à l'époque pour cet homme et aussi pour décrire un prédicateur de l'Evangile est le même mot dans le grec? Est-ce que vous savez ce qu'est un prédicateur? Un prédicateur c'est quelqu'un qui se tient devant vous et qui dit, "Jésus a remporté la victoire, Jésus est victorieux." Nous avons la victoire et la prédication consiste simplement à annoncer la victoire que Jésus-Christ a remportée. Comme il est écrit: "Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles." (Rom.10:15). Nous sommes du côté du vainqueur. Jésus a vaincu l'ennemi de nos âmes.

Lorsque ce héraut arrivait à Rome et qu'il annonçait que la victoire était acquise, on préparait alors une grande fête. On installait des guirlandes, on décorait la ville avec des fleurs et on construisait comme je l'ai déjà dit des monuments. Les gens faisaient la queue dans les rues et se préparaient à assister au défilé. Les prêtres prenaient de grands bols d'encens et commençaient à brûler cet encens. Toute la ville respirait l'odeur de cette victoire. Lorsque vous allez en Floride au moment où les fleurs d'oranger sont à leur maximum, vous sentez cet air qui est rempli de parfum de fleurs d'oranger. Il en était de même à Rome, l'air était rempli d'une odeur de parfum d'encens qui représentait l'odeur de la victoire.

Ensuite, le général faisait son grand retour à Rome, debout sur un char tiré par un magnifique cheval blanc. Quant au général qui avait subi la défaite, ils ne le tuaient pas, ils avaient un meilleur plan pour lui. Ils le voulaient vivant parce qu'ils allaient l'exiber devant tout le monde. Ils lui mettaient des chaînes et ils l'enchaînaient au char du général qui avait remporté la victoire pour ensuite le traîner derrière, dépouillé de son bel uniforme et de ses médailles. Pour l'humilier davantage, on le traînait dans la poussière et les gens applaudissaient et proclamaient haut et fort la victoire du général parce que Rome était sortie vainqueur du combat. Rome sortira vainqueur pendant un certain temps, mais elle finira par subir la défaite.

L'apôtre Paul dit: "Que Dieu soit remercié, lui qui nous fait toujours triompher en Christ." (2Cor.2:14). Est-ce que vous savez qui est celui qui est enchaîné aux roues du char de Jésus, dépouillé, couvert de honte et humilié? C'est Satan. Il ne veut pas que vous le sachiez et il ne veut pas que vous appreniez que vous avez toujours la victoire en tout temps et en tout lieu.

Il y a trois choses que je voudrais que vous reteniez ce matin:
I- L'AUTEUR DE CETTE GRANDE VICTOIRE
Je voudrais dans un premier temps que vous portiez votre regard sur l'auteur de cette victoire dynamique. Regardez encore une fois le verset 14: "Que Dieu soit remercié, lui qui nous fait toujours triompher en Christ." Remarquez ce que Paul dit à la fin de cette phrase: "en Christ." (2Cor.2:14). Votre victoire est en Christ. Quelqu'un dit à un homme qui était chrétien: "oh, si j'ai bien compris vous avez la victoire sur le diable." Il répondit: "Non, j'ai la victoire sur le diable qu'en étant uni à Jésus-Christ." Voilà où se trouve votre victoire. Jésus a dompté le Malin.

Tournez dans Colossiens 2:13. Paul parle ici de la même chose qu'en 2 Corinthiens 2. Il parle de la victoire et il rappelle que Jésus est le général qui a remporté la victoire pour vous. Retenez bien ceci: Lorsqu'un général Romain avait vaincu l'adversaire, Rome avait aussi gagné. Lorsque Jésus a vaincu l'adversaire, vous avez aussi gagné. Voici comment Paul décrit cette victoire au verset 13: "Vous," il parle ici de moi et il parle de vous. Ecoutez attentivement: "Vous qui étiez morts en raison de vos fautes et de l'incirconcision de votre corps, il vous a rendus à la vie." Cela signifie que "nous qui étiez spirituellement morts à cause de nos péchés... Dieu nous a fait revivre ensemble avec lui" (Col.2:13).

1.1) La première chose que le Seigneur nous a délivrés, c'est de la mort
La première chose que le Seigneur vous a délivrés, c'est de la mort. Vous êtes délivrés de la mort. Il est écrit que Jésus est venu sur la terre afin de pouvoir détruire celui qui avait le pouvoir sur la mort, et celui qui avait le pouvoir sur la mort, c'est le Malin. "Ainsi, par sa mort, il a pu rendre impuissant celui qui avait l'autorité sur la mort, c'est-à-dire le diable" (Hb.2:14). Il ne faut surtout pas penser que lorsque vous étiez perdus dans vos péchés, vous étiez juste malades et que vous aviez besoin de retrouver la santé.

Lorsque vous étiez perdus dans vos péchés, vous étiez morts spirituellement. Vous aviez besoin d'un miracle, vous aviez besoin d'une résurrection. Vous n'aviez pas seulement besoin d'un changement de look, vous aviez besoin de recevoir une nouvelle vie. Vous étiez morts et Jésus a détruit le Malin qui détenait le pouvoir de la mort pour vous donner la vie. Chers amis, si vous êtes nés de nouveau, il y a une nouvelle façon de vivre qui vous attend. Vous étiez morts dans vos péchés et lorsque Jésus est mort sur la croix, il vous a libérés de la mort.

Non seulement il vous a délivré de la mort mais:

1.2) Jésus vous a délivrés de la dette
Lisez encore une fois dans Colossiens 2:13 et découvrez de quoi notre Seigneur nous a libérés. Il est écrit qu'il a accompli quelque chose de magnifique. Paul écrit au verset 13, "qu'il nous a pardonné toutes nos fautes." Cela "parle de dettes." En d'autres mots, "il a effacé l'acte rédigé contre nous qui nous condamnait par ses prescriptions, et il l'a annulé en le clouant à la croix."(Col.2:13-14). Etes-vous prêts à recevoir une bénédiction? Non seulement Jésus notre général conquérant nous a-t-il délivrés de la mort, mais il nous a libérés de la dette. C'est-à-dire, qu'il a purgé à votre place la peine que vous méritiez de recevoir, il a expié pour les actes que vous avez commis qui étaient contraire à la loi.

Quel était "cet acte rédigé contre nous qui nous condamnait?" Supposons que vous avez commis un crime et que vous êtes accusé pour ce crime. Il y a un acte qui est rédigé contre vous, qui correspond à la loi écrite et qui dit que si vous avez commis un crime, voici qu'elle sera le châtiment prévu par la loi. C'est ce que prévoit la loi, voilà tout. Et Paul dit au verset 14 que cet acte est rédigé contre nous, parce que nous sommes des criminels.

A l'époque de Paul, si vous commettiez un crime, vous étiez appelé à comparaître devant un tribunal. On lisait l'acte d'accusation qui était porté contre vous et vous étiez cité à procès. C'est ce qu'on appelle l'acte qui est rédigé contre nous et qui nous condamnait par ses prescriptions. Sur cet acte il est écrit ce que vous avez fait, ce que la loi déclare et quelle est la punition prévue. Tout cela était écrit sur "l'acte qui est rédigé contre nous." Ensuite, on vous prenait et on vous mettait en prison si vous étiez reconnu coupable.

On prenait alors l'acte qui avait été rédigé contre vous et on le clouait sur la porte de la prison, et c'était terminé. Si vous vouliez savoir de quoi cet homme était coupable, vous n'aviez qu'à le lire sur cet acte. Si vous vouliez savoir à combien d'années de prison il avait condamné, c'était écrit sur l'acte qui était cloué sur la porte. Si vous vouliez savoir quelle loi il avait trangressée, c'était écrit su l'acte qui était rédigé contre lui et qui le condamnait par ses prescriptions. Cet homme resterait en prison jusqu'à ce qu'il ait payé entièrement sa dette envers la société (payé pour son crime) et lorsque celle-ci était entièrement payée, le geôlier venait le libérer, prenait l'acte rédigé contre lui sur la porte, c'est-à-dire l'acte qui avait conduit cet homme devant les tribunaux; il le remettait ensuite au greffier qui lui le remettait à un juge qui demandait si le nom écrit sur l'acte correspondait bien à l'homme qui se trouvait devant lui? Le greffier répondait "oui". "A-t-il payé sa dette envers la société?" Demandait le juge. Le greffier répondait: "Oui, il a payé sa dette." Le juge disait alors au greffier: "Estampillez "payé entièrement," et remettez-lui le document." Dans la langue Grecque, il écrivait "telelestai" qui veut dire en français, "tout est accompli", "la dette a été payé".

Si quelqu'un le croisait sur la rue et qu'il lui disait, "es-tu celui qui a commis ce crime?" "Oui, c'est moi." "Arrêtez-le." L'homme répondait alors: "Vous ne pouvez pas me faire arrêter. J'ai déjà payé ma dette à la société. Vous ne pouvez pas m'accuser une deuxième fois pour le même crime." Voilà ça s'arrêtait là. C'était marqué "payé entièrement." C'est l'acte rédigé contre nous qui nous condamnait par ses prescriptions.

Remarquez maintenant ce que Paul dit que Jésus a fait sur la croix: "Il a effacé l'acte rédigé contre nous qui nous condamnait" et il l'a cloué sur sa croix, contre nous (Col.2:14). Toutes ces choses, toute la dette de nos péchés que nous avions accumulée a été clouée à la croix où Jésus a souffert, a versé son sang et est mort à notre place. Et lorsqu'il a eu fini d'expier nos péchés, lorsqu'il a eu payé notre dette, il a baissé la tête. Et qu'est-ce qu'il a dit? "Tetelestai," "tout est accompli." (Jn.19:30). "La dette a été entièrement payée."

L'apôtre Jean dit que le diable est "l'accusateur de nos frères." (Apo.12:10). Il est comme l'avocat qui représente le ministère public. Vous et moi nous avons péché. Nous avons désobéi à la loi de Dieu et Satan a accès au ciel pour nous accuser comme il a accusé Job devant Dieu le Père. Et il dit à Dieu le Père: "Tu te dis être un Dieu Saint? Il y a cet homme à Liège qui s'appelle Jacques. Il affirme être ton disciple, mais Toi tu es Saint. Tu ne peux pas laisser impuni le péché et c'est un pécheur. Je demande donc si tu es un Dieu Saint que tu le jettes en enfer."

Et c'est alors que mon avocat se lève et prend ma défense: C'est alors qu'il dit: "Oui Père, il a péché, mais Père regarde ce document qui confirme que sa dette a été entièrement payée. Il est écrit: "payé entièrement, tout est accompli." "Qui accusera ceux que Dieu a choisi?" (Rom.8:33). Gloire à Dieu, Jésus est toujours vivant pour intercéder en notre faveur." (Hb.7:25). "Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste." (1Jn.2:1).

Alors le diable dit: "je ne vais pas perdre mon temps ici au ciel, je vais descendre et tourmenter Jacques." Il va me réveiller au beau milieu de la nuit, ou juste avant que je sois prêt à prêcher, ou à d'autres moments, et il va dire: "Regarde-toi pauvre misérable! Quel droit as-tu avec tous tes échecs et toutes tes fautes de te tenir devant ces gens et de proclamer l'Evangile? Tu sais ce que tu as fait et tu es condamné." Je peux alors montrer ce document qui est estampillé sur lequel il est écrit "la dette est entièrement payée", écrit avec le sang de Jésus-Christ, et le brandir devant sa figure et dire, "lis ce document, j'ai été libéré de ma dette, tout est effacé."

Est-ce que vous saisissez ce que Jésus a fait? Il pris l'acte rédigé contre nous qui nous condamnait par ses prescriptions et il l'a cloué à la croix. Il est passé par la prison de l'humanité en disant: "Je vais prendre sa liste. Je vais prendre la tienne, la sienne, puis celle-ci et encore celle-ci et ainsi de suite. Je vais prendre toutes les listes sans exception, y compris les plus répugnantes, les plus sales, ainsi que les choses les plus méchantes que vous avez faites." Il a pris cet acte rédigé contre nous qui nous condamnait par ses prescriptions et il l'a cloué à la croix. Et au moment même où il rendait l'âme, il a dit "tout a été payé." Chers amis, ça c'est la bonne nouvelle, mais ce n'est pas encore fini.

1.3) Le Seigneur nous a délivré de l'emprise que le diable avait sur nous
Non seulement dans Col:2:13-14 nous apprenons qu'il a remporté la victoire sur la mort et qu'il a payé notre dette, mais le verset 15 nous apprend qu'il a aussi vaincu le diable. Lisons ensemble: "Il a ainsi dépouillé les dominations et les autorités et les a données publiquement en spectacle en triomphant d'elles par la croix."

1.3.1) Satan a été dépouillé
Paul utilise au verset 15 le verbe "ekduo" qui signifie "sortir abîmer d'une bagarre" et qui a donné en français le mot "dépouiller". Satan a été dépouillé de tout son faste, de toute la gloire qu'il avait en tant que chef des anges dans le passé, c'est-à-dire avant qu'il tombe, alors qu'il s'appelait Lucifer et qu'il est devenu Satan, le Prince des ténèbres. Mais à la croix, Jésus lui a arraché toutes ses pompes et toute sa gloire: "Ayant ainsi dépouillé les dominations et les autorités et il les a données publiquement en spectacle en triomphant d'elles sur la croix." (Col.2:15).

1.3.2) Satan a été couvert de honte
Jésus a ridiculisé Satan en le traînant et en le faisant parader devant les peuples de ce monde. Et Satan veut toujours que vous le voyez comme une sorte de maniaque monstrueux qui contrôle toujours la situation, mais Jésus lui a brisé les reins. Il est enchaîné au char de Jésus et Jésus l'a ouvertement montré en spectacle. Chers amis, il ne veut pas que vous saisissiez qu'il a été dépouillé, qu'il a été couvert de honte et humilié par Jésus.

1.3.3) Satan a été vaincu
Regardez maintenant la fin du verset 15: "Triomphant d'elles par la croix," faisant ainsi référence aux dominations et aux autorités, à l'enfer et à tous ses hôtes. Jésus a triomphé. Satan a été dépouillé, il a été humilié et il a été vaincu. Lorsque Jésus est mort sur la croix, il a pris soin de régler trois choses importantes vous concernant: Il s'est occupé de vos ennemis qui vous plongeaient dans l'esclavage, il a pris soin de votre mort, il a réglé votre dette et il a enlevé tout pouvoir que le diable exerçait sur vos vies. Voilà chers amis ce que l'auteur de votre victoire, le Seigneur Jésus-Christ a fait pour vous. Vous êtes victorieux en Christ.

II- L'ETENDUE DE CETTE VICTOIRE
Voici une deuxième chose que j'aimerais vous faire remarquer. Non seulement Jésus est l'auteur de cette victoire, mais regardez l'étendue de cette victoire. Revenons si vous le voulez bien dans 2 Cor. 2:14: "Que Dieu soit remercié lui qui nous fait ..." remarquez le prochain mot "toujours". Soulignez ce mot il est très important. "Qui nous fait toujours triompher en Christ et qui propage partout, à travers nous, le parfum de sa connaissance." Soulignez maintenant le mot "partout." Ensuite, réalisez que lorsqu'il dit "toujours" et "partout," c'est qu'il n'a pas laissé de possibilité que sa victoire ne couvre pas tout et en tout temps. Rien.

Il ne dit donc pas que vous allez triompher quelques fois, il dit que vous allez toujours triompher peu importe le lieu. Il n'y a pas de raison que l'enfant de Dieu ne soit pas victorieux. Nous avons toujours la victoire dans le Seigneur Jésus-Christ, nous dit Paul dans 1 Cor. 15. Il ne dit pas qu'il nous donnera la victoire quand tout ira bien, mais qu'il nous donnera la victoire surtout dans les moments difficiles. Il ne dit pas qu'il nous donnera la victoire quand nous serons là-haut, mais ici-bas. "Que Dieu soit remercié Lui qui nous donne la victoire par notre Seigneur J.C." (1Cor.15:57). C'est-à-dire en toutes circonstances, dans votre famille, dans votre travail, dans votre santé, dans vos finances, là où vous êtes maintenant, vous êtes toujours triomphant en toute occasion, en Christ.

Vous vous dites:"Eh bien, Pasteur cela signifie que se sera toujours facile pour moi, que tout sera merveilleux, que tout sera ensoleillé et garni de fleurs, que je ne serai jamais malade, que je serai toujours heureux et que j'aurai le coeur remplit de joie." Non, non! Parce que si vous ne deviez jamais avoir de problèmes, vous n'auriez pas besoin de remporter la victoire. Chers amis, Paul a écrit ce texte que nous avons devant nos yeux alors qu'il vivait de gros problèmes.

Regardez dans 2 Cor.2:12-13: "Quand je suis arrivé à Troas pour annoncer l'Evangile de Christ, bien que le Seigneur m'y ait ouvert une porte, je n'avais pas l'esprit en repos parce que je n'avais pas trouvé mon frère Tite. C'est pourquoi j'ai pris congé d'eux et je suis parti pour la Macédoine." Il dit: "Je suis venu à Troas pour prêcher et Titus n'y était pas. Il n'y a rien qui s'est passé comme prévu. J'ai dû partir pour la Macédoine, ce que j'avais planifié n'a pas marché. J'ai perdu une opportunité, mais je suis toujours vainqueur en Christ, je suis encore vainqueur."

Si vous pensez que Paul n'a pas eu de problèmes ou si vous pensez que je suis à côté de mes pompes en vous disant que vous êtes appelés à remporter la victoire en tout temps et en toute occasion, regardez dans 2 Cor.4:8-9 ce que Paul écrit: "Nous sommes pressés de toutes parts, mais non écrasés; inquiets, mais non désespérés; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non anéantis." Paul se voyait comme un athlète qui gagnait toujours. Il a eu des problèmes et il a rencontré beaucoup de difficultés. "Nous sommes pressés de toutes parts, mais non écrasés; inquiets, mais non désespérés," c'est-à-dire "que nous ne sommes pas sans espoir." (2Cor.4:8).

Connaissez-vous des ennuis aujourd'hui, je veux dire de gros ennuis. Vous avez été chez le médecin et il vous a dit que vous aviez une tumeur maligne et que sans un miracle il ne vous restait que très peu de temps à vivre. Vous prenez de l'âge et vous êtes seul et vos enfants sont ingrats avec vous. Vous allez dans votre boîte aux lettres espérant trouver une lettre, et il n'y a rien depuis plusieurs mois. Vous attendez que le téléphone sonne, et il reste silencieux. Certains parmi vous cherchent un travail et ils n'en trouvent pas. Certains ont des enfants qui leur brisent le coeur. Vous avez un garçon qui consomment des drogues. Vous avez une fille que vous aimez et qui découchent sans que vous sachiez où elle passe la nuit. Vous dites: "Pasteur, vous appelez cela une victoire?" Chers amis, c'est à partir de là que la victoire vient. Le diable dit: "Je t'ai eu, j'ai ce qu'il faut pour te coller au tapis et tu ne t'en relèvera jamais." Vous dites: "Jésus, viens à mon aide." Il le fera et le diable ne pourra pas vous coller au tapis.

Voilà de quoi parle l'apôtre Paul. "Pressés de toutes parts, mais non écrasés; inquiets, mais non désespérés; persécutés, mais non abandonnés; abattus mais non anéantis." Le mot "inquiets" signifie "je ne sais pas, je ne comprends pas." 'Il n'y a pas de porte de sortie, mais je ne désespère pas." Avez-vous devant vous des rivières qui semblent être infranchissables? Avez-vous devant vous des montagnes que vous ne pouvez pas grimper? Dieu se spécialise dans les choses qui semblent impossibles. Il connaît des milliers de façons pour vous frayer un chemin.

Lisez-vous régulièrement les journaux? Ecoutez-vous régulièrement les nouvelles? Nous vivons dans un monde où les valeurs chrétiennes disparaissent un peu plus à chaque jour. Depuis plusieurs années je vous ai dit de vous préparer. Nous commençons à voir les choses se mettre en place. Nous vivons dans une culture qui fait la guerre à tout ce qui est chrétien. Préparez-vous à être persécutés mais ne vous laissez pas ébranler. Le mot "persécuter" signifie simplement "passer par un moment difficile" parce que vous marchez dans la vérité. Paul dit: "Persécutés, mais non abandonnés" (2Cor.4:9). Jésus en a déjà parlé, il est avec nous, et il agit avec puissance pour ceux qui tiennent le coup, qui restent debout et qui refusent de plier le genou.

Il dit ici, "abattus mais non anéantis" (2Cor.4:9). Est-ce que vous savez ce que cela veut dire? Cela signifie "renversés" mais non "pas envoyés au tapis." Satan fait le compte sur vous, "un, deux, trois, quatre, cinq, il vous voit vous relever encore une fois. "J'ai cru que j'en avais fini avec lui," se dit-il. Chers amis, il ne réussira jamais à en finir avec vous, parce que Jésus l'a vaincu, et nous avons la victoire dans notre Seigneur Jésus-Christ. Paul connaissait des ennuis. Il avait de la peine, il était persécuté, il passait par des moments extrêmement difficiles, et il était durement éprouvé, mais il dit: "Que Dieu soit remercié, lui qui nous fait toujours triompher en Christ" (2Cor.2:14).

Chers amis, avez-vous bien saisi? S'il n'y a pas d'opposition, de quoi avez-vous besoin de triompher? S'il n'y a pas de difficulté, aucune épreuve, aucune tristesse, aucune larme, aucune crainte, aucune problème, alors pourquoi devez-vous triompher? L'auteur divin de notre victoire c'est Jésus et l'étendue de notre victoire c'est "toujours et "en toute occasion."

III- LA BONNE ODEUR DE CETTE VICTOIRE
Finalement, j'aimerais vous faire remarquer la bonne odeur, l'odeur qui caractérise notre victoire. Regardez dans 2 Cor.2:15. Comme le prêtre à Rome brûlait de l'encens qui dégageait une odeur pour saluer la victoire du général, de même puisque Christ a remporté la victoire pour nous, Paul dit que "nous sommes en effet pour Dieu la bonne odeur de Christ."

Et pourquoi agissons-nous ainsi? Regardez au verset 14: "Pour que Christ propage à travers nous, le parfum, l'odeur de sa connaissance partout." (2Cor.2:14). Lorsque nous devons faire face à l'adversité, aux épreuves, au chagrin, à la persécution, à la détresse, aux nécessités de la vie, lorsque nous louons alors Dieu, et que par conséquent, nous nous tenons dans la victoire que nous avons dans le Seigneur Jésus-Christ, c'est alors chers amis, que nos vies deviennent un parfum de bonne odeur et que nous rendons témoignage au fait que Christ a remporté la victoire.

Permettez-moi de vous donner une des meilleures illustrations que je connaisse. Nous la trouvons dans Actes 16. Paul et Silas étaient des évangélistes et des missionnaires. Ils s'étaient rendus dans la ville de Philippes pour prêcher et pour implanter une Eglise, et le diable leur faisait opposition. Il y avait une jeune femme qui avait un esprit de divination et qui les suivait en criant: "Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut et ils vous annoncent le chemin du salut." (Actes 16:17).

Elle avait raison dans ce qu'elle disait, mais c'était un tour du diable pour tenter d'associer l'Evangile avec l'occultisme. Le diable est très intelligent, mais Paul ne voulait pas être parrainer par le représentant de l'enfer. "Paul s'est alors retourné et il a dit à l'esprit: Je t'ordonne au nom de Jésus-Christ de sortir d'elle, et le démon est sorti au même moment. Quand les maîtres de la servante ont vu disparaître l'espoir de leur gain," ils ont faussement accusé Paul et Silas qui furent jetés en prison. (Ac.16:18-23).

Frères et soeurs, si vous pensez que les conditions dans les prisons de Belgique sont mauvaises, j'aimerais vous révéler les conditions dans les prisons au temps de l'apôtre Paul. Les conditions étaient pitoyables. Il n'y avait pas d'installations sanitaires, il n'y avait pas de toilettes, ni d'eau courante. Les gens dormaient et se promenaient dans leurs propres excréments et déchets. Il n'y avait pas d'air conditionnée, le froid était insupportable, la chaleur était insupportable, aucune source de lumière, sauf peut-être un petit rayon de lumière qui s'inflitrait par un petit trou, des restes de nourriture qui étaient envahis d'asticots. Les prisonniers étaient battus et fouettés et maintenus par des chaînes en fer.

Et voici deux serviteurs de Dieu, Paul et Silas qui sont là et qui prêchent l'Evangile. C'est ce même Paul qui se trouve là et qui avait dit: "Remercié Dieu qui nous donne toujours la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ." (2Cor.2:14). Que sont-ils en train de faire maintenant? Est-ce qu'ils sont en train de se plaindre? Sont-ils en train de dire: "Seigneur est-ce de cette façon que tu traites tes serviteurs? Nous étions en train de prêcher dans cette ville, nous étions en plein réveil, et tu nous as laissés jeter en prison. Pourquoi as-tu permis cela Seigneur?" Ce n'est pas ce qu'ils ont fait ou dit.

Nous lisons dans Actes 16: 25: "Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les écoutaient." Vous entendez rarement les gens chanter en prison, vous les entendez plutôt se plaindre et non pas chanter, vous les entendez maudire mais non pas louer. Du haut du ciel, les anges ont jetés un coup d'oeil. Il y a une bonne odeur qui commençait à s'élever, un doux parfum qui se dégageait dans cette prison pour monter au ciel. Dieu le Père l'a senti. Il appela un ange et lui demanda de descendre sur terre et d'ébranler la prison. "Fais-moi trembler les fondations de cette prison," lui a-t-il dit. Il est écrit que "toutes les portes se sont immédiatement ouvertes et les liens de tous les prisonniers ont été détachés."

Lorsque le gardien de la prison s'est réveillé et qu'il a vu les portes de la prison ouvertes, il a tiré son épée prêt à se tuer car il croyait que les prisonniers s'étaient enfuis." (Ac.16:26-27). Ils avaient peur que les prisonniers le torturent et le tuent. "Mais Paul a crié d'une voix forte: Ne te fais pas de mal, car nous sommes tous ici."(Ac.16:29). Il est intéressant de constater qu'il ne manquait aucun prisonnier. Ils avaient été tellement impressionnés par la puissance de Dieu et par l'intervention miraculeuse de Dieu qu'ils ont voulu rester pour entendre l'Evangile. "Le geôlier demanda de la lumière, entra précipitamment dans la cellule et il se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de silas." Il voit que Dieu est à l'oeuvre. Il sent cet encens, cette odeur de vie qui donne la vie et il leur demande ce que vous et moi nous avons besoin d'entendre de la bouche de tous les gens qui nous entoure: "Seigneur, que faut-il que je fasse pour être sauvé?" (Ac.16:30).

Chers amis, retenons ceci: Non seulement sommes-nous des témoins pour Jésus, mais nous faisons partis de cette preuve qu'il est vivant. Les gens ont besoin de sentir ce parfum, cet encens, cette bonne odeur de sa victoire et dire: "Que dois-je faire pour être sauvé?" (Ac.16:30). Et vous connaissez la réponse, elle se trouve au verset 31: "Paul et Silas ont répondu: Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille." C'est-à-dire, "si les gens de ta famille croient, ils seront également sauvés." Et c'est exactement ce qui est arrivé. Pensez-y. Les prisonniers furent sauvés, enfin je crois qu'ils l'étaient. Ils sont demeurés là dans cette prison. Le geôlier fut sauvé. Sa femme fut sauvée et toute les membres de sa famille furent sauvés. Le diable s'est dit: "Je vais arrêté ce réveil." Il n'a pas pu l'arrêter. Tout ce qu'il a fait, c'est qu'il a changé l'endroit où le réveil a eu lieu. En fait, lorsqu'il les a accablés, lorsqu'il croyait les avoir écrasés, c'est alors qu'un parfum de bonne odeur en est sorti. Et ils sont devenus une odeur de vie qui donne la vie. C'est le doux parfum de la victoire de Christ qui se manifestait, et nos voisins ont besoin de le voir.

CONCLUSION
Chers amis, lorsque vous avez du chagrin, de la crainte, des larmes, que vous êtes dans la détresse et que vous êtes perplexe, ouvrez votre Bible et dites: "Loué soit Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ." Satan a été vaincu, il a été dépouillé et il a été humilié. Il conduit un navire qui prend l'eau, il règne sur un royaume condamné. Jésus l'a vaincu, ne l'oubliez jamais et nous sommes plus que vainqueurs dans le Seigneur Jésus-Christ. Nous avons la victoire en Christ. "Pour les uns, nous sommes un parfum de mort qui donne la mort, pour les autres, nous sommes un parfum de vie qui donne la vie." (2Cor.2:16). Si la victoire de Jésus ne vous sauve pas, elle vous condamne. Vous êtes d'un côté de la croix ou de l'autre.

Il y avait un homme qui était citoyen français et qui est devenu citoyen de la Grande Bretagne. Vous vous rappelez que les Anglais ont vaincu les Français à Waterloo. Lorsque cet homme était citoyen français, Waterloo représentait pour lui une défaite, mais lorsqu'il devint citoyen de la Grande-Bretagne, Waterloo représentait pour lui une victoire.

Chers amis, tout dépend de quel côté de la croix vous vous trouvez. D'un côté "elle représente un parfum de mort qui donne la mort et de l'autre côté, un parfum qui donne la vie." (2Cor.2:16). Vous avez besoin de vous trouver du bon côté. Celui de la victoire.