COMMENT ENTRER DANS LE ROYAUME? (Mc.10:13-15)

(Prêché à Glain dimanche le 26 avril 2015) (Retranscrit dans un style parlé) (JH/sa)

 

J’invite ceux qui ont leur bible à tourner dans Marc 10. Nous lirons les versets 13 à 15. Il est écrit: “On amena à Jésus des petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient. Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point. Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains.”

 

Sans vouloir me laisser emporter par les sentiments, je crois que nous pouvons affirmer avec assurance que Jésus appréciait ce moment qu’il passait avec ces enfants, et qu’il est arrivé à plusieurs reprises qu’il a pris du temps avec les enfants.

 
J’aimerais examiner avec vous ces versets qui sont probablement les versets les plus cités concernant Jésus et les enfants, et que nous retrouvons également dans l’Evangile de Matthieu au chapitre 19 et dans l’Evangile de Luc au chapitre 18.

 Si vous examinez l’Evangile de Matthieu et de Marc, vous découvrez que ce temps que Jésus prend avec les enfants vient tout de suite après qu’il a donné un enseignement sur le mariage et sur le divorce, et nous savons que ce sont les enfants qui souffrent le plus lorsque survient un divorce. Ce n’est donc pas par hasard si, lorsqu’on va amener des enfants à Jésus, il va en profiter pour enseigner certaines vérités spirituelles les concernant.

Si vous allez dans Luc 18,  vous  remarquerez que Luc raconte une parabole, celle du Pharisien et du collecteur d’impôts que nous ne retrouvons ni dans Matthieu ni dans Marc. Dans le but d’harmoniser les Evangiles, il me paraît évident que cette parabole du Pharisien et du collecteur d’impôts cadrerait parfaitement entre les versets 9 et 10 du chapitre 10 de Marc au moment où Jésus et ses disciples sont encore à l’extérieur de la maison, et qu’au verset 10, nous apprenons qu’ils sont de retour dans la maison. Cela permet à Jésus d’enseigner à ses disciples la parabole que nous retrouvons dans Luc 18 concernant un homme qui pensait savoir exactement comment il pouvait entrer au ciel.

 

C’était un religieux qui était fier d’être religieux et qui s’enorgueillissait d’être juste et de ne pas être comme le reste des hommes, particulièrement ceux dont les péchés étaient évidents comme ce collecteur d’impôts. C’était quelqu’un qui n’avait rien à se reprocher et Jésus va sauter sur l’occasion pour souligner le fait que ce ne sont pas les gens qui pensent qu’ils vont aller au ciel qui vont probablement se retrouver au ciel, surtout s’ils pensent qu’ils vont entrer au ciel à partir de mauvaises raisons. Jésus va dire que les gens qui vont au ciel sont ceux  que vous n’auriez probablement jamais fait entrer au ciel si cela dépendait uniquement de vous.

 

Et pourtant, Jésus nous enseigne à travers cette parabole du Pharisien et du collecteur d’impôts que ce ne sont pas ceux qui n’ont rien à se reprocher qui vont entrer au ciel, mais ceux qui reconnaissent, comme ce collecteur d’impôts, qu’ils sont pécheurs et qui se repentent de leurs péchés.

 

Jésus dit ici que tous ceux qui n’ont rien à se reprocher comme ce pharisien n'entreront pas au ciel. Il prend en exemple "Ce collecteur d’impôts qui se frappe la poitrine en disant: O Dieu aie pitié de moi qui suis un pécheur, celui-là, dit Jésus, est en règle avec Dieu quand il retourne chez lui mais pas le religieux". (Luc 18:13-14).

 

Suite à ce que Jésus a dit, croyez-vous toujours que ce sont les personnes qui pratiquent une religion qui vont entrer au ciel?  Pensez-vous que parce que les gens prient, ils sont assurés d’aller au ciel? Ou encore que les gens qui fréquentent les lieux de culte sont tous assurés d’aller au ciel?

 

Immédiatement après avoir pris un temps avec les enfants, il y a cette rencontre de Jésus avec le jeune homme riche que nous retrouvons dans l’Evangile de Matthieu, Luc et Marc. Il est fier de dire qu’il a observé les commandements, qu’il a fait beaucoup de choses pour pouvoir entrer dans  le Royaume de Dieu et lorsque Jésus va lui demander de tout vendre pour le suivre, il va devenir tout triste parce que les biens qu’il avait accumulés étaient devenus son dieu.

 

Finalement au milieu de tout cela, Jésus va saisir l’occasion qu’il se trouve entouré d’enfants pour expliquer clairement comment faire pour aller au ciel. Je pense que ce petit incident de Jésus avec les enfants nous permet de reconnaître ce que nous sommes souvent portés à nier, à savoir que le royaume de Dieu, c’est un truc pour les enfants. Je vais expliquer dans quelques instants ce que Jésus veut dire par cela.

 

C’est dans ce contexte, que nous lisons au verset 13 que des parents amenèrent des petits enfants à Jésus afin qu’il les touche. L’enseignement que Jésus donnait et les miracles qu’il accomplissait s’étaient répandus dans tout le pays, de telle sorte que les parents qui désiraient le meilleur pour leurs enfants les amenaient à Jésus.

 

Imaginez la scène,  les parents faisant la file à la porte de la maison en demandant à Jésus de prendre leur bébé dans ses bras pour qu’il prie pour  eux  et  qu’il les bénisse. Leur comportement est facilement compréhensible et nous aurions sûrement fait la même chose.

 

Comment les disciples vont-ils réagir?

Les gens amenaient leurs enfants à Jésus pour qu’il les touche et les disciples vont leur faire des reproches.  Pour une raison que nous ignorons,  les disciples décidèrent d’empêcher ces gens de s’approcher de Jésus. Peut-être qu’ils ont pensé que Jésus en avait assez? C’est possible, mais il y a fort à parier que ce sont plutôt eux qui en avaient assez de voir les gens s’approcher de Jésus.

 

Nous savons que les disciples se trouvaient dans la maison avec Jésus et qu’ils lui posaient des questions concernant l’enseignement qu’il venait de donner aux Pharisiens sur le divorce (v.10), et que le fait de voir tous ces parents qui amenaient leurs enfants à Jésus les dérangeait sûrement.

 

Peut-être ont-ils pensé que Jésus était trop occupé, et que par conséquent il n’aurait pas le temps de les enseigner, ou que le fait que Jésus prenne du temps avec les enfants était une perte de temps incalculable! Nous ne connaissons pas vraiment la raison, mais une chose est certaine, les disciples ne voulaient pas voir les parents amener leurs enfants à Jésus.

 

Quelle sera la réaction de Jésus?

“Quand Jésus vit cela, il s’indigna.” (v.14). La réaction de Jésus est parfaitement compréhensible parce que la réaction des disciples était tout à fait injustifiée. Ils étaient lents à comprendre, ils n’avaient jamais vu Jésus refuser d’aider qui que ce soit. Rappelez-vous lorsque Jésus apprit la mort de Jean-Baptiste, il quitta la ville de Nazareth en empruntant une barque pour se rendre dans un endroit isolé. Mais les foules l’apprirent, elles sortirent des villes et suivirent Jésus en marchant au bord de l’eau. Lorsque Jésus sortit de la barque, il vit une grande foule. Il eut le coeur rempli de pitié pour ces gens et il se mit à guérir leurs malades.

 

Quand le soir fut venu, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent: “Il est déjà tard et cet endroit est isolé. Renvoie la foule pour qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture.” Jésus leur répondit: Il n’est pas nécessaire qu’ils s’en aillent; donnez-leur vous-mêmes à manger. Ils lui dirent: Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. Ils n’avaient pas compris ce que plusieurs d’entre nous n’ont pas compris: que rien n’est impossible à Jésus et qu’il était capable de nourrir. Ceux qui avaient mangé étaient environ 5,000 hommes sans compter les femmes et les enfants. (Mat.14).

 

Chers amis, malgré le fait que les disciples étaient quotidiennement avec Jésus, ils continuaient à penser d’une façon purement humaine. Si vous allez au chapitre 9 à partir du verset 33, vous allez comprendre ce que je veux dire. “Ils arrivèrent à Capernaüm. Quand Jésus fut dans la maison.  Jésus demanda à ses disciples: De quoi discutiez-vous en chemin? Mais ils se taisaient, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir lequel était le plus grand. Alors Jésus s’assit et appela les douze disciples et leur dit: Si quelqu’un veut être le premier, il doit être le dernier de tous et le serviteur de tous. Puis il prit un petit enfant et le plaça devant eux. Il dit alors à ses disciples: Celui qui reçoit un de ces petits enfants à cause de moi, me reçoit moi-même; et celui qui me reçoit ne reçoit pas seulement moi-même, mais aussi celui qui m’a envoyé.”

 

Les disciples n’avaient encore rien compris. Ils étaient devenus une barrière plutôt qu’un pont entre les gens et Jésus-Christ. Frères et soeurs, est-ce que vous savez que l’église peut devenir une barrière plutôt qu’un pont entre les gens et Jésus? Est-ce que vous savez que vous et moi nous pouvons devenir une barrière plutôt qu’un pont entre les gens et Jésus?

 

Nous pouvons vivre très proches de Jésus, penser que nous connaissons tout sur Jésus, et en arriver quand même à essayer d’empêcher les gens de s’approcher de Jésus par notre comportement, au point de voir le Seigneur Jésus être indigné par notre façon d’agir.

 

Au verset 14, il est écrit qu’il était indigné et qu’il va leur dire: “Laissez les enfants venir à moi! Ne les en empêchez pas, car le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme eux.”  Rappelez-vous ce que Jésus a dit à son Père dans Matthieu 11:25: “Ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d’avoir révélé aux petits enfants ce que tu as caché aux sages et aux gens instruits. Oui, Père, il en est ainsi parce qu’il t’a plu de le vouloir.”

 

Jésus connaissait les enfants et il va montrer ce qu’ils représentaient pour lui lorsque viendra le moment de faire comprendre l’Evangile et le Royaume à ses disciples. Il leur dira au verset 14 que leur Royaume appartient à ceux qui leur ressemblent. En d’autres mots, le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme eux. Il va dire tout cela alors qu’il n’avait pas encore pris un seul enfant dans ses bras.

 

Au verset 15, Jésus révèle ce que son enseignement implique. Il dit au verset 14: “Ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme eux.” Et au verset 15 il ajoute: “Je vous le déclare c’est la vérité, peu importe qui vous êtes, celui qui n’accepte pas le Royaume de Dieu comme un enfant ne pourra jamais y entrer.”

 

Je ne pense pas que Jésus est en train de dire ici que le Royaume de Dieu appartient aux enfants parce qu’ils ne sont pas compliqués, parce qu’ils sont honnêtes, qu’ils sont sans prétention et ainsi de suite, et que ce sont seulement ceux qui affichent ces caractéristiques qui peuvent entrer dans le Royaume de Dieu. Parce que vous conviendrez avec moi que  ce  ne  sont  pas tous les enfants qui manifestent constamment ces qualités ou qui agissent  toujours de cette façon, n’est-ce pas?

 

Les enfants ne sont pas toujours simples, ils ne sont pas toujours honnêtes, ils ne sont pas toujours sans prétention et ils ne disent pas toujours la vérité. Certains sont capricieux, difficiles à supporter tandis que d’autres sont aimables, gentils mais ils sont toujours... des enfants.  Jésus ne demande pas que nous puissions nous comporter comme des enfants. Il veut simplement nous enseigner que nous devons être objectifs comme des enfants dans notre façon de penser plutôt que d’être subjectifs.  C’est-à-dire que les enfants sont capables de faire confiance et de reconnaître leur impuissance.

 

Par conséquent, recevoir le Royaume comme un petit enfant, c’est laisser tomber nos masques, c’est reconnaître comme ce collecteur d’impôts ce que nous sommes, des pécheurs, et que nous avons besoin de recevoir le pardon de Dieu parce que, comme le jeune homme riche, nous ne pouvons rien faire pour entrer au ciel par nous-mêmes. Recevoir le Royaume comme un petit enfant, c’est reconnaître que Jésus nous a ouvert les portes du royaume de Dieu en mourant sur la croix pour nos péchés et que “à quiconque le reçoit, il lui donne le droit de devenir enfants de Dieu” (Jn.1:12).

 

Nous qui sommes des adultes, nous pouvons trouver cela difficile d’accepter cette vérité, et pourtant les enfants sont capables de comprendre cela. Les conséquences sont claires, dit Jésus, à moins de reconnaître notre impuissance et nous abaisser comme un petit enfant, nous ne recevrons jamais le Royaume de Dieu.

 

Jésus va alors prendre un enfant au milieu de la pièce et dire: “Si vous ne devenez pas comme un petit enfant, comme cet enfant sans défense, vous n’entrerez jamais dans le royaume dont j’ai la charge, et ce, peu importe qui vous êtes.”

 

Lorsque l’apôtre Paul s’adresse à l’Eglise de Corinthe, il leur dit ceci: “Considérez, frères, quels sont ceux que Dieu a appelés à former votre groupe, du point de vue humain, peu de sages, peu de puissants, peu de membres de familles importantes.” (1Cor.1:26). Pourquoi?

 

Parce que Dieu fait entrer dans son Royaume ceux qui reconnaissent leur petitesse et leur impuissance. Paul dit: “Dieu a choisi ce que le monde estime fou pour couvrir de honte les sages; il a choisi ce que le monde estime faible pour couvrir de honte les forts; il a choisi ce que le monde estime bas et méprisable, ce qui n’est rien à ses yeux, pour détruire ce qu’il estime important.” (1Cor.1:27-28).

 

Paul dit aux chrétiens de Corinthe: Il n’y a pas beaucoup de nobles, pas beaucoup de philosophes, pas beaucoup de patrons d’entreprise, pas beaucoup de boursiers dans votre église. Pourquoi en est-il ainsi?

 

Parce qu’ils n’aiment pas ce truc pour enfants. Ils ne veulent pas devenir comme un petit enfant. Ils ne veulent pas se mettre à genoux. Ils se disent en eux-mêmes:  "J’ai travaillé tellement fort pour devenir la personne que je suis aujourd’hui, je n’accepterai jamais cette folle idée de devenir comme un enfant." "Parfait, mais vous n’entrerez jamais dans le Royaume de Dieu. Jamais", dit Jésus. 

 

Ceux qui avaient réussi dans la société romaine, ceux qui appartenaient à une certaine classe de la société n’acceptaient pas le fait à l’époque que le Christianisme prospérait parmi la racaille que l’on retrouvait dans la société méditerranéenne. Le monde dans lequel nous vivons, nous demande de faire des efforts, de faire de bonnes oeuvres et d’essayer d’établir beaucoup de contacts pour pouvoir s’offrir une place enviable dans la société. La façon de procéder de Dieu est la suivante: A moins que vous ne deveniez comme un petit enfant vous ne réussirez jamais à trouver votre place dans le Royaume de Dieu.

 

Quel défi, n’est-ce pas? Nous vivons dans un monde de réalisations. Peu importe l’endroit où nous allons, peu importe ce que nous faisons et peu importe le cercle d’amis que nous fréquentons, tout tourne autour de ce que nous avons fait, de ce que nous avons accumulé, et comment nous nous y sommes pris pour y  arriver.

 

“Ensuite Jésus prit les enfants dans ses bras; il posa ses mains sur chacun d’eux et il les bénit.” (v.16). Quelle belle démonstration d’amour, n’est-ce pas? Est-ce que vous pensez que les disciples se sentaient à l’aise? Ils devaient plutôt être nerveux, chacun d’eux sans exception. Ils devaient tous regarder vers le sol, quelque peu honteux de ce qu’ils avaient fait; eux qui cherchaient peu de temps avant à savoir qui était le plus grand dans le Royaume de Dieu. (Mat.18:1-4).  Pendant ce temps Jésus prenait dans ses bras les enfants qu’on lui avait amenés.

 

Rappelez-vous ce que Jésus a dit à Nicodème dans Jean 3:3-7: “Personne ne peut voir le Royaume de Dieu s’il ne naît pas de nouveau. Nicodème lui demanda: Comment un homme déjà âgé peut-il naître de nouveau ? Il ne peut pourtant pas retourner dans le ventre de sa mère et naître une seconde fois? Jésus répondit: Oui, je te le déclare, c’est la vérité: personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu s’il ne naît pas d’eau et de l’Esprit. Ce qui naît de parents humains est humain; ce qui naît de l’Esprit de Dieu est esprit. Ne sois pas étonné parce que je t’ai dit: Il vous faut tous naître de nouveau.”

 

Nicodème ne comprenait pas avec son coeur de théologien, il devait saisir cela avec un coeur d’enfant. C’est ce que Jésus essayait de lui faire comprendre. En d’autres mots, Jésus voulait lui faire comprendre que cette vérité est difficile à saisir avec son coeur d’adulte qui est dur comme une pierre, mais s’il entend cette vérité avec un coeur d’enfant, alors là, tout sera différent. 

 

En d’autres mots: "Nicodème, si tu ne deviens pas comme un enfant, tu ne voudras pas entendre ce que je te dis, et si tu ne veux pas entendre ce que je te dis, tu ne comprendras pas, et si tu ne comprends pas, tu ne saisiras jamais ton besoin de me faire confiance en tant que ton Sauveur, et si tu ne me fais pas confiance pour être sauvé à travers moi, tu n’entreras jamais dans mon Royaume."

 

Jésus offre encore aujourd’hui aux gens de faire partie d’un royaume qui va durer éternellement, et pourtant la plupart des gens voient cela comme étant une sorte d’arnaque pour profiter d’eux. Les gens n’en veulent pas. Ceux qui vivent bien ne veulent pas de ce truc pour enfants qu’est l’Evangile parce qu’ils préfèrent rester dans leur truc à eux. Et pourtant Jésus recherche et invite encore aujourd’hui des hommes et des femmes qui ont gardé un coeur d’enfant à entrer dans le Royaume de Dieu.

 

Il cherche encore aujourd’hui à rassembler les gens autour de lui, à les voir venir vers lui comme des petits enfants parce qu’il veut les prendre dans ses bras et les réconforter. C’est ce qu’il dit dans Mat. 11:28-30: “Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Le joug que je vous invite à prendre est facile à porter et le fardeau que je vous propose est léger.»