IL EST RESERVE AUX HOMMES DE MOURIR UNE SEULE FOIS (Hb.9:27)
(Prêché à Glain, dimanche le 30 octobre 2011)
(Retranscrit dans un style parlé)

C'est vraiment encourageant de vous revoir tous, lors d'une journée comme celle-ci où l'on peut assister à un baptême. Cela me rappelle de bons souvenirs, puisqu'il y a huit ans, je passais également par les eaux du baptême. Comme notre ami qui vient de témoigner, je viens moi aussi d'une famille non-chrétienne. Cela vous rappele que ce n'est pas parce que vous naissez dans une famille chrétienne que vous êtes nécessairement chrétien, et ce n'est pas parce que vous êtes né dans une boulangerie que vous êtes un p'tit pain. Le chrétien, c'est celui qui a mis sa confiance en Jésus-Christ, et qui, pour confirmer son engagement avec Jésus, se fait baptiser.

Mon cheminement spirituel a commencé alors que j'étais encore tout petit. Etant né dans une famille non-chrétienne j'avais des parents totalement incroyants mais absolument aimants et des modèles. Des gens moralement bons qui m'ont inculqué d'excellentes valeurs, mais malheureusement je ne peux pas dire que j'ai toujours été aussi droit. Très tôt j'ai cherché mes propres solutions. J'étais le genre de gamin que vous ne vouliez pas avoir à la maison, le genre de chenapan, de sacripant, de petite peste, appelez cela comme vous voulez, qui vous fait tourner en bourrique au point que vous n'en pouvez plus. A trente ans, vous avez des cheveux blancs et vous en avez marre d'avoir des enfants comme ça. Je ressemblais à ce genre de garçon-là.

A l'âge de onze ans, j'étais déjà très turbulent, peut-être parce que j'étais très affecté par la disparition de mon grand-père qui était mort lorsque j'avais neuf ans. J'étais assez bagarreur, j'avais des problèmes à l'école, au point où un prof qui ne pouvait plus me supporter et elle avait raison de ne plus me supporter, a demandé à rencontrer mes parents et elle leur a dit: "ce serait bien que vous puissiez l'envoyer dans une colonie chrétienne." Il faut savoir qu'en France, les professeurs n'ont pas le droit d'agir ainsi. Mais cette dame avait tellement à coeur de voir ma situation s'améliorer, que malgré tout, elle a transgressé cet interdit, et elle a remis une invitation à mes parents pour m'envoyer dans une colonie en Suisse, où là pour la première fois, j'ai entendu parler de Jésus-Christ et de Dieu et que j'ai appris qu'il y avait un Sauveur pour moi, qu'il y avait quelqu'un qui m'aimait, qui voulait m'aider. Cela m'avais vraiment encouragé de savoir cela.

On m'a donné un Nouveau Testament, et moi je croyais que la Bible c'était un livre en quarante volumes qu'on ne trouvait qu'au Vatican. Et là j'avais un Nouveau Testament dans les mains et je me suis dit, "c'est vrai, je peux le lire." Et puis j'ai entendu parler de l'histoire de David, de celle de Job, et puis de d'autres histoires bibliques, et tout cela me passionnait. Je me suis dit, "ça, c'est vraiment la vérité."

Chers amis, tous ces chrétiens que je fréquentais, ils ont eu en quelque sorte une bonne influence sur moi. Ce qui fait que quand je suis revenu de colonie de vancance, mes parents m'ont vu, et pendant une semaine j'étais sage, et ils ont dit, "wow, c'est bien ça, on va te renvoyer tous les ans."

J'avais reçu lors de mon séjour dans cette colonie un enseignement chrétien et j'ai tout de suite pensé que c'était la vérité, mais il y avait quelque chose que je n'avais pas compris tout de suite, c'était la noirceur de mon petit coeur, parce que j'avais un coeur noir. Et toutes les mauvaises actions que je faisais, tous les manquements qui étaient les miens, tous les pieds qui dérapaient, les pieds qui traînaient pour faire des croches pattes aux autres, tous les vols que je commettais, tous les mensonges que je disais, tout cela provenaient du fond de mon coeur, mais je n'avais pas encore compris cela à ce moment-là.

A treize ans, je connaissais un homme qui s'appelait Joël, un homme qui fut vraiment extraordinaire pour moi. Il venait me chercher dans l'est de Paris avec sa voiture et il m'emmenait dans l'ouest de Paris dans un groupe de jeunes de son église. Et moi j'allais là-bas juste pour voir les filles et jouer de la guitare, et malgré que j'avais l'apparence de quelqu'un qui était heureux, j'étais malheureux.

Après beaucoup de recul, je peux vous dire que non seulement j'avais un vide tellement énorme dans mon coeur mais je ne savais pas comment le combler. Je crois que l'ensemble de mon existence jusqu'à ce que je rencontre Dieu, se résume à avoir jeté des sacs poubelles pour essayer de remplir mon coeur. J'étais tellement malheureux que j'étais prêt à faire n'importe quoi pour combler ce vide.

Dès l'âge de treize ans, j'ai commencé à fumer des cigarettes. A quinze ans je commençais le cannabis, et très rapidement je suis devenu accro à cette drogue, mais je n'avais pas d'argent pour en acheter. Alors très vite j'ai commencé à en vendre, c'est-à-dire que j'achetais de la drogue, et j'en vendais pour payer ma consommation. Non seulement je suis devenu de plus en plus esclave et de plus en plus isolé, mais je suis devenu de plus en plus violent. Je me suis mis à taper mes parents et à frapper ma petite soeur. Et très rapidement ça s'est mis à déraper.

A dix-sept ans, j'allais la semaine au lycée, je faisais n'importe quoi de ma vie et le dimanche j'arrivais à l'église comme une fleur, comme si tout allait bien. Si vous voulez un exemple d'hypocrisie, vous l'avez devant vous. Un jour, alors que l'année scolaire était déjà commencée, il y a une nouvelle fille qui est arrivée dans la classe. Imaginez-vous que le dimanche suivant, je l'a retrouve dans l'église. Elle m'avait vu toute la semaine faire n'importe quoi à l'école, et le dimanche elle me voit arriver comme une fleur. Lorsque je l'ai vue, la fleur s'est fanée. J'étais dégoûté.

Vous vous dites, "ah, la belle histoire, il s'est repenti de ses péchés." Tu parles, je me suis sauvé en courant et ce je jour-là, je ne suis plus retourné à l'église. La Parole nous dit que "lorsqu'il n'y a plus de conseillers le peuple est sans frein." Quand tu n'as plus de conseiller dans ta vie, quand tu n'as plus personne qui est là pour te donner des valeurs, des repaires, des choses semblables, tu pars en vrille. Et c'est ce qui m'est arrivé.

A l'âge de dix-neuf ans, mes parents m'ont dit, "ce n'est plus possible, nous n'en pouvons plus, il faut que tu partes." Ils ne voulaient pas me mettre à la porte, ils m'ont alors trouvé un petit appartement en dehors de la ville. Ils ont dit "on va l'éloigner un peu, il va rompre avec ses mauvaises relations." Et moi je me suis installé dans cet appartement et j'ai fait du trafic de drogue, mon métier.

J'accueillais des gens chez moi qui étaient de plus en plus enfoncés dans la criminalité. Moi-même, je m'y suis enfoncé de plus en plus, et je ne voudrais pas vous donner trop de détails sur cette période qui n'est pas édifiante, mais sachez simplement qu'au moment du passage à l'euro, je tournais avec une équipe de braqueurs, dont certains sont encore emprisonnés parce qu'ils ont été condamnés à des peines de vingt ans de prison et que d'autres purgent leur peine au Maroc, dont certains pour meurtres. J'étais avec des gens qui n'étaient vraiment pas recommandables.

Moi-même je devenais de pire en pire. Il y avait un processus qui me tirait vers le bas, c'était absolument incroyable de voir ça. Avec le recul, je me dis, "mais où est-ce que j'allais?" Un jour j'étais en soirée, et je me suis battu avec un gars. J'étais complètement saoul, j'ai sorti une arme que j'avais sur moi, et je lui ai tiré dessus. C'était une arme que les policiers possèdent en France avec des balles en plastique. Si j'avais eu une arme qui tirait de vraies balles, je l'aurais tué. Ce jour-là, je me suis dit, "soit, je vais me faire tuer, ou soit je vais tuer quelqu'un, et je vais prendre vingt ans de prison." J'étais rendu au bout du rouleau, je n'en pouvais plus de la vie que je menais.

A l'âge de vingt-quatre ans, alors que j'avais mis Dieu de côté, et que cela faisait à peu près huit ans que j'étais enfoncé dans ces choses infernales, des personnes se sont faites arrêtées et m'ont dénoncé. Et moi je l'ai su. Il y avait une grosse quantité de drogue qui avait été saisie et je me suis sauvé. Je me suis mis en cavale pendant plus de six mois et je me suis réfugié en Belgique et en Espagne en me baladant sous l'identité d'un ami.

Et vous savez, mine de rien j'avais une vie d'entrepreneur. Je changeais de voiture toutes les semaines, j'avais beaucoup d'argent, et j'avais une vie vraiment tumultueuse. Et là pour le coup, cette cavale m'a permis de lever le pied et je me suis mis à réfléchir. Et pour ceux qui connaissent l'histoire du fils prodigue dans Luc 15, c'est exactement ce qui m'est arrivé. Il s'arrête et il rentre en lui-même et il se dit: "j'étais tellement heureux quand j'étais dans la maison de mon père."

Et là, je me suis dis, "qu'est-ce que j'étais heureux quand j'allais à l'église. Bon, c'est vrai que je n'étais pas d'accord, mais qu'est-ce que j'étais heureux." Et puis j'ai commencé à me souvenir de toutes ces personnes que je fréquentais. Je me disait, "qu'est-ce qu'ils étaient droits ces gens là. Et qu'est-ce que je suis pourri moi." Je me suis dit dans mon coeur, "au moins quand je serai en prison," parce que je savais que j'allais aller en prison, "j'aurai le temps de lire ma Bible."

Au bout d'un moment, je me suis rendu à la police, et j'ai alors pris ma Bible avec moi. Elle m'avait. suivi partout pendant mon voyage. J'ai été incarcéré dans une des plus grandes prisons de France et quand je suis entré dans la cour, sur cent-cinquante détenus, une centaine était mes voisins. Cela signifie que dans la prison où à l'extérieur, je voyais les mêmes personnes, je vivais la même vie, et le pire... c'est que j'avais oublié ma Bible.

Je ne sais pas si vous êtes chrétien, mais est-ce que vous avez votre Bible, qui est votre épée près de vous quand vous traversez les circonstances de votre vie et que vous marchez tous les jours? Est-ce qu'elle est près de votre coeur? Est-ce qu'elle est dans votre poche? Est-ce qu'elle est dans votre sac? Est-ce qu'elle vous suit? Moi, elle ne m'a pas suivi ce jour-là.

Je me suis donc retrouvé en prison et je partageais la cellule avec un gitan. Je priais et je lisais ma Bible, et là j'ai eu la première personne qui m'a demandé de lui expliquer la Bible. Il disait, "mais qu'est-ce que ce passage veut dire dans Genèse?" Je ne comprenais pas non plus mais je dois vous expliquer que j'ai toujours été doué pour expliquer des choses que je ne comprenais pas. Je lui ai donc expliqué quand même les Ecritures. Je priais et je disais, "Seigneur mon Dieu, je t'en prie donne-moi de la force et avec cette force, je vais sortir, je vais monter une affaire, je vais avoir une voiture, je vais retourner voir mon ami Joël et je vais l'imiter avec cette force qui est la mienne."

Bien entendu, quand je suis sorti de prison, la première chose que j'ai pensé, c'est récupérer l'argent que j'avais perdu, reprendre ma position et être un vrai homme. Huit jours après être sorti de prison, (je vous passe les détails parce que c'est très compliqué, j'avais menacé quelqu'un et j'avais très peur), j'étais chez moi, chez mes parents et on cogne à la porte. J'ai eu un pressentiment dans mon coeur, je me suis dit, "c'est la police." Je ne sais pas si vous avez déjà eu des pressentiments, mais aussi vrai que je vous vois, je me suis dit, "la police vient m'arrêter." Alors j'ai dit à ma mère, "je ne suis pas là." Et je me suis mis à me sauver. Je voulais passer par les toits alors que j'étais en chaussettes.

Ma mère ouvre la porte et elle dit, "bonjour Joël." Ça faisait huit ans que je n'avais pas vu cette personne. Une semaine avant, j'étais encore en train de prier pour le revoir. Je sors de prison, j'oublie complètement mes résolutions et Dieu conduit ce type jusqu'à moi. Je me suis mis devant lui et je lui ai raconté toute mon histoire. Vous savez ce qu'il m'a dit? Il m'a dit, "je crois que Dieu te cherche." Est-ce que vous savez que Dieu vous cherche? Apocalypse 3:20: "Je me tiens à la porte et je frappe." Dieu est là et il frappe à la porte de votre coeur, et il ne demande qu'une chose, c'est que vous ouvriez la porte de votre coeur, qu'il rentre chez vous, s'installe avec vous et soupe avec vous. C'est ce qu'il voulait faire avec moi.

Je lui ai dit, "d'accord, je crois qu'il n'y a pas de coïncidence, c'est peut-être un sérieux hasard, mais je vais venir à l'église avec toi, pas de problème." Je suis revenu à l'église, et là, le pasteur a ouvert la Bible et il s'est mis à lire, "car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." Il a dit: "Tout le monde a commis le mal dans sa vie." J'ai dit, "c'est vrai, moi j'ai fait le mal." Je ne pouvais pas dire que je ne l'avais pas fait avec la vie que j'avais menée, mais en même temps on est tellement prompt à juger les autres. Je savais que tout le monde faisait le mal, et j'étais au courant de cela.

Alors, j'ai eu très peur et aussi vrai que je vous vois aujourd'hui, je me suis rendu compte que si je ne choisissais pas maintenant la voie que je devais suivre, j'allais allé dans un endroit qui s'appelle "l'enfer." C'était aussi clair que je vous vois aujourd'hui. J'ai dit à mon pasteur, "qu'est-ce que je dois faire pour être sauvé?" Il m'a dit, "crois au Seigneur Jésus, accepte-le dans ta vie, suis-le et tu seras sauvé." J'ai pris ma Bible, j'ai lu quelques passages, entre autre, celui qui dit que "Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, ne meure pas, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jn.3:16).

J'ai dit, "Seigneur mon Dieu, je veux cette vie éternelle, je veux te suivre. Je n'en ai pas la force, aide-moi." Et vous savez ce qu'il a fait, Il a transformé ma vie. Il est entré dans mon coeur et Il a changé mon existence toute entière. J'ai laissé tombé la drogue du jour au lendemain et également la cigarette. J'ai été travaillé, je n'avais jamais fait cela de ma vie. Le Seigneur m'a mis au boulot. C'est tout un miracle qui s'est passé, de mettre un gars comme moi au travail et en plus, il m'a donné une merveilleuse épouse. Qui aurait pu imaginer qu'un type comme moi qui faisait n'importe quoi avec son corps, (et je ne vais pas du tout vous donner des détails), aurait pu être complètement délivré. Je n'aurais jamais pu imaginer que j'aurais pu me marier un jour.

Et vous savez ce qu'il a surtout fait? Il m'a pardonné mes péchés. J'avais honte et j'avais peur parce que devant moi j'avais un Dieu parfait, saint, juste et si jamais je me présentais devant lui, j'étais sûr qu'il allait m'écrabouiller. Je le voyais tellement parfait et moi tellement pourri jusqu'à l'os, mais il m'aime tellement qu'il m'a donné la solution en la personne de Jésus-Christ pour me sauver. Il l'a fait, il a changé ma vie.

Ce que je voudrais simplement vous dire par rapport à mon témoignage, c'est que quand je suis passé par les eaux du baptême, j'ai confirmé ce que j'ai cru. Et non seulement Dieu m'a donné une espérance pour la vie éternelle mais il m'a aussi rempli de joie. Je vous ai parlé de ce vide au fond de mon coeur, et bien il l'a comblé. Et j'ai découvert que ce vide était comme un puzzle. Il avait exactement la forme de Dieu, et il a mis la pièce du puzzle, en fait, il est venu remplir ce vide infini et quand il est venu le combler, il m'a rempli de joie et il m'a donné une famille. Il m'a donné des frères et soeurs.

Je n'avais pas d'amis avant, tous m'ont laissé tomber. Je suis arrivé en prison, et je n'ai même pas reçu un seul courrier. Je n'avais plus que ma famille sur laquelle j'avais tapée. Et aujourd'hui, il m'a accordé non seulement la grâce que mes parents me pardonnent, mais une vie de paix, de joie et d'abondance. Je ne peux que vous dire que Jésus-Christ est bon pour vous et que Dieu vous aime. Voilà ce que je voulais vous partager et s'il peut sauver un pauvre type comme moi et transformer sa vie, à combien plus forte raison, il peut intervenir dans vos besoins personnels, peu importe qui vous êtes, cela ne pose aucun problème. Jésus-Christ est le seul qui puisse vous remplir parfaitement de joie et vous sauver éternellement.

Je voudrais juste prendre un texte avec vous dans la Parole de Dieu. Je vous invite à tourner avec moi au chapitre neuf de l'épître aux Hébreux, nous allons lire ensemble le verset 27 . "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois et après quoi vient le jugement."

La première chose que je voudrais soulever par rapport à ce verset, c'est que la mort est une réalité. Je ne suis pas un sondeur professionnel et je ne m'intéresse pas particulièrement à la politique, mais j'aimerais vous donner le résultat d'un sondage bien connu: 100% des personnes qui vivent sur cette terre, meurent un jour. Vous saviez cela? Cela vous fait sourire, mais il y a des gens sur cette terre qui croient qu'il y a des choses qui dureront éternellement.

Vous avez vu quand Michael Jackson est mort, il y a des gens qui étaient traumatisés parce qu'ils n'avaient jamais imaginé que leur idole allait mourir un jour, mais il est mort. Récemment, l'actualité nous a encore démontré que des gens peuvent mourir. Souvenez-vous de Steve Jobs, le fondateur d'Apple, un génie, un visionnaire, qui a fait de sa société une des plus riches du monde en inventant un téléphone, mais il n'a pas été capable d'innover pour vaincre la mort. Et puis, plus récemment encore, vous avez peut-être vu ces images choquantes de la mort du colone Kadafi.

Toutes ces choses, elles ont une vertu pour nous qui sommes réunis aujourd'hui. Elles nous rappellent qu'un jour, nous aussi nous allons mourir, et que la mort, est non seulement une réalité, mais aussi une échéance à laquelle il faut qu'on fasse l'effort de penser de temps en temps. Un philosophe français qui s'appelle Blaise Pascal a dit, "l'homme ne pouvant vaincre la mort, s'est efforcé de ne plus y penser." Et l'homme s'efforce de ne plus penser à la mort par toutes sortes de choses, à travers les amusements, les sorties en boîte de nuit, l'alcool, le cannabis ou la cocaïne (comme j'ai pu en consommer), la télévision, qui paraît si inoffensive où on peut y passer douze heures par jour.

Combien de grand-mères sont esclaves de la télévision, et je ne vous parle pas des jeunes, moi-même j'étais esclave de la télévision ou de la console de jeux. Mais de quoi peut-on être esclave encore? Du coca-cola? Toutes ces choses-là, c'est quoi finalement? Elles nous détachent de l'idée finale et centrale que vous allez mourir un jour. Et je suis désolé que ce soit moi qui vous le rappelle, mais ce verset que nous examinons maintenant a pour but de vous rappeler que la mort est une échéance inéluctable.

Bois autant de coca que tu veux, tu pourras prendre autant de drogue que tu veux, tu pourras coucher avec toutes les femmes et tous les hommes que tu veux, tu pourras mener la vie que tu veux, tu pourras faire tous les efforts pour ne pas y penser, souviens-toi qu'elle te rattrapera quand même. La question c'est: est-ce que tu es prêt?

Ce texte nous apprend une deuxième chose, c'est qu'après la mort, il y aura un jugement. Et la question, c'est qu'est-ce qui sera jugé? Bonne question, n'est-ce pas! Parce que ce qui sera jugé, ce sera nous, et sur la base de ce qu'on aura fait dans cette vie. Je vous ai partagé mon expérience, et vous pouvez vous dire, "lui, je pense que c'était vraiment nécessaire." Peut-être que vous vous dites "pourquoi moi, je suis quelqu'un de bien, je n'ai jamais pris de drogue, je n'ai jamais été ni à droite ni à gauche, je n'ai jamais finalement fait de mal à une mouche."

Prenons l'exemple d'une personne qui commet seulement trois petits péchés par jour. Allez donnons un exemple: quelqu'un qui dit un petit mensonge, un demi-mensonge, pas un vrai mensonge, mais juste un demi-mensonge. Ensuite, qui pique un stylo au travail, et puis qui pique dix euros dans le portefeuille de sa grand-mère. Si vous connaissiez une personne qui serait comme cela, globalement ce n'est pas une si mauvaise personne que ça. Elle n'a pas tué personne, elle n'a pas vendu de drogue et elle n'a pas été en prison. Finalement, c'est une personne somme toute respectable. Il est vrai qu'elle a commis des petits péchés, mais elle demeure, somme tout, une personne respectable.

Maintenant, faites le calcul. Si vous avez une personne qui fait trois petits péchés par jour pendant dix jours, cela fait trente péchés. Sur cents jours, cela fais trois-cents péchés. Sur une année, cela plus de mille péchés. Est-ce que vous connaissez un seul juge qui vous reconnaîtrait non coupable pour plus de mille chefs d'accusations? Et mille péchés ce n'est rien, qui n'a jamais commis au moins trois péchés par jour? Moi, je serais curieux de le savoir.

Qu'est-ce qui sera jugé? Mes fautes. La Bible nous rappelle que nous avons un Dieu qui est partout et qui voit tout. Il est écrit également que l'Eternel est comme ton ombre, il est vrai que cela s'adresse aux chrétiens, et ça signifie qu'il est là avec toi quand ça ne va pas, mais il est aussi là quand tu te trouves dans des endroits où tu ne devrais pas être, quand tu marches où tu ne devrais pas aller, quand tu regardes ce que tu ne devrais pas regarder, quand tu manges ce que tu ne devrais pas manger, quand tu te comportes d'une manière dont tu ne devrais pas te comporter. Il est partout et il voit tout.

Et un jour, toutes ces choses-là seront révélées. La question maintenant, c'est qui sera jugé? Qui a fait de telles choses? La réponse, c'est tout le monde. Si vous avez un doute là-dessus, je vous encourage à rentrer en vous-même, comme j'ai pu le faire à une certaine époque, et à réfléchir simplement à vos voies. Et si je me trompe, vous avez le droit de venir me voir après, en me disant que je me suis trompé.

Quel sera maintenant le résultat de ce jugement? J'ai parlé de ce Dieu qui est parfait, qui est éternel, qui est dans les cieux, qui ne fait aucun mal, qui aime parfaitement. On ne peut même pas imaginer à quel point il est parfait. Il y a un verset qui se trouve dans le livre d'Habakuk qui dit: "Eternel, tes yeux sont trop purs pour voir le mal." Il est tellement parfait que la moindre poussière, le moindre rejet de fautes qui pourrait être le vôtre, il ne peut pas le regarder en face. Et le résultat de ce jugement est inéluctable. C'est foutu.

Excusez-moi de vous le dire. Je suis venu vous annoncer dans un sens cette nouvelle: si vous avez péché devant Dieu, c'est foutu. Mais je ne suis pas venu vous annoncer une mauvaise nouvelle, je suis venu vous annoncer une bonne nouvelle, celle de l'Evangile. Imaginez un instant, pensez que vous êtes dans un tribunal et vous avez un juge qui est en train de juger un accusé et cet accusé c'est vous. Et il s'apprête à prononcer la sentence.

Il a devant lui toutes les fautes, tous les manquements, tout le mauvais respect et toutes les fois que vous vous êtes vautrés de plein gré dans la pire immoralité. Il s'apprête maintenant à prononcer la sentence, il se lève, il pose sa robe de juge, il descend de l'estrade et à votre grande surprise, il prend votre place et il dit, "parce que je t'aime, je choisis d'être condamné à ta place." Est-ce que vous connaissez un seul juge en Belgique qui fait cela? Moi en France, je n'en ai pas vu et j'ai été jugé et condamné à plusieurs reprises.

L'Evangile, c'est "Dieu qui a tellement aimé le monde, qu'il a donné ce qu'il avait de plus cher." Dieu a tellement aimé Guillaume qu'il a donné ce qu'il avait de plus cher. Dieu a tellement aimé Jacques, Dieu a tellement aimé Pierre, Dieu a tellement aimé Michaël qu'il a donné son fils unique Jésus-Christ, pour subir à ta place la condamnation que tu méritais de recevoir pour tes péchés. Y a-t-il un amour plus grand que cela?

Ce n'est pas simplement un amour qui dit "je t'aime" et qui te donne une claque dans le dos, c'est un amour qui se donne. C'est un amour inaltérable. Le juge pourvoit au fait que tu ne sois pas condamné. Ce que je suis en train de vous dire, c'est une parfaite assurance. Vous avez un Dieu qui est parfait, qui juge parfaitement et vous avez un amour qui est parfait. Et à moment donné, l'amour fait qu'il accomplit la justice sur quelqu'un d'autre que vous et c'est sur son propre Fils.

Jésus-Christ a donné sa vie pour vous. La question, est la suivante: est-ce qu'aujourd'hui vous êtes sûr d'avoir accepté ce cadeau? Si on vous fait un cadeau, si par exemple, je vous offre une montre et que vous la refusez, la montre ne sera pas à vous. Mais si la personne de Dieu, vient vous offrir le salut et la vie éternelle et que vous l'acceptez, vous serez sauvé.

J'aimerais vous demander maintenant si vous êtes prêt à accepter Jésus-Christ dans votre coeur, si vous ne l'avez pas encore fait dans votre vie? Est-ce que vous êtes prêt à le suivre? Est-ce que vous êtes prêt à accepter un don d'amour comme celui qu'il a fait? Est-ce que vous êtes à faire ce pas aujourd'hui?

J'aimerais conclure par cette image. Nous ressemblons à des enfants qui vont à la mer. J'étais quelqu'un d'ambitieux dans ma vie et je crois que j'aurais donné père et mère pour avoir de l'argent, et en fait, je n'avais pas d'ambition, parce que j'ambitionnais des choses qui ne me remplissaient pas. En fait, je n'étais pas ambitieux. Si j'avais eu une ambition, j'aurais poursuivis ce que Dieu pouvait me donner parfaitement.

Nous sommes comme des gamins qui allons à la mer et qui se retrouvent sur le bord de la plage et au moment d'aller faire un pâté de sable, au lieu de se mettre au bord d'un océan d'amour ils préfèrent se mettre dans une flaque de boue, et c'est souvent ce à quoi correspond l'existence humaine quand on est loin de Dieu. Est-ce que ta vie est remplie? Es-tu heureux? Est-ce que tu veux avoir une assurance éternelle? Est-ce que tu veux vivre éternellement avec Lui, une existence de joie?

Je vous invite à incliner vos têtes et à fermer vos yeux, et pendant que je vais prier, si certains veulent reconnaître leur état et faire cette démarche devant Dieu de suivre Jésus-Christ, c'est le moment de le faire. Je vais simplement prier et ensuite je vais vous demander si l'un d'entre vous serait prêt à suivre Jésus-Christ et de lever la main.

Père céleste, je veux juste te remercier pour ce si grand amour que tu as manifester parce que tu nous as donné ce qu'il y avait de plus cher pour que nous puissions vivre éternellement, pour que nous puissions être en paix avec toi. Nous avons évité la condamnation si nous avons accepté Jésus-Christ. Tu n'as donné une grâce merveilleuse qu'on n'aurait même pas pu y penser à l'avance. C'est un privilège de te connaître personnellement Seigneur, et c'est une grâce et je veux te prier cet après-midi pour tous ceux qui ne te connaissent pas encore afin qu'ils puissent te rencontrer Toi personnellement.

Je voudrais vous demander à vous qui avez incliné la tête, si quelqu'un parmi vous aujourd'hui, ne sait pas où il en est dans sa vie, si quelqu'un parmi vous n'a pas l'assurance d'avoir ses péchés pardonnés, si quelqu'un veut faire la paix avec Dieu, c'est maintenant. Jésus-Christ a donné sa vie pour toi, est-ce que tu veux le suivre? Est-ce que tu acceptes ce cadeau merveilleux que Dieu te fait en Jésus-Christ lorsqu'il est mort à la croix? Si quelqu'un veut accepter Jésus-Christ et s'engager à le suivre, est-ce que tu veux lever ta main?

Oui, j'ai vu vos mains, nous allons prier pour vous. La porte est ouverte, il y a un souper en préparation, un repas merveilleux avec le Seigneur. Qui veut venir manger avec lui. Est-ce que quelqu'un d'autre veut suivre Jésus-Christ et prendre cet engagement avec lui?

Prions!

Seigneur notre Dieu, merci pour ces deux mains levés et qui ont pris avec toi l'engagement de te suivre. Nous voulons te demander de les bénir et de prendre toute la place qui te revient dans leur coeur, de leur donner une vie abondante en toi. De les remplir de joie, de paix, d'amour et d'assurance pour cette vie éternelle et que tu fasses d'eux des personnes qui soient remplies de toi jusqu'à en déborder. Au nom de Jésus-Christ;