UNE PRIERE QUE TOUT LE MONDE PEUT FAIRE (Mat. 15: 21-25)
(Prêché à Glain, dimanche le 25 janvier 2015) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

Notre texte nous parle d’une personne qui vit une situation désespérée et il nous montre comment quelqu’un peut prier lorsqu’il vit une pénible épreuve.

 

Cette femme n’a pas eu besoin de prononcer beaucoup de paroles dans sa prière parce qu’elle n’était pas dans un état d’esprit pour faire une longue prière, mais chaque mot qui sortait de sa bouche, venait du profond de son coeur.

 

Ses paroles résonnent dans ma tête comme un bruit tellement fort: “Seigneur, secours-moi!” (v.25).  Elle ne dit pas grand-chose, que trois mots, mais trois mots qui sont tous aussi importants les uns les autres, puisque c’était une question de vie ou de mort pour elle.

 

Voici une femme qui fait face à quelque chose de terrible, quelque chose qui sort de l’ordinaire: “Sa fille qui est à la maison est cruellement tourmentée par le démon.” (v.22). Elle entend parler que Jésus est dans la région et elle va le trouver parce qu’elle croit qu’il est le seul qui peut sauver sa fille. Elle n’a donc pas l’intention de le laisser aller, et elle fait tout pour qu’il en soit ainsi. Elle poursuit Jésus en criant de toutes ses forces,  et si on la repousse, elle continue à crier. Finalement lorsqu’il lui répond sur un ton qui pourrait nous paraître ironique, elle n’écoute pas. Elle va plutôt se prosterner devant lui en disant: “Seigneur, secours-moi!”

 

J’aimerais m’attarder ce matin sur la prière de cette femme, mais avant d’aborder le sujet de la prière, j’aimerais vous partager deux ou trois choses:

 

I- ADMIRONS LA PERSEVERANCE DE CETTE FEMME

Je ne sais pas ce que vous avez vécu dans votre vie, mais je suis certain que ce que vous avez expérimenté ne peut se comparer ni à ce que cette femme a vécu avec sa fille ni aux difficultés qu’elle a rencontrées en s’approchant de Christ. Elle a rencontré trois principales difficultés:

 

1.1) La première difficulté, et qui aurait pu décourager n’importe qui, c’est que le Seigneur Jésus-Christ n’a pas répondu à ses cris. (v.23)

Lui qui est la Parole incarnée, il est écrit “qu’il ne lui a pas dit un mot”. Lui qui avait l’habitude de répondre aux prières de ceux qui s’adressaient à lui, il n’a pas dit un seul mot suite à la prière de cette femme. On n’a jamais lu qu’il est arrivé une seule fois à Jésus de ne pas répondre à la requête de quelqu’un, et pourtant ici, il ne lui dira pas un seul mot.

 

Quelle sera la réaction de la femme?  Eh bien, même si Jésus ne lui répond pas, même si elle ne reçoit aucune promesse qu’il va lui répondre, même si elle ne reçoit aucune parole d’encouragement ni même une invitation à s’approcher de lui, elle garde espoir et elle s’accroche à Christ parce qu’elle est décidée à ne pas le laisser partir jusqu’à ce qu’il la bénisse.

 

Chers amis, il n’y a personne parmi vous qui peut dire que notre Seigneur Jésus-Christ ne lui a jamais parlé, car il nous a laissé un livre contenant ses paroles. Un livre, écoutez bien, dont cette femme n’avait jamais lu une seule ligne. Elle vivait dans une région où on ne connaissait pas l’Ancien Testament et encore moins le Nouveau Testament puisqu’il n’avait pas encore été écrit.

 

Quel privilège nous avons n’est-ce pas de pouvoir en avoir au moins un exemplaire à la maison et de le consulter librement, et ce autant de fois que nous le désirons? Voilà pourquoi personne ne peut dire que Jésus ne lui a jamais parlé.  De plus,  pour  ceux qui ne prennent pas le temps d’écouter ce qu’il veut leur dire pendant la semaine dans sa Parole, il vous parle le dimanche matin lorsque vous venez à l’église, de telle sorte que personne ne peut dire que Jésus ne lui parle pas. Voilà pourquoi je dis que les difficultés de cette femme dépassent de loin les nôtres, et pourtant elle ne va pas laisser tomber, elle va insister jusqu’à ce qu’elle ait obtenu ce qu’elle désire au plus profond de son coeur.

 

1.2) La deuxième difficulté, et qui aurait pu décourager n’importe qui, c’est que les disciples de Jésus étaient contre elle. (v.23)

Regardez comment ils réagissent. Ils vont dire à Jésus: “Renvoie-la, car elle crie derrière nous. Elle ne cesse de crier en nous suivant. Elle nous dérange, nous en avons ras-le-bol de l’entendre crier, renvoie-la.” Cela devait lui faire de la peine d’entendre les disciples parler de cette façon, mais ce n’était rien à comparer avec le silence de Jésus. Et pourtant,  elle va tenir le coup jusqu’à ce que la bénédiction vienne.

 

Je suis certain que si vous vous présentez devant le Seigneur Jésus aujourd’hui, vous ne rencontrez pas les mêmes difficultés que cette pauvre femme a connues. Si vous devez le faire,  si vous ne le connaissez pas, je vous exhorte alors à imiter cette femme, à persévérer et à vous présenter sans hésiter devant le Seigneur Jésus en vous disant en vous-même: “Je veux obtenir la guérison de mon âme à laquelle j’aspire tant et dont j’ai tant besoin. Je ne peux pas partir tant et aussi longtemps que je n’ai pas reçu cette bénédiction.” Que Dieu suscite dans le coeur de beaucoup d’entre vous de prendre cette décision.

 

1.3) La troisième difficulté, et qui aurait pu décourager n’importe qui, et qui a dû être plus grande que les deux premières, c’est lorsque le Sauveur lui a dit: “Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. (v.24)

 

C’est comme s’il avait dit: “Je n’ai pas été envoyé vers cette femme qui vient de Tyr et de Sidon. Je ne peux rien faire pour elle, cela dépasse le cadre de ma mission.” Et pourtant, lorsque cette femme entendra Jésus, au lieu de se laisser décourager par ses paroles, elle viendra se prosterner devant lui en lui disant: “Seigneur, secours-moi.”

 

Imaginez comment cette femme aurait réagi si elle avait reçu comme enseignement qu’elle n’était pas prédestinée à être sauvée et qu’elle n’avait pas accès à la grâce de Dieu. Imaginez si elle s’était dit: “Jésus a raison, je ne suis pas digne de me présenter devant lui. Je ne fais pas partie de ceux qui peuvent recevoir le salut puisque je ne fais pas partie du peuple d’Israël.”

 

Peut-être pensez-vous que vous ne faites pas partie des élus et que vous n’avez pas accès à la grâce de Dieu ce matin? Ne laissez personne vous convaincre de cela, faites plutôt ce que cette femme a fait, présentez-vous devant le Seigneur Jésus.  Il semblerait qu’elle se soit dit en elle-même: “Peu importe que Dieu ait envoyé Jésus, ce Messie, aux brebis perdues de la maison d’Israël et non pas aux gens de Tyr et de Sidon, je ne le lâcherai pas, je vais me jeter à ses pieds et lui faire entendre le cri de mon coeur en lui disant: Seigneur, secours-moi!”

 

Elle avait entendu le Seigneur Jésus lorsqu’il lui a dit qu’il n’avait pas été envoyé pour les gens qui habitent dans le territoire de Tyr et de Sidon, mais elle semblait se dire: “Si toi, Seigneur, tu n’as pas été envoyé pour des gens comme moi, je suis quand même toujours là. Si tu n’as pas été envoyé pour moi, peut-être que moi j’ai été envoyée vers toi.” Elle était convaincue qu’il y avait un moyen pour elle de contourner cette difficulté.

 

Elle en avait la certitude, même si elle ne pouvait pas dire comment elle pouvait surmonter cette difficulté. N’est-ce pas là la définition même de la foi: “Etre sûr de ce que l’on espère, être convaincu de la réalité de ce qu’on ne voit pas. N’est-ce pas à cause de leur foi que les hommes des temps passés ont été approuvés par Dieu?” ? (Hb.11:1-2).

 

Elle avait sûrement entendu parler de la compassion, de la bonté et de l’amour que Jésus avait pour les gens; il ne pouvait pas la repousser, il n’était pas possible qu’il la rejette.

 

Chers amis, je ne peux pas croire que le Seigneur Jésus repousserait un pécheur qui vient à lui. Je ne peux pas porter mon regard sur Jésus et croire qu’il rejetterait quelqu’un qui vient à lui, peu importe ce qu’il a fait dans sa vie et peu importe d’où il vient. D’une manière ou d’une autre, cette pauvre femme semblait se dire: “Si je ne peux pas passer par-dessus cette difficulté, je vais la contourner.”

 

Bien-aimés, lorsque vous devez affronter un obstacle qui vous semble infranchissable, ne cherchez pas à surmonter cet obstacle, contournez-le en vous rappelant que Dieu est un Dieu gracieux et que Jésus-Christ est miséricordieux. Faites comme cette femme, jetez-vous aux pieds du Sauveur  et faites-lui confiance.  Malgré ce coup dur qu’elle vient de subir en entendant le Seigneur lui dire: “Je n’ai pas été envoyé pour toi”, elle va néanmoins persévérer dans sa prière.

 

Bien-aimés, ce que Dieu nous demande, c’est de nous approcher de Jésus-Christ, et de ne jamais le laisser tranquille jusqu’à ce qu’il nous accorde ce que nous lui demandons. 

 

Voilà le premier point que je voulais regarder avec vous: admirer la persévérance de cette femme. Je vous invite maintenant à:

 

II- ADMIRER LA PRIERE QU’ELLE ADRESSE AU SEIGNEUR JESUS (v.25)

“Mais elle vint se prosterner devant lui, disant: Seigneur, secours-moi!”

 

Nous devons admirer cette femme parce qu’elle a rejeté du revers de la main les paroles qu’elle avait entendues de la part des disciples. Je ne peux m’empêcher de  sourire,  lorsque   je lis ce que les disciples ont dit: “Renvoie-là car elle crie après nous.” (v.23). Pauvres disciples, elle n’avait jamais crié après eux, elle savait après qui elle devait crier.

 

Ils se sentaient tellement importants qu’ils ont cru que c’était après eux qu’elle criait. Si elle avait commencé à crier après eux, l’expression de colère qui se lisait sur leurs visages l’aurait probablement découragée à continuer à crier, mais elle n’a pas commis une telle erreur. Oh non! Elle semblait dire: "Ce n’est pas après vous que je crie, parce que personne parmi vous ne peut m’apporter l’aide dont j’ai besoin."

 

Il en est de même pour nous. Nous ne crions pas après ceux qui sont morts depuis longtemps comme le font les gens qui sont sans espérance, pensant que ces êtres mortels peuvent intercéder pour eux devant le trône de Dieu. Non ce n’est pas après eux que nous crions, parce que nous savons qu’ils ne peuvent rien faire pour nous. Comme cette femme,  c’est après Jésus que nous crions: “Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Secours-moi!” (Voir aussi Marc 10:47 et 5:19).

 

Le Sauveur semblait lui dire qu’il n’était pas possible pour elle de venir vers lui. Il semblait lui dire que le chemin était réservé uniquement pour les brebis perdues de la maison d’Israël et qu’il  était  venu particulièrement pour les bénir au détriment des autres nations. 

 

Mais la femme semble se dire en elle-même: “ S’il n’y a pas un chemin tout tracé pour me rendre jusqu’à lui, je vais en tracer un. Je vais passer par-dessus les obstacles qui se trouvent devant moi pour m’approcher de Jésus.” Elle était tellement convaincue dans son coeur, que rien ne pouvait l’arrêter.

 

Elle ne pensait pas que son cas était impossible à traiter pour lui, car elle croyait en sa toute puissance, elle va alors prier: “Seigneur, secours-moi!” Elle ne pensait pas que son cas pouvait être grave pour implorer sa pitié, elle va alors plaider sa cause en disant: “Seigneur, secours-moi! C’est vrai que je suis une pauvre païenne, mais Seigneur, secours-moi! J’ai une pauvre fille qui est possédée par le démon, mais Seigneur, je te demande de venir à mon secours! Même si je suis une cananéenne, Seigneur, aide-moi.”

 

Elle plaide ainsi avec Jésus, et ce qui est merveilleux, c’est de voir l’effet que peut produire un tel plaidoyer dans le coeur du Seigneur Jésus.

 

Bien-aimés, quel exemple pour nous. Cette femme nous rappelle que ce n’est pas seulement l’habitude de prier qui amène le Seigneur Jésus à répondre, mais plutôt notre façon de nous présenter devant lui et de plaider auprès de lui. Elle s’est présentée devant lui en se disant en elle-même: “Seigneur, je ne te laisserai pas aller que tu ne m’aies bénie” (Gen.32:26). Frères et soeurs, c’est cette sorte de prière qui ouvre les portes du ciel, c’est cette sorte de prière que le Seigneur ne peut rejeter.

 

III- ADMIRER COMMENT CETTE FEMME A PRIS SUR ELLE LE PROBLÈME DE SA FILLE

Nous sommes invités, nous qui cherchons à partager l’Evangile avec les autres, à suivre son exemple. Remarquez qu’elle n’a pas dit: “Seigneur, aide ma fille”, mais “Seigneur, aide-moi!” Au début, elle va plaider pour sa fille en mentionnant la situation dans laquelle se trouve sa fille, mais plus elle supplie le Seigneur et plus sa prière devient intense.

 

Cette mère avait pris sur elle le problème de sa fille, au point que nous avons l’impression que lorsque la mère plaide pour sa fille, les deux ne font plus qu’un, et que c’est comme si elle plaidait pour elle-même. C’est pourquoi elle ne peut pas s’empêcher de dire à Jésus: “Seigneur, secours-moi!” Avez-vous saisi l’idée ici?

 

Lorsque vous plaidez devant Dieu pour votre classe de l’école du dimanche, vous ne priez pas seulement pour un tel ou une telle, mais vous avez intégré tous ces enfants en vous-même, et c’est alors que vous plaidez en disant: “Seigneur, secours-moi!”  

 

Chers amis, nous avons besoin de saisir ce principe important si nous voulons que nos enfants viennent au Seigneur. Lorsque nous prions pour nos enfants qui sont perdus, nous devons nous voir nous aussi comme si nous étions perdus, et lorsqu’ils sont sauvés, vous ressentez la même joie que les anges dans le ciel lorsqu’un seul pécheur se convertit. Que cette joie se manifeste dans votre coeur pour tous les membres de votre famille qui sont sauvés, parce que vous faites “un” avec eux.

 

Est-ce que vous vous souvenez comment  Elisée ramena à la vie le fils de la Sunamite? “Il monta dans la chambre où se trouvait l’enfant  et  il se coucha  sur l’enfant. Il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s’étendit sur lui.” C’était comme s’ils ne faisaient plus qu’un. C’était comme si une nouvelle vie sortait du prophète et entrait dans le corps de l’enfant. Il est écrit que: “La chair de l’enfant se réchauffa.” (2Rois 4:34). Voilà la façon de prier pour nos enfants et pour ceux qui entendent l’Evangile. Nous ne devons faire qu’un avec eux.

 

Je suis certain que si un enfant de Dieu veut voir des gens se convertir, il doit s’identifier lui-même à eux. Pensez à la manière de prier de Moïse pour le peuple d’Israël lorsqu’il dit à Dieu: “Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit.” (Ex.32:32).

 

Pensez à la façon de prier de Paul lorsqu’il dit: “Je souhaiterais être moi-même maudit par Dieu et séparé de Christ pour le bien de mes frères, ceux de ma race.” (Rom.9:3). Frères et soeurs, il n’y a pas de problèmes à comprendre la façon de prier de Moïse et de Paul lorsque vous désirez voir les gens venir se prosterner aux pieds du Seigneur Jésus-Christ et dire: “Seigneur, secours-moi!”.

 

Finalement, nous arrivons à la partie principale du sujet:

 

IV- ADMIRER LE CONTENU DE LA PRIERE DE CETTE FEMME

J’ai commencé ce message en faisant remarquer la persévérance de ce cette femme malgré l’opposition, admirez maintenant le contenu de sa prière qui se résume en trois petits mots: “Seigneur, secours-moi!” 

 

Cette prière me semble être complète, même si elle utilise un seul petit verbe, ce verbe signifie plus qu’il ne le laisse paraître à première vue. Lorsque cette femme dit: “Seigneur, secours-moi!”  Elle ne veut pas dire ce que nous entendons généralement par “secourir”, c’est-à-dire “Seigneur, fais quelque chose pour moi et je ferai le reste.” Elle ne pouvait rien faire pour chasser le démon qui se trouvait dans sa fille, de sorte qu’en utilisant le verbe “secourir” elle voulait dire: “Seigneur, fais tout ce que tu peux, parce que toi seul peux apporter ce genre de secours!”

 

Le mot “secourir” signifie simplement ceci: “Seigneur, voudrais-tu utiliser tout le pouvoir que tu as, car je suis dans le pétrin. Personne ne peut guérir ma pauvre fille et je ne sais pas prier correctement pour elle. Tu m’as presque fermé la bouche lorsque tu as dit que tu n’avais été envoyé qu’aux brebis d’Israël, mais malgré ce que tu as dit, j’ose te demander de venir à mon secours et de sauver ma fille.” A travers ce seul mot “secourir”, elle demandait tout.  Cette prière fut celle qui a permis d’établir le contact entre Christ et la pauvre femme. “Seigneur” et “moi”. Et voici le lien: “Seigneur, secours-moi!” Si vous prenez le temps de lire, elle va faire la même prière que Bartimée: “Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi, viens à mon secours.”

 

Si nous voulons voir notre prière être exaucée, nous devons imiter la persévérance de cette femme malgré le refus apparent de Jésus de lui venir en aide. C’est une leçon qui nous est enseignée dans beaucoup d’autres passages de la Parole de Dieu. Il suffit de penser à la parabole de la veuve et du juge inique dans Luc 18 qui voit sa prière être exaucée à cause de sa persévérance.

 

Pensez à la parabole de l’ami dans Luc 11 qui au milieu de la nuit demande trois pains, et qui continue à frapper jusqu’à ce que son ami lui ouvre la porte et lui donne ce qu’il a demandé. Jésus dit: “Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe.”

 

Finalement, bien-aimés je vous recommande cette prière parce que:

V- C’EST UNE PRIERE TELLEMENT FACILE ET UTILE

Vous pouvez l’utiliser lorsque vous êtes pressés, vous pouvez l’utiliser lorsque vous avez peur, vous pouvez l’utiliser lorsque vous n’avez pas le temps de vous agenouiller. Vous pouvez l’utiliser lorsque vous devez prêcher, vous pouvez l’utiliser avant d’aller travailler, vous pouvez l’utiliser lorsque vous vous levez le matin.

 

C’est une prière tellement facile à dire que je ne connais pas une seule situation qui pourrait vous empêcher de dire: “Seigneur, secours-moi!”  Souvent, lorsque vous vivez une situation difficile, vous pouvez l’utiliser et ressentir en vous-même que c’est la plus belle prière que vous ayez jamais faite.  Souffrez-vous beaucoup? Vous arrive-t-il de vous jeter sur votre lit en vous disant en vous-même que vous ne pouvez en supporter davantage? Ne vous semble-t-il pas alors naturel de prier: “Seigneur, secours-moi!”?

 

Vous arrive-t-il de demeurer réveillé la nuit? Avez-vous déjà tourné en rond dans votre lit dans des moments particulièrement difficiles en jetant constamment un oeil sur votre réveil matin?  Vous serez d’accord avec moi pour dire que c’est une bonne prière à faire au milieu d’une nuit agitée: “Seigneur, secours-moi!”  Vous arrive-t-il de vous lever le matin aussi fatigué que vous l’étiez le soir avant de vous mettre au lit? Vos forces vous abandonnent-elles progressivement? Etes-vous lentement en train de dépérir? Au point que certains se disent que bientôt ils ne seront plus là. 

 

Il est bon, il me semble, de vous rappeler cette prière: “Seigneur, secours-moi!” C’est la prière d’une femme malade, c’est la prière d’un enfant malade, c’est la prière d’un homme malade. C’est une prière qui convient parfaitement lorsque vous faites face à des moments particulièrement difficiles. “Le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux.” (2Pi.2:9).

 

Présentez-vous devant lui en faisant cette prière: “Seigneur, secours-moi!” Est-ce qu’il y en a parmi vous qui sont tentés de poser le pied dans un endroit dangereux pour leur foi? Etes-vous tentés par Satan? Est-ce qu’il y en a parmi vous qui sont exposés aujourd’hui à des tentations qui sont particulièrement difficiles à rejeter, au point que vous pensez capituler et tout laisser tomber? Voici une prière qui arrive juste à point pour vous et qui vous permettra de tenir le coup et de résister: “Seigneur, secours-moi.” 

 

Peut-être que vous cherchez désespérément un nouveau travail depuis un certain temps et que vous ne recevez pas de réponse, il est temps pour vous de dire au Seigneur: “Seigneur, secours-moi!” Si vous faites cette prière du plus profond de votre coeur, le Seigneur viendra à votre secours. C’est merveilleux de voir comment il peut venir en aide à ses enfants.

 

Y a-t-il quelqu’un dans cette salle ce matin qui cherche désespérément le Seigneur? Je vous invite à faire cette courte prière: “Seigneur, aie pitié de moi, viens à mon secours!”

 

Combien j’aimerais que certains, qui se trouvent dans cette salle ce matin et qui ne connaissent pas encore le Seigneur Jésus, puissent être animés par le même désir que cette femme, au point de se dire en eux-mêmes: “Je dois trouver un moyen de rencontrer Jésus. Si j’entends un message qui est prêché et que cela ne suffit pas pour que je puisse m’approcher de lui, je vais m’efforcer  d’entendre un autre message; et si le fait d’entendre l’Evangile ne m’amène pas à me prosterner devant Jésus, je vais passer la nuit à lire les Ecritures; et si je ne suis pas béni, je vais me mettre à genoux et crier à Dieu qu’il me bénisse. Je n’arrêterai pas de crier jusqu’à ce qu’il m’accorde son pardon et qu’il me bénisse. D’une manière ou d’une autre, peu importe l’endroit où je me trouve, je ne m’arrêterai pas tant et aussi longtemps que le Seigneur ne m’aura pas répondu. Je dois trouver Dieu en Jésus-Christ, afin d’obtenir le salut pour mon âme.”

 

Une fois de plus bien-aimés, j’admire cette femme qui est pour nous un modèle à imiter parce qu’elle a eu recours à Christ.  Loin des disciples, loin des règles établies, elle s’est approchée de Jésus et "elle est venue se prosterner devant lui". Elle est tombée aux pieds du Sauveur et sa prière fut: “Seigneur, secours-moi!” Elle n’a pas mentionné comment il devait l’aider, parce qu’elle croyait en Lui. Elle ne lui a pas dicté ce qu’il devait faire, parce qu’elle croyait qu’il connaissait sa souffrance.

 

Tout ce qu’elle va dire, c'est: “Seigneur, secours-moi!” C’est un modèle de prière constamment utilisé dans le Nouveau mais aussi dans l’Ancien Testament. (Psaume 27:7-9; Mc.5:19). Cette femme nous laisse un modèle de prière à utiliser pour recevoir une réponse de la part de notre Sauveur bien-aimé. S’il ne répond pas au premier appel, persévérons en ayant l’assurance qu’il finira par répondre, il l’a promis.

 

Faites-vous partie de ceux qui crient depuis un certain temps au Seigneur parce que vous vivez quelque chose de terrible et que vous n’avez toujours pas obtenu de réponse de la part de Dieu? Continuez, persévérez, prenez exemple sur cette femme, ne vous découragez surtout pas, car tôt ou tard, le Seigneur répondra à votre prière. Il l’a promis. (Jn.14:13; Jc.4:3).