JESUS S’ARRETA (Marc 10:46-53)
(Prêché à Glain, dimanche le 28 décembre 2014) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa
DEUXIEME PARTIE
Chers amis, en cette fin d’année, vous faites peut-être partie de ceux qui ont besoin de voir leur coeur être consolé suite à la perte d’un emploi ou d’un problème financier qui risque de vous mettre dans une situation précaire en 2015. Peut-être que vous vivez des difficultés familiales parce que tout ne va pas comme vous le voudriez, que ce soit avec votre conjoint ou avec vos enfants, et que vous ne voyez pas de solutions à court terme?
Ce matin, j’aimerais regarder la deuxième partie du message dans Marc 10:46-53 que nous avons vu ensemble le 7 décembre dernier. Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerais rappeler le contexte de l’histoire que nous venons de lire. Jésus et ses disciples quittaient la ville de Jéricho pour se rendre à Jérusalem. Jésus va se réjouir de l’accueil chaleureux que lui avaient réservé les habitants de Jéricho, tout en sachant qu’une semaine plus tard, cette même foule se détournerait de lui à Jérusalem pour crier avec force: “Crucifie-le!”
Jésus savait ce qui l’attendait: la honte, l’humiliation, l’angoisse, l’agonie et finalement la mort qui était au rendez-vous. Pourtant avec toute cette pression qui était sur ses épaules, il va prendre le temps de s’arrêter sur ce chemin poussiéreux pour répondre à la prière d’un mendiant aveugle qui s’appelait Bartimée.
Le but qu’il poursuivait sur la terre demeure toujours le même et ce, même s’il est monté au ciel. Il traite quelqu’un qui vient à lui aujourd’hui comme il l’a fait avec Bartimée il y a deux mille ans lorsque ce dernier a crié: “Fils de David, Jésus, aie pitié de moi!” (v.47).
J’aimerais vous encourager ce matin en vous disant qu’il y a de l’espoir pour vous, peu importe la situation dans laquelle vous vous trouvez, et je vais vous en donner la raison: c'est parce que Jésus se spécialise à restaurer les vies brisées et parce que Jésus a la capacité de guérir et de faire encore des miracles aujourd’hui.
Nous avons vu, dans un premier temps, les enseignements que nous pouvions retirer de ce mendiant concernant la façon dont nous devons nous approcher de Dieu malgré les obstacles de toute sorte.
Il est écrit au verset 48 que “Plusieurs reprenaient ce mendiant pour le faire taire, mais il cria encore plus fort: Fils de David aie pitié de moi!” Avez-vous remarqué que lorsque Bartimée s’est mis à crier, personne dans la foule ne l’a encouragé à continuer? Personne ne lui a dit “Crie plus fort, prends courage, Jésus est le seul qui peut t’aider.” Lorsqu’on a dit à Bartimée de se taire, il a crié encore plus fort: “Fils de David, aie pitié de moi!”
Frères et soeurs, lorsque nous demandons à Dieu d’avoir pitié de nous, c’est-à-dire d’avoir compassion de nous ou de nous faire grâce, nous pouvons nous attendre à recevoir une bénédiction de sa part. Rappelez-vous la prière du Psalmiste: “Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse, qu’il fasse luire sa face sur nous.” (Ps.67:2).
Il est bon de se rappeler qu’il y a une seule chose que Dieu ne prendra jamais en pitié, c’est le péché qui a fait tellement de dégâts dans le monde, et qui lui a coûté tellement pour nous racheter de la dette de notre péché et pour nous en libérer. Rappelez-vous que cela a coûté la vie de son Fils Jésus-Christ. Mais Dieu est bon et il prend plaisir à exercer sa miséricorde. C’est pourquoi dans sa bonté, il a pitié de nous en nous faisant grâce.
Pensez à cet homme qui s’approcha de Jésus en se mettant à genoux devant lui en lui disant: “Maître, aie pitié de mon fils, il est épileptique et il a de telles crises que, souvent, il tombe dans le feu ou dans l’eau.” (Mat.17:14-15). Il implore la pitié de Jésus qui va répondre favorablement à sa prière en parlant sévèrement à l’esprit mauvais qui sortit de l’enfant, et l'enfant fut guéri à ce moment-même. Lorsque les disciples demanderont à Jésus pourquoi ils n’avaient pas pu faire sortir cet esprit, Jésus leur dira: “Parce que vous avez trop peu de foi... Et c’est par la prière et le jeûne seulement qu’on peut faire sortir ce genre d’esprit.” (Mat.17:19-21).
Bien-aimés, ce n’était pas la première fois que ce mendiant faisait cette prière, il la connaissait par coeur. Il la prononçait chaque jour lorsque, assis au bord du chemin, il interpelait les passants en disant: “Ayez pitié d’un pauvre aveugle.” Il est fort possible que les gens restaient indifférents lorsqu’ils entendaient Bartimée les interpeler en disant: “Ayez pitié d’un pauvre aveugle”, mais pas Jésus. Bartimée savait aussi ce que c’était que de jeûner. Il avait sûrement connu des jours où il n’avait rien eu à manger.
Que va-t-il arriver à Bartimée qui va faire fi de toutes les critiques des gens? Jésus sera attentif à la prière de ce désespéré et il acceptera de venir en aide à ce mendiant. Voilà pourquoi il va s’arrêter.
Si le Seigneur Jésus prend le temps de s’arrêter pour écouter quelqu’un qui n’était même pas son disciple, à combien plus forte raison, nous qui le connaissons et qui l’aimons, nous pouvons avoir l’assurance qu’aucun mendiant aveugle ne peut avoir une autorité plus grande sur lui que celle que nous avons, nous, que Jésus appelle "ses amis." (Jn.15:15).
Chers amis, peu importe ce que notre Seigneur Jésus est en train de faire, il n’est jamais trop occupé au point d’ignorer la prière qui vient d’un coeur désespéré ou d’un coeur sincère. S’il le faut, il mettra tout de côté pour entendre tout plaidoyer sérieux.
Aujourd’hui encore, Jésus tend l’oreille et il s’arrête pour entendre le cri du misérable et de celui qui est découragé. Si nous pouvions, au moment même où je vous parle, ouvrir les rideaux du ciel, nous verrions notre Sauveur prêt à entendre nos prières, écoutant chacun de nos soupirs, écoutant chaque sujet de prière qui monte vers lui et qui provient d’un coeur sincère.
Même si Dieu règne sur l’univers tout entier, il s’arrête pour entendre les lamentations d’un désespéré. Même si le Seigneur Jésus prépare le jour de son retour et qu’il s’apprête à célébrer l’avènement et l’instauration de la Nouvelle Jérusalem, il est ému et il se réjouit lorsqu’il voit un seul pécheur qui se repent.
Qu’est-ce qui a amené Jésus à s’arrêter?
Ce sont les cris de ce mendiant aveugle. Il n’y a personne dans cette salle qui peut oser dire: “Jésus ne s’arrêterait pas pour moi, parce que je suis pauvre et si insignifiant. ” Chers amis, si Jésus a pris le temps de s’arrêter en entendant les cris de ce mendiant aveugle, il n’y a personne dans cette salle qui peut oser dire: “Jésus ne s’arrêterait pas pour moi, parce que je suis pauvre et si insignifiant. ”
Il n’y a personne dans cette salle qui peut dire ce matin: “Jésus n’a pas le temps de s’intéresser à moi, parce que je vis dans la misère.” Il n’y a pas une seule personne ici ce matin qui peut être plus pauvre que ce mendiant aveugle de Jéricho, et pourtant son cri va amener le Seigneur à s’arrêter alors qu’il marchait en direction du Calvaire.
Comment Bartimée s’y est-il pris pour amener le Seigneur Jésus à s’arrêter?
Lorsque ce mendiant a entendu que c’était Jésus qui passait, il savait que c’était la dernière chance pour lui de passer des ténèbres à la lumière. Que va-t-il faire? Il va se mettre à crier de plus en plus fort, et à chaque fois qu’il criait, les gens pouvaient entendre ses paroles: “Fils de David, Jésus, aie pitié de moi!”
Chers amis, ces paroles sortaient d’un coeur accablé par la douleur, ces paroles sortaient de la bouche de quelqu’un qui était désespéré d’avoir vécu pendant toutes ces années dans l’obscurité et qui aspirait à voir un jour la lumière. Sa prière était un cri du coeur implorant Jésus d’avoir pitié de lui: “Fils de David, Jésus, aie pitié de moi!”
Si vous demandez au Seigneur quelque chose parce que vous pensez que vous le méritez, il sera sourd à vos prières. Si vous pensez que vous êtes une très bonne personne et que vous méritez d’obtenir des faveurs de sa part, il continuera son chemin sans même vous regarder. Si c’est votre façon de prier, ne vous étonnez pas si vous n’obtenez pas de réponse du Seigneur, mais si vous priez pour qu’il vous fasse grâce en disant: “Fils de David, Jésus, aie pitié de moi”, vous touchez directement le coeur du Sauveur, et alors il n’y a rien qui puisse l’empêcher de s’arrêter pour vous écouter et vous accorder sa miséricorde.
Avez-vous remarqué quelque chose d’autre de particulier dans sa prière?
Il a utilisé le nom de Jésus pour plaider sa cause. Y a-t-il quelque chose dans le ciel ou sur la terre qui soit plus puissant que le nom de Jésus? N’a-t-il pas dit: “Ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom.” (Jn.16:23) et “Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai.”? (Jn.14:13).
Chers amis, si vous connaissez le nom de Jésus, plaidez devant le trône de Dieu en son nom. Si vous savez ce qu’il représente, si vous savez ce qu’il est venu faire et ce qu’il peut faire dans votre vie, si vous savez qui il est, si vous connaissez sa puissance, si vous connaissez ses promesses, alors suppliez-le, faites entendre votre voix comme ce mendiant aveugle, et avec la mesure de foi que vous avez, dites-lui: “Fils de David, Jésus, si tu es tout ce que tu dis, deviens une réalité dans ma vie, je t’en supplie, si tu es le Sauveur, sauve-moi. Si tu effaces les péchés, efface les miens. Si tu ouvres l’intelligence, ouvre mon intelligence, aie pitié de moi.”
Il est écrit que Jésus s’arrêta (v.49)
Lorsque nous parlons de cette façon avec le Seigneur, il s’arrêtera en tout temps pour nous écouter et il répondra à notre prière. Jésus est venu chercher les brebis perdues et lorsque ses yeux tombent sur une de ses brebis qui est blessée et mal en point, il s’arrêtera pour s’occuper d’elle.
Une occasion se présente pour Jésus d’accomplir ce miracle et au cri: “Fils de David, Jésus aie pitié de moi!”, il s’arrête afin d’illuminer la vie de ce mendiant.
"Jésus s’arrêta et dit: Appelez-le. Ils appelèrent l'aveugle en lui disant: Prends courage, lève-toi, il t'appelle." (v.49)
Quelle parole réconfortante et encourageante de s’entendre dire: “Prends courage, lève-toi, il t'appelle.” Chers amis, cet homme avait perdu courage de voir à nouveau la lumière un jour. Il avait perdu la vue, Il était méprisé de tous et voilà qu’il entend de la bouche même de ceux qui l’avaient méprisé: “Prends courage, lève-toi, il t'appelle.”
Toi qui es dans cette salle ce matin, as-tu perdu courage?
1) As-tu perdu courage, es-tu découragé parce que tu ne sais pas si tu vas garder ton travail en 2015?
Prends courage, fortifie-toi parce que le Seigneur Jésus t’appelle à quelque chose de meilleur, car “Dieu honore celui qui l’honore.” (1Sam.2:30).
2) As-tu perdu courage, es-tu découragé parce que tu es un enfant de Dieu et que tu luttes encore et toujours avec le même péché?
Prends courage, fortifie-toi parce que le Seigneur Jésus t’appelle à t’emparer de cette promesse: “Dieu nous a délivrés de la puissance des ténèbres” (Col.1:13) et “Il nous a délivrés de nos péchés.” (Apo.1:5).
3) As-tu perdu courage, es-tu découragé parce qu’on se moque de toi parce que tu obéis à la Parole de Dieu et que tu ne fais pas de compromis dans ta vie?
Prends courage, fortifie-toi parce que le Seigneur Jésus t’appelle à porter ton regard sur la croix et à te rappeler cette promesse: "Heureux ceux qui sont persécutés parce qu’ils agissent comme Dieu le demande." (Mat.5:10).
4) As-tu perdu courage, es-tu découragé parce que tu rends témoignage de ce que Jésus a fait dans ta vie et les gens te rejettent et te méprisent?
Prends courage, fortifie-toi parce le Seigneur Jésus t’appelle à rendre témoignage et qu’il t’a fait une promesse: “Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde.” (Jn.16:33).
Quelle sera la réaction de Bartimée en entendant cette merveilleuse parole?
“Il jeta son manteau, il se leva d’un bond et vint vers Jésus.” (v.50). Frères et soeurs, avez-vous déjà vu un aveugle se lever d’un bond et commencer à marcher comme s’il voyait? Imaginez l’espérance qui venait de naître dans le coeur de cet homme lorsqu’il entendit les gens lui dire: “Prends courage, lève-toi, il t'appelle.”
Ce mendiant aveugle reconnaissait ses besoins. Il portait deux fardeaux sur ses épaules: le premier, c’est qu’il était pauvre et à cette époque ce n’était pas rien, et le deuxième, il était aveugle, ce qui est pire encore. Frères et soeurs, nous sommes en présence de quelqu’un qui a un double besoin: Il n’a rien à manger et il ne voit pas. Par conséquent, ses cris répétés vont résonner doublement dans les oreilles de celui qui est l’ami des pécheurs.
Y a-t-il quelqu’un dans cette salle dont le besoin est double ce matin? Quelqu’un qui se sent doublement coupable et doublement impuissant? Quelqu’un qui se dit au plus profond de lui-même que si Jésus ne le sauve pas, il sera doublement damné? Si vous vous sentez doublement perdu, Jésus s’arrêtera pour vous. Vous qui êtes aveugle et démuni, vous pouvez l’interpeler, il s’arrêtera et il vous écoutera. Vous qui n’avez rien et qui n’avez aucun espoir d’avoir quoi que ce soit un jour, vous pouvez être certain qu’au son de votre voix, Jésus s’arrêtera pour vous écouter. Osez crier vers lui une seule fois, il attend ce moment depuis si longtemps. Il aspire tellement à entendre le son de votre voix pour s’arrêter, pour vous écouter et pour faire un miracle dans votre vie.
Jésus prenant la parole lui: Que veux-tu que je fasse?
Il pose la même question à Bartimée qu’il venait de poser peu de temps avant aux fils de Zébédée, Jacques et Jean, lorsqu’ils se sont approchés de Jésus en lui disant: “Maître, nous voudrions que tu fasses pour nous ce que nous te demanderons. Il leur dit: Que voulez-vous que je fasse pour vous? Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche quand tu seras dans ta gloire. Jésus leur répondit: Vous ne savez pas ce que vous demandez.” (Mc.10:35-38).
Que va répondre Bartimée lorsque Jésus lui dira: “Que veux-tu que je te fasse?” “Rabbouni ou Maître, lui répondit Bartimée, que je recouvre la vue. En d’autres mots: Fais que je voie de nouveau.”
Cher ami, y a-t-il quelque chose que tu voudrais que Jésus fasse pour toi ce matin? Est-il possible que tu sois comme cet aveugle, non plus sur le chemin étroit en train de suivre Jésus mais sur le bord du chemin? Est-il possible que tu te trouves sur le bord du chemin ce matin parce que le diable a réussi à t’aveugler concernant le péché, et que tu ne voies plus où tu en es dans ta relation avec le Seigneur Jésus parce que tu es dans les ténèbres? Alors prends courage et fais la même prière que Bartimée: “Seigneur Jésus, fais que je recouvre la vue, fais que je voie de nouveau, afin de marcher à nouveau sur le chemin étroit, le chemin de la vérité qui mène à la vie éternelle.”
Tu peux être certain que Jésus répondra favorablement à ta prière comme il l’a fait pour Bartimée. Il est écrit que “Jésus toucha ses yeux et qu’il fut guéri.” (Mc.20:32). Frères et soeurs, dans ce passage ce qui a établi un lien entre Jésus et ce mendiant, c’était sa foi. Nous savons que la foi est le premier pas à faire pour recevoir la miséricorde de Dieu. Jésus a dit à cet homme: “Ta foi t’a sauvé.” Nous pouvons dire avec certitude que cet homme ne marchait pas par la vue puisqu’il était aveugle. Combien de gens, qui affirment être chrétiens aujourd’hui, vivent leur foi en marchant par la vue? A l’exemple de Thomas ils disent: “Tant que je ne vois pas je ne crois pas.” (Jn.20:24-31).
Chers amis, la foi qui sauve, “c’est celle qui vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu.” Bartimée ne voyait rien, mais il croyait ce qu’on lui avait rapporté sur le Messie et il a reçu la bénédiction. Jésus dira: “Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru!” (Jn.20:29).
Ce mendiant n’avait pas vu Jésus guérir le lépreux (Mc.1:41), il n’avait pas vu Jésus guérir un paralytique (Mc.2), il n’avait pas vu Jésus guérir l’homme qui avait la main paralysée (Mc.3), il n’avait pas vu Jésus chasser les démons à Gadara, il n’avait pas vu Jésus ressusciter la jeune fille de douze ans (Mc.5), il n’avait pas vu Jésus nourrir des milliers de personnes (Mc.6), il n’avait pas vu Jésus guérir un sourd et muet (Mc.7). Mais il avait entendu parler de Jésus et sa foi était née uniquement de ce qu’il avait entendu, et c’est cette foi qui permet à Dieu d’accomplir des miracles dans la vie de quiconque manifeste cette foi qui sauve. Il ne croyait pas seulement que Jésus marchait dans la ville de Jéricho, il croyait que Jésus avait la puissance pour changer sa vie.
Rendons grâces à Dieu de ce que nous avons ce privilège d’entendre parler de Jésus, rendez grâces à Dieu de ce que nous pouvons entendre son Evangile qui dit que “Dieu fait grâce aux humbles mais qu’il résiste aux orgueilleux” (1Pi.5:5) et “qu’il veut que tous les hommes soient sauvés.” (1Tim.2:4).
Rendons grâces à Dieu de ce que nous avons ce privilège d’entendre parler de Jésus, rendez grâces à Dieu de ce que nous pouvons entendre son Evangile qui dit que “Dieu fait grâce aux humbles mais qu’il résiste aux orgueilleux” (1Pi.5:5) et “Qu’il veut que tous les hommes soient sauvés.” (1Tim.2:4).
Il est écrit: Aussitôt il recouvra la vue et suivit Jésus dans le chemin (v.53)
Frères et soeurs, Bartimée n’était probablement pas quelqu’un de fort instruit pour faire une belle prière, mais avec l’énergie du désespoir, il a fait une prière qui venait du plus profond de son coeur, une prière qui secoue le coeur de Dieu: “Fils de David, Jésus aie pitié de moi!”
Vous vous dites peut-être: “Moi, je n’ai jamais prié et je ne serais même pas capable de dire une belle prière.”? N’oubliez jamais que ce qui touche Jésus et qui le pousse à s’arrêter pour écouter et pour répondre à la prière de quelqu’un, c’est ce qui vient du coeur et non pas de belles paroles. Prenez par exemple la prière du collecteur d’impôts qui se tenait à distance et qui n’osait même pas lever les yeux vers le ciel. “Ô Dieu, aie pitié de moi qui suis un pécheur.” (Luc 18:13).
Etes-vous découragé par tout ce que vous vivez? Etes-vous écrasé par les fardeaux que vous vivez au quotidien? Voulez-vous, vous aussi, suivre Jésus dans le chemin?
Prenez courage, fortifiez-vous, Jésus vous appelle à lui. Il a dit: “Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.” (Jn.6:37). Lorsque Jésus a posé la question suivante à Bartimée: “Que veux-tu que je fasse?”, Bartimée lui a dit: “Fais que je voie de nouveau.”
Y a-t-il quelque chose que tu aimerais demander à Jésus ce matin? Il te pose la même question qu’il a posée à Bartimée: "Que veux-tu que je fasse pour toi?” Pour celui qui vit une vie de compromis dans sa vie chrétienne, la réponse à la question de Jésus c’est: “Fais que je voie de nouveau. Fais que je te voie comme je t’ai vu la première fois que je t’ai rencontré, comme étant celui qui est mort sur la croix, qui a subi le châtiment que je méritais pour mes péchés.”
Pour celui qui n’a jamais fait cette rencontre avec Jésus, la réponse à la question de Jésus: "Que veux-tu que je fasse pour toi?" pourrait être: “Fais que je naisse de nouveau.” En d’autres mots: “Seigneur Jésus, je reconnais que je vis dans les ténèbres, que je suis un aveugle spirituel parce que je suis un pécheur. Je reconnais que je suis au bord du chemin et non pas en train de marcher avec toi dans le chemin qui conduit à la vie éternelle.”
Si vous voulez être sauvé ce matin, voulez-vous faire cette prière avec moi?: "Seigneur, je te remercie de m’aimer et de me pardonner. Je te remercie d’avoir dit que: Si nous confessons nos péchés, tu es fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.” (1Jn.1:9).
“Seigneur Jésus, j’ai besoin de toi et je veux que tu fasses partie de ma vie. Je t’ouvre mon coeur maintenant et je te reçois comme mon Seigneur et comme mon Sauveur. Viens dans ma vie, pardonne mon péché et sauve-moi, Jésus. Donne-moi le courage de rendre témoignage de toi, Jésus, et aide-moi à ne jamais avoir honte de toi. Amen!”
Avez-vous fait cette prière par la foi? Remerciez-le de s’être sacrifié pour vous et de l’avoir fait pour vous.
Que Dieu vous bénisse!