PUISSIONS-NOUS APPRENDRE A TRAVAILLER ENSEMBLE (Phi.4:2-3)
(Prêché par Salvatore Cavaleri à Glain dimanche le 28 avril 2013) (Retranscrit dans un style parlé) S/A

Souvent, lorsqu'on parle à quelqu'un ou lorsqu'on parle d'une situation, on dit souvent "Oh, je ne suis pas plus saint qu'Unetelle ou qu'Untel." Je voudrais mettre les choses au point. Ceux qui sont en Christ sont tous des "saints". Le Seigneur nous a rachetés, nous a sauvés pour que nous puissions être ses enfants.

Le nom de famille de Dieu est "Saint" et comme nous sommes ses enfants, nous portons le nom de "Saint". Dès lors, n'utilisons pas ce mot en vain. De même, lorsque nous disons "J'adore", apprenons à le dire au bon moment.Il y a assez de mots dans la langue française, qui est si riche, pour que nous trouvions le bon mot au bon moment.

Un jour, alors que deux chrétiens se chamaillaient, j'ai entendu l'un dire à l'autre:"Bouge-toi de là, je suis plus saint que toi." Cette notion de sainteté m'a toujours interpelé même quand je n'étais pas encore chrétien. Quand j'ai donné mon cœur au Seigneur, Il m'a confirmé que j'étais son enfant et que je devais vivre toujours plus près de Lui "dans la sainteté".

S'il nous manque quelque  chose, approchons-nous du Seigneur et n'ayons pas peur. Tant que nous verrons la croix devant nous, nous serons dans le bon chemin, nous n'aurons pas à tourner la tête ni à gauche, ni à droite. C'est peut-être ce qu'il s'est passé dans l'Eglise de Philippes. Nous lisons dans Philippiens 4:2-3: "J'exhorte Évodie et j'exhorte Syntyche à être d'un même sentiment dans le Seigneur. Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l'Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d'œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie". Ces versets ont été écrits dans les années 63 après J.-C. alors que Paul était emprisonné.

Paul aimait recevoir des nouvelles de toutes les églises qu'il avait implantées. Un jour, il a appris que, dans l'Eglise de Philippes, deux sœurs étaient en train de se chamailler. On n'en connaît pas la raison et c'est bien mieux ainsi, ça nous évite de faire certaines comparaisons.

Une autre traduction de ces versets est : "Je demande instamment à Évodie et à Syntyche de revêtir les mêmes sentiments, le même esprit, d'être en harmonie et d'avoir la même vision dans le Seigneur. Et toi, fidèle compagnon de joug, je te supplie de les aider, elles qui se sont efforcées de combattre ensemble et en même temps pour la Bonne Nouvelle de l'Evangile."

Il arrive fréquemment que dans une église, dans une communauté, il y ait des gens qui apprennent plus de choses que d'autres. C'est tout à fait normal puisqu'il y a des gens qui aiment s'instruire, qui aiment en savoir plus. En ce qui me concerne, je dis de moi que "je suis un puits de science, mais un puits sans fond qui n'a jamais le temps de se remplir." J'aime apprendre, mais jamais je ne ferai étalage de mes connaissances. J'aime partager ce que je sais mais je ne fais aucune comparaison avec certains qui en savent moins. Au contraire, celui qui sait doit enseigner aux autres afin qu'ils arrivent au même niveau. Si j'ai appris quelque chose et que je me sens supérieur aux autres, c'est une erreur que de les écraser.

Dans la même épitre, l'apôtre Paul nous dit: "Que votre humilité vous fasse regarder les autres comme étant supérieurs à vous-même." (Philippiens 2 :3).

Si je dis à une personne que ce qu'elle sait, moi je le sais depuis longtemps… je dévalorise cette personne qui essaie peut-être d'avancer, de progresser. Je devrais donc lui dire "ce que tu sais, c'est très bien, continue, ne t'arrête pas" parce que la Parole de Dieu nous enseigne à avancer Un dicton nous dit que celui qui n'avance pas recule. De même, si nous n'avançons pas dans la foi et dans la connaissance de la Parole de Dieu, demandons-nous qui nous a dépassés. Sommes-nous restés en arrière? Ceux qui appartiennent au Seigneur depuis de longues années sont-ils plus "qualifiés" que ceux qui viennent de Lui donner leur cœur tout récemment ? Ce n'est pas une question de qualification, c'est une question de mettre sa vie au service de Dieu.

Le mot "saint" que j'ai utilisé tout à l'heure signifie "mis à part" pour le service de Dieu. Mon service pour le Seigneur est-il plus grand que le service d'un autre enfant de Dieu? Ce n'est pas à moi de juger de cela, ce n'est pas à moi de dire à mon frère ou à ma sœur que ce qu'il ou elle fait n'est pas bien. N'oublions pas qui est le Maître de l'œuvre et de l'univers: c'est Dieu.

Si je dois faire telle ou telle chose, ce n'est pas par ma propre volonté, c'est parce que Dieu me met des choses à cœur. Quand je prends des passagers dans ma voiture, j'ai l'occasion de leur témoigner de l'Amour de Dieu et peut-être d'aider des personnes qui sont dans des difficultés; j'ai l'occasion de leur montrer que la solution c'est de se mettre aux pieds du Seigneur.

Nous avons chanté tout à l'heure "prosternez-vous devant le Seigneur". Le terme "se prosterner" ne veut pas nécessairement dire se mettre à plat ventre ou s'écraser devant le Seigneur. Le Seigneur n'a pas besoin de personnes qui sont couchées par terre, Il a besoin d'hommes et de femmes qui sont debout pour Le servir. "… va avec cette force que tu as…".

Le mot Évodie signifie "parfumée". Dès lors, nous sommes tous et toutes des "Évodie" puisque pour le Seigneur, nous sommes un parfum de bonne odeur. Le mot Syntyche signifie "celle qui rencontre le destin". Nous sommes également toutes et tous des "Syntyche" puisque le destin que Dieu a mis devant nous, c'est Lui qui le dirige dès l'instant où nous Lui appartenons.

Sommes-nous conscients que notre vie ne nous appartient plus ? Si nous avons décidé de mettre notre vie au service du Seigneur, Il devient le Seigneur de tout. Si vous commencez à partager les tâches que vous donnez à Dieu (en disant par exemple "quand je suis au culte le dimanche matin, là je veux bien te servir, te chanter et écouter ta Parole"), ce n'est pas de cette façon que le Seigneur veut vraiment se manifester. Il veut le faire quand nous sommes chez nous, quand nous vaquons à nos occupations, quand nous sommes au plus bas, quand nous sommes faibles. Dieu veut être le plus fort en nous. Il veut que nous soyons des Syntyche et des Évodie.

Dans l'église, nous devons marcher "à deux", nous devons apprendre à ne pas vivoter tout seuls, ce n'est pas bon d'accomplir un service en étant seul, nous devons le faire en étant accompagné (je ne parle pas forcément du conjoint). Quand on veut faire un travail dans l'église, on peut et on doit demander au Seigneur à qui Il veut nous "rattacher" pour que nous puissions L'honorer en étant un bon serviteur.

Je vous cite un proverbe africain : "Si on marche seul, on marche plus vite mais ensemble, on marche plus loin." Cela nous permet de marcher au pas et au rythme de l'autre. Dans la vie chrétienne, ça ne sert à rien de vouloir dépasser l'un ou l'autre. Ce n'est pas parce qu'on va faire trois ans d'institut biblique qu'on sera plus avancé que l'un ou l'autre. Non, parce que c'est un moment de préparation que Dieu nous donne à nous personnellement pour nous mettre au diapason avec Lui. Marcher accompagnés, cela nous permet aussi de prier avec l'autre. J'ai le cœur réjoui quand un frère ou une sœur me dit qu'il ou elle a prié pour moi. Cela démontre que le frère ou la sœur a vu "quelque chose" et qu'il ou elle veut aider par la prière.

Un jour, chez mes parents, nous avions accueilli un ami missionnaire qui avait le titre de Comte et qui avait été déshérité parce qu'il était devenu chrétien. Il était assistant social de profession et il avait décidé d'aller comme missionnaire au Niger. A l'époque, je n'avais pas encore accepté le Seigneur dans ma vie bien que j'avais une crainte de Dieu, mais je priais le Seigneur de le bénir là-bas au Niger, de l'aider dans ses difficultés. Lors d'une promenade avec lui, je lui ai dit: "Léonard, souvent je prie pour toi", et il m'a répondu:" Je le sens!" Quand on prie pour une personne, même si on ne la voit pas, même si on ne parle pas souvent avec elle, Dieu réagit et Il répond à la prière en bénissant la personne pour laquelle on a prié.

Puissions-nous travailler "ensemble" pour le Seigneur comme nous le chantons dans un cantique. Quand nous avons commencé une œuvre pour Lui, dans l'église ou avec l'église, soyons certains que nous communiquions bien nos ambitions, nos désirs et que nous demandions bien aux autres membres de l'église de prier pour nous.

Pourquoi? Lisons dans le livre de l'Ecclésiaste 4:9: "Deux valent mieux qu'un, parce qu'ils retirent un bon salaire de leur travail." Un autre passage nous dit: "Et si quelqu'un est plus fort qu'un seul, les deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas." (Eccl 4:12). Les trois fils sont Dieu, mon collègue et moi; et ce triangle est une force, cette force nous permet de vaincre dans certaines situations où nous ne pourrions y arriver par nous-même, en étant seul.

Nous avons besoin de partenaire(s) pour servir le Seigneur ensemble. Dans notre travail pour le Seigneur, le binôme que nous formons avec notre partenaire permet un soutien spirituel mutuel. Pourquoi? Parce que si je sais que quelqu'un prie pour moi, je me sens plus fort pour avancer dans le service du Seigneur.

Quand je faisais du porte à porte dans des campagnes d'évangélisation, on nous envoyait deux par deux tout comme Jésus envoyait ses disciples deux par deux. On aurait pu se dire pourquoi à deux puisque c'est souvent le même qui parle? Mais parce que pendant que l'un parle, l'autre prie pour que l'interlocuteur entende bien ce que le Seigneur veut lui dire, lui montrer, lui donner.

Dès lors, on n'est pas dans un amas de paroles, mais on est dans un "ensemble" et c'est cela qui est important. Si dans un service, on commence à rivaliser en voulant en faire plus que l'autre, il y a un déséquilibre. L'équilibre est possible avec le Seigneur pour que les uns et les autres, nous puissions avancer.

Le binôme permet également d'entretenir le feu de l'Esprit et de se protéger les uns et les autres. Le Saint Esprit est dans celui qui annonce la Parole et il est aussi dans la vie de celui qui prie pour l'autre. Si nous sommes animés par le Saint Esprit, nous allons avancer, nous allons faire des choses invraisemblables, des choses que nous ne pouvons même pas imaginer.

Certains chrétiens pensent que c'est parce qu'ils sont appelés pour telle ou telle chose qu'ils le font et c'est vrai. Il faut faire ce que le Seigneur nous met à cœur et y mettre toute notre ardeur, notre vigueur pour que notre service pour le Seigneur soit "le meilleur et le plus beau".

Quand l'apôtre Paul voit les désordres entre Syntyche et Évodie, il dit: "J'ai estimé nécessaire de vous envoyer mon frère Épaphrodite, mon compagnon d'œuvre et de combat, par qui vous m'avez fait parvenir de quoi pourvoir à mes besoins." (Philippiens 2:25). Nous lisons que Paul a trouvé nécessaire d'envoyer un frère pour mettre de l'ordre. Quand il y a désaccord entre deux personnes, nous devons en parler tout d'abord avec le Seigneur, puis avec le Pasteur et/ou avec un frère ou une sœur en qui nous avons toute confiance et qui peut nous conseiller. Epaphrodite était un compagnon d'œuvre et de combat. Il avait vu toutes les embûches par lesquelles l'apôtre Paul était passé.

Il y a quelques années, je me suis promené à Rome et j'ai vu une maison sur laquelle on pouvait lire que c'était "la maison-prison de Pierre et de Paul" (à l'époque de Paul, les prisons ne ressemblaient pas à nos prisons actuelles) et c'était probablement à cet endroit que Paul avait été enchaîné. Il avait la possibilité de recevoir des visiteurs chrétiens. Il était prisonnier volontaire, puisque qu'il a lui-même demandé à parler avec l'empereur afin de défendre sa foi, mais il était obligé d'avoir constamment un soldat à ses côtés.

C'est dans ce contexte qu'Epaphrodite a été envoyé et qu'il est allé dans l'église de Philippes où il a dit: "Nous devons travailler ensemble sous le même joug du Seigneur". Le joug est une pièce de bois permettant d'atteler des animaux de trait en exploitant au mieux leur force de traction. Il ne faut pas qu'il y en ait un qui soit plus fort que l'autre, sinon tout est déséquilibré et on tourne en rond au lieu d'avancer. Jésus lui-même a dit: "Car mon joug est doux, et mon fardeau léger." (Matthieu 11:30). Le joug du Seigneur est facile, il ne pèse pas sur nos épaules.

Le Seigneur veut être à notre "hauteur" pour que nous avancions ensemble avec Lui. Un chrétien ne doit pas forcément mesurer autant de centimètres pour œuvrer pour le Seigneur, mais il doit avoir la stature parfaite de Christ. Le chrétien a reçu les dimensions idéales pour avancer avec son prochain.

Dans Jérémie 29:11, dans sa grande bonté et dans sa grande souveraineté Dieu nous dit: "Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance." Notre espérance, c'est d'arriver jusque la vie éternelle. La vie éternelle nous l'avons puisque, quand nous avons reçu le Seigneur, nous sommes ses enfants, nous sommes cohéritiers de Christ pour l'éternité. Il est important de savoir que sans Jésus, nous ne pouvons rien faire. Nous pouvons avoir les meilleurs dictionnaires bibliques, les meilleurs commentaires et la meilleure littérature, si nous n'avons pas le Seigneur dans notre cœur, c'est lettre morte.

Jésus a dit: "Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire." (Jean 15:5). Notre destinée est cachée en Christ, Il est le seul qui peut nous guider jour après jour en marchant à nos côtés… sous le même joug. Il veut également que nous soyons toujours avec Lui, que nous avancions.

Dans l'évangile de Matthieu nous lisons: "Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive." (Matthieu 16:24). Cela veut dire que tous les problèmes que nous rencontrons ne doivent pas nous stopper. Nous devons avancer malgré les difficultés en disant "Seigneur, tu vas m'aider à vaincre". Et en fin de journée, même si elle a été pénible, je pourrai dire "Merci Seigneur parce que je l'ai passée avec Toi!"

Comme je l'ai dit plus haut, je ne sais pas quelles sont les dissensions ou les tentations ou les tribulations qui ont rompu l'harmonie entre Syntyche et Évodie. Quand il y a disharmonie, c'est la cacophonie parce que chacun va agir dans son coin en faisant ce qui lui semble bon. La disharmonie engendre également des bavardages qui nous empêchent d'avancer.

Le diable a semé la discorde mais je sais que si elles étaient restées ensemble, à l'unisson et avec passion, Syntyche et Évodie auraient avancé avec le Seigneur. Cependant, elles avaient perdu leur communion avec le Seigneur. Pourquoi? Peut-être à cause d'un problème banal? Mais avec amour, on doit pouvoir se "reprendre" les uns et les autres, avec délicatesse. N'oublions pas que Dieu nous accueille, Il nous prend délicatement.

Celui qui perd la communion divine perd la communion fraternelle et celui qui perd la communion fraternelle perd la communion avec Dieu.

Essayons de voir ce que Dieu fait. Si Dieu unit quelque chose, l'Homme n'a pas à désunir parce qu'il ne faut pas que l'Eglise ressemble à n'importe quoi. L'Eglise est le corps de Christ, un corps bien coordonné, bien soudé. Imaginez qu'on vous greffe une main et que c'est celle d'un voleur. Allez-vous pour autant devenir un voleur? Non, vous allez la "dompter". Et même si elle a envie d'aller chercher quelque chose, vous lui direz qu'à présent elle est greffée sur votre vie. Avec le Seigneur, c'est pareil! Nous sommes greffés au corps de Christ et nous avons à être transformés comme le Seigneur le veut.

Il y a toujours de l'espoir parce que, quand nous avançons avec le Seigneur, Il peut nous dire que nous sommes presque arrivés et qu'il y a encore un bout de chemin à faire. Dieu nous donne une journée à la fois et je dirais même une seconde à la fois, car qui peut dire qu'il sera encore vivant ce soir? Donc pour chaque seconde que le Seigneur nous accorde comme cadeau, jouissons-en au maximum, sans nous critiquer les uns les autres, sans nous croire supérieur aux autres.

Nous avons à être un parfum qui donne la vie, un parfum mis à part. Dieu a demandé à Moïse de préparer un parfum spécial dont je vais citer quelques plantes (Exode 30:23-24).

Il y a le cinnamome (ou cannelle) qui symbolise les prières qui montent à Dieu comme un parfum de bonne odeur. Il y a aussi la myrrhe qui est le symbole de la mort à soi-même. Quand Jésus est né, un des mages est venu apporter de la myrrhe. Dans notre service pour Lui, nous devons offrir notre corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui est de notre part est un culte raisonnable. Il y a l'aloès qui est le symbole de la guérison et de la restauration que Dieu nous donne au sein même de nos combats. Il y a également le roseau aromatique qui est un nard et qui est le symbole de notre flexibilité et de notre enracinement profond en Jésus. Même lorsque la tempête fait rage, si nous sommes ancrés, nous pourrons résister. Il y a aussi la casse qui est le symbole de la résurrection, de la gloire divine et de la beauté du Christ dans le ciel.

Avez-vous déjà vu un phare dans la mer, balayé par de grosses vagues et qui, malgré tout, reste debout? Pourquoi? Parce que le phare est construit sur le roc, la tempête ne peut pas l'emporter. Dans la ville d'Ostende, quand on se dirige vers la plage, il y a un monument dédié aux marins que j'aime regarder. Ce monument me rappelle comment je dois vivre à travers ou face aux épreuves. Même s'il n'y a pas de vent, on voit le marin qui est penché en avant, avec le torse bombé, faisant face aux courants et aux difficultés rencontrés en mer. Qu'en est-il de nous? Sommes-nous comme ce marin qui fait face ou nous cachons-nous dès qu'il y a une tempête ou une difficulté?

Toutes ces senteurs devraient se mêler et se dégager dans notre vie spirituelle pour que nous puissions œuvrer ensemble pour le Maître. Tous ces aromates pris séparément ont une odeur spéciale, mais mis ensemble, ils faisaient un parfum qui était répandu devant le Seigneur, l'Eternel.

Dieu est le parfumeur par excellence et Il a dit à Moïse qu'Il voulait sentir ce parfum. Il a donné ses directives et Moïse les a suivies. Alors le grand prêtre, le souverain sacrificateur, quand il se présentait devant l'Eternel, il offrait ce parfum et Dieu le recevait comme une offrande agréable.

Comme Évodie et Syntyche marchaient à deux, dans notre vie, nous devons associer le parfum de Christ et la destinée qu'Il a préparée pour nous.

Si nous savons quelle est notre destination, si nous savons quel est notre travail (qui est celui de témoigner que nous appartenons au Seigneur), alors engageons-nous afin que nous puissions être trouvés comme étant des ouvriers de qualité aux yeux de Dieu.

Les Hommes aiment les grades et les étiquettes mais la plus grande distinction, c'est d'être "sauvé".

Amen.