LE POUVOIR DE GUERISON DE LA PRIERE (Jc.5:16-18)
(Prêché à Glain, dimanche le 28 septembre 2014) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa
Je vous invite à tourner dans Jacques 5. Nous lirons les versets 16 à 18. Un livre qui parle de choses pratiques dont nous avons besoin de nous rappeler régulièrement dans notre marche avec le Seigneur.
Ce matin, j’aimerais parler de la puissance de la prière. “Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficacité. Élie était un homme de la même nature que nous: il pria avec instance pour qu'il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit.”
Je crois fermement que Dieu guérit encore aujourd’hui (Ex.15:26). Il est le Seigneur notre Dieu qui peut guérir toutes nos maladies. Je crois que Dieu guérit miraculeusement et qu’il soulage la souffrance des gens à travers la médecine, et je remercie Dieu pour les médecins. Je crois que Dieu m’a guéri d’un cancer en réponse à ma prière. Je crois que certains d’entre vous qui êtes ici ce matin ont été guéris à cause des prières des frères et des soeurs en Christ et que Dieu ne serait pas intervenu si nous n’avions pas prié pour vous.
Frères et soeurs, je crois que plusieurs d’entre nous sont passés à côté de beaucoup de bénédictions dans le passé parce que nous n’avons pas saisi le pouvoir de guérison qui se trouve dans la prière. La prière est une force puissante. A travers la prière, nous échangeons notre capacité naturelle avec Dieu pour recevoir la puissance surnaturelle de Dieu.
Le pasteur R. A. Torrey (1856-1928) a dit: “Lorsque nous prions, il n’y a rien qui soit hors de notre portée, sauf ce qui n’est pas conforme à la volonté de Dieu.”
Le message de ce matin traite de la puissance de la prière. J’aimerais vous rappeler qu’il y a plus que la guérison du corps. Il y a des âmes qui ont besoin d’être guéries. Il y a des églises qui ont besoin d’être guéries. Il y a des familles qui ont besoin d’être guéries. Il y a des relations qui ont besoin d’être guéries. Il y a des esprits qui ont besoin d’être guéris. Il y a des pensées qui ont besoin d’être guéries et il y a des corps qui ont besoin d’être guéris.
La première chose que Jacques veut nous faire remarquer c’est que:
I- LA CONFESSION PRECEDE CE GENRE DE GUERISON
Lisons à nouveau la première partie du verset 16: “Confessez donc vos péchés les uns aux autres.” Frères et soeurs, c’est peut-être la raison pour laquelle nous ne voyons pas plus de guérisons dans nos églises. C’est probablement la raison pour laquelle nous ne voyons pas plus de prières exaucées dans le domaine de la guérison. Nous sommes doués pour dissimuler nos péchés plutôt que de les confesser.
Nous aimons critiquer nos amis et fustiger nos ennemis, mais nous n’aimons pas confesser nos fautes, et pourtant il n'est écrit nulle part que nous pouvons critiquer nos amis et fustiger nos ennemis. Il est écrit que nous devons confesser nos fautes, et c’est la dernière chose que nous sommes disposés à faire. Pour nous couvrir, nous disons que “l’erreur est humaine” ou “Dieu me comprend”. Nous ne voulons pas confesser nos fautes, et pourtant, je peux vous dire que nous voyons des résultats concrets lorsque nous obéissons à ce que Jacques dit ici dans son épître, lorsque nous confessons nos fautes.
La première chose que nous voyons dans ce passage, c’est qu’il y a une restauration et qu'il y a une guérison quand il y a confession des péchés. “Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris.” Dieu peut guérir nos familles. Dieu peut guérir nos relations. Dieu peut guérir nos pensées. Dieu peut guérir nos esprits et Dieu peut guérir nos pauvres corps mortels. Non seulement y-a-t-il une restauration, mais il y a aussi une réconciliation. Savez-vous que lorsque nous commençons à confesser nos fautes, Dieu nous rassemble les uns aux autres?
Il y a beaucoup de gens qui nourrissent dans leur coeur de la rancune ou de la colère contre quelqu’un et ces mauvais sentiments finissent par produire du pus, et du pus et encore du pus. Lorsque nous commençons à confesser nos fautes les uns aux autres, nous découvrons que les blessures remplies de pus, d’animosité, de rancune ou de colère et de méfiance commencent à fondre et à disparaître.
Là où il y a une restauration, il y a une réconciliation et il y a un réveil qui voit le jour dans nos vies lorsque nous confessons nos fautes les uns aux autres et que nous prions les uns pour les autres. Si vous étudiez l’histoire des réveils, vous découvrirez que chaque grand réveil est caractérisé et alimenté par une seule et unique chose: Une confession des fautes les uns aux autres.
La plupart d’entre nous essayent de sauver la face et c’est la seule chose que nous avons besoin de perdre. La plupart d’entre nous essayent de préserver leur dignité plutôt que de vivre un réveil. Je me souviens d'avoir lu le grand réveil que les missionnaires Charlie Culpepper (1895-1986) et Bertha Smith (1888-1988) ont vécu lors du grand réveil de Shantung en Chine en 1920. Tous les deux affirment que ce réveil fut si puissant que les missionnaires ont commencé à confesser leurs fautes les uns aux autres et qu’ils ont ensuite prié les uns pour les autres.
C’est aussi ce qui est arrivé dans Actes 19:18-19 où un grand réveil a eu lieu à cette époque. Il est écrit que: “Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu'ils avaient fait.” Quel fut le résultat de leur confession et de leur repentance? “Un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d'argent.” Quel fut le résultat de tout ceci? Regardez au verset 20: “La parole du Seigneur croissait en puissance et en force.” C’est-à-dire que la Parole de Dieu se répandait et qu'elle avait une puissance parce qu’il y avait eu la confession dans l’église.
Est-ce que vous savez ce qu’est un vrai réveil? Savez-vous ce qu’est un puissant réveil? Ce n’est pas seulement enlever le toit qui surplombe nos coeurs, c’est aussi faire tomber les murs qui l’entourent. Vous vous dites: “Qu’est-ce que vous voulez dire par là, Pasteur?” Plusieurs d'entre nous se contentent de confesser leurs péchés ou leurs fautes au Seigneur, et nous sommes heureux d’avoir ouvert le toit de notre coeur à Dieu, mais nous ne voulons pas en faire tomber les murs. N’est-ce pas?
En d’autres mots, nous ne voulons pas que quelqu’un sache ce qu’il y a dans nos coeurs et nous ne voulons pas que quelqu’un d’autre sache que nous sommes tombés. Nous ne voulons pas que quelqu’un d’autre connaisse nos fautes et nous refusons de faire tomber les murs. Mais chers amis, un vrai réveil, un véritable réveil, un réveil qui vient d’en-haut, un réveil qui guérit, un réveil qui restaure, un réveil qui réconcilie est un réveil où nous voyons les chrétiens confesser leurs fautes, non seulement à Dieu mais aussi les uns aux autres.
Ayant dit cela, j’aimerais ajouter quelque chose concernant la confession des péchés. La confession des péchés a besoin de demeurer dans le cercle du péché. Le diable peut même utiliser la confession des péchés à son avantage si les gens ne sont pas sages et ne se conforment pas à ce que dit la Bible. Il n’est écrit nulle part que nous devons dévoiler nos péchés à tout le monde sans faire aucune distinction.
S’il y a “un péché privé” dans votre vie, par exemple un péché d’immoralité, il faut alors que la confession se fasse en privé devant Dieu et devant lui seul. La seule exception, c’est si vous avez un partenaire de prière, quelqu’un en qui vous avez vraiment confiance, quelqu’un qui est très près de vous et à qui vous pouvez vous confier lorsque vous priez avec cette personne: “Aide-moi, j’ai un problème avec tel ou tel un péché qui est en moi.” Ça, c’est un péché privé et il demande une confession privée.
S’il y a “un péché personnel” dans votre coeur et dans votre vie, j’entends par-là un péché contre une autre personne, vous devez aller trouver la personne. Si j’ai péché contre Paul, j’ai besoin de le confesser à Paul. Je dois le dire à Paul, et à lui seul, et lui demander de me pardonner. Si cela n’est pas allé plus loin que lui et moi, j’ai besoin de confesser ma faute et dire: “Paul, voilà en quoi j’ai péché contre toi. Voilà pourquoi Paul, pour l’amour de Jésus, je te demande de me pardonner.”
Cela ne va pas creuser un fossé entre Paul et moi, mais plutôt tisser un lien d’amour autour de nous. J’ai des gens qui viennent me voir et qui me confessent certains sentiments ou certains ressentiments qu’ils ont eus envers moi. Je peux vous dire que cela n’a jamais fait en sorte que l’estime que j’éprouvais pour ces gens ait diminué envers eux. Au contraire, non seulement je les aime autant, mais je les estime encore plus, parce que je sais quelle sorte de torture une personne peut subir avant qu’elle ne puisse venir humblement dire: “Je veux te demander pardon.” Mais je peux vous dire que je vois la puissance de Jésus agir dans le coeur de cette personne à ce moment-là.
Lorsque “le péché est public”, il a besoin d’être confessé publiquement. Lorsque quelqu’un a péché ouvertement et publiquement, alors non seulement il a besoin de se mettre en règle d’abord avec Dieu, mais il a ensuite besoin de se mettre en règle avec les membres de l’église.
Quel jour ce sera dans nos églises lorsque la confession remplacera la critique et que la compassion remplacera la condamnation. Nous avons besoin d’apprendre à confesser nos fautes les uns aux autres et à prier les uns pour les autres.
Jacques nous a parlé de la confession qui précède la guérison. Il va maintenant nous parler:
II- DE L’INTERCESSION QUI ASSURE LA GUERISON
Regardez encore une fois le verset 16: “Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris.” La confession d’une faute n’est pas un appel à critiquer, mais plutôt un appel à prier, et Dieu veut que nous le priions les uns pour les autres et il nous encourage à le faire.
La prière n’est pas un service que nous rendons à quelqu’un, c’est plutôt une façon de le servir. La prière ne nous prépare pas au ministère, elle est un ministère en elle-même. Voilà pourquoi nous sommes tous appelés au ministère, parce que nous sommes tous appelés à prier les uns pour les autres. C’est le ministère le plus important que vous puissiez avoir et vous pouvez faire encore davantage de choses après avoir prié; mais vous ne pouvez pas faire plus, tant et aussi longtemps que vous n’avez pas prié, parce que “Dieu agit uniquement en fonction des prières que lui adressent ses enfants.”
Frères et soeurs, les malades ont besoin de quelque chose de plus que notre pitié, ils ont besoin de nos prières; et ceux qui vivent dans le péché ont besoin de quelque chose de plus que notre compassion, ils ont besoin de nos prières et Jacques nous enseigne clairement que nous devons prier les uns pour les autres. Paul écrit: “Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur.” (Gal.6:1).
Quelle sorte de prière doit-on faire? Regardez cette prière d’intercession au verset 16: “La prière fervente du juste a une grande efficacité.” Jacques nous dit exactement ce que la prière doit être. Notre prière doit être “fervente”, c’est-à-dire une prière qui vient du coeur et qui veut gagner le coeur de Dieu.
Frères et soeurs, si vous prenez le temps de lire les prières de certains croyants dans la Bible, vous allez découvrir que ces croyants priaient comme s’ils voulaient mettre la main sur Dieu, en lui disant: “Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni.” (Gen.32:26).
Non seulement Jacques parle de l’intensité de la prière, mais il parle aussi de l’intégrité de la prière.
III- JACQUES PARLE DE L’INTEGRITE DE LA PRIERE
“La prière fervente du juste a une grande efficacité,” c’est-à-dire la prière d’un homme dont le coeur est pur devant Dieu. Certaines de nos prières sont un écran de fumée qui sert à cacher notre péché, parce que nous n’avons pas l’intention de confesser notre péché. Nous voulons seulement que Dieu nous bénisse.
Jacques dit que: “Nous devons confesser nos péchés les uns aux autres, et prier les uns pour les autres, afin que nous soyons guéris.” Voilà où se trouve la bénédiction. Tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas cette confession, il ne peut pas y avoir d’intercession convenable. Car “la prière fervente du juste a une grande efficacité.”
Proverbes 15:29: “L'Éternel s'éloigne des méchants, Mais il écoute la prière des justes.” S’il y a du péché dans votre coeur, alors vous pouvez être certains que Dieu est à des milliers de kilomètres de vous. Psaumes 66:18: “Si j'avais conçu l'iniquité dans mon coeur, Le Seigneur ne m'aurait pas exaucé.” C’est ce que la Parole de Dieu dit.
Esaïe 59:1-2: “Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter.” Ce n’est pas que Dieu ne peut pas entendre, mais c’est que Dieu ne veut pas entendre.
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais il est important pour moi que Dieu entende mes prières. Vous avez peut-être entendu comment on attrape les singes dans les îles des mers du Sud. On prend une noix de coco et on l’attache à un palmier puis on creuse ensuite un trou dans le haut de la noix de coco, suffisamment grand pour que le singe puisse juste passer ses doigts dans le trou.
Pourquoi le singe va-t-il passer ses doigts dans le trou? Parce qu’on a mis du riz au bord du trou et à l’intérieur de la noix de coco. Le singe veut le riz, il va glisser sa main dans la noix de coco pour prendre une poignée de riz. Sa main est maintenant en boule et elle a augmenté de volume puisqu’il tient du riz dans sa main. Il ne peut donc plus retirer sa main du trou. Alors celui qui lui a tendu ce piège peut s’approcher du singe et le capturer. Vous pouvez penser qu’un singe est un animal stupide, puisque tout ce qu’il doit faire c’est de laisser tomber le riz de sa main. C’est vrai, mais il ne le fera pas. Il va rester là, à crier, à pleurer, et à se lamenter, mais il n’ouvrira jamais sa main pour laisser tomber le riz, ce stupide singe.
Je connais certaines personnes qui se présentent devant Dieu et qui crient, pleurent et se lamentent et qui demandent à Dieu d’écouter leurs prières, mais qui ne lui ouvriront jamais leur coeur pour lâcher ce péché qu’elles aiment tant et qui les maintient prisonnières. Elles ne le feront pas. “Si j'avais conçu l'iniquité dans mon coeur, Le Seigneur ne m'aurait pas exaucé.” (Ps. 66:18).
Il n’y a pas un seul péché qui vaut la peine de nous priver de voir nos prières être exaucées. Chers amis, pensez à l’intensité de la prière, pensez à l’intégrité de la prière, pensez à la prière fervente du juste qui est d’une grande efficacité. Chers amis, c’est la sorte de prière que Dieu veut entendre de la part de son enfant.
Une dernière chose en terminant, Jacques a parlé de la confession qui précède la prière, de l’intercession qui reçoit une réponse à la prière, de l'intégrité de la prière, il va maintenant nous donner une illustration qui prouve ce qu’il a écrit.
IV- L’ILLUSTRATION QUI CONFIRME LES TROIS PREMIERS POINTS
Il va prendre comme exemple celui d’Elie. Lisons les versets 17 et 18: “Élie était un homme de la même nature que nous: il pria avec instance pour qu'il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit.”
Dieu ne veut pas que nous passions à côté de cet enseignement, aussi Jacques va-t-il utiliser une illustration merveilleuse sur la prière qui guérit. Afin de vous permettre de comprendre cette illustration, je vous invite à aller dans 1 Rois 18. Il y avait une sécheresse qui sévissait à cause des péchés du peuple de Dieu et le peuple avait besoin de vivre un réveil.
Je vais commencer à lire à partir du verset 42. C’est le passage que Jacques mentionne dans son épître lorsqu’il dit que: "Elie était un homme de la même nature que nous, il pria avec instance pour qu'il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois.”
“Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur: Monte, regarde du côté de la mer. Le serviteur monta, il regarda, et dit: Il n'y a rien. Élie dit sept fois: Retourne. A la septième fois, il dit: Voici un petit nuage qui s'élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d'un homme. Élie dit: Monte, et dis à Achab: Attelle et descends, afin que la pluie ne t'arrête pas. En peu d'instants, le ciel s'obscurcit par les nuages, le vent s'établit, et il y eut une forte pluie.”
Qu’est-ce que tout cela nous enseigne? C’est l’illustration que Jacques souligne dans son passage. C’est l’exemple qui confirme ce que Jacques dit: Si Dieu a entendu la prière d’Elie lorsqu’il se conformait aux conditions de Dieu, Dieu entendra la prière de Jacques lorsque Jacques répondra aux conditions de Dieu. Remarquez maintenant qui était la personne qui priait, c’était Elie.
Et qu’est-ce que Jacques dit concernant Elie? “Qu’Élie était un homme de la même nature que nous.” Avez-vous déjà lu les histoires de ces croyants dans la Bible? Vous est-il déjà arrivé de penser parfois qu’ils vivaient dans un monde différent du nôtre, qu’ils respiraient un air différent du nôtre et que quelque part, ils n’étaient pas comme nous et que Dieu leur avait accordé, d’une certaine façon, des faveurs qu’il ne nous a jamais accordées? Est-ce que cela vous a déjà effleuré l’esprit? Cela m’est déjà arrivé.
Je me suis déjà dit: “Eh bien, ils n’étaient pas comme nous.” Jacques écrit: “Oubliez cela, ils étaient de la même nature que nous.” Elie n’était pas un homme extraordinaire, c’était quelqu’un d’ordinaire. C’était un homme de la même nature que vous et moi. Dans le chapitre 18, il a remporté une grande victoire et au chapitre 19, vous le voyez en train de fuir la reine Jézabel pour sauver sa vie.
Il est tellement déprimé, qu’il s’enfuit dans le désert où, après une journée de marche, il s'assied sous un genêt, et il demande à Dieu de le faire mourir. Cela me réconforte et me fait du bien de savoir que si Dieu peut répondre à la prière de quelqu’un comme Elie, il peut alors répondre à la prière de quelqu’un comme moi. Elie était un homme ordinaire, il n’était pas parfait tout comme vous et moi.
Remarquez maintenant non seulement qui est en train de prier, mais l’endroit où il prie. Regardez au chapitre 18:42. Il est écrit que: “Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux.”
Nous sommes en présence ici de quelqu’un qui savait comment se retrouver seul avec Dieu. Il est monté au sommet du Carmel pour être seul avec son Dieu. Jésus nous a dit: “d’entrer dans notre chambre, de fermer la porte, et de prier notre Père qui est là dans le lieu secret.” (Mat.6:6).
Voici un homme qui savait comment se retrouver seul avec Dieu pour prier. Et c’est l’illustration que Jacques utilise dans son épître. La personne qui prie est une personne ordinaire de la même nature que vous et moi.
Elie a trouvé un endroit où il pouvait se retrouver seul avec Dieu et ce lieu particulier c’était le mont Carmel, un endroit où il pouvait se retirer des foules. Jésus a fait exactement la même chose. Remarquez la position qu’il a prise pour prier. Qu’est-il écrit dans 1 Rois 18:42? “Il se pencha contre terre puis il mit son visage entre ses genoux.” Nous sommes en présence ici de quelqu’un qui s’humilie lui-même devant le Seigneur. “Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie.” (2Chro.7:14). Il ne s’est pas pavané devant Dieu.
Voici un homme penché contre terre, son visage entre ses genoux, qui se présente dans un esprit d’humilité, le coeur brisé, devant Dieu. Est-ce que vous savez pourquoi il s’est présenté courageux comme un lion devant Achad? Parce qu’il savait se mettre à genoux devant Dieu. Et un homme qui sait se mettre à genoux devant Dieu peut se tenir debout devant n’importe qui.
Remarquez non seulement dans quelle position il trouvait quand il prie, mais toute la passion qu’il met dans sa prière. Regardez encore une fois le verset 42. Il est écrit que: “Il se pencha contre terre, et qu’il mit son visage entre ses genoux.” Je vois un homme animé d’une grande ferveur pour Dieu. L’idée ici c’est qu’il s’est étendu de tout son long pour se jeter devant le Seigneur. Il parle avec son Dieu à coeur ouvert. Je dirais qu’il fait des affaires avec Dieu.”
C’est ce que Jacques sous-entend lorsqu’il parle de “la prière fervente du juste qui a une grande efficacité.” Soyons passionnés lorsque prions. Prier c’est chercher, prier c’est demander, prier c’est frapper. Vous dites: “Je ne crois pas que le Seigneur veut que nous priions avec autant d’émotions et je ne crois pas que le Seigneur veut que nous priions avec autant d’intensité.”
Peut-être alors que vous savez prier encore mieux que le Seigneur Jésus? Permettez-moi de vous montrer comment le Seigneur Jésus a prié dans Hébreux 5:7. Il est écrit: “C'est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété...”
J’avoue qu’il n’est pas facile de prier. Je préfère prêcher pendant une heure que de prier pendant une demi-heure. Vous dites: “Je le crois!” Je préfère faire presque n’importe quoi qui me demande un effort physique, que de prendre du temps à faire des efforts pour rester concentré à prier. Chers amis, toutes les forces de l’enfer se liguent contre vous lorsque vous priez et lorsque vous intercédez avec le Dieu Tout-Puissant.
Voici ici ce que j’appelle prier avec passion, et je voudrais que vous remarquiez jusqu’à quel point Elie persévère dans sa prière. Regardez ce qui est écrit au verset 43: “Elie dit à son serviteur: Monte, regarde du côté de la mer. Le serviteur monta, il regarda, et dit: Il n'y a rien. Élie dit sept fois: Retourne.” En d’autres mots, Elie ici prie à chaque fois pour la pluie. Il dit: “Oh Dieu, Oh Dieu, envoie la pluie, nous avons besoin que la pluie tombe. Serviteur, va voir si tu vois un nuage.” Aucun nuage. Pas de problème. “Oh Dieu, envoie la pluie, nous avons besoin qu’il pleuve. Seigneur, entends ma prière.” “Serviteur, va voir si tu ne vois pas un nuage.” Il a prié, prié, prié et il n’a pas arrêté de prier tant et aussi longtemps que Dieu ne l’a pas exaucé.
Luc 18:1: “Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcher.” Je ne peux pas vous dire pourquoi Dieu veut que nous priions toujours. Je ne peux pas vous dire pourquoi nous devons parfois l’importuner et demander à Dieu, mais Jésus dit dans Luc 11:9: “Et moi, je vous dis: Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira.”
Paul dit: “Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces.” (Col.4:2). Persévérer dans la prière et surveiller, c’est la même chose. Esaïe 30:18: “Cependant l'Éternel désire vous faire grâce.” Continuez à prier, continuez à prier et vous verrez la puissance de la prière. Regardez ce qui est écrit dans 1 Rois 18:44: “La septième fois, il dit: Voici un petit nuage qui s'élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d'un homme. Élie dit: Monte, et dis à Achab: Attelle et descends, afin que la pluie ne t'arrête pas. En peu d'instants, le ciel s'obscurcit par les nuages, le vent s'établit, et il y eut une forte pluie.”
CONCLUSION
Voilà l’exemple que Jacques utilise lorsqu’il veut nous montrer comment prier pour la guérison. Dieu ne veut pas toujours guérir. Dieu ne veut pas toujours envoyer la pluie, mais je peux vous dire que lorsque nous connaissons le coeur de Dieu, nous pouvons dire que trop souvent nous ne voyons pas la volonté de Dieu s’accomplir dans nos vies parce que nous ne prions pas.
Nous n’avons pas parce que nous ne prions pas. Comment prier pour la guérison? Jacques nous l’a dit. La confession précède la guérison. Il dit que c’est l’intercession qui nous permet de voir Dieu manifester sa volonté dans nos vies. Jacques nous parle également de l'intégrité de la prière et il nous fournit une illustration pour nous prouver ce qu’il dit. Elie était un homme comme vous et moi, un homme ordinaire à travers qui Dieu a accompli des choses extraordinaires. Prions.