J'aimerais vous raconter une histoire dont l'auteur est Jésus. Je pense, que cette histoire représente une portion de la vie de la plupart d'entre nous. Il y a quatre personnages dans ce drame, il y a Dieu, deux hommes et le Diable. Je ne vous parlerai que d'un seul des deux hommes cet après-midi.

I- LE VAGABOND OU LA NATURE DU PECHE
"Un homme avait deux fils" (v.11). Le plus jeune des deux fils a une conversation sérieuse avec son père. Même s'il ne manque de rien, il est fatigué de rester dans cette maison et de se soumettre à l'autorité paternelle. Il aspire à profiter de la vie et il veut absolument découvrir le monde et les plaisirs qu'il peut lui apporter. Il est tellement impatient de partir, qu'il demande à son père de lui donner la part d'héritage qui doit lui revenir (v.12). Le coeur remplit de tristesse, le père remet à son fils la part d'héritage qui lui revient.

Peu de jours après, le plus jeune fils vendit sa part de la propriété pour ensuite rassembler ses affaires et partir vers "ce pays lointain, qui l'attirait tant" (v.13a). Il marche d'un pas joyeux, le coeur plein d'espoir vers ce monde qui s'ouvre à lui, se souciant peu de son père qui le regarde s'éloigner les yeux humides et le coeur triste, parce qu'il sait que son fils s'apprête à pénétrer dans un monde hypocrite, mauvais et sans pitié.

Dans cette histoire, le père c'est Dieu, et le fils représente l'homme qui cherche à vivre séparé de Dieu en suivant son propre chemin, parce qu'il est fatigué d'être sous l'autorité de son père. A travers ce récit, Jésus veut nous montrer que le péché commence dans notre coeur, et ce, à partir du moment où nous désirons faire ce qui nous plaît plutôt que de faire ce qui plaît à Dieu. En gros, c'est l'homme qui cherche à vivre sa vie sans Dieu, et qui cherche à diriger sa vie comme il l'entend, et ce, à sa manière. C'est là où le péché commence, c'est l'essence même du péché.

Jésus veut aussi nous montrer non seulement comment le péché commence, mais aussi comment il peut prendre des proportions insoupçonnées et les ravages qu'il peut faire dans nos vies. Le père savait ce que son fils allait faire de son argent, et il n'a pas refusé de lui donner sa part d'héritage, parce qu'il savait aussi que la seule façon pour lui d'acquérir la sagesse, c'était en passant par la pénible école de l'expérience de la vie qui se résume trop souvent par la souffrance.

C'est exactement de cette façon que Dieu agit avec nous. Si quelqu'un désire vivre sans Dieu, Dieu le laisse faire parce qu'il ne forcera jamais quelqu'un à vivre une relation avec lui et à dépendre de lui, s'il ne le veut pas. Il nous donne le choix et la capacité de faire ce choix, et si nous désirons vivre sans lui, il nous permet de le faire. Si nous pouvions seulement apprendre à travers nos mauvaises expériences, combien il est désastreux pour nous de vivre sans Dieu, nous réaliserions que c'est pour cette raison que Dieu permet que nous vivions certaines situations difficiles.

II- LA SOLITUDE, OU LES CONSEQUENCES DU PECHE
"Le jeune homme est maintenant arrivé dans ce pays lointain et sa vie se résume à s'amuser, à boire, à jouer, à fréquenter les endroits où il y a du bruit, à courir les filles, bref, à ne se priver de rien. Sa devise, c'est "profitons de la vie, car la vie est trop courte" "Le jeune homme vécut ainsi dans le désordre et dépensa toute sa fortune" (v.13).

"Quand il eut tout dépensé son argent, une grande famine survint dans le pays, et il commença à manquer du nécessaire" (v.14). Un temps de récession s'installa alors dans le pays. les gens perdaient leurs emplois, et les banques alimentaires ne suffisaient plus à répondre à la demande. Certains perdaient leurs maisons parce qu'ils n'arrivaient plus à joindre les deux bouts et ils se retrouvèrent dans la misère. Rapidement, l'optimisme fait place au pessimisme et un esprit d'angoisse se répand dans la population. Le jeune homme est complètement désespéré et désemparé, et surtout très seul, car il n'avait plus un seul ami. Pour ne pas mourir de faim, "il offrit ses services à un des habitants du pays qui va l'envoyer dans ses champs garder les cochons" Il aurait bien voulu se nourrir de ce que les cochons mangeaient, mais personne ne lui en donnait" (v.14-15).

2.1) Nous avons là une image des conséquences que produit le péché dans la vie de quelqu'un. Le premier fruit du péché, c'est le plaisir. (v.13)
Le jeune homme a d'abord eu du bon temps. Il y a des gens qui disent que vous ne retirez pas de plaisir dans le péché, mais je ne vous dirai pas cela, parce que vous ne me croirez pas si je vous disais le contraire. Vous le savez car vous avez déjà essayé de vivre dans le péché, et vous y avez trouvé votre plaisir. Si je vous disais qu'il n'y a pas de plaisir dans le péché, je vous mentirais. J'ai vécu dans le péché dans le passé et j'y ai aussi trouvé du plaisir. Je ne vous dirai pas qu'il n'y a pas de plaisir dans le péché, parce que la Bible ne dit pas le contraire, même s'il est vrai qu'il est écrit "qu'il n'y a pas de paix pour celui qui pèche."

Mais il est aussi vrai aussi qu'il est écrit qu'on trouve du plaisir dans le péché. Dans Hb.11:25, Il est écrit que lorsque Moïse eut à prendre une décision, "il préféra être maltraité avec le peuple de Dieu, que de jouir du péché." Mais il est aussi écrit "que c'est pour quelque temps" seulement, un temps très court. Si le péché n'apportait pas un semblant de plaisir, les gens ne pécheraient pas. On trouve donc un certain plaisir dans le péché, mais cela dure un temps seulement, parce qu'il y a toujours des conséquences au péché, et malheureusement, les conséquences durent plus longtemps que le plaisir que peut apporter le péché. .

Mark Guy Pearse a dit que le diable n'est pas fou. Il ne va pas à la pêche sans apporter avec lui ses appâts, et les plaisirs du péché sont les appâts que le diable utilise. Mais rappelez-vous, qu'il y a toujours un hameçon après l'appât du diable. Il dandine son appât devant certains d'entre vous cet après-midi, en disant, "ne devient pas chrétien, car tu vas devoir abandonner ceci, tu vas devoir abandonner cela. Penses-y, tu vas devoir abandonner tout ce qui t'apportes du plaisir et ainsi de suite." Et si cet après-midi, vous saisissez l'appât du diable, la première chose que vous allez réaliser, c'est que vous aller finir par vous retrouvez dans le fond de son bateau, sous un soleil de plomb, flottant sur une mer sans espoir pour l'éternité.

2.2) La deuxième conséquence ou le deuxième fruit que produit le péché, c'est la solitude (v.14)
C'est toujours la deuxième conséquence que nous retirons du péché. La solitude, et la famine spirituelle. Et très souvent, il y a des gens qui vivent cette famine au sens littéral du terme. Combien de personnes n'auront pas un manteau convenable à se mettre sur le dos cet après-midi à Liège? Combien de personnes n'auront pas mangé ce midi, ou n'auront pas d'endroits pour dormir ce soir, alors que d'autres ne manquent de rien?

Un jour, de mes amis m'a montré un homme assis sur un banc dans un parc du centre-ville de Montréal. Il m'a dit: "Tu vois cet homme qui a les cheveux en broussailles, habillé avec des vêtements en lambeaux? Cet homme exerçait la médecine dans le passé. Il a fait la fête une grande partie de sa vie, puis les temps difficiles sont arrivés, et il se retrouve aujourd'hui sur ce banc, détruit par les excès qu'il a fait dans le passé." Mais cela n'arrive pas toujours de cette façon dans la vie. Il y a beaucoup de gens qui vivent dans le péché, qui ont beaucoup d'argent, qui ont beaucoup de choses à manger, qui boivent à volonté, qui possèdent des biens matériels parmi les plus chers, et qui roulent en grosse voiture, et malgré tout, qui finissent par se sentir très seul, parce qu'ils ne sont pas aimés pour ce qu'il sont, mais pour ce qu'ils ont.

Mais il existe une autre famine que la famine naturelle. Il y a une autre faim que la faim du corps. Il y a la faim spirituelle. L'être humain possède une âme aussi bien qu'un ventre, quoiqu'un bon nombre de gens en Belgique vivent comme s'ils ne le croyaient pas; mais c'est quand même un fait. Le coeur de l'être humain est si grand, si vaste, si profond que seul Dieu peut le remplir, et sans Dieu, l'homme n'est jamais satisfait.

Sans Dieu, c'est la sécheresse dans notre coeur, sans Dieu c'est un vide douloureux, sans Dieu c'est vivre sans jamais être rassasié dans notre coeur. Pensez à ce jeune homme qui se trouve avec les cochons les cheveux en broussailles, les vêtements en lambeaux, qui meure de faim, regardant à droite et à gauche, les yeux dans le vide, et nous pourrons voir dans ce fils prodigue une image de notre propre coeur, une image de chaque personne présentequi vit sans Dieu dans ce lieu cet après-midi. Combien cela me rappelle aussi cette période de ma vie où je vivais sans Dieu.

2.3) La troisième conséquence ou le troisième fruit du péché c'est la déchéance et l'esclavage (v.16a)
"On l'envoya dans les champs pour garder les pourceaux". Jésus était un Juif et s'il y a bien un travail qui était considéré par les Juifs comme étant bas et dégradant, c'est bien celui de garder les cochons. Ce que Jésus veut nous faire voir ici, c'est que vous et moi, nous avons deux choix qui s'offrent à nous: Etre des enfants de Dieu et être bénis en vivant comme il nous le demande, ou ne pas valoir plus qu'un cochon par le diable et être traité comme tel. C'est le choix qui s'offre à chacun d'entre nous aujourd'hui.

Ce jeune homme aurait pu être un fils dans la maison de son père, et le servir dans la joie, le respect et la tranquilité, mas au lieu de cela, il travaillait pour un étranger comme gardien de cochons. C'est à vous de décider, soit que vous êtes un enfant de Dieu entièrement soumis à la volonté de Dieu, pour le servir dans la joie, le respect et la tranquilité ou être au service du diable et ne pas valoir plus qu'un cochon à ses yeux. Chers amis, quel chemin allez-vous choisir de suivre cet après-midi? Etre un enfant de Dieu et être traité comme tel ou être traité comme un cochon par Satan?

III- LE REMEDE POUR LE PECHE
Le jeune homme se met à réfléchir sur sa situation." Il revoit la maison paternelle Il voit son père et la table bien garnie. Il voit les serviteurs qui sont bien nourris et il s'écrie, "tous les ouvriers de mon père ont plus de nourriture qu'ils n'en peuvent manger, tandis que moi, ici, je meurs de faim" (V.17).

Il lève ensuite la tête et il dit, "je vais partir pour retourner chez mon père et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils. Traite-moi donc comme l'un de tes ouvriers. Et il partit pour retourner chez son père" (V.18-20a). Voilà de quelle façon on peut régler notre problème avec le péché et avec le père.

Quel est le remède?
3.1)Premièrement, il a commencé à réfléchir,
Et c'est à partir de là que le salut commence: en réfléchissant. Les gens disent que le Christianisme est une foi aveugle! C'est faux. Le Christianisme demande une foi rationnelle qui provient d'une pensée honnête et sincère. Ce jeune homme a commencé à réfléchir. Certains m'ont déjà dit qu'ils n'avaient pas de temps de réfléchir aux choses spirituelles. Pourtant, ils devront bien prendre le temps un jour de mourir, n'est-ce pas! N'est-il pas incroyable que la seule chose que nous soyons certain un jour de connaître, c'est la mort, et que la grande majorité des gens, ne sont pas intéressés de savoir où ils vont passer l'éternité, et tout cela, parce que nous ne voulons pas y réfléchir. Des milliers de personnes en Belgique sont condamnés à périr pour l'éternité, parce qu'elles refusent de réfléchir sur leur situation spirituelle. Chers amis, le jeune homme ne s'est pas arrêté à seulement réfléchir..

3.2) Il a prit une décision (V.18a)
Il a dit, "je me lèverai, et j'irai chez mon père". Cela ne suffit pas de réfléchir, vous devez prendre une décision, voilà le deuxième pas à faire. Il y a des gens ici cet après-midi qui ont souvent réfléchi à cette question, et qui savent aussi bien que moi, ce qu'ils doivent faire pour devenir chrétiens ou revenir vers Dieu, mais ils n'ont jamais oser prendre la décision. Quelle est votre décision à vous cet après-midi? Le jeune homme a dit: "Je me lèverai, et j'irai chez mon père." Voilà ce qu'il faut faire, venir à Dieu, qui est votre père. Voulez-vous venir à Dieu?

3.3) Il a reconnu son péché et l'horreur de celui-ci (v.18b-19)
Le jeune homme a reconnu qu'il avait péché. Il a dit, "je me lèverai, et j'irai chez mon père et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi." Vous devez venir à lui en disant, "j'ai péché. C'est la seule façon pour un pécheur de venir à Dieu. Reconnaître que vous êtes un pécheur (Ac.3:19). Dieu est prêt à recevoir le pire des pécheurs sur la terre qui veut bien venir à lui, lorsque celui-ci confesse de sa bouche. Il a tourné le dos à son ancienne vie et il a tourné ses regards vers la maison du père.Il restait un dernier pas à faire au jeune homme:

3.4) "il s'est levé et il est allé vers son Père" (v.20a).
Le jeune garçon marche vers la maison. Il est maintenant à quelques kilomètres de la maison et alors qu'il est encore loin, là-haut sur la colline, on retrouve un homme qui jette un regard dans toutes les directions. Il est souvent venu à cet endroit auparavant. C'est le père, il fixait du regard le chemin qui mène à sa maison, attendant le retour de son fils qui ne s'est jamais montré jusqu'à maintenant.

Et aujourd'hui, le père qui aime son fils est encore là, car lorsqu'on aime on ne se lasse jamais. Il regarde toujours dans la même direction. Et ce jour-là, il voit une forme humaine qui marche sur le chemin qui conduit à la maison. Est-il possible que ce soit son fils? Il était bien portant lorsqu'il a quitté la maison, il avait des rondeurs lorsqu'il est parti, il portait de beaux vêtements et voilà que la silhouette qui apparaît maintenant devant lui, laisse apparaître un individu aux joues creuses qui fait plus vieux que son âge. Il porte des vêtements délabrés et il boîte légèrement d'une jambe.

3.5) Il a confessé son péché(v.20b-21)
"Lorsque son père le vit, il fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et il l'embrassa"(v.20b). Le fils commença à lui parler et il lui dit, "mon Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils." Mais le Père l'arrête, il en a assez entendu. "Il dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et revêtez-le; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé" (v.21-24).

Quel image extraordinaire nous avons ici? Une image qui nous démontre l'attitude de Dieu envers le pécheur. Quoique le fils avait oublié le père, le père n'avait pas oublié le fils. De même, si vous avez oublié Dieu dans votre vie jusqu'à aujourd'hui ou depuis un certain temps, Lui, il ne vous a jamais oublié. Il est possible que comme le fils, vous n'ayez pas pensé trop souvent à Dieu ces dernières années, et pourtant, il n'y a pas un seul jour où Dieu n'a pas pensé à vous, attendant de voir certains signes en vous qui confirmaient votre retour à la maison.

Si vous vous détournez de votre péché cet après-midi, et que vous vous tournez vers Dieu, même si vous êtes toujours loin de lui, Dieu courra à votre rencontre, et il vous revêtira de sa robe de justice qui confirme votre pardon en Christ. Il vous mettra un anneau au doigt, qui confirme ainsi que vous êtes son enfant. Il vous embrassera, signe que vous êtes réconcilié avec lui et il vous donnera des souliers pour vous soulager de vos maux et de vos douleurs. Il fera tuer le veau gras qui est une image du grand festin de joie et de bonheur que nous trouvons en Jésus-Christ. Chers amis, voulez-vous venir à la maison cet après-midi.

Rappelez-vous le malfaiteur sur la croix dans Luc 23:39-43
Il est suspendu sur une croix tout comme son complice qui insultait Jésus en disant: "N'es-tu pas le Messie? Sauve-toi toi-même et sauve-nous! Mais l'autre lui fit des reproches et lui dit: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même punition? Pour nous, cette punition est juste, car nous recevons ce que nous avons mérité pour nos crimes, mais lui n'a rien fait de mal. Puis il ajouta: Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras comme roi. Jésus lui répondit: Je te le déclare, c'est la vérité, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis."

J'ai entendu une histoire il y a quelques années, que je n'oublierai jamais. Une jeune fille avait quitté la maison familiale pour aller s'installer dans une grande ville. Pendant un certain temps, elle continua à écrire à sa mère, mais après un certain temps, elle écrivit de moins en moins, puis finalement elle ne donna plus aucune nouvelle. La mère imagina le pire, et partit à la recherche de sa fille dans la ville où elle s'était installée.

Elle rencontra un homme qui travaillait dans la basse ville et elle lui demanda s'il pouvait retrouver sa fille pour elle? "Et bien," répliqua l'homme, je pense que je peux, mais vous devez faire exactement ce que je vais vous dire." Je ferais tout, pour retrouver ma fille" dit la mère. "Alors," dit le missionnaire, "allez chez un photographe, et demandez-lui de faire plusieurs copies de la photo que vous avez avec vous, sur laquelle vous apparaissez. Faites-en faire une centaine, et ce, de bonne dimension et apportez-les moi."

Peu de temps après, la mère apporta une centaine de photos à l'homme. "Maintenant," dit-il, "asseyez-vous et écrivez au-bas de chaque photo ces quatre mots: "reviens à la maison!" La mère s'assied et fit exactement ce que l'homme lui avait dit de faire. "Maintenant, dit le missionnaire, "est-ce que je peux prendre ces photos et allez les afficher dans les endroits les plus difficiles de la ville, là où on trouve les saloons et les maisons closes? Ce n'était pas facile pour le missionnaire de demander à une femme qui était si soignée de faire en sorte que sa propre photo circule dans les endroits les plus mal famés de la ville.

Mettant sa réputation de côté, la mère dit à l'homme qu'il n'y avait pas de problème, qu'il pouvait afficher toutes les photos là où il croyait qu'elles seraient le mieux exposées. Il partit avec les photos et les afficha dans les endroits les plus bruyants et les moins recommandables de la ville. Il dit ensuite à la mère, "retournez maintenant à la maison et attendez."

Quelques jours plus tard, un groupe de fêtards entra dans un établissement où la photo de la mère avait été affichée. Dans ce groupe, se trouvait la jeune fille en question qui vit la photo qui lui semblait familière S'approchant de celle-ci, elle reconnut sa mère. Elle lut les quatre mots qu'elle avait écrites: "Reviens à la maison." Elle savait ce que ces mots voulaient dire. Elle en eut le coeur brisé. Elle s'enfuit du saloon et elle prit le premier train pour retourner à la maison. Quelques heures plus tard, elle se retrouvait dans les bras de sa mère.

Voilà ce que Dieu a fait au chapitre 15 de l'Evangile de Luc.Il a envoyé une photo de lui-même, qui correspond à une image de son coeur débordant d'amour pour vous et moi, et au-bas de celle-ci Dieu a écrit de sa propre main, "reviens à la maison" car je t'ai déjà pardonné. "Car mon fils que voici était mort, et ilest revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et il commencèrent à se réjouir" (v.24).

Chers amis, "je vous rappelle, qu'il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance" (Luc 15:7).