INTRODUCTION
Je vous invite à tourner dans le premier livre des Rois au chapitre 19. Nous lirons les versets 19 à 21. "Elie partit de là. Il trouva Elisée, fils de Chafat, en train de labourer un champ avec douze paires de boeufs; Elisée conduisait lui-même la douzième paire. Elie, en passant près d'Elisée, jeta son manteau sur lui. Alors Elisée abandonna ses bêtes et courut dire à Elie: Laisse-moi aller embrasser mon père et ma mère, après quoi je te suivrai. Mais tu peux retourner à ton travail, répondit Elie. Est-ce que je t'ai demandé quelque chose? Elisée retourna à son champ. Là il prit ses deux boeufs et il les sacrifia. Avec la charrue il fit du feu pour cuire la viande; il la donna ensuite aux gens qui étaient présents, et ils la mangèrent. Puis il suivit Elie et devint son serviteur."
Prions. "Seigneur nous te demandons ton aide pour ouvrir notre intelligence et nos coeurs afin de recevoir ce que tu veux nous enseigner et pouvoir le mettre en pratique et progresser avec toi. Amen!"
Cela n'est pas écrit dans le texte que nous venons de lire, mais nous pouvons facilement comprendre qu'Elisée était un homme bien né. Pourquoi peut-on affirmer une telle chose? Ce n'était pas tout le monde à cette époque-là, qui avait les moyens de se payer un boeuf pour se faciliter la tâche. Je ne sais pas si c'est l'équivalent d'un tracteur ou d'un cheval de trait, mais en tous cas, le boeuf était l'animal qui permettait de faciliter non seulement le travail du cultivateur, mais d'augmenter le rendement, comme nos machines modernes le permettent aujourd'hui.
Celui qui pouvait déjà se payer un boeuf, faisait parti d'une classe assez aisée, et celui qui pouvait se payer une paire de boeufs pouvait probablement effectuer le double du travail. Nous avons lu ici que Chafat, le père d'Elisée possédait douze paires de boeufs, ce qui correspond à vingt-quatre bêtes, donc à un beau petit cheptel. Imaginez vingt-quatre boeufs dans un pré, ce n'est sûrement pas quelque chose qui passe inaperçue.
De plus, si vous avez à votre disposition douze paires de boeufs, cela signifie que vous possédez la superficie nécessaire à exploiter, parce que vous n'avez pas besoin de douze paires de boeufs pour travailler votre petit potager qui se trouve derrière la maison. Si nous avons beaucoup de superficies à exploiter, cela veut dire que nous avons une production suffisamment importante qui rapporte de bons revenus. Elisée avait donc été élevé dans une famille assez aisée, et l'on peut dire qu'il était bien né. Il n'avait donc pas besoin de s'inquiéter pour son avenir, qui avait déjà été tout tracé par ses parents ou même par lui-même dans son esprit. En d'autres mots, son lit était fait, il n'avait pas besoin de s'inquiéter.
Mais voilà que passe le grand prophète Elie. Nous avons lu qu'il a jeté son manteau sur Elisée. Si quelqu'un nous faisait la même chose ici à l'église ou ailleurs, on se demanderait ce qui nous arrive et on soupçonnerait peut-être même la personne de vouloir nous étouffer. Quand à Elisée, il a compris à travers ce geste, que le Seigneur l'appelait à son service. Il ne s'est pas posé beaucoup de questions, il a juste demandé de pouvoir aller saluer ses parents et de pouvoir leur faire ses adieux.
Il rentre donc à la maison pour informer ses parents de ce qui vient de se passer. L'auteur ne rapporte pas les paroles échangées entre eux, ni qu'elle a été la réaction des parents et encore moins s'ils ont accepté sur le champ la décision de leur fils. Nous ne savons pas non plus s'ils ont essayé de dissuader Elisée de s'engager et de répondre à cet appel. Nous ne savons pas s'ils ont dit, "Elisée, regarde, tout ce que nous possédons. Nous avons du terrain, nous avons des bêtes, nous avons un cheptel. Penses à tout ce que tu vas renoncer. Pense à tout ce qu'on avait préparé pour toi."
Nous savons qu'il y a des parents qui essayent de dissuader leurs enfants de partir en mission, lorsque ceux-ci expriment le désir de servir le Seigneur dans un ministère à plein temps, parce qu'ils avaient prévu autre chose pour eux. Il est normal les parents d'avoir des projets d'avenir pour leurs enfants, entre autre, aspirer à ce qu'ils connaissent une belle carrière, mais quant à servir Dieu à plein temps, cela est différent. Nous ne savons pas non plus si les parents d'Elisée, se sont sentis honorés d'avoir un fils qui deviendrait serviteur de Dieu ou s'ils se sont sentis délestés.
Il arrive encore aujourd'hui que des jeunes, réussissent brillamment des études supérieures au point ou un bel avenir professionnel et qu'une belle qualité de vie s'ouvrent devant eux. Mais voilà qu'il peut aussi arriver à ces jeunes chrétiens pleins de potentiel, promis à un bel avenir et à une brillante carrière que le Seigneur leur adresse un appel à le servir. Ils pouvaient aspirer à une belle vie, c'est-à-dire dans l'opulence, et les voilà maintenant presque obligés de chercher dans leur église ou dans d'autres églises, le soutien financier dont ils ont besoin afin de répondre à l'appel qu'ils ont reçu.
Ils ont décroché des titres qui leur auraient permis de vivre dans l'abondance, alors que maintenant ils deviennent complètement dépendants de ce que les chrétiens voudront bien leur donner. On pourrait même dire qu'ils deviennent presque des mendiants et ils se condamnent à vivre avec le minimum de facilité et un confort tout à fait relatif s'ils partent dans certains pays, alors qu'avec leur diplôme, ils pourraient décrocher un emploi qui les ferait vivre très aisément.
S'ils demeurent en Europe, leur vie ne sera pas trop difficile, on trouve de bonnes écoles et de bons hôpitaux. Mais s'ils s'expatrient en Afrique ou ailleurs, voilà des enfants qui seront privés de leurs parents. Voilà des petits enfants qui ne connaîtront pas ce que les grands parents apportent à leurs petits enfants. Et quand vient le temps d'aller à l'école, les parents peuvent toujours, particulièrement au primaire, suivre l'enseignement à distance, qui parfois ou même très souvent est dispensé par l'un des parents, parce qu'il n'y a pas nécessairement un instituteur de disponible.
Lorsque nous lisons les nouvelles missionnaires, nous apprenons que certaines familles sont à la recherche pour la prochaine année scolaire, d'un enseignant pour leurs enfants. C'est donc une préoccupation constante pour les parents, et lorsque les enfants grandissent et qu'ils passent au niveau des études secondaires, ils sont alors séparés de leurs parents pendant plusieurs mois, parce qu'ils doivent fréquenter une académie qui se trouve dans un pays étranger, situé à des milliers de kilomètres de la maison. Ils devront même parfois, poursuivre leurs études dans une langue étrangère à la leur.
Si par la suite, les enfants doivent poursuivre des études supérieures, les parents demeureront sur le champ missionnaire, alors que les enfants seront dirigés vers l'Europe ou l'Amérique pour terminer leurs études. Quand les parents des missionnaires vieillissent, que leurs forces diminuent ou qu'ils sont malades et qu'ils ont besoin d'être entourés, un nouveau dilemme se pose pour les enfants. Est-ce que je vais abandonner mes parents ou est-ce que je vais aider les gens dans le pays où j'ai été appelé à travailler. Puisque les parents sont des missionnaires, ils connaissent la parle de Dieu qui dit que "si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié sa foi, il est pire qu'un infidèle" (1 Tim.5:8).
N'est-ce pas la situation que vit notre soeur Janina Janulek que nous soutenons et qui oeuvre auprès des enfants tziganes en Pologne. Elle n'a pas une forte santé, elle n'a pas de grands revenus, ses parents sont rendus à un certain âge et ils ont besoin d'être entourés, mais elle a reçu un appel et elle veut répondre à cet appel que Dieu a placé sur sa vie.
Dans le meilleur des cas, les choses peuvent bien se passer si les parents sont chrétiens et consacrés, mais il arrive aussi que des jeunes se convertissent et reçoivent un appel alors que leurs parents sont non-croyants ou inconvertis. Comment leurs parents vont-ils réagir? Ceux-ci viennent de se convertir, ils ont la conviction d'avoir reçu un appel, mais les parents qui ont payé des études coûteuses, qui se sont sacrifiés, se demandent ce qui arrive à leurs enfants pour leur faire une chose pareille, au point où certains vont certainement se demander s'ils ne sont pas devenus fous ou totalement inconscients.
Rappelez-vous qu'il est écrit que le Seigneur Jésus est venu pour servir, et pourtant, suite aux paroles qu'il va prononcer, beaucoup d'entre eux diront: "il est fou" (Jn.10:20). A un autre moment, les membres de sa famille vont venir le chercher pour le ramener à la maison parce qu'ils croyaient qu'il avait perdu la raison à cause de son ministère. On a dit la même chose de l'apôtre Paul alors qu'il comparaissait devant le roi Agrippa et le procurateur Festus et qu'il témoignait de sa foi. "Comme Paul présentait ainsi sa défense, Festus lui cria: "tu es fou, Paul! Tu as tant étudié que cela te rend fou!" (Ac.26:24).
Mes amis, seul un chrétien zélé sera traité de fou. Seul un chrétien entièrement consacré au Seigneur sera traité de fou par les incroyants et aussi malheureusement parfois par les chrétiens eux-mêmes qui ne comprennent pas la décision que le jeune converti prend face à l'appel que Dieu a placé sur sa vie. Il est évident que le chrétien tiède ne risque pas de recevoir l'étiquette de" fou." La société et malheureusement aussi dans certains cas l'église portent un regard très lourd sur le serviteur de Dieu fidèle et zélé. Cependant, n'oublions pas que le seul regard qui compte, c'est celui du Seigneur lorsqu'il donne son approbation sur son enfant pour qu'il serve à l'avancement de son royaume.
Rappelez-vous qu'au dix-huitième et au début du dix-neuvième siècle, il fallait attendre six mois pour recevoir une réponse à une lettre alors que l'unique moyen de circuler outre-mer était le bateau. Au vingt et unième siècle les choses se sont fortement améliorées alors que nous avons non seulement le téléphone, le service internet et la web-cam, mais le prix des billets d'avion a fort diminué, au point ou les parents peuvent aller même visiter leurs enfants sur le champ missionnaire. Pourtant, la meilleure technologie ne pourra jamais remplacer le contact humain avec le bébé qui vient de naître à des milliers de kilomètres. On pourra toujours le voir à travers la web-cam, mais on ne pourra pas le toucher.
Quel enseignement pouvons-nous retenir? Tout comme pour Elisée, servir le Seigneur coûte toujours un prix et ça coûte très cher. Mes amis, si votre vie chrétienne ne vous coûte rien, alors vous ne servez pas le Seigneur. Si votre vie chrétienne ne vous coûte rien, alors vous vous servez du Seigneur pour votre intérêt personnel. Je vous demande donc comme je me le suis déjà demandé, à quoi êtes-vous prêts à renoncer pour servir le Seigneur? Combien de temps et combien d'argent êtes-vous prêts à lui consacrer? Combien de temps et d'argent êtes-vous prêts à consacrer à l'oeuvre de Dieu dans votre église et dans le monde, car il y a toujours un prix à payer pour servir le Seigneur? On pourrait toujours dire, "on veut bien payer le prix, mais qu'est-ce qu'on y gagne?"
Se faisant le porte-parole des autres disciples, l'apôtre Pierre a posé la même question au Seigneur Jésus. Il a dit, "Ecoute, nous avons tout quitté et nous t'avons suivi." Jésus lui a répondu: "Je vous le déclare, c'est la vérité: si quelqu'un quitte, pour moi et pour la Bonne Nouvelle, sa maison, ou ses frères, ses soeurs, sa mère, son père, ses enfants, ses champs, il recevra cent fois plus dans le temps où nous vivons maintenant: des maisons, des frères, des soeurs, des mères, des enfants et des camps, avec des persécutions aussi; et dans le temps qui viendra ensuite, il recevra la vie éternelle. Mais beaucoup qui sont maintenant les premiers seront les derniers, et beaucoup qui sont maintenant les derniers seront les premiers" (Mc.10:28-31).
Alors, qu'est-ce qu'on y gagne? Rappelons-nous que le Seigneur n'aura de dettes envers personne. Et dans le cas d'Elisée, il est vrai comme dans la fable de la Fontaine "la laitière et le pot au lait", il a dû dire "adieu veau, vache, cochon,couvée." Il a perdu les boeufs, les terres, mais quelle vie riche il a vécue au service du Seigneur. Que de miracles accomplis au nom de l'Eternel. Prenons l'exemple de la source de Jéricho. Les habitants de Jéricho dirent à Elisée que leur ville était bien située mais que l'eau était malsaine au point que la terre ne produisait rien. Utilisant du sel dans une écuelle neuve, Elisée se rendit alors à la source et jeta le sel dans l'eau qui devint saine. Elle l'est encore aujourd'hui, conformément à c qu'Elisée avait annoncé (2 Rois 2:19-22).
Rappelez-vous cette veuve qui est allée le trouver pour lui expliquer que l'homme à qui ils avaient emprunté de l'argent était venu réclamer ses deux enfants pour en faire ses esclaves. Il ne lui restait qu'un peu d'huile pour se parfumer. Elisée va lui demander d'aller chercher tous les récipients qu'elle pouvait obtenir chez ses voisins. Ensuite de verser l'huile dans tous ces récipients et de les mettre de côté au fur et à mesure qu'ils seront pleins. Elle put aller vendre cette huile et rembourser non seulement sa dette, mais l'argent qu'il resta, lui a permis par la suite de vivre elle et ses enfants (2 Rois.4:1-7).
Rappelez-vous la façon qu'il a annoncé la naissance d'un fils à une femme Sunnamite et comment il a ramené à la vie ce même fils qui était mort (2 Rois 4:8-37). Rappelez-vous également de quelle manière le général Naaman suit aux instructions d'Elisée a été guéri de sa lèpre (2 Rois.5). Dieu a accompli beaucoup d'autres miracles à travers Elisée, mais ces quelques miracles que nous venons de citer démontrent jusqu'à quel point Dieu a agi à travers celui qui a répondu à son appel.
Au verset 21 il est écrit "qu'Elisée retourna à son champ. Là il prit ses deux boeufs et il les sacrifia. Avec la charrue il fit du feu pour cuire la viande; il la donna ensuite aux gens qui étaient présents, et ils la mangèrent. Puis il suivit Elie et devint son serviteur." Ce verset nous enseigne que le prophète Elisée a célébrer un festin d'adieu. Il voulait démontrer à travers ce sacrifice que sa vie, c'est-à-dire celle qu'il avait eue jusqu'à maintenant, se terminait et qu'il allait passer dorénavant à autre chose. Il voulait associer sa famille, ses voisins et le peuple parce que pour lui, c'était une joie et un privilège d'entrer au service du Seigneur.
Nous pourrions nous poser la question suivante: Avec quels sentiments servons-nous le Seigneur? Est-ce que les quelques euros que nous déposons dans la corbeille nous arrachent les tripes? Est-ce que les quelques heures que nous consacrons à l'entretien de l'église nous déchirent le coeur, ou est-ce que nous rayonnons de joie quand nous creusons ou quand nous piochons? Peut-être servons nous le Seigneur comme l'apôtre Jacques le mentionne dans son épître "avec un zèle amer." Jacques associe le fait de servir le Seigneur avec un zèle amer, à un esprit de dispute et de désordre et à toutes sortes de mauvaises actions. Servir le Seigneur avec un zèle amer, c'est tout à fait le contraire de l'épanouissement et de l'enthousiasme dont j'ai été témoin hier matin au sous-sol de l'église lors du déjeuner québécois.
Nous lisons à la fin du verset 21 "qu'Elisée se leva, suivit Elie et devint son serviteur." En quoi consistait donc donc le service d'Elisée? "Il versait de l'eau sur les mains d'Elie." En d'autres mots, il était un collaborateur intime du prophète Elie (2 Rois 3:11). Est-ce que c'est difficile de verser de l'eau? N'oublions pas qu'il n'y avait pas de robinet et qu'il devait aller la chercher quelque part cette eau. Voilà de quelle manière a commencé "le puissant ministère" du prophète Elisée. Il a fait beaucoup d'autres choses dans sa vie, mais il a commencé par verser de l'eau sur les mains du prophète Elie. Cet humble service du prophète Elisée nous rappelle celui de notre Seigneur Jésus-Christ.
Il est écrit, que "c'était le jour qui précédait la fête de la Pâque... Jésus et ses disciples prenaient le repas du soir... Il se leva de table, ôta son vêtement de dessus et prit un linge dont il s'entoura la taille. Puis il versa de l'eau dans une cuvette et se mit à laver les pieds de ses disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait autour de la taille... Après leur avoir lavé les pieds, Jésus remit ses vêtements, se rassit à table et leur dit: Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m'appelez "Maître" et "Seigneur", et vous avez raison, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné un exemple pour que vous agissiez comme j'ai agi envers vous" (Jn.13:1-5; 12-15).
Le service chrétien n'exige pas nécessairement d'accomplir des choses phénoménales. Le plus humble des services a une grande valeur aux yeux de Dieu, et le service chrétien commence toujours par des tâches très modestes. Et si quelqu'un n'est pas disposé à s'impliquer dans des tâches simples, il y aura toujours de grandes lacunes dans son service, même s'il a pu acquérir de grands titres.
Il y a une parfaite logique dans la Parole de Dieu. Lorsque l'apôtre Paul donne des instructions pour les responsables de l'Eglise dans la première épître à Timothée au chapitre 3, il dit qu'il ne doit pas être un jeune converti, c'est-à-dire quelqu'un qui s'est récemment converti. On ne donne pas de responsabilités majeures, d'après l'enseignement de l'apôtre Paul à un nouveau converti. Celui-ci doit commencer à servir le Seigneur dans des tâches simples et humbles.
Dans sa première épître, l'apôtre Jean parle de trois catégories de personnes. Il parle de petits enfants, de jeunes gens et il parle de pères, et ce n'est qu'au fil du temps, au fil des épreuves, que l'on passe du stade d'un petit enfant au stade de jeune homme et finalement au stade de père. (Il faut marcher avec le Seigneur, sinon, nous risquons de rester un enfant toute notre vie)
Si c'est exact que le service chrétien commence toujours par de petites choses, il faut bien se rappeler qu'une petite chose restera toujours une petite chose, tout comme une petite colline ne deviendra jamais une grande montagne, mais il faut aussi savoir que la fidélité dans les petites choses demeurera toujours une grande chose. La Bible nous apprend que c'est sur notre fidélité que nous serons évalués et non pas sur les titres que nous aurons pu acquérir pendant notre vie. C'est sur notre fidélité que nous serons évalués quand nous comparaîtrons devant le Seigneur.
CONCLUSION
En terminant, résumons ce que nous avons vu aujourd'hui. Servir le Seigneur coûte toujours quelque chose et que si notre service ne nous coûte rien, c'est une service de très faible valeur. Le roi David a dit "je n'offrirai point à l'Eternel mon Dieu des holocaustes qui ne me coûtent rien." Pourquoi? Parce que si cela ne me coûte rien, cela n'a aucune valeur aux yeux de Dieu. Notre service ne peut être valable que s'il est accompli dans la joie, parce que si nous le faisons avec un zèle amer, il est associé aux disputes et au désordre.
Un service authentique commence dans des choses simples. La fidélité est la qualité principale de notre service chrétien. Nous pourrions demander aujourd'hui, qui est qualifié pour une telle mission? Nous pouvons répondre qu'il n'y a personne qui soit qualifié. Je ne le suis pas et vous ne l'êtes pas, mais notre qualification elle nous vient du Seigneur, et ce n'est qu'avec les forces et le don que le Seigneur nous accorde que nous pourrons accomplir un service qui l'honorera et qui le glorifiera.
Terminons ce moment de méditation dans la prière.
"Seigneur Jésus nous voulons nous souvenir que toi tu as accepté de payer le prix de ton service. Tu es venu de ta gloire, où tout était pur, parfait et louanges. Tu as tout abandonné pour venir sur notre terre de péchés. Tu es venu pour chercher et sauver ce qui était perdu. Merci Seigneur parce que tu as accepté de prendre sur toi la condamnation et le châtiment que nous méritions. Seigneur Jésus, nous t'apportons notre reconnaissance et nous voulons te demander tous ici présents de travailler dans nos vies pour que nous acceptions de payer le prix d'une vie qui est à ton service et qui t'honore. Seigneur nous nous rendons compte que nous ne sommes pas qualifiés, que nous n'avons ni la capacité, ni les compétences nécessaires et que sans toi nous ne pouvons rien faire. Seigneur nous te demandons de nous qualifier, de nous former pour ton service et de nous donner des coeurs joyeux dans le service que tu nous confies. Aide-nous à l'accomplir fidèlement jusqu'à ce que tu nous rappelles. Seigneur, aide-nous à ne pas mettre des embûches sur le chemin de ceux qui veulent te servir. Aide-nous à faire chacun notre part. Nous te le demandons au nom de Jésus pour que tu sois glorifié. Amen!"