LA VIE QUI SORT GAGNANTE (Philippiens 1:21-26)
(Prêché à Glain, dimanche le 9 mars 2014) (Retranscrit dans un style parlé)

Dans ce monde, il y a les gagnants et les perdants. Un gagnant, c'est quelqu'un qui a une philosophie positive de la vie et un perdant c'est quelqu'un qui vit de manière indigne ou qui vit sans aucun but. Je ne sais pas à quel groupe vous appartenez, mais les versets 19-26 contiennent les paroles d'une personne qui a une philosophie positive de la vie. Ce qui est remarquable, c'est que ce sont là les paroles de quelqu'un qui est en prison, qui est enchaîné à un soldat 24 heures sur 24, et qui est en attente de son procès, sans savoir s'il ne sera pas condamné à mort ou s'il sortira un jour de cette prison.

A travers ce passage, nous sommes invités à comparer notre philosophie de vie avec celle de Paul.

I- LA CONFIANCE DE PAUL (vv.18b-20)
"Je m'en réjouis et je m'en réjouirai encore. Car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l'assistance de l'Esprit de Jésus-Christ; selon ma ferme attente et mon espérance, je n'aurai honte de rien, mais maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort" (v.18b-20).

Lorsque je lis ces mots, une question me vient à l'esprit. Comment Paul pouvait-il être si joyeux? Après tout, il est en prison à Rome attendant de subir son procès devant César. Il ne savait ce qui allait lui arriver, mais il savait que "cela tournerait à son salut."

Il dit que cela dépend de deux choses:
1) Les prières de ses frères et soeurs en christ et
2) L'aide du St-Esprit en son nom

A partir du verset 20, nous découvrons le contenu de ses prières:
1) Qu'il ne puisse jamais faire quelque choses qui puisse lui faire honte,
2) Qu'il ne se décourage jamais,
3) Qu'il puisse toujours glorifier Christ.

Remarquez les mots "soit par ma vie soit par ma mort." Nous avons ici la clé de ce qui faisait le succès incroyable de l'apôtre Paul. Il n'avait pas peur de la mort. Pouvons-nous dire la même chose? Combien parmi nous s'inquiètent de ce que l'avenir leur réserve et de ce qui pourrait leur arriver s'ils avaient un accident, s'ils étaient atteints d'un cancer ou d'une autre maladie grave? De toutes les peurs qui obsèdent notre monde aujourd'hui, la peur de mourir est celle qui les effraye le plus.

Et pourtant, Paul était complètement délivré de cette crainte intérieure sur ce qui pourrait arriver demain. Il en était arrivé à un point où il pouvait dire, "la seule choses qui compte, c'est que "Christ soit glorifié dans ma vie." Que je vive ou que je meure, cela m'importe peu, en autant que Christ soit glorifié." Considérez les résultats positifs qui découlent du fait de ne plus craindre de mourir.

Lorsque vous pouvez dire, "je n'ai pas peur de la mort":
1) Vous êtes libres de vous consacrer sur les choses qui sont vraiment importantes.
2) Vous êtes indifférents à tout ce qui peut vous arriver.
3) Vous vous consacrés entièrement à faire la volonté de Dieu.

Est-ce que les noms de Nate Saint, Roger Youderian, Ed McCully, Peter Fleming et Jim Elliot vous disent quelque chose? En 1955, ces cinq jeunes gens qui étaient tous âgés de moins de 35 ans, se rendirent en Equateur dans le but d'atteindre une tribu d'indigènes "les Aucas" (qui signifie "sauvage" en français), un nom que leur ont donné les autres tribus qui vivaient au fond de la forêt tropicale. Personne ne leur avait jamais présenté l'Evangile. Ces cinq missionnaires tous hautement qualifiés et profondément consacrés à Dieu, commencèrent à prier pour entrer en contact avec ces indigènes. En septembre, ils survolèrent à basse altitude un village Auca, jetant un sac contenant des cadeaux pour les indigènes. Finalement, les Aucas prirent les cadeaux et les remplacèrent par de simples cadeaux qu'ils avaient fabriqués.

En janvier 1956, les cinq hommes décidèrent que le moment était venu d'entrer en contact en personnes avec les Aucas. Après avoir beaucoup prié, ils établirent un camp de fortune sur une plage près du fleuve Curaray. Le 8 janvier 1956, les cinq hommes trouvèrent la mort, transpercés par les lances des indigènes qui ont cru à tort qu'ils étaient venus leur faire du mal. Cette nouvelle fit le tour du monde et choqua beaucoup de gens qui se demandaient comment des jeunes gens promis à un brillant avenir, pouvaient être morts de cette façon. Lorsqu'on publia, quelques années plus tard le journal personnel de Jim Elliot, on découvrit qu'il avait écrit ceci: "On ne peut pas traiter d'idiot qu'un qui abandonne ce qu'il ne peut garder, pour gagner ce qu'il ne peut pas perdre."

L'apôtre Paul serait d'accord avec Jim Elliot. Une fois que vous avez compris que votre vie ne durera pas éternellement sur la terre, vous êtes libre de vous investir dans une cause plus grande que vous-même. Vous abandonnez ce que vous ne pouvez pas garder, pour qu'à la fin vous obteniez ce que nous ne pourrez jamais perdre. C'est ce que Paul voulait dire, lorsqu'il dit, "soit par ma vie, soit par ma mort."

II- LA CONFESSION DE PAUL (1:21)
"Car Christ est ma vie, et mourir m'est un gain." Nous avons ici ce qui poussait Paul à s'investir pour le royaume de Dieu. Faites-en un principe de vie, et vous comprendrez comment Paul pouvait mettre le monde à l'envers, partout où il allait. Dans son commentaire sur l'épître aux Philippiens, James Montgomery Boice, dit que c'est vraiment la définition de ce qu'est un chrétien. Un chrétien comprend que "Christ est sa vie et mourir est un gain."

Considérons l'expression "vivre c'est Christ." Qu'est-ce que cela signifie? F.B.Meyer a dit que Christ est l'essence de notre vie... Le modèle de notre vie... Le but de notre vie... Le réconfort de notre vie... Et la récompense de notre vie." Cela signifie que nous vivons en Christ... pour Christ... par Christ... à travers Christ... et nous vivons de Christ. Il est le commencement, le centre et la fin de vie. Il est vraiment l'Alpha et l'Oméga, le A et le Z et chaque lettre qui se trouve entre le A et le Z.

Comment Paul a-t-il survécu et progresser dans sa foi dans une prison romaine?
Le verset 21, nous donne la réponse: Le mot "gain" est un terme monétaire qui signifie faire un bénéfice sur un investissement. Au lieu de se plaindre parce qu'il est en prison, il se réjouit que même dans les chaînes, il a expérimenté la puissance de Jésus-Christ dans sa vie. Et quand il mourra, la vie merveilleuse qui maintenant est la sienne, sera encore meilleure."

Comment Paul pouvait-il dire de telles choses? C'est parce que pour Paul, mourir se n'était pas finir dans un cimetière, mais faire son entrée dans un sanctuaire céleste. Il savait qu'il entrerait dans la présence de Jésus aussitôt qu'il mourrait, alors se serait vraiment "un gain" pour lui.

2.1) Partir dans la présence de Dieu
En quoi la mort peut-elle être un gain pour quelqu'un?

2.1.1) Nous nous séparons de tout ce dont nous n'avons pas besoin
Nous abandonnons le monde, la chair et le diable. Nous n'avons plus d'épreuves, plus de problèmes, plus de larmes, plus de peurs et nous nous séparons de nos faiblesses.

2.1.2) Nous gardons tout ce qui est important
Nous conservons notre personnalité, notre identité et notre connaissance de tout ce qui est bien.

2.1.3) Nous obtenons ce que nous n'avons jamais eu auparavant
Nous obtenons le ciel, et nous serons pour toujours avec les frères et soeurs en Christ, avec les anges, avec Dieu et avec Jésus lui-même.

Dans un cimetière de Montgomery en Alabama, les gens peuvent lire sur une pierre tombale l'inscription suivante: Sous les trèfles et sous les arbres, ici gît le corps de Jonathan Pease. Mais Jonathan n'est pas ici, c'est seulement son enveloppe corporelle qui se trouve enterrée ici. Jonathan est parti, il est rentré rencontrer Dieu.

Avez-vous peur de la mort? Vous ne devriez pas, si vous êtes chrétien. Parce que la mort est le véhicule qui nous amène à la maison de notre Père céleste. Un chrétien est immortel jusqu'à ce que son travail sur terre soit terminé. Pensez à cela pendant un instant. La mort ne peut pas vous toucher, tant et aussi longtemps que Dieu ne l'a pas décidé. Vous ne pouvez pas mourir, et vous ne mourrez pas, jusqu'à ce que le moment fixé par Dieu soit arrivé. Si Dieu est Dieu, vous vivrez aussi longtemps que Dieu le veut, et vous rentrez par la suite dans la demeure céleste.

Cela signifie que toute vie chrétienne est complète sur terre. Je sais que cela ne semble pas être toujours vrai, surtout lorsque nous sommes devant le cercueil de quelqu'un au début de la vingtaine, même si la mort d'un jeune soulève beaucoup de questions, c'est Dieu seul qui a la réponse à toutes ces questions. Cependant, une chose est vraie, si quelqu'un meurt en bas âge, et qu'il est chrétien, il a complété la vie que Dieu avait prévue pour lui sur cette terre. Ce qui nous semble parfois être une erreur pour les êtres humains, n'est jamais une erreur dans le plan de Dieu.

2.2) Vous ne pouvez pas me menacer avec le ciel
Lorsque Ponce Pilate vit que Jésus ne lui répondait pas, il lui dit, "ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher et que j'ai aussi le pouvoir de te faire clouer sur une croix?" Sur ce, Jésus lui répondit, "tu n'as aucun pouvoir sur moi, à part celui que Dieu t'a accordé d'en haut" (Jn.19:8-11). Quelques heures plus tard, Jésus dit, "tout est accompli" (Jn.19:30), signifiant par ces paroles qu'il avait accompli l'oeuvre que Dieu lui avait demandé d'accomplir. Il savait qu'il ne pouvait pas mourir et qu'il ne mourrait pas avant le temps fixé par Dieu.

De la même manière, l'apôtre Paul dit dans 2Tim.4:7, "Jai achevé la course."Il savait que le moment de sa mort, l'endroit et les circonstances dans lesquelles il se trouvait étaient dans les mains de Dieu.

Permettez-moi de faire deux applications basées sur Philippiens 1:21.

1) Mourir de façon prématurée pour un enfant de Dieu, ça n'existe pas.
On peut en venir à penser ainsi, lorsqu'on se retrouve face à la mort d'un enfant, mais c'est seulement parce que nous ne pouvons pas voir les choses à partir du point de vue de Dieu.

2) Notre seule tâche dans la vie, c'est de faire la volonté de Dieu jusqu'au moment où il nous rappelle à lui.
Puisque nous ne pouvons pas connaître l'avenir, il est inutile de perdre notre temps à nous inquiéter à quel moment et à quel endroit nous mourrons. Le mieux, c'est de laisser cela dans les mains de Dieu, d'investir nos efforts dans la cause de Christ et de nous appliquer à faire sa volonté au quotidien.

III- LE CONFLIT DE PAUL (vv.22-23)
"Mais si en continuant à vivre je peux encore accomplir une oeuvre utile, alors je ne sais pas que choisir. Je me sens tiré des deux côtés: Je désire quitter cette vie pour être avec le Christ, ce qui serait bien préférable."

Certaines personnes veulent mourir parce qu'elles détestent cette vie. Paul était prêt et désirait mourir parce qu'il avait hâte de vivre avec le Seigneur Jésus-Christ dans le ciel. Pour Paul, la mort d'un chrétien, n'était rien d'autre qu'un changement d'adresse. En attendant, il était prêt à demeurer sur la terre, s'il pouvait faire une différence dans la vie des gens. C'est Henry James qui a déclaré un jour que "le meilleur usage que vous pouvez faire de votre vie, c'est d'investir dans quelque choses qui vous survivra." Trop de gens investissent leur temps et leur énergie dans des choses qui ne dureront pas plus de deux semaines ou pas plus de deux ans, c'est-à-dire beaucoup moins que le temps qu'ils ont passé sur terre.

Rappelez-vous qu'il y a seulement deux choses qui dureront éternellement: La Parole de Dieu et les gens. Tout le reste disparaîtra. Si vous voulez que votre vie compte, alors bâtissez là autour de ces deux choses: La Parole de Dieu et les gens.

IV- LA CONVICTION DE PAUL (v.24-26)
"Mais il est beaucoup plus important, à cause de vous, que je continue à vivre. Comme je suis certain de cela, je sais que je resterai; je sais que je demeurerai avec vous tous pour vous aider à progresser et à être joyeux dans la foi. Ainsi, quand je me trouverai de nouveau auprès de vous, vous aurez à cause de moi d'autant plus sujet d'être fiers dans votre vie en Jésus-Christ."

Paul conclut finalement que le temps de mourir n'était pas encore arrivé pour lui, mais qu'il s'en sortirait pour venir en aide aux Chrétiens de Philippes. Même s'il préférait mourir afin de pouvoir voir Jésus-Christ, il a mis de côté ce qu'il préférait pour le bien des autres.

Voici trois avantages que retireraient Paul en reportant son propre départ ici-bas.
1) Il expérimenterait la vie de Christ (v.21)
2) Il accomplirait une oeuvre utile en annonçant l'Evangile (v.22)
3) Il pourrait aider les chrétiens à progresser spirituellement (vv.24-26)

En d'autres mots, Paul est en train de dire ici: De toute façon je ne peux pas être perdant. Si je meurs, je suis gagnant et si je vis, vous êtes gagnant."

Comment pouvez-vous arrêter un homme comme ça? Impossible! Allez-y, tuez-le! Il mourra avec un sourire sur son visage. Mettez-le en prison, il va annoncer l'Evangile aux gardes. Enfermez-le pour la nuit en isolement, et il va commencer à chanter "Grâce infinie!" Lâchez-le dans la ville, il va parler de Jésus aux gens qu'il va rencontrer et il va implanter une église dans le prochain village. Lapidez-le et il va utiliser les pierres pour construire un sanctuaire à la gloire de Dieu.

Il y a quelques temps je regardais la télé et je suis tombé sur une interview avec le comédien Alan King. C'est un humoriste qui est dans le métier depuis des années et qui est âgé de plus de 70 ans. L'interviewer lui demanda comment il pouvait avoir continuellement une attitude aussi optimiste. Il répondit avec son humour habituel, "je me dis que tant et aussi longtemps que mes pieds sont sur la terre, je n'ai aucune raison de me plaindre." Il avait raison, mais Paul avait quelque chose en plus: Que ce soit sur la terre ou sous la terre, il demeurait optimiste. S'il se trouvait sur la terre ferme, il annonçait l'Evangile et il enseignait aux chrétiens. S'il se retrouvait sous terre, aucun problème, il serait avec le Seigneur Jésus dans le ciel. Il savait donc qu'il ne pouvait pas perdre au change.

4.1) Est-ce que cela en vaut vraiment la peine?
Cela nous ramène aux cinq jeunes hommes qui ont donné leurs vies pour atteindre les indigènes Aucas en 1956. A cette époque, cela semblait avoir été une tragédie sans aucun fruit durable pour l'Evangile. Mais que s'est-il vraiment passé par la suite? En quelques années, plus de 1000 missionnaires se sont rendus dans cette région suite à leur martyr. Rapidement, les instituts bibliques indigènes en Equateur virent arrivés des chrétiens autochtones désireux d'apprendre la Parole de Dieu. Rachel Saint et Elisabeth Elliot, veuves de Nate Saint et de Jim Elliot, se rendront dans un village Auca et commenceront la traduction de la Bible dans leur langue.

Neuf ans plus tard, deux des indiens Aucas qui avaient participé à l'assassinat des cinq missionnaires en 1956, reçurent Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur et ils baptisèrent plus tard Kathy et Steve Saint, la fille et le fils de Nate Saint. Une église florissante fut établie parmi les indiens Aucas et les autres tribus avoisinantes. En 1995, suite à la demande des indiens Aucas, Steve Saint, retourna vivre avec eux.

L'histoire continue encore et encore. "Le sang des martyrs est vraiment la semence de l'Eglise." Ces hommes n'avaient aucune idée que des milliers de vies seraient touchées à cause de leur mort survenue sur une plage dans une forêt éloigné. Ils savaient seulement que Dieu les avait appelés chez les indiens Aucas, et ils ont obéi. C'est sans aucun doute, une partie du fruit dont Paul parle dans notre texte ce matin.

Supposons que nous pourrions parler à ces cinq hommes aujourd'hui et que nous pourrions leur demander. Est-ce que cela valait la peine de faire ce que vous avez fait? Que pensez-vous qu'ils diraient? Je pense que je connais la réponse. Ce serait la même réponse que Paul a donnée: "Notre désir c'est de glorifier Christ et annoncer l'Evangile pour lui. Que nous le fassions en étant vivant ou en étant mort, cela n'a aucune différence pour nous."

4.2) Cannibales ou vers?
Une dernière histoire en terminant. En 1858, un jeune homme qui s'appelait John G. Patton ressentit l'appel de Dieu pour quitter son ministère à Glasgow en Ecosse et se rendre comme missionnaire dans l'archipel des Nouvelles-Hébrides dans le Pacifique Sud. A cette époque, les voyages missionnaires étaient accueillis avec dédain et beaucoup d'opposition, en partie à cause du grand danger que courraient ceux qui annonçaient l'Evangile aux personnes qui étaient considérées comme des sauvages. Un vieux monsieur dit à John Paton: "Vous serez mangé par les cannibales."

"Monsieur Dickson" répliqua Paton, "vous êtes maintenant avancé en âge, et votre perspective d'avenir c'est que bientôt vous vous retrouverez dans une fosse, où vous serez mangé par les vers. Je vous avoue que cela ne me dérange pas si je peux vivre ou mourir en servant et en honorant le Seigneur Jésus, et encore moins si je suis dévoré par les vers ou par les cannibales, car lorsque Jésus-Christ reviendra, je sais que je reviendrai à la vie et qu'il me donnera un nouveau corps, un corps glorifié qui sera semblable au sien."

Jésus a dit Marthe, "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt, et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? Oui, Seigneur répondit-elle, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde" (Jn.11:25-26).

Une vie, est vite passé, mais c'est seulement ce qui est fait pour Christ qui va durer."

Que représente la mort pour vous? Vous ne pourrez jamais dire, "mourir m'est un gain" à moins que vous puissiez également dire, "car Christ est ma vie." Et si vous ne pouvez pas dire "Vivre, c'est Christ," comment pouvez-vous être certain que "mourir est un gain"? Nous revenons toujours à Jésus, n'est-ce pas! Si vous avez peur de mourir, peut-être que c'est parce que vous ne connaissez pas Jésus.

Comment devrions-nous affronter la mort? Pas avec mépris, ni dans le désespoir, mais avec la confiance d'un enfant. Lorsque le moment de mourir arrive, mettez votre main dans celle de Dieu et laissez-le vous guider en toute sécurité à la maison. La mort est le passage étroit entre cette vie et la suivante. Nous avançons en hésitant comme des petits enfants, vers ce passage effrayant avec des yeux plein de crainte. Si seulement nous pouvions voir que Jésus se tient tout près, regardant ses enfants qui apprennent à marcher. Voilà à quoi ressemble la mort. Encore un pas de plus et nous serons dans le ciel, en sécurité dans les bras de Jésus pour l'éternité.

Voici trois affirmations à méditer:
1) Christ est ma vie
2) Christ transforme ma vie
3) Christ transcende ma vie

L'application est simple:
1) Faites ce que Dieu vous demande de faire aujourd'hui.
2) Faites confiance à Dieu pour demain.
3) Lorsque la mort survient, rappelez-vous que ce sera un grand gain pour vous.

Quand tout est dit et fait, il y a seulement deux philosophies de vie. Vous pouvez dire avec l'apôtre Paul: "Pour moi vivre c'est Christ et mourir m'est un gain" ou vous pouvez dire avec le monde, "pour moi vivre, c'est moi, et mourir m'est une perte."Quelle est votre philosophie de vie?