C’EST LE TEMPS DE VENIR (Luc 15:11-22)

(Prêcher à Glain, dimanche le 28 juin 2015) (Retranscrit dans un style parlé) (Evangélisation) JH/sa

 

Je vous invite à tourner avec moi dans Luc 15. C’est un des passages les plus connus dans toute la Bible. C’est l’histoire du fils prodigue mais nous pourrions aussi l’appeler l’histoire d’un Père démontrant son amour pour son fils. Je vais insister sur le Père.

 

"Les Pharisiens et les Scribes murmuraient parce que Jésus mangeait avec des pécheurs. Ils disaient: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux." Jésus fréquentait tout le monde peu importe leur origine ethnique, qu’ils soient riches ou pauvres, il les aimait tous et il les accueillait tous. Il mangeait avec eux et il passait même du temps avec eux. Mais ces dirigeants religieux n’aimaient pas cela. Ils disaient que Jésus se compromettait en les fréquentant et en mangeant avec eux.

 

Alors Jésus va leur raconter trois histoires. D’abord cette parabole concernant "Un homme qui avait cent brebis et qui, lorsqu’il réalisa qu’il en manquait une, va laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la trouve. Lorsqu’il l’a trouvée, il la met avec joie sur ses épaules et de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et il va donner un grand banquet parce qu’il a retrouvé la brebis qui s’était perdue. Jésus leur dit:  Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.” (vv.1-7).

 

Il raconte cette histoire pour montrer qu’il est le berger qui est venu vous chercher, parce que vous êtes peut-être cette brebis perdue cet après-midi. Vous êtes perdu parce que vous vivez sans Dieu, vous êtes perdu parce que votre vie n’a aucun sens et vous ne savez pas quel chemin prendre pour vous en sortir, et vous cherchez des réponses à toutes ces questions. Vous pouvez trouver des réponses à toutes ces questions parce que Jésus est ce bon berger qui est à votre recherche cet après-midi.

 

Il leur raconte ensuite une deuxième histoire. "Celle d’une femme qui possédait dix pièces d’argent et qui perdit une pièce.  Elle alluma une lampe, balaya la maison et chercha avec soin  jusqu’à ce qu’elle la retrouve. Et quand elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines et leur dit: “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue!” Et Jésus leur dit: Il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.” (vv.8-10).

 

Cet après-midi, j’aimerais m’arrêter sur la prochaine parabole. Qu’est-ce qu’une parabole? C’est une histoire qui illustre une vérité spirituelle et lorsque Jésus parlait aux gens,  il leur racontait toujours une parabole afin de leur enseigner une vérité spirituelle. Nous savons que les gens aiment les bonnes histoires, et  lorsque Jésus racontait une histoire, les gens se rassemblaient autour de lui.

 

Il va leur raconter une histoire concernant un père qui avait deux fils. Il dit: Un jour, le plus jeune vient voir son père et lui dit:  Père, notre loi dit que l’aîné doit recevoir les deux tiers de la succession lorsque tu mourras et que le plus jeune doit recevoir l’autre tiers. Je ne veux pas attendre que tu meures pour toucher ce qui me revient, je voudrais avoir ma part maintenant.

 

Ce n’était pas facile à entendre, et ce n’était pas la façon de faire. Habituellement on attend que la personne meure pour toucher sa part d’héritage, mais ce jeune homme la voulait maintenant parce qu’il ne pouvait plus attendre. Il voulait profiter de la vie maintenant et se payer du bon temps. Il voulait goûter maintenant à tout ce que le monde offre comme plaisir. Finalement son père lui donna ce qu’il lui avait demandé. Probablement que le père l’avertit des dangers qu’il courait, mais le jeune garçon ne l’écoutait pas. Il y a beaucoup de gens qui lui ressemblent, n’est-ce pas?

 

On m’a raconté l’histoire d’un conférencier qui avait été invité à parler dans une salle à l’hôtel de ville de Philadelphie et qui avait décidé de s’y rendre  à pied à partir de son hôtel.  Ne connaissant pas la ville, il ne lui a suffi que de quelques minutes pour qu’il se perde. Il a dû demander à un groupe de jeunes qu’il croisa de lui indiquer le chemin pour aller à l’hôtel de ville. Un des garçons lui demanda ce qu’il allait faire rendu sur place. Il lui répondit: “Je vais donner une conférence.” Le jeune garçon reprit: "Et quel est le sujet de votre conférence?" "Je vais parler comment on peut se rendre au ciel." Le jeune garçon lui dit: "Monsieur, vous plaisantez, vous ne savez même pas comment vous rendre à l’hôtel de ville."

 

Dans ce passage, Jésus nous dit comment faire pour se rendre au ciel. Il dit que nous devons nous repentir de nos péchés, nous détourner de notre vaine manière de vivre, et là, nous serons alors reçus dans la maison du Père. Et lorsque nous agissons ainsi, il dit qu’il y a de la joie dans le ciel.

 

Je ne sais pas si vous connaissez Fiodor Dostoïevski (1821-1881) qui est probablement un des plus grands romanciers de toute l’histoire russe, du moins au 19ième siècle. Cet homme fut envoyé dans un camp de travail. A son arrivée au camp, on  aligna tous les prisonniers contre le mur de la prison pour les fusiller, mais au moment où l’officier s’apprêtait à donner aux soldats l’ordre de tirer, on annonçait que le tsar avait décidé de surseoir à l’exécution des prisonniers et qu’ils étaient transférés dans une prison en Sibérie.

 

Ecoutez comment il décrit ce qu’il a vécu dans cette prison. Il dit: “Nous étions surveillés par un chien doberman qui couchait dans la baraque avec nous la nuit. Nous devions supporter la puanteur qui se dégageait des prisonniers, nous devions supporter le froid incroyable qu’il faisait l’hiver et la chaleur insupportable qu’il faisait l’été.”

 

Mais il raconte aussi que pendant qu’il était dans cette prison,  des femmes lui ont remis une copie d’un Nouveau Testament. “C’est tout ce que j’ai lu”, dit-il. Et pendant des années, il étudia et lu le Nouveau Testament jusqu’à ce qu’il mémorise la plupart des versets, dont l’histoire du fils prodigue  que nous retrouvons au chapitre 15 et que vous retrouvez dans tous ses romans. Lisez entre autres “Les démons” et “Les frères Karamazov”, vous y retrouvez l’histoire du fils prodigue. 

 

Nous avons donc ici l’histoire d’un jeune homme qui était tout excité de jouir de la vie et qui voulait son héritage maintenant. Il ne voulait pas entendre de la bouche de son père ce qu’il devait faire. Il y a quelques années, il y a une chanson qui est devenue un hit aux Etats-Unis qui avait pour titre: “Ne me dis pas quoi faire.” Et c’est ce que plusieurs jeunes disent à leurs parents, à leurs professeurs et aux autorités aujourd’hui.

 

Ils veulent profiter de la vie et du monde dans lequel nous vivons, mais lorsque nous regardons de près les conséquences d’une vie dissolue, nous pouvons nous demander si ce n’est pas la vie qui profite d’eux.

 

Il y a 1,5 million de personnes qui sont mortes du sida en 2015, 10 millions de personnes ont eu besoin de traitement et 19 millions sur les 35 millions de personnes infectées ne se savaient pas séropositives. Et cette maladie continue à  se répandre dans certaines parties du monde. Pensons également à l’alcool qui est devenu un véritable problème chez les jeunes.

 

Il est écrit que peu de jours après, le jeune homme ramassa ses affaires et partit pour un pays éloigné, où il se fit de nombreux amis parce qu’il avait les poches remplies d’argent.

 

Ce jeune homme  avait fui loin de son père, il fuyait ce qui lui rappelait son passé, il fuyait Dieu et cet après-midi, il y a des gens qui font exactement la même chose. Ce garçon a gaspillé tout son argent et il n’avait plus rien pour subvenir à ses besoins. Il a dissipé son bien en vivant dans la débauche.

 

Dans Esaïe 55:2-3 il est écrit: “A quoi bon dépenser de l’argent pour ce qui ne nourrit pas, à quoi bon vous donner du mal pour rester sur votre faim? Ecoutez-moi bien, et vous aurez à manger quelque chose de bon, et votre âme se régalera de ce qu’il y a de meilleur. Accordez-moi votre attention et venez jusqu’à moi. Écoutez-moi, et votre âme vivra”, dit le Seigneur.         

 

Lorsque John Kennedy se rendit à Dallas ce fameux jour où il fut tué, il devait faire un discours, et dans ce discours, il allait citer ce passage dans Marc 8:36: “Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme?”

 

Vous avez en vous une âme qui est éternelle et vous allez vivre éternellement, que vous le vouliez ou non. Vous pouvez vous donner la mort, votre corps mourra, mais votre âme, qui est quelque chose d’unique dans chaque individu, va vivre éternellement soit au ciel soit en enfer.

 

Vous vous dites peut-être: “Pasteur, croyez-vous vraiment que l’enfer existe?” Oui, j’y crois parce que Jésus a parlé de l’enfer et nous retrouvons plusieurs versets qui en parlent dans la Bible et qui nous avertissent de tout faire pour ne pas nous retrouver  dans ce lieu.

 

Je m’adressais un jour à un groupe de jeunes, la plupart ayant une vingtaine  d’années,  et  j’ai  mentionné à un moment donné le mot “enfer”. Cela n’a pas plu à certains, et un d’entre eux est venu me trouver. Il était en colère et il me dit: “Pourquoi avez-vous parlé de l’enfer? Vous savez que nous ne croyons pas que l’enfer existe.”

 

Je lui ai dit: "J’aimerais te poser une question. Supposons que tu ailles à l’aéroport pour prendre l’avion qui te conduira de Bruxelles à Cuba et qu’on te dise qu’il y a 10% de chance que l’avion s’écrase. Embarquerais-tu dans cet avion?" "Eh bien, dit-il, non je n’embarquerais pas dans cet avion." Je lui ai dit: “Est-ce que tu penses qu’il y a 10% de chance que l’enfer puisse exister? Juste 10%?

 

Supposons maintenant qu’il y a seulement 5% ou même 1% que cet avion s’écrase, embarquerais-tu quand même dans cet avion?" Il répondit: “Non”. Je lui ai dit; “Voudrais-tu maintenant recevoir Jésus-Christ?" Il répondit: “Non, je trouve que ce n’est pas mon problème."

 

Chers amis, le problème de ce jeune homme, c’était un problème d’ordre moral et spirituel. Il ne voulait pas abandonner sa vie à Christ, voilà où était son problème. Il pensait qu’il avait un problème d’ordre intellectuel, mais son problème était plus profond que cela, et c’est le problème de certains d’entre vous cet après-midi.

 

Concernant ce jeune homme, Jésus dit qu’il commença à se trouver dans le besoin parce qu’une grande famine survint dans le pays. Ayant gaspillé tout son argent, il n’avait pas suffisamment à manger et à boire et il ne pouvait pas se trouver  d’emploi. De plus, tous ses amis l’avaient laissé tomber et personne parmi eux ne lui avait offert un emploi ou de l’aide.

 

Finalement il trouva du travail. “Un des habitants du pays l’engagea pour garder les pourceaux dans les champs.” (v.15). Le pire travail pour un jeune garçon Juif.

 

“Il aurait bien voulu se nourrir des fruits du caroubier que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait.” C’est alors qu’il se mit à réfléchir. “Tous les ouvriers de mon père ont plus à manger qu’il ne leur en faut, tandis que moi, ici, je meurs de faim.”  Sa faim physique était une image de notre faim spirituelle.

 

“Etant rentré en lui-même”, il commença à réaliser qu’il était fautif et qu’il avait mal agi. Il avait fait une croix sur son père. Il avait fait une croix sur les biens que possédait son père. Il avait désobéi à son père et il avait pratiqué toutes sortes de péchés. La situation dans laquelle il se trouvait lui permettait de réfléchir à ce qu’il avait fait et à ce qu’il méritait pour cela.

 

Nous pouvons remercier le Seigneur lorsque quelqu’un commence à réfléchir sur sa situation et qu’il  réalise qu’il est perdu. Il dit: “Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils: traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” (v.18).

 

Aucune trace d’arrogance dans ses paroles et de plus, il n’essayait même pas de se justifier pour  ce qu’il avait fait. Il réalisait qu’il avait péché et il faisait confiance à la grande bonté de son père.  “Il se leva, et alla vers son père.” (v.20).

 

Il avait un coeur disposé comme celui du roi David lorsqu’il a commis son péché et qu’il s’est repentit en disant: "O Dieu, le sacrifice que je t’offre, c’est moi-même, avec mon orgueil brisé. O Dieu, tu ne refuses pas un cœur complètement brisé." (Ps.51:19).

 

Se repentir implique un changement d'opinion concernant la nature du péché, et ce changement d'opinion sera suivi par un changement de sentiment que l'on éprouve à l'égard du péché. En d'autres mots, se repentir signifie un changement complet, et de l'idée que l'on se fait du péché et des sentiments que l'on éprouve à son égard.

 

De plus, ce que nous découvrons c’est que le père surveillait l’arrivée de son fils et qu’il l’attendait chaque jour, et ce, depuis des mois, voire même des années. Son père n’avait jamais abandonné espoir. Il l’aimait et il l’attendait.

 

“Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion. Il courut se jeter à son cou et l’embrassa. Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.”(v.20-21).

 

Chers amis, Dieu n’est pas en train d’attendre pour vous juger ou pour vous condamner. Dieu vous aime, et dans sa compassion  il attend que vous veniez à lui pour  vous recevoir à  bras ouverts. Je sais qu’un jour viendra où Dieu jugera le monde. Mais aujourd’hui, c’est un jour de grâce et Dieu veut vous pardonner.

 

Le mot “grâce” signifie quelque chose que vous recevez et que vous ne méritez pas. Dieu vous offre aujourd’hui le pardon des péchés. Dieu vous offre cet après-midi une place au ciel. Dieu vous offre aujourd’hui de recevoir dans votre coeur sa paix, la joie de voir vos péchés être effacés à tout jamais, une nouvelle vie, et de donner un nouveau sens à votre vie. Et ce, non pas parce que vous le méritez, mais à cause de ce que Jésus-Christ  a accompli sur la croix.

 

Lorsque Jésus est mort sur la croix, Dieu a pris vos péchés et les miens et il les a déposés sur Jésus. “Lui qui était sans péché, Dieu l’a chargé de notre péché afin que nous puissions recevoir par lui le pardon de nos péchés.” (2Cor.5:21). “Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie et Dieu lui a fait subir les conséquences de nos fautes.” (Es.53:6).

 

Il est écrit que  “le salaire que paie le péché, c’est la mort; mais que le don que Dieu accorde gratuitement, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur”.(Rom.6:23). “Dans son propre corps, il a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste. C’est par ses blessures que vous avez été guéris.” (1:Pi.2:24).

 

Méfions-nous d’adopter une attitude qui dit: "Je sais que je suis sur une mauvaise voie, mais je prends le risque de continuer, j’y trouve encore un peu de plaisir,  un peu d’excitation, et ça ne me dérange pas de continuer à vivre dans le péché.  Je finirai bien par me repentir un jour et donner ma vie au Seigneur."

 

Si telle est votre pensée, c'est que vous oubliez tous ces passages qui vous invitent à venir maintenant à Jésus. “Voici maintenant le moment d’accepter la faveur de Dieu; voici le jour du salut.” (2Cor.6:2). Vous ne serez peut-être pas en mesure de vous repentir plus tard, car plus vous marchez sur ce chemin large, plus vous vous éloignez de Dieu et moins vous pensez avoir fait quelque chose de mal, et moins vous pensez avoir besoin de vous repentir.  

 

Vous devez faire un choix aujourd’hui. Certains d’entre vous pensent qu'ils sont trop méchants pour venir à Dieu, et ils se disent: "J’ai fait tellement de mauvaises choses, j’ai commis tellement de péchés, qu’il ne me recevra jamais." Détrompez-vous, il vous recevra les bras ouverts.

 

Et il n’est pas trop tard pour vous, le simple fait que vous soyez ici, le simple fait que Dieu parle à votre coeur démontre qu’il n’est pas trop tard pour vous. Un jour il sera trop tard, mais aujourd’hui il n’est pas trop tard pour prendre cet engagement avec Jésus-Christ.

 

N’endurcissez pas votre coeur, ne résistez pas à cet appel que Dieu vous offre cet après-midi. Jésus a dit que lorsque vous venez à lui, il y a une grande joie dans le ciel. Dieu vous attend pour vous accueillir les bras ouverts.

 

En terminant, j’aimerais vous raconter l’histoire de cet homme  qui purgeait une peine de prison en Pennsylvanie et à qui on accorda une libération conditionnelle. Il écrivit à sa femme à qui il avait fait beaucoup de mal, et une lettre à ses enfants qui avaient subi les contrecoups du mal qu’il avait fait.

 

Dans les deux lettres, il leur annonçait qu’il avait été libéré et qu’il sortirait le 15 juillet prochain. “Je suis en prison depuis huit ans et je sais que vous ne voulez pas que je revienne à la maison, mais peut-être qu’il vous reste encore un peu d’amour pour moi dans votre coeur. Le 15 juillet vers 14h00, je serai dans le bus. Je passerai devant la maison, et si vous voulez que je revienne à la maison, placez un drap jaune  ou un ruban jaune à l’extérieur et je saurai que vous voulez me recevoir.

 

Sinon, je passerai devant la maison en poursuivant ma route et j’essayerai de me trouver du travail dans une autre ville. Je sais qu’il est difficile pour vous d’oublier tout ce que je vous ai fait, et ce que je suis. Et je comprendrais que vous ayez honte de moi parce que j’ai fait de la prison.”

 

Le 15 juillet, l’homme monta dans le bus. Quelques kilomètres plus loin, le bus s’arrêta devant une université pour faire monter un groupe d’étudiants, et rapidement les étudiants parlèrent avec l’homme et découvrirent son histoire.

 

Ils étaient captivés par son histoire et ils attendaient que le bus tourne à une certaine intersection pour voir l’endroit où il avait vécu et voir s’il y aurait un drap jaune ou un ruban jaune qui serait accroché à la porte de la maison.  

 

Lorsque le bus tourna à gauche quelques minutes plus tard pour emprunter la rue où habitait l’homme, ils purent voir à au moins 300 mètres de la maison des centaines de rubans jaunes accrochés aux arbres  et des draps jaunes qui couvraient le toit de la maison. L’homme sortit du bus et fut accueilli à bras ouverts par sa femme et par ses enfants. Les étudiants dans le bus applaudissaient à tout rompre, tellement ils étaient contents.

 

Cet après-midi, il y a de nombreux rubans  et beaucoup de draps jaunes qui sont éparpillés pour vous dans le ciel, parce que  Dieu vous attend les bras ouverts pour vous dire: “Je t’aime, bienvenue à la maison.” Vous pouvez venir à Christ cet après-midi sachant qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul d’entre vous qui se repent. 

 

Je vais vous demander maintenant de faire deux choses en terminant.

La première, c’est celle de reconnaître que vous avez péché contre Dieu et que vous êtes disposé à changer votre manière de vivre pour vivre comme Dieu le demande et dire: "Oh Dieu, je te demande pardon parce que j’ai péché contre toi et je me repens de mes péchés." C’est ce qu’on appelle la repentance.

 

Deuxièmement, je vous demande de recevoir Jésus-Christ par la foi.

A partir d’aujourd’hui, vous vous confiez en lui en toutes choses. Vous remettez votre vie entre ses mains parce que vous reconnaissez que c’est en lui seul que vous pouvez recevoir le pardon de vos péchés et la vie éternelle.

 

Si vous avez décidé de prendre cette décision, je vais vous demander de quitter votre place et de venir en avant de cette estrade, pour démontrer ainsi publiquement que vous voulez recevoir Christ dans votre vie.  Jésus a dit: “Quiconque aura honte de moi et de mes paroles... , le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges.” (Mc.8:38). Faire ce pas de foi publiquement démontre déjà que vous n’avez pas honte de confirmer votre décision de vouloir changer de vie et de suivre Jésus. 

 

Je prierai ensuite pour vous et avec vous, et je vous remettrai de la littérature pour vous aider à progresser dans votre vie chrétienne. Dieu vous accueille les bras ouverts pour vous dire qu’il vous aime et qu’il veut faire de vous son enfant. Que Dieu vous bénisse et qu’il vous aide à faire ce pas maintenant. Venez à lui tel que vous êtes. 

 

Je vous invite à quitter maintenant votre place et à venir en avant pendant que nous chanterons un cantique, si vous voulez recevoir Christ dans votre vie et commencer une nouvelle vie avec lui.