N'AYEZ PAS PEUR DES ANGES (Lc.2:8-20)
(Prêché à Glain, mercredi le 25 décembre 2013)
(Retranscrit dans un style parlé)

Il y a quelques années, je vous avais lu une lettre qui ressemble à celle que je vais vous lire maintenant. C'est une lettre adressée au ... Père Noël. Une lettre qui a été écrite par Jacques Caruel un serviteur du Seigneur.

Mon cher enfant,

J'ai pris connaissance de la lettre que tu as adressée à un certain "père Noël" (ou que tu aurais voulu lui adresser maintenant que tu es devenu grand et que tu ne crois plus en lui) et j'ai à coeur de te répondre, par le moyen de mon serviteur qui te fait parvenir ce message.

Je suis Dieu le Père, l'Eternel, le Tout-Puissant, le Seigneur et Créateur de l'univers... et Je voudrais ardemment devenir ton Père, en t'adoptant comme mon enfant, parce que, sans que tu le saches, et depuis très très longtemps, je t'aime. Rien de ce qui te concerne n'est caché à mes yeux. Avant même que tu ne sois né, dès le ventre de ta mère, quand tu n'étais encore qu'une masse informe, je te connaissais parce que je suis le créateur de toutes choses, ton propre créateur.

Tu sais, je suis réellement descendu du ciel, même si cela ne s'est pas vraiment passé un 25 décembre, mais je ne suis pas venu sous la forme de ce "Père Noël" qui, de fait, s'est substitué à moi et a pris ma place. Moi, je ne suis pas une légende car je suis vraiment venu du ciel, où j'étais de toute éternité, sur cette terre, dans une chair humaine, en envoyant mon fils unique et éternel appelé Jésus-Christ ou encore Emmanuel, ce qui signifie " Dieu avec nous". Peut-être as-tu fait, comme chaque année, "une crèche" près de ton sapin pour le "petit Jésus", mais qu'est-ce que cela a changé et changera dans ta vie?

Je suis venu pour toi ! Oui, tu as bien lu: pour toi, pour te prouver que je t'aime, pour te proposer de te réconcilier avec moi et te pardonner tous tes péchés, pour guérir toutes tes blessures et les maladies de ton âme et de ton corps!

J'ai vu ta peine, ta souffrance, tes larmes, ton découragement, tes épreuves multiples, les injustices et les rejets dont tu as été l'objet. J'ai vu aussi tout ce qui te retient captif et esclave. J'ai vu tout cela, sois-en certain, parce que rien n'échappe à mon regard. A plusieurs reprises et de différentes manières, j'ai souvent tenté de te parler depuis que tu es né. Je t'ai même écrit une lettre d'amour en t'envoyant ma Parole: la Bible. Tout ce que je t'écris ici s'y trouve. Mais jusqu'à aujourd'hui, tu ne m'as jamais écouté!

Oh! Laisse-moi te dire aujourd'hui mon enfant, que la raison la plus profonde de tes souffrances, la racine de toutes tes afflictions, de tes inquiétudes, de tes soucis, de tes luttes et tes combats, c'est que tu ne me connais pas encore personnellement comme ton Père céleste, ton "Papa", même si tu penses avoir un peu ou beaucoup de "religion"! Aucune pratique religieuse, ni aucune philospophie ne pourront jamais te sauver. Nous sommes toi et moi séparés, alors que je t'ai créé pour que nous ayons ensemble une relation d'amour! Tu es, sans même le savoir, en rébellion contre moi!

Ce sont tes péchés qui mettent une séparation entre nous deux car, vois-tu, moi, je suis Saint, et toi, comme tous les êtres humains, tu es pécheur!

Voilà pourquoi je suis venu en personne sur cette terre il y a environ deux mille ans ! Je ne suis pas le Père Noël, mais j'ai porté un vêtement teint en rouge: c'est le sang que j'ai personnellement accepté de verser sur la croix par amour pour toi, afin de subir à ta place le châtiment dû à ton péché et à celui de tous les hommes! Grâce à mon sacrifice pour toi, tu peux aujourd'hui être pardonné et réconcilié avec ton Père céleste.

Mon enfant, je voudrais t'offrir pour ce Noël 2013, le plus beau, le plus grand, le plus précieux de tous les cadeaux que tu pourras jamais recevoir: le pardon de tes péchés, le salut et la vie éternelle qui sont en Jésus-Christ, comme je l'offre à tous ceux et celles qui se reconnaissent humblement coupables, se repentent, décident vraiment de se détourner de leurs péchés et de revenir à moi, en croyant du fond de leur coeur en mon fils Jésus-Christ, en son oeuvre accomplie sur la croix une fois pour toutes, en croyant en sa mort et en sa résurrection.

Ce salut est totalement gratuit, c'est vraiment un cadeau, car Jésus-Christ a déjà tout payé pour toi: tu as seulement besoin de le recevoir par la foi; c'est une grâce, une faveur que tu ne mérites pas, ni personne, mais que je t'offre parce que je t'aime.

Mon enfant, ce Noël peut devenir pour toi le plus beau de tous les Noëls de ta vie, si seulement tu le veux. Cela ne dépend que de toi! Ne repousse pas mon appel, je t'en supplie, sinon je ne pourrai pas te sauver! Je t'en supplie, aujourd'hui même, "reviens à ton Père...pour un VRAI NOEL qui changera ta vie maintenant, chaque jour et pour l'éternité !"

Invite-moi dans la crèche de ton coeur, par une simple prière de repentance, avec tes propres mots mais avec foi et avec sincérité, et je répondrai à ton invitation sans tarder, comme je l'ai fait pour des millions d'hommes, de femmes et d'enfants dans le monde qui m'ont ouvert la porte de leur coeur.

L'Eternel, ton Créateur, qui t'aime.

Chers amis, il est important de nous demander à quoi correspond Noël pour nous aujourd'hui qui ne manquons de rien. Est-ce que Noël se limite simplement à une journée festive où les membres d'une même famille se retrouvent autour d'un sapin de Noël attendant leur cadeau, ou encore, à un souper dans un restaurant avec sa fiancée ou son conjoint? Que reste-t-il de cette belle histoire que nous raconte les Evangiles à propos de la naissance du Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur? Est-ce toujours un message d'espoir pour vous?

Dans le passage que nous avons lu comme introduction, nous retrouvons l'expression "ne craignez pas!" Une expression qui apparaît à 365 reprises dans la Bible. C'est-à-dire que pour chaque jour de l'année, Dieu a en réserve, une portion de paix pour vous et pour moi. Peu importe ce que vous êtes, peu importe ce que vous avez fait, peu importe ce qui peut vous effrayer, le Seigneur dit n'ayez pas peur!", car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera pour tous un sujet de grande joie: c'est qu'aujourd'hui dans la ville de David, il vous ait né un Sauveur qui est le Christ le Seigneur."

1) La réputation de ces bergers(Luc 2:8-20)
A cette époque, ces hommes étaient considérés comme des parias. Ils avaient un
langage vulgaire, ils étaient sales, ils puaient et ils étaient fort négligés. En vertu de la nature de leur emploi, ils étaient considérés comme étant souillés et inaptes à participer aux cérémonies qui avaient lieu dans le temple, ce qui les excluaient de toute pratique religieuse. Ils n'avaient de contact ni avec Dieu, ni avec les hommes. Si des gens avaient besoin d'entendre des paroles d'espoirs, c'était bien eux, et ils en avaient vraiment besoin. Et c'est ce que notre monde séparé de Dieu a besoin d'entendre aujourd'hui (Rom.3:23; Es.59:2).

2) Le bonheur de ces bergers (Lc.2:9-14)
Ces parias de gardiens de moutons, sont les premiers à entendre la bonne nouvelle que "le Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur" est venu dans le monde. Quel privilège Dieu a accordé à ces humbles bergers. Pourquoi ont-ils été saisis d'une grande frayeur? Chers amis, l'homme pécheur a toujours affiché une certaine peur lorsqu'il est confronté avec la réalité de Dieu, parce que la rencontre avec le Tout-Puissant est une façon pour quelqu'un de se voir tel qu'il est, et de faire face à son propre péché. Et c'est une bonne raison pour avoir peur.

Mais nous devons nous rappeler que lorsque Dieu se manifeste dans nos vies, c'est pour nous inviter à venir à lui, et lorsqu'il se manifeste personnellement à quelqu'un, il désire que cette personne réponde à son invitation par la foi et qu'elle vienne à lui. Remarquez que les anges ont indiqué aux bergers la direction à suivre pour être en mesure de trouver l'enfant Jésus. Il en est de même avec la Parole de Dieu, elle nous montre la direction à suivre pour connaître le Sauveur. Quelle privilège pour ces bergers d'être appelés à venir devant le Roi de gloire. Pourtant, c'est le même privilège accordé à tous et chacun ici aujourd'hui (Apo.22:17; Jn.3:16).

3) Le changement opéré dans la vie de ces bergers (Lc.2:15-20)
Après que ces bergers eurent rencontrés l'enfant Jésus, ils furent à tout jamais transformés. Ils quittèrent la crèche et ils répandirent la bonne nouvelle que le Messie était venu. Tous ceux qui entendirent les bergers, furent émerveillés par leur histoire. Cela devait être assez étrange d'entendre des bergers parler de religion, n'est-ce pas!.

Quand les bergers entendirent le message de l'ange, ils réagirent avec crainte, mais cette crainte les a finalement conduit au salut. Ainsi en est-il de nous. Certains peuvent avoir peur d'entendre le message de l'Evangile et venir au Seigneur pour être sauvés. Vous pouvez penser que Dieu ne vous pardonnera pas vos péchés, ou que vous avez été trop méchant pour qu'il désire vous sauver. La vérité, c'est que s'il vous appelle à venir à lui, c'est pour vous accorder le repos de vos âmes. Et si vous venez à lui, vous découvrirez qu'il a la puissance de transformer votre vie à jamais, et faire de vous ce que vous n'avez jamais pensé être un jour (2Cor.5:17). Il peut prendre quelqu'un qui a vécu dans le péché et le transformer pour se glorifier à travers cette même personne, si elle lui donne l'occasion de le faire, comme il l'a fait avec ces bergers.

Le message de Noël, c'est la possibilité à travers Christ de faire la paix avec Dieu et de recevoir la paix de Dieu dans nos coeurs. C'est l'occasion d'être réconcilié avec Dieu, d'être réconcilié avec nous-même; d'être réconcilié avec notre passé, d'être en paix en ce qui concerne notre avenir, d'être en paix avec les gens qui sont autour de nous, d'être en paix avec nos rêves ou nos ambitions qui ne se sont pas réalisés, d'être en paix avec nos échecs du passé, d'être en paix avec nos proches, d'être en paix avec nos familles, et d'être en paix avec ceux qui sont vivants et avec ceux qui sont morts, parce qu'il y a des gens qui ont besoin de faire la paix avec quelqu'un qui est décédé et qui leur a laissé une profonde blessure dans leur coeur qui tarde à se cicatriser. Faire la paix avec sa conscience, c'est aussi important, parce que cela nous empêche de nous sentir continuellement accusé etcondamné.Oui, le message de Noël, c'est la possibilité à travers Christ de faire la paix avec Dieu et de recevoir la paix de Dieu dans nos coeurs.

Peu importe, ce que tu as fait, peu importe tes nombreux péchés, il te dit aujourd'hui, "ne crains rien, car je te rachète (je prends ta cause en main), je connais ton nom: tu m'appartiens. Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; et les fleuves, ils ne submergeront point; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t'embrasera pas. Car je suis l'Eternel, ton Dieu, le Saint d'Israël, ton Sauveur... Parce que tu as du prix à mes yeux, (parce que tu es précieux) parce que tu es honoré et que je t'aime..." (Es.43:1-4). "Ne craignez pas," d'accepter l'invitation que Dieu vous fait aujourd'hui, car Jésus a dit, "je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi" (Jn.6:37).

Ce passage contient de nombreux versets qui nous rappellent ce que Dieu fera pour les gens qu'il aime. Ce passage nous rappelle dans un premier temps que c'est Dieu qui celui qui nous a créés. Au Psaume 100:3, le Psalmiste écrit, "que c'est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons; nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage." Nous avons été créés pour un but. Nous sommes sur la terre pour une raison et Dieu a un plan pour nous.

Au verset 1, Esaïe nous transmet cette parole de la part de l'Eternel, "ne crains pas!" Puis, il continue en nous donnant les raisons pour lesquelles nous ne devrions pas craindre. Parce "qu'il nous a racheté." Le mot "racheté" signifie "payer un prix pour." Jésus a payé au prix de sa vie notre rachat, afin que beaucoup puissent croire et fassent partis du troupeau de ses brebis de son pâturage.

Le prix que Jésus a payé pour nous, c'est son propre sang qu'il a versé sur la croix du Calvaire. Nous qui croyons aujourd'hui en Lui, nous lui appartenons. Il va prendre soin de nous pour accomplir son plan pour chacun de nous. Nous de devrions pas craindre, parce que Dieu a dit, "je t'appelle par ton nom." Des paroles qui signifie que nous avons une relation étroite et personnelle avec Lui. Cela signifie qu'il est toujours avec nous. Il nous fortifiera, il nous aidera et il nous protégera. Nous ne devrions donc pas être étonnés qu'il nous dise, "ne crains rien."

"Le Seigneur, c'est moi et moi seul. A part moi, pas de Sauveur" (Es.43:11). "C'est moi qui efface tes péchés, pour l'amour de moi; et je ne me souviendrai plus de tes péchés" (Es.43:25). "J'efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée; reviens à moi, car je t"ai racheté" (Es.44:22).

"Ce salut est totalement gratuit, c'est vraiment un cadeau, car Jésus-Christ a déjà tout payé pour toi: tu as seulement besoin de le recevoir par la foi; c'est une grâce, une faveur que tu ne mérites pas, et que personne ne mérite, mais que je t'offre parce que je t'aime."

"Ne craignez pas! car dans sa grâce, Dieu a envoyé Jésus, ce Sauveur Merveilleux, qui est le Christ, le Seigneur," nous réconcilier avec lui. Avez-vous déjà fait ce pas, sinon, ne tardez plus, faires-le maintenant!

C'est une promesse de paix qui va changer le monde. Lorsque nous pensons aux personnes qui ont reçu cette promesse de paix. Nous pensons à cette jeune fille et à son fiancée qui ne comprennent pas ce qui leur arrive et qui sont terrorisés face à ce que tout cela implique. Promesse de paix faite à cette jeune femme qui doit traverser le pays sur le dos d'un âne alors qu'elle est enceinte de neuf mois.

Promesse de paix alors qu'ils vont faire le tour de la ville et qu'ils ne trouveront pas de place à l'hôtel où ils vont se retrouver dans une étable avec les animaux. Promesse de paix alors qu'un roi fou qui s'appelle Hérode qui entend parler qu'un Messie est né et qui voit cela comme une menace pour son trône et qui décide de faire assassiner tous les garçons de Bethléhem âgés de moins de deux ans. Il y a eu peut-être une centaine d'enfants qui ont perdu la vie à cette époque, un nombre peut-être insignifiant pour certains, mais qui ne l'était pour celui ou celle qui l'a vécu.

"Voici ce que Dieu le Seigneur: Ecoutez on entend une plainte à Rama, des pleurs amers, c'est Rachel qui pleure ses enfants et elle ne veut pas être consolée parce qu'ils ne sont plus" (Jér.31:15). Il y a des drames dans le monde qui ont fait la une des journaux en 2013, des guerres et des génocides, mais il y a eu des drames dans le coeur de ceux qui habitent aussi dans ce pays. Des tsunamis, des tornades qui ont pris place dans les coeurs et qui ont tout dévasté. Des ouragans qui ont pris place dans des maisons, dans des familles, dans des couples, et même si les journaux n'en ont pas ou peu parlé, le Seigneur dit: "moi j'ai vu, car rien n'échappe à mon regard! Moi je connais et c'est vers toi que je viens avec une promesse de déposer une paix dans ton coeur, une paix que le monde ne peut pas comprendre.

"Ne craignez rien, car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tous, le sujet d'une grande joie:c'est qu'aujourd'hui dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur" (Lc.2:11).

700 ans auparavant, le prophète Esaïe l'avait annoncé avant même que cela arrive avec ces mots: Car un enfant nous est né, afin de s'identifier avec tout ce qu'un être humain peut vivre, un Fils nous est donné et la domination, l'autorité et la puissance reposera sur son épaule. On l'appelera, "admirable, conseiller, Dieu tout-puissant, Père éternel, Prince de la paix et l'accroissement de son royaume de paix sera sans limite et sans fin (Es.9:5). Si vous lisez en hébreu, vous le liriez comme de la façon suivante: "à l'accroissement de son royaume de paix, il n'y aura pas de fin." Il n'y aura rien ou personne qui a été troublés que Dieu ne peut calmer, il n'y a rien qui a été brisé que Dieu ne peut ramener ni restorer.

III- NE CRAIGNEZ PAS LA REVELATION DE DIEU (Luc 2:8-20)
3.1) La réputation de ces bergers
A cette époque, ces hommes étaient considérés comme des parias. Ils avaient un langage vulgaire, ils étaient sales, ils