AIMER AVEC L’AMOUR DE CHRIST (Jn.13:34)

(Prêché à Glain, dimanche le 31 août 2014) (Retranscrit dans un style parlé) JH/sa

 

Je vous invite à tourner dans Jean 13:34. Un psychiatre a dit que le plus grand besoin de l’homme c’est d’être aimé et d’être capable de montrer et de donner de l’amour, et c’est vrai.

 

Nous allons maintenant regarder le dernier commandement que Jésus a donné. De tous ses commandements, celui-ci est le dernier qu’il a donné avant sa crucifixion. Il a donné un autre commandement après sa résurrection et c’est celui d’aller dans notre monde affamé d’amour pour partager l’Evangile.

 

Et c’est ce que Jésus dit ici au verset 34: “Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.” Nous allons parler aujourd’hui de l’invitation qui nous est lancée d’aimer d’un amour qui ressemble à Christ. Regardons au début de ce chapitre où Jésus nous a donné un glorieux exemple de cet amour lorsqu’il a lavé les pieds de ses disciples.

 

“C'était la veille de la fête de la Pâque. Jésus savait que l'heure était venue pour lui de quitter ce monde pour aller auprès du Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au coeur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer, Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu, se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il s'entoura la taille.  Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, puis à les essuyer avec le linge qu'il avait autour de la taille.”

 

Arrêtons-nous ici et prenons quelques instants pour parler de la coutume qui existait à ce moment-là et qui je pense était une merveilleuse coutume. A l’époque, les gens portaient des sandales, ils ne portaient pas des souliers lacés comme j'en porte aujourd’hui. Ils portaient des sandales ouvertes, mais sans avoir de bas comme nous en portons lorsque nous avons des souliers. 

 

A cette époque, les routes n’étaient pas pavées comme nos routes le sont aujourd’hui avec de l’asphalte et du béton. Il y avait donc beaucoup de poussière, beaucoup de gravillons et beaucoup de saleté. Voilà pourquoi lorsque vous entriez dans une maison accueillante, il y avait à l’entrée un pot rempli d’eau fraîche, un bassin, un petit banc et habituellement il y avait également un serviteur qui accueillait les gens.

 

Lorsque vous entriez dans la maison, vous enleviez vos sandales, vous bougiez vos orteils et vous mettiez vos pieds dans ce bassin rempli d’eau fraiche et un serviteur se mettait au travail en lavant vos pieds et en les massant. Pouvez-vous imaginer le bien que cela faisait? Cela devait être agréable, n’est-ce pas? Ensuite, le serviteur essuyait vos pieds avec une serviette. Vous bougiez alors vos orteils pour vous promener ensuite dans la maison. Le lavement des pieds était un moment merveilleux et reposant.

 

Jésus s’apprête à prendre un dernier repas avec ses disciples, que nous appelons la sainte cène. “Sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde au Père, Jésus qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin.” (v.1). Sachant qu’il serait bientôt crucifié, que Judas allait le trahir, sachant tout cela,  lorsqu’ils sont entrés dans cette maison, aucun serviteur n'était là pour les accueillir et pour leur laver les pieds. 

 

Alors, voyant que personne ne se portait volontaire pour accomplir cette tâche, “Jésus se lève de table, ôte ses vêtements et prend un linge qu’il met autour de sa taille. Ensuite, il verse de l’eau dans un bassin et lui, le Seigneur de gloire, sachant que lui-même était venu de Dieu et retournait à Dieu, et que le Père avait tout mis en son pouvoir, se met à laver les pieds des pêcheurs, d’un collecteur d’impôt et des autres disciples qui provenaient de milieux différents et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la taille.” (v.3-5).  

 

Un peu plus tard, il va leur dire: “Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres.” (v.14). Puis il ajouta: “Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.” (Jn.13:34). Quelle belle leçon d’amour.

 

J’aimerais maintenant voir quatre choses au sujet de cet amour et voir si ces quatre choses sont une réalité dans notre coeur et dans notre vie.

 

1) L’amour manifesté par Jésus est un amour désintéressé, c’est-à-dire qui ne cherche pas son propre intérêt

Il y a tellement de gens qui sont imbus d’eux-mêmes. Nous sommes tellement centrés sur nous-mêmes. La semaine dernière, j’ai dit que si vous alliez dans les librairies, vous alliez trouver des livres qui parlent de “l’amour de soi”, de "l’estime de soi", du "regard des autres", et de “l’accomplissement de soi”. Notre société est construite sur cela, et pourtant, nous voyons ici le Seigneur Jésus-Christ lui-même s’humiliant, faisant le travail d’un esclave ou d’un serviteur.

 

Ce n’est pas anodin si au verset 4 il est écrit “qu’il se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge qu’il mit autour de sa taille.” C’est vraiment ce qu’il a fait, c’est-à-dire littéralement, physiquement mais c’est aussi symbolique de ce qu’il a fait lorsqu’il a enlevé ses vêtements de gloire qu’il portait dans le ciel et qu’il est venu sur cette terre.

 

Remarquez ce que l’apôtre Paul dit dans Philippiens 2:5-8 concernant le Seigneur Jésus et nous-mêmes. Il dit: “Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a pas voulu demeurer de force l'égal de Dieu.” Ecoutez maintenant ceci: “Mais il s'est dépouillé lui-même, c’est-à-dire qu’il a renoncé  à lui-même et à tout ce qu’il avait en prenant la condition de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.”

 

Nous servons un Dieu qui s’est révélé lui-même à nous en trois personnes. Mais Jésus est venu du ciel, il a accepté de quitter son trône et de venir parmi nous comme un serviteur, comme un esclave. Jésus a quitté la gloire du ciel, il s’est humilié lui-même et il est écrit: “C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse.” (Phi.2:10).

 

Combien parmi nous luttent pour garder leur réputation? Nous aimons dire comment, et qu'à partir de rien, nous sommes arrivés à quelque chose dans la vie. Il nous arrive parfois d'entendre un évangéliste témoigner de comment Dieu l’a sauvé en prison; et le titre de son message c’est souvent: “De la prison à la prédication.” Je suis content d’entendre ce genre de témoignage où, à partir de rien, Jésus a fait quelque chose avec quelqu’un. Mais Jésus a laissé tout ce qu’il avait au ciel pour être traité comme un moins que rien, ne faisant aucun cas de sa réputation.

 

Mais les disciples de Jésus ne pensaient pas comme leur maître. Dans Luc 22 lors de ce même repas où Jésus va leur laver les pieds, ils vont avoir une grande discussion entre eux. Voici ce qui est écrit: “Les disciples se mirent à discuter vivement pour savoir lequel d'entre eux devait être considéré comme le plus important.” Pouvez-vous imaginer l’esprit qui les animait? “Jésus va leur répondre: Les rois des nations leur commandent et ceux qui exercent le pouvoir sur ces nations  se font appeler  bienfaiteurs.  Qu'il  n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus important parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui commande comme celui qui sert.” (Luc 22:24-26).

 

Jésus n’a jamais dit: "Ne soyez pas importants." Mais il a dit: "Assurez-vous de ne pas l’être à la manière du monde. Les grands de ce monde se font servir, ceux qui sont grands dans le Royaume de Dieu sont au service des autres.” Imaginez, les disciples se disputaient en se disant les uns les autres: “Je suis meilleur que toi, je suis plus important que toi. Je veux être assis à sa droite, je veux être assis à sa gauche.” Jésus leur dit: “Oubliez-cela. Vous réfléchissez comme les gens de ce monde, vous réfléchissez comme l’esprit qui dirige ce monde. Vous voulez être importants? Alors soyez au service des autres et renoncez à vous-mêmes.”

 

Etre humble ne signifie pas avoir très peu d’estime de soi. Les gens disent: “Vous savez, je ne suis pas bon, je ne sais rien faire.” Ce n’est pas cela avoir de l’humilité, c’est plutôt se dévaloriser. Si physiquement vous ne pouvez aider, c’est une chose, mais l’humilité ce n’est pas avoir une mauvaise opinion de soi.

 

Dans un grand geste d’humilité, Jésus a lavé les pieds de ses disciples. Avait-il une mauvaise opinion de lui- même? Non! Il est écrit: “Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu.” Est-ce que vous pensez qu’il avait une piètre opinion de lui-même? Non, regardez le contexte.

 

Sachant tout cela, sachant qui il était, il ôta ses vêtements, prit une serviette et il lava les pieds de ses disciples. Mes amis, voilà ce qu’est l’humilité.

 

Vous vous dites peut-être: "Mais en quoi cela me concerne-t-il? Qu’est-ce que j’ai à voir avec cela?" Mon ami, vous êtes quelqu’un d’important  pour  Dieu.  Vous  êtes  né  de  Dieu  et si vous êtes né de Dieu, vous allez aussi à Dieu. Vous êtes quelqu’un d’important pour Dieu,  vous pouvez maintenant être un serviteur. L’amour véritable, c’est un amour désintéressé.

 

Paul écrit: “Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même,” c’est ce que Satan a essayé de faire, “mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de  foi que Dieu a donnée à chacun.” (Rom.12:3). Simplement dire: “Je suis ce que je suis par la grâce de Dieu.” La grâce de Dieu stimule quelqu’un sans pour autant qu’il s’enfle d’orgueil, et elle rend quelqu’un humble sans le dévaloriser ou le déprécier. Et nous ne vivons pas en nous bombant le torse  ou en faisant semblant que nous sommes humbles, mais en ayant une juste perspective de qui nous sommes en Jésus-Christ. “Je suis ce que je suis par la grâce de Dieu, par conséquent, je suis maintenant libre de vous servir."

 

Permettez-moi de prendre quelques minutes pour  vous parler du mot grâce. Est-ce que vous vous souvenez de ce que le mot “grâce” signifie? La grâce, c’est être accepté par Dieu. C’est Dieu qui m’accepte et pas parce que je suis une bonne personne, non. “Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.(Rom.5:8). Merci Seigneur!

 

“Dans son amour, Dieu avait décidé par avance qu’il ferait de nous nous ses enfants par  Jésus Christ; il l’a voulu parce que cela lui plaisait  selon  son   bon  plaisir.  Louons donc Dieu pour la splendeur de la grâce qu’il nous a généreusement accordée en son Fils bien-aimé.” (Eph.1:5-6).

 

Dieu m’accepte moi, c’est une grâce. La prochaine étape, c’est la foi. Par ma foi, je démontre à Dieu que j’accepte qu’il m’accepte. C’est ça la foi. Avoir la foi, c’est juste accepter  le  fait  que  Dieu  m’accepte. Si maintenant Dieu m’accepte, que dois-je faire? Je dois m’accepter. Et ça, c’est la paix. La grâce, la foi et la paix.

 

Lorsque je vois la grâce de Dieu et que je place ma foi dans la grâce de Dieu pour la première fois, la paix de Dieu vient dans mon coeur. Je dois arrêter d’essayer. Je commence à lui faire confiance et puis cette paix merveilleuse, comme un fleuve d’eau vive, entre dans mon coeur. J’ai la paix parce que maintenant je m’accepte.

 

Vous êtes-vous jamais acceptés? La grande majorité des gens ne s’acceptent vraiment jamais. Nous sommes toujours en lutte contre nous-mêmes, essayant de nous rendre acceptables. Mais vous ne pouvez pas y arriver. Il suffit juste d’accepter par la foi le fait que Dieu vous a acceptés et être en paix frères et soeurs. Ça c’est la paix. Vous vous acceptez.  J’ai entendu des gens dire: “Vous n’êtes pas supposé vous aimez vous-même.” Non, c’est faux. Vous devez vous aimer vous-mêmes. Je ne parle pas d’aimer vos défauts, je ne parle pas d’égoïsme.

 

Puis-je vous poser une question? Est-ce que Dieu vous aime? Vous aime-t-il? Est-il bien pour vous d’aimer ce que Dieu aime? Alors, est-ce que vous m’aimez? Dites “oui”. Très bien. Qu’est-ce que la Bible dit maintenant? Que nous devons nous aimez les uns les autres.  Maintenant, si vous ne vous aimez pas, vous ne pouvez pas m’aimer. Nous devons nous aimer les uns les autres comme nous nous aimons.

 

Maintenant, comment pouvons-nous nous aimer nous-mêmes?  Nous avons juste à saisir que nous sommes ce que nous sommes par la grâce de Dieu. Nous sommes nés de Dieu, nous allons à Dieu, nous avons alors cette paix.

 

Premièrement, la grâce, ensuite la foi puis la paix. Maintenant je m’accepte, et pour la première fois, je suis libre de vous accepter. Ça c’est l’amour. La grâce, la foi, la paix et l’amour. Vous comprenez, je peux vous accepter maintenant.

 

Je n’ai pas à vous commander et je n’ai pas à vous écraser. Je n’ai pas à me pavaner devant vous. Je n’ai pas à me vanter pour  montrer que je suis meilleur que les autres ou pour m’élever. Je sais qui je suis en Jésus-Christ. Je suis né de Dieu et je m’en vais à Dieu. Je sais qui je suis. Je peux donc vous manifester de l’amour et je ne serai jamais à court de cet amour parce que plus je vous donne de l’amour, et plus Dieu me donne de l’amour. Et cet amour coule à travers moi et coule à travers vous. Ça c’est l’amour.

 

Remarquez maintenant: La grâce, c’est Dieu qui m’accepte. La foi, c’est moi qui accepte que Dieu m’a accepté. La paix, maintenant je m’accepte. L’amour, maintenant je vous accepte. Et maintenant pour la première fois, vous êtes libres de m’accepter parce que je ne suis plus la personne que j’étais autrefois depuis que je suis né de Dieu, et ça c’est la communion fraternelle. Et c’est ce que Dieu veut. La grâce, la foi, la paix, l’amour, la communion fraternelle alors que nous apprenons à nous aimer les uns les autres.

 

Qu’est-ce que c’est alors le véritable amour? Qu’est-ce que c’est alors l’amour qui ressemble à Christ? C’est l’amour désintéressé, c’est-à-dire ne pas se préoccuper d’être le numéro un. Et l’amour désintéressé se manifeste par un véritable esprit d’humilité. Frères et soeurs, l’amour désintéressé et l’orgueil ne peuvent jamais habiter dans le même coeur. C’est seulement en ayant un véritable esprit d’humilité que nous pouvons manifester l’amour de Jésus envers notre prochain. 

 

2) Non seulement l’amour manifesté par Jésus est un amour désintéressé, qui ne cherche pas son propre intérêt, mais c’est aussi un amour indéfectible, c’est-à-dire qui ne nous fera jamais défaut

 

Regardez au verset 1: “Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de quitter ce monde.” C’est-à-dire qu’il savait que le temps était compté et que la crucifixion était proche. “Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père.” Ecoutez bien ceci:  “Et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'à la fin.” Frères et soeurs, Jésus les a aimés jusqu’au bout.  Il n’a pas cessé de les aimer.

 

Si vous examinez la vie de ces gens, ils n’étaient pas tous aimables à ce moment-là. Pierre allait faire des imprécations, jurer et nier connaître Jésus. Jacques et Jean parlaient pour savoir qui allait être le plus important dans le royaume de Dieu et ils étaient remplis de toute sorte de crainte et pourtant Jésus a quand même continué à les aimer.

 

Assez souvent nous cherchons des excuses. J’ai fait cela et toi aussi tu as fait la même chose. Nous cherchons des excuses quand nous sommes irritables. A quel moment? Lorsque nous sommes fatigués, épuisés ou que nous avons connu une journée difficile, ou encore que nous avons été maltraités par les gens. Et nous écorchons les gens, nous cassons du sucre sur leur dos et nous disons: “Eh bien après tout, si tu savais tout ce que j’ai vécu aujourd’hui, tu comprendrais.”

 

Face à la croix, Jésus va exprimer son amour. Sachant que son heure était venue, qu’ils allaient le crucifier, il montre toujours et encore combien son amour est indéfectible. Si maintenant notre soi-disant amour ne résiste pas dans les périodes difficiles, nous n’avons pas vraiment l’amour de Jésus en nous. Si vous êtes capables d’aimer seulement quand tout va bien, n’importe quel non-croyant peut faire la même chose. Ce que Jésus est en train de faire, c’est aimer alors que la pression est à son maximum. C’est l’amour qui résiste à la pression.

 

Il vous est peut-être arrivé de vous emporter devant quelqu’un en disant: “Je suis désolé, je subis tellement de pression, je te demande pardon.” Si vous voulez savoir de quoi votre coeur est rempli, vous n’avez qu’à observer ce qui sort de votre bouche lorsque vous êtes bousculé ou sous pression. Si lorsque vous êtes sous pression, ce qui sort de votre bouche ce sont des paroles peu édifiantes, c’est ce dont votre coeur est rempli. Si lorsque vous êtes bousculé, ce qui sort de votre bouche ce sont les paroles qui incitent à l’amour, c’est que votre coeur est rempli d’amour.  “Parce que c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle.” (Luc 6:45).

 

Ce que je suis en train de dire, c’est que Jésus fait face à de grandes difficultés ici. Il subit une pression extrême, sachant que dans peu de temps on viendrait l’arrêter pour le condamner et pour le crucifier, mais il va montrer jusqu’à quel point il aimait ses disciples. Le véritable amour, l’amour chrétien, aime de façon indéfectible. Il aime jusqu'au bout.

 

Nous avons tous eu des amis. Nous les appelons “les amis des beaux jours” comme les passagers sur un bateau. Lorsque tout va bien, ils sont à bord avec nous, mais lorsqu’une tempête se lève que les vagues menacent de nous envahir, ils quittent le navire. Si quelqu’un nous aime vraiment de l’amour de Jésus, il ne nous abandonnera jamais, il nous aimera jusqu’à la fin.

 

Un homme avait un fils qui lui fendait le coeur. Il s’était presque ruiné en essayant de récupérer son garçon. Il avait consulté des gens pour aider son fils mais sans succès. Son fils avait été suivi par des psychologues mais rien n’y fit. Il priait sans arrêt pour son fils.  Le fils avait déshonoré son père et avait fait éclater le coeur de sa mère en mille morceaux.

 

Le père avait essayé tout ce qu’il pouvait pour pouvoir récupérer son fils. Un jour, il rencontra un ami  et il lui parla du problème qu’il vivait avec son fils. Cet ami lui dit: “Je vais te dire ce que j’aurais fait moi si c’était mon fils.” Et le père de répondre: “Tu as raison, si c’était ton fils, c’est ce que je ferais moi aussi, mais voilà ce n’est pas ton fils, c’est mon fils, et je ne peux pas l’abandonner.” J’aime bien cette réponse du père: “C’est mon fils.”

 

Peu importe ce que vous avez fait,  Jésus ne vous abandonnera jamais. “Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les a aimés jusqu’à la fin.” Quel réconfort de savoir qu’il ne nous délaissera jamais, “et j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.” (Romains 8:38-39). Mes amis Dieu nous aime.

 

Vous savez ce que le diable a chuchoté dans les oreilles de certains d’entre vous et qu’il est en train de chuchoter encore maintenant: “Tu t’es souillé. Tu as tout gâché. Dieu ne t’aime plus et tu l’as bien mérité.” C’est un mensonge qui vient tout droit de l’enfer, parce que Dieu vous aime et son amour ne vous fera jamais défaut.

 

Il n’y a rien que vous puissiez faire qui puisse l’amener à vous aimer davantage, et il n’y a rien que vous puissiez faire qui puisse l’amener à vous aimer moins. Il ne nous aime pas parce que nous sommes aimables, il nous aime parce que c’est un Dieu gracieux. Il a aimé les siens qui étaient dans le monde, et il les a aimés jusqu’à la fin.

 

Qu'est-ce que l’amour qui est semblable à celui de Christ? Premièrement, c'est un amour désintéressé, un amour qui ne cherche pas son propre intérêt. Il a mis de côté ses vêtements. Deuxièmement, c’est un amour indéfectible, c’est-à-dire qui aime, peu importe ce qui arrive, voilà pourquoi il les a aimés jusqu’à la fin. Troisièmement, l’amour qui est semblable à celui de Christ, c’est un amour qui se rend disponible pour servir.

 

3) L’amour qui vient de Jésus est un amour qui se rend disponible ou qui se met au service des autres

L’apôtre Jean a dit: “N'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.” (1Jn.3:18). Lisons ensemble les versets 4 et 5: “Jésus se leva de table, ôta ses vêtements de dessus et prit un linge dont il s'entoura la taille.  Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge qu'il avait autour de la taille.”

 

Est-ce que vous réalisez que si nous possédons l’amour qui était en Jésus, il n’y a aucun travail qui soit trop humiliant à faire? Est-ce que vous réalisez à qui appartiennent les pieds qu’il a lavés? Est-ce que vous avez oublié que Judas faisait toujours partie du groupe? Jésus sachant que Judas allait bientôt le trahir par un baiser, Jésus lui a lavé les pieds.

 

Jésus ne s’est pas contenté de dire: «Bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent… » (Mat.5-44). Jésus n’est pas celui qui ne pratiquait pas ce qu’il prêchait, il prêchait ce qu’il pratiquait dans sa vie. Ce que je veux dire, c’est que Jésus ne faisait pas que parler, il était au service de son prochain. 

 

Permettez-moi de vous donner une définition de l’amour. Aimer ce n’est pas donner à quelqu’un ce qu’il mérite, aimer c’est donner à quelqu’un ce dont il a besoin. Voilà comment agit celui qui aime véritablement. L’amour véritable ne nous donne pas ce que nous méritons mais ce dont nous avons besoin.

 

Un prédicateur fort connu se trouvait assis dans un restaurant dans  un aéroport.  Il était tôt le matin et il voulait déjeuner. La serveuse se présente à sa table et d’un ton fort désagréable, elle lui dit: “Que puis-je faire pour vous?” Il répondit: “Eh bien, je voudrais déjeuner.” Elle lui dit: “Vous voulez le menu?” Il dit: “Oui Madame." Voulez-vous du café? Oui Madame. Voulez-vous un jus d’orange? Oui Madame. Elle lui dit: “Oui Madame, oui Madame, oui Madame. Est-ce que c’est tout ce que vous savez dire: Oui Madame.” Il répondit: “Oui Madame.”

 

Il donna alors sa commande, la serveuse se rendit à la cuisine, elle revint quelques instants plus tard avec un air toujours aussi désagréable, déposa sèchement l’assiette sur la table et dit: “Voulez-vous quelque chose d’autre?” Il répondit: “Non Madame, c’est très bien ainsi. Merci Madame.”  Puis elle quitta la table.

 

Il prit son déjeuner, puis il déposa dans le plateau laissé sur la table par la serveuse le coût du déjeuner, et si je me souviens bien, il laissa également 20 dollars de pourboire sur la table. Il venait de se lever et il marchait vers la sortie lorsque la serveuse l’interpela: “Hey vous. Vous avez laissé de l’argent sur la table.” Il répondit: “Pourquoi? Vous n’acceptez pas les pourboires ici?” Elle dit: “Attendez une minute, vous m’avez laissé 20 dollars de pourboire malgré la façon dont je vous ai traité?” Il répondit: “Oui Madame.” Elle lui dit: “Pourquoi avez-vous fait cela?” Il lui dit: “Je vous ai observée et je peux vous dire que vous vivez des moments difficiles. J’aurais pu vous dire des choses qui auraient pu vous gêner, mais j’ai pensé qu’il était préférable que je vous manifeste beaucoup d’amour.”

 

Elle commença à pleurer et elle lui dit: “Vous ne savez pas tout ce que je vis présentement. J’ai dû laisser un enfant malade pour venir travailler ce matin. Ma vieille voiture est tombée en panne et à cause de de cela, je suis arrivée en retard et le patron m’est tombé dessus en criant après moi. Oui, j’ai des problèmes.” Il lui dit: “J’ai pensé que c’était le cas et que ce que vous ai laissé comme pourboire vous remonterait peut-être le moral.”

 

Cela n’a pas pris beaucoup de temps pour qu’il l’a conduise à Christ, là dans ce restaurant. Vous savez comment cela s’appelle? L’amour qui vient de Christ. Cet amour qui consiste à ne pas lui avoir donné ce qu’elle méritait, mais de lui avoir donné ce dont elle avait besoin, et ce dont elle avait besoin c’était de l’amour. 

 

Qu’est-ce que les disciples méritaient? Ils ne méritaient pas d’avoir les pieds lavés. Ils méritaient un bon coup de pied au derrière, mais Jésus savait qu’ils avaient besoin d’amour. L’amour qui vient de Christ est un amour qui est au service de son prochain.

 

Frères et soeurs, si les membres de notre église avaient tous cet amour de Christ en eux, nous n’aurions pas besoin de demander  voire même de supplier les gens pour s’investir à la garderie, à l’école du dimanche, à la vaisselle ou dans un autre ministère. Frères et soeurs, l’amour de Christ c’est un amour qui est au service des autres. “Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.” (1Jn.3:18). Lorsque l’amour de Christ habite en vous, il n’y a pas de travail trop insignifiant à faire. Jésus le Seigneur de gloire était au service de son prochain en lavant leurs pieds qui étaient sales.

 

Voici la quatrième caractéristique de l’amour qui vient de Jésus. Nous avons dit que l’amour qui vient de Jésus est désintéressé. Nous avons dit qu’il était indéfectible, nous avons dit qu’il était au service du prochain et finalement, c’est un amour qui sanctifie.

 

Je vais lire les versets 6 à 15 parce que je ne veux pas que vous ratiez le point ici. Il y a un changement qui prend place ici. Il y a une transition. Jésus passe du physique au spirituel et du littéral au symbolique. 

 

“Il vint donc à Simon Pierre; et Pierre lui dit: Toi, Seigneur, tu me laves les pieds! Jésus lui répondit: Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant,  mais tu le comprendras bientôt.” Il passe ici du littéral au symbolique. “Mais tu le comprendras bientôt.” En d’autres mots, Pierre, tu vas comprendre plus tard la signification profonde de tout ceci. “Pierre lui dit: Non, jamais tu ne me laveras les pieds.  Jésus lui répondit: Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi.  Simon Pierre lui dit: Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.”

 

Verset 10: “Jésus lui dit: Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous.” Je vais revenir à cela dans un instant, car c’est un verset très important.  “Car il connaissait celui qui le livrait; c'est pourquoi il dit: Vous n'êtes pas tous purs.” Il leur parle à tous ici en tant qu’individus. Il savait que le coeur de Judas n’était pas pur.

 

“Après qu'il leur eut lavé les pieds, et qu'il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit: Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait.”

 

4) Le dernier point, c’est que l’amour de Christ est un amour qui sanctifie, c’est-à-dire qui nous pousse à vivre comme Jésus a vécu

Jésus va utiliser un symbolisme ici. Il ne parle plus de la pureté au sens littéral du terme, il parle de la souillure spirituelle qui vient dans nos vies, parce que nous avons tous été contaminés par le péché. Nos pieds spirituels sont tous salis parce que nous vivons dans un monde sale, crasseux et poussiéreux.

 

Jésus est en train de dire maintenant: “Pierre, j’ai besoin de te laver les pieds.” Et Pierre dit: “Eh bien, tu ne peux pas me laver les pieds.” Jésus dit: “Ecoute, si je ne peux pas te laver les pieds, tu n’as rien à voir avec moi. “ En d’autres mots: “Je ne peux être en communion avec toi.” Alors Pierre lui dit: “Eh bien, lave-moi au complet.” Jésus répond: “Tu n’as pas besoin que je te lave au complet, tu as juste besoin que je te lave les pieds.” Qu’est-ce que Jésus veut nous enseigner ici?

 

Dans la Bible,  le salut est appelé le bain de la régénération. Lorsque nous sommes sauvés, nous sommes spirituellement baignés et purifiés de la souillure de ce monde, mais nous vivons toujours dans ce monde et nous avons toujours nos pieds qui se salissent. Y a-t-il dans cette salle quelqu’un qui confesse être chrétien et, qui n’a plus péché après avoir été sauvé? Personne, n’est-ce pas?

 

Je veux dire que même si nous sommes sauvés, même si nous avons été lavés, et même s’il nous a rendus blanc plus blanc que la neige, nous marchons encore dans un monde corrompu par le péché, et nous avons besoin de venir à Jésus jour après jour pour lui permettre de laver nos pieds spirituels. 

 

Lorsque Pierre a vu cela, il va dire à Jésus: “Eh bien, lave-moi au complet.” Jésus va lui répondre: “Attends, vous avez déjà eu un bain et vous êtes propres. Vous avez juste besoin que vos pieds soient lavés." Qu’est-ce que Jésus veut nous enseigner encore une fois ici?

 

C’est très simple et en même temps très clair. Une fois que vous êtes sauvés, c’est fait on n’en parle plus, mais vous avez besoin de continuer à vous faire laver les pieds. Nous sommes sauvés, mais nous avons toujours besoin de faire laver nos pieds, nous avons toujours besoin de venir à Jésus jour après jour pour être purifiés et pour avoir nos pieds purifiés. Jésus est en train de dire à Pierre: “Pierre, vos pieds seront sales, et dans peu de temps, vous allez me trahir, mais Pierre je vais vous laver les pieds. Pierre, je vais vous pardonner." Et c’est ce que Jésus a fait.

 

Rappelez-vous cet épisode après la résurrection.  “Jésus dit à Simon Pierre: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui demanda une deuxième fois: Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu?” (Jean 21:15-19).

 

Trois fois Jésus a posé cette question à Pierre. Pourquoi? Parce que Pierre l’avait renié à trois reprises. Qu’est-ce que Jésus est en train de faire ici? Il lave les pieds de Simon Pierre. Et ce jour-là, Jésus a dit: “Pierre tu ne comprends pas, mais un jour tu comprendras."

 

Je peux vous certifier que le jour où il se trouvait au bord de la mer de Galilée, Pierre a compris de quoi parlait Jésus lorsqu’il a lavé ses pieds.  Combien de fois, depuis que j’ai rencontré le Seigneur pour la première fois, le Seigneur m’a lavé les pieds et il n’a jamais arrêté de m’aimer et il n’arrêtera jamais de vous aimer.

 

En terminant, permettez-moi de vous poser deux questions: Supposons maintenant que la porte avant de l’église s’ouvre et que Jésus y entre physiquement avec une serviette autour de sa taille et un bassin, et qu’il vienne vers vous ce matin en vous regardant dans les yeux et qu’il vous dise: “Est-ce que je peux laver tes pieds? Comment réagiriez-vous?

 

Vous ne diriez pas: “Seigneur, tu ne me laveras jamais les pieds.” Et s’il vous disait: “Si je ne te lave pas les pieds, je ne peux pas avoir de communion avec toi!” Les larmes coulant sur vos joues, vous laisseriez alors Jésus laver vos pieds. Pouvez-vous imaginer Jésus en train de laver vos pieds? Pensez à cela, et avec des larmes de gratitude et d’amour vous le laissez faire. 

 

Supposons maintenant qu’il tienne le bassin dans ses mains et qu’il vous dise: "Veux-tu me laver les pieds?" Que diriez-vous? “Oh oui Seigneur volontiers. Je vais te laver les pieds, je le ferais sans hésiter.”

 

Eh bien, mettez toute excuse de côté. Jésus-Christ est ici aujourd’hui, non pas dans sa forme corporelle mais “là où deux ou trois sont ressemblés en son nom il est ici”. Je veux vous dire qu’il veut aujourd’hui laver vos pieds.

 

Voici la deuxième question: Laveriez-vous ses pieds? Vous dites: “Je ne pourrais pas le faire parce qu’il n’est pas ici physiquement.” Ecoutez ce que Jésus dit maintenant: “Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.” (Mat.25:40).  Est-ce que vous comprenez cela?

 

Lorsque vous lavez mes pieds, vous êtes en train de laver les pieds de Jésus parce que je fais partie du corps de Christ. Je vais tomber, vous allez tomber tout comme les disciples sont tombés, mais quel est notre ministère frères et soeurs? “Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.” (Eph.4:32).

 

Connaissez-vous quelqu’un qui a besoin que ses pieds soient lavés? Quelqu’un qui vous a fait du tort? Il ne vous a peut-être pas fait autant de tort que les disciples en ont fait à Jésus, mais pensez à Pierre, il va faire des imprécations, il va jurer et nier le connaître et pourtant Jésus va lui laver les pieds.

 

Et je peux vous dire que cette église sera un endroit merveilleux lorsque nous permettrons à Jésus de laver nos pieds et de nous garder purs jour après jour.  Y-a-t-il quelqu’un que vous connaissez dont les pieds ont besoin d’être lavés aujourd’hui? Seriez-vous capables de vous humilier?

 

Permettez-moi de vous dire quelque chose concernant le lavement des pieds. Vous ne pouvez pas laver les pieds sans avoir un esprit d’humilité. Il y a une chose qu’il est impossible de faire et c’est de regarder quelqu’un de façon orgueilleuse pendant que vous lui lavez les pieds. Vous ne pouvez pas le faire. Vous ne pouvez pas regarder quelqu’un de haut pendant que vous lui lavez les pieds.

 

Jésus a mis de côté ses vêtements. Mettons de côté notre orgueil et la position que nous occupons. Jésus a mis de côté sa divinité et sa gloire pour laver les pieds de ses disciples. Je suis tellement heureux pour cela. C’est si bon de sentir que ses pieds sont lavés, avec vos orteils qui bougent. C’est si bon. Et chers amis, c’est si bon lorsque vous dites: “Je suis purifié.”

 

Nous pouvons dire: “Merci Seigneur Jésus parce que nous savons que si nous confessons nos péchés, tu es fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.” (1Jn.1:9). Et c’est alors que nous pouvons nous asseoir à la même table que lui et être en communion avec lui.  Amen!

 

Il y a tellement de gens qui ont grandement besoin d’amour. Ils ont besoin de voir cet amour désintéressé, indéfectible, qui est au service des autres et qui marche dans la pureté de la Parole. En d’autres mots, qui ont besoin de voir l’amour de Christ en action.   “Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.” (Jn.13:34).

 

Que notre église soit une colonie du ciel débordant de l’amour de Jésus-Christ.

 

Je vous invite à prier. Les têtes sont penchées et les yeux sont fermés. Cette sorte d’amour est un amour surnaturel. Ce n’est pas un amour naturel, c’est un amour surnaturel. “L'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné” (Romains 5:5).

 

Vous ne pouvez pas aimer de cette façon uniquement par une volonté humaine ou par détermination. Vous devez laisser l’amour de Dieu pénétrer en vous afin que vous puissiez le donner aux autres. C’est la grâce dont nous avons parlé. Il nous accepte, nous acceptons qu’il nous accepte.

 

Si vous n’êtes pas sauvé, je tiens à vous dire que Dieu vous aime aussi. Il vous aime et il vous invite aujourd’hui à recevoir le pardon de tous vos péchés. Il vous lavera entièrement, et je sais qu’il le fera. Vous serez lavé, purifié par le bain de la régénération.

 

A partir de là, il lavera vos pieds chaque jour si vous le lui permettez. Si vous voulez être sauvé, je vous invite à faire cette prière: "Seigneur Dieu, je suis un pécheur et je suis perdu. J’ai besoin d’être sauvé et je veux être sauvé. Seigneur Jésus, tu es mort pour me sauver. Tu as promis de me sauver si je voulais te faire confiance. Je te fais confiance à l’instant même de tout mon coeur. Viens dans ma vie, pardonne mes péchés et sauve-moi Jésus."

 

Demandez-lui comme un enfant le ferait: “Seigneur Jésus sauve-moi.” Et puis par la foi, priez de cette façon: "Merci de le faire. Je te reçois par la foi et c’est définitivement réglé. Tu es mon Seigneur, mon Sauveur et mon Dieu. Et Seigneur Jésus, je te donne ma vie. Je vais vivre maintenant pour toi le restant de ma vie parce que tu es mort pour moi. Merci de m’avoir sauvé. Et c’est dans ton nom que j’ai prié. Amen!"

 

Nous espérons que Dieu vous a parlé à travers ce message. Si  aujourd'hui vous avez donné votre cœur à Jésus et que vous avez décidé de le suivre en obéissant à sa Parole,  vous aurez envie d'apprendre à marcher avec lui chaque jour. Nous voulons vous aider en vous offrant gratuitement du matériel   qui va vous encourager et vous fortifier dans cette nouvelle vie que vous commencez avec Jésus-Christ. Il suffit de nous écrire à l’adresse suivante : jacques_hudon@hotmail.com et nous vous enverrons tout de suite le matériel dont vous avez besoin. Si vous avez des questions sur ce que cela signifie de "commencer une relation personnelle avec Jésus-Christ", contactez-nous à la même adresse e-mail.

 

Que Dieu vous bénisse abondamment et qu’il vous accorde la grâce de vivre pleinement en lui.