QUELLE GRACE, QUE CELLE D’ETRE PATIENT (Jacques 5:7-11)

(prêché à Glain, dimanche le 5 novembre 2006) (52)

(retranscrit dans un style parlé)

 

DEUXIEME PARTIE

“Soyez donc patients, frères jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés: voici, le juge est à la porte. Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.”

 

INTRODUCTION

Lors de nos dernières rencontres, nous avons vu que Jacques s’est attardé à dénoncer une situation que plusieurs personnes vivaient dans l’Eglise primitive. Des frères en Christ, étaient exploités de manière abusive par des riches sans scrupule qui ne reculaient devant rien pour arriver à leurs tristes fins afin de pouvoir non seulement garder leur richesse mais augmenter leur fortune. Tout en condamnant de telles personnes dans les six premiers versets de ce chapitre, Jacques va exhorter les chrétiens à réagir selon l’Esprit de l’Evangile et non selon l’esprit de ce monde: “Soyez donc patients, frères”. La patience est un des fruits de l’Esprit tellement important pour le croyant que Jacques va répéter ce mot à six reprises dans les versets 7 à 11.

 

I- LA PATIENCE, LA PREMIERE EXHORTATION DE JACQUES

En nous exhortant à prendre patience, nous avons dit que Jacques visait un but bien précis  et nous le voyons dans l’illustration qu’il nous donne dans les versets 7 et suivant. “Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison” (Jac.5:7b). Le chrétien doit compter sur le Seigneur et se rappeler la directive principale transmise par Jacques: “soyez patients, affermissez vos coeurs, ne vous plaignez pas les uns des autres car l'avènement du Seigneur est proche.” 

 

Ainsi, si la première exhortation que Jacques donne  aux chrétiens c’est d’apprendre à être patient,  la deuxième exhortation qu’il leur lance, c’est celle d’affermir son coeur.

 

II- AFFERMISSEZ VOS COEURS (v.8)

La patience peut sembler être un fruit passif, mais Jacques va continuer à parler d’endurance et de persévérance. Le plus grand exemple biblique d’endurance et de persévérance qui nous a été laissé c’est bien celui de l’apôtre Paul. On ne pourra jamais interpréter la vie de celui-ci comme ayant été une vie de mollesse et de passivité. Pensez également à David qui a refusé de tuer Saül malgré toute les pressions et les provocations qu’il a subies. David a persévéré parce que non seulement il connaissait la volonté de Dieu, mais parce qu’il s’y est soumis et cela lui permis de résister  à la tentation de toucher un seul cheveu de la tête du roi.

 

Au verset 10, Jacques prend pour “modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.” Tous ces hommes ont été perçus par leur génération comme étant des fanatiques, des visionnaires dangereux, des hommes difficiles, des êtres déséquilibrés parce qu’ils étaient attachés à leur Dieu. Dès leur tout jeune âge, ils ont été élevés à suivre le Seigneur et ils ont été avertis de ce qui arrive à tous ceux qui veulent marcher avec l’Eternel. Certains ont vécu seuls dans le désert, à l’exemple de Jean-Baptiste, isolé par les soi-disant hommes respectable de la société. Ils ont sûrement passé par des moments de doute terrible lorsqu’ils se demandaient en eux-mêmes s’il était possible qu’ils soient les seuls à marcher fidèlement devant le Seigneur, alors que toute la nation d’Israël suivait ses propres voies. Pensez à Noé et à tout le mépris et le ridicule qu’il a dû subir année après année de la part des gens incrédules de son époque, tandis qu’il prêchait la justice à tout le monde alors que personne ne l’écoutait. Pensez également jusqu’à quel point année après année, il a dû relever le moral de ses fils et puis de ses belles-filles face à la réaction de tous ces gens, tandis qu’ils allaient dans la forêt abattre des arbres pour en faire des planches afin que l’arche puisse prendre forme. Quel modèle de patience et de souffrance ce Noé.

 

Ensuite, Jacques parle de Job. C’était un homme juste qui se levait chaque matin pour offrir un sacrifice à Dieu et qui priait pour chacun de ses enfants afin qu’ils persévèrent dans leur foi. Un homme qui malgré le fait qu’il était riche, manifestait une grande générosité envers les pauvres parce qu’il se rappelait que tout ce qu’il avait, c’était Dieu qui lui avait donné. Il est facile de condamner Job en disant que s’il faisait confiance à Dieu c’est parce qu’il possédait de grands biens et qu’il ne manquait de rien.  Dieu va alors permettre qu’il passe par la fournaise de l’épreuve.

 

Les fondations sur lesquelles il s’appuyait vont alors être ébranlées par une série d’événements horribles. Premièrement, il va apprendre par un messager que les Sabéens se sont précipités sur ses domestiques pour les passer au fil de l’épée. Deuxièmement, on va lui annoncer que la foudre est tombée du ciel sur les troupeaux de moutons et qu’elle a tout consumé. Troisièmement, il apprendra qu’un ouragan a frappé les quatre coins de sa maison pour faire périr tous ses enfants.  Finalement, lui-même sera frappé d’une méchante maladie de peau, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet du crâne. Sa femme lui reprochera de demeurer irréprochable, lui demandant même de maudire Dieu et d’en mourir. Mais dans cette nouvelle épreuve Job ne prononcera aucun mot qui puisse offenser Dieu (Job 1 et 2).  Au contraire, assis sur la cendre il répondra à sa femme“Tu parles comme une femme insensée. Quoi! Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal!” (Job 2:10). Voilà la voix d’un homme affermi dans la Parole et qui va manifester une grande patience et une grande persévérance. “Vous avez entendu parler de la persévérance de Job” (v.11)? Alors, “vous aussi soyez patients, affermissez vos coeurs” (v.8), dit Jacques.

 

Jacques rappelle que la persévérance correspond à la disposition de notre coeur: “affermissez vos coeurs”. A moins d’avoir un coeur fermement établi dans la Parole de Dieu, vous ne survivrez pas aux tempêtes de la vie qui viendront vous heurter à l’occasion. Cependant, avoir un cœur affermi ne signifie pas avoir un coeur insensible ou avoir un coeur indifférent. Lorsque Jacques parle d’affermir nos coeurs, il veut dire que si nous voulons demeurer inébranlables face aux épreuves de la vie, nous devons nous approprier les promesses qui se trouvent dans la Parole de Dieu. Ces promesses nous permettent d’être imperméables face aux pressions quotidiennes de la vie,  de connaître nos propres faiblesses et de nous appuyer en toutes circonstances sur celui qui nous connaît mieux que nous-même. Si nous demeurons fermes face aux tentations de ce monde, c’est parce que notre coeur est affermi et attaché au Dieu de la Parole.

 

Nous avons au vingtième siècle un bel exemple de patience et de persévérance dans la foi d’un ancien musulman qui s’est converti à Jésus-Christ à l’âge de dix-neuf ans. Je veux parler du pasteur iranien Mehdi Dibaj qui a été arrêté en 1985 et qui a passé 9 ans en prison (dont deux dans un cachot de  1m2). Alors âgé de 64 ans, il est condamné à mort par pendaison le 21 décembre 1993, pour avoir renié l'Islam, mais libéré le 16 janvier 1994 suite à de nombreuses interventions venant de l'étranger. Il  sera finalement assassiné après avoir subi de nombreuses tortures fin juin ou début juillet de la même année.

 

Le 19 janvier 1994, donc trois jours seulement après la libération de Mehdi Dibaj, disparaissait le pasteur Haik Hovsepian, ami intime de celui-ci, qui avait joué un grand rôle dans la campagne internationale en sa faveur. Il avait été enlevé, puis assassiné par des inconnus alors qu'il se rendait à l'aéroport de Téhéran. Le pasteur Haik Hovsepian avait déposé devant la cour une lettre écrite par Mehdi Dijaj, lettre qui fut publiée en Occident par Bernard Levin dans le Times et lue par des millions de personnes. La parution de cette lettre soulevera un tel tollé à travers le monde que le pasteur Dibaj sera immédiatement relâché, mais en l’espace de quelques jours son ami et co-pasteur Haik Hovsepian va en payer le prix en étant lâchement assassiné. Lors des funérailles de Hovsepian, le pasteur Dibaj dit, “C’est moi qui aurais dû mourir et non pas Haik”. L’histoire ne s’arrêta pas là, six mois plus tard, soit le 2 juillet 1994, le Pasteur Tadeos Michaelian âgé de 62 ans, qui avait été porté disparu mercredi le 29 juin, fut retrouvé assassiné, abattu de trois balles dans la tête. Pasteur d’une paroisse à Téhéran,  il avait été Secrétaire du Synode Presbytérien d'Iran et également Secrétaire Général de la Société Biblique d'Iran. Après l'assassinat du Pasteur Hovsepian, il était devenu Président du Conseil des Pasteurs d'Iran. Licencié en droit et en théologie, il enseignait la philosophie, la psychologie et la littérature persane. Traducteur renommé, il avait traduit en farsi plus de 60 livres chrétiens. Comme les deux pasteurs ci-dessus, c'était une personnalité gênante, donc à faire disparaître.

 

Une semaine plus tard, ce sera le pasteur Medhi Dibaj qui sera assassiné. Ces hommes de Dieu furent tués pour décourager les musulmans d’entrer ou de maintenir des contacts avec les chrétiens, pour éliminer le plus de dirigeants protestants possible et pour forcer les dirigeants protestants qui restaient, de ne plus tenir des cultes en Farsi et à plus long terme, chasser tous les protestants d’Iran.

 

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La lettre écrite par le pasteur Mehdi Dibja et publiée dans le Times est un des témoignages les plus percutants de ce qu’un chrétien du vingtième siècle a pu démontré pour sa foi. L’esprit de cette lettre correspond à ce que Jacques demande à ses premiers lecteurs : avoir un coeur affermi:

 

“C’est avec humilité et brisement, que j’exprime ma reconnaissance au Juge des cieux et de la terre pour cette grande opportunité qu’il me donne de m’attendre à Lui pour me libérer de cette épreuve que je subis devant cette cour selon ses promesses. Je supplie également les honorables membres de cette présente cour d’écouter avec patience et avec respect ma défense au nom de mon Seigneur. 

 

Je suis un chrétien, un pécheur qui croit que Jésus est mort pour ses péchés sur la croix et qui, par sa résurrection et sa victoire remportée sur la mort, a fait de moi un juste dans la présence du Dieu trois fois Saints. Le vrai Dieu parle de ce fait dans sa sainte Parole, entre autre dans les Evangiles. Ce Jésus qui signifie Sauveur, parce qu’il sauvera son peuple de ses péchés, a payé la punition de nos péchés par son propre sang et il nous a donné une nouvelle vie afin que nous puissions vivre pour la gloire de Dieu avec l’aide du Saint-Esprit. Par son sacrifice, il a non seulement abattu le mur qui nous séparait de Dieu, mais il a élevé un mur entre nous et le péché afin que nous puissions être des canaux  de bénédictions et de guérisons pour les autres tout en sachant que nous sommes sous la protection de notre grand Dieu qui nous aime.

 

En réponse à sa bonté, il m’a demandé de renoncer à moi-même, de devenir son disciple en me soumettant entièrement à sa Parole et ne pas craindre les gens, même s’ils veulent tuer mon corps, mais plutôt compter sur le Créateur de toute vie, de qui je recevrai la couronne de justice,  qui est le Grand protecteur de ses bien-aimés et le rémunérateur de tous ceux qui le cherchent.

 

Mes accusateurs me traitent “d’apostat”. Le Dieu invisible qui connaît nos coeurs nous a donné l’assurance à nous chrétiens que nous ne faisons pas partis des apostates qui périront dans le feu éternel, mais que nous faisons parti de ceux qui passeront l’éternité dans son paradis. Dans la loi islamique, un apostat est quelqu’un qui ne croit pas en Dieu,  ni dans les prophètes ou dans la résurrection des morts. En tant que chrétiens nous croyons en ces trois choses.

 

Mes accusateurs disent, “tu es un musulman et tu es devenu un chrétien.” Cela n’est pas vrai, puisque depuis plusieurs années, je ne pratique plus aucune religion. Après avoir cherché et étudié la Parole de Dieu, j’ai accepté l’appel de Dieu et je crois dans le Seigneur Jésus-Christ afin de recevoir la vie éternelle. Si les gens choisissent leur religion,  un chrétien lui est choisi par Christ. Il a dit, “vous ne m’avez pas choisi, mais moi je vous ai choisi.”

 

 

Mes accusateurs disent, “tu es musulman depuis ta naissance.” Mais Dieu dit, “je t’ai choisi avant la fondation du monde.” Il affirme qu’il nous a choisi il y a déjà des milliers d’années, avant la création de l’univers afin qu’à travers le sacrifice de Jésus-Christ, nous puissions devenir ses enfants. Etre chrétien signifie appartenir à Jésus-Christ.

 

Le Dieu éternel qui connaît toutes choses d’avance et qui m’a choisi pour lui appartenir, sait depuis toute éternité quels seront ceux qui croiront et persévéreront en Lui et également ceux qui seront prêt à abandonner leur foi pour un plat de lentilles. Je pourrais avoir le monde entier contre moi, mais que m’importe, je sais que le Dieu Tout-Puissant est avec moi. Je pourrais être traité d’apostat, parce que les hommes regardent aux apparences, mais je sais que je suis approuvé par le Dieu Tout-Puissant, parce que Dieu regarde au coeur et je sais que pour Lui qui est Dieu depuis toute éternité, rien n’est impossible. Tout pouvoir dans les cieux et sur la terre repose entre ses mains. Il est le Dieu Tout-Puissant qui ressuscitera à la fin des temps ceux qui auront reçu celui qu’il a envoyé pour les faire habiter dans son Royaume, et les autres qui l’auront rejeté pour les envoyer en enfer.

 

Maintenant, parce que Dieu fait tout ce qu’il désire, qui peut nous séparer de son amour?  Ou qui peut détruire la relation qui existe entre le Créateur et la créature, ou abattre le coeur de celui qui est fidèle à son Seigneur? N’est-il pas écrit qu’il sera en paix et en sécurité à l’ombre du Tout-Puissant! Notre refuge, c’est le trône de pardon de Dieu qui est glorifié depuis le commencement. Je sais en qui j’ai cru et il est capable de garder jusqu’à la fin ce en quoi j’ai mis ma confiance, jusqu’à ce que j’entre dans son Royaume, l’endroit où le juste brille comme le soleil mais devant lequel ceux qui font le mal recevront leur châtiment en enfer.

 

Mes accusateurs disent “revient”! Me trouvant dans les bras de mon Dieu vers qui devrais-je retourner? Est-ce bien d’accepter ce que les gens disent au lieu d’obéir à la Parole de Dieu? Cela fait maintenant quarante-cinq ans que je marche avec le Dieu qui accomplit des miracles et dont la bonté repose sur moi.  Cela fait maintenant quarante-cinq ans que je me repose à l’ombre de ses ailes. Je lui dois tout pour son amour céleste et pour l’intérêt qu’il porte à mon égard.

 

L’amour de Jésus a rempli tout mon être et je sens la chaleur de son amour dans chacune des parties de mon corps. Dieu, qui est ma gloire, mon honneur et mon protecteur, a mis sur moi son sceau d’approbation à travers ses bénédictions prodigieuses et ses miracles. Ce test de la foi en est un exemple incontestable. Le Dieu bon et saint réprimande et châtie tous ceux qu’il aime. Il les éprouve pour les préparer à entrer au ciel. Le Dieu de Daniel, qui a protégé ses amis dans la fournaise ardente, m’a protégé pendant neuf ans  en prison et toutes  les choses mauvaises qui sont survenues, il les a tournées en bien et ce, pour mon bénéfice, de telle façon que je suis rempli d’une joie débordante et d’un esprit de remerciement.

 

Le Dieu de Job a mis à l’épreuve ma foi et mon engagement afin de fortifier ma patience et ma fidélité. Pendant ces neufs années il m’a libéré de toutes mes responsabilités, afin que sous la protection de son Nom béni, je passe mon temps dans la prière et l’étude de sa Parole avec un coeur brisé, grandissant dans la connaissance de mon Sauveur. Je loue le Seigneur pour cette opportunité unique. Il m’a donné de l’espace dans ma cellule, mes privations difficiles m’ont apporté la guérison et sa bonté m’a fait revivre. Oh quelles grandes bénédictions Dieu a en réserve pour ceux qui le craignent!

 

Mes accusateurs protestent parce que j’évangélise, et moi je réponds par ce poème persan : “si vous trouvez un aveugle près d’un puits et que vous gardez le silence, alors vous péché”. C’est le devoir de tout chrétien, tant et aussi longtemps que la porte de miséricorde et de pardon de Dieu est ouverte, de convaincre ceux qui commettent le mal de se détourner de leurs mauvaises voies et de trouver refuge en Lui afin d’être sauvé de la colère d’un Dieu juste et du jugement terrible à venir.

 

Jésus a dit, “je suis la porte. Quiconque entre par moi sera sauvé.” “Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père que par moi.” Le salut ne se trouve en aucun autre, car il n’y a aucun autre nom sous le ciel qui soit donné aux hommes par lequel nous puissions être sauvé.” Parmi les prophètes de Dieu, seul Jésus-Christ est ressuscité des morts et il est notre intercesseur vivant à tout jamais.

 

Il est notre Sauveur et il est le Fils de Dieu. Le connaître Lui, signifie connaître la vie éternelle. Moi, un serviteur inutile, j’ai cru dans cette personne bien-aimé et dans toutes ses paroles et ses miracles qui sont contenus dans les Evangiles et j’ai remis ma vie entre ses mains. La vie pour moi est une opportunité de le servir, et la mort est encore une meilleure opportunité, puisqu’elle me permettra d’être avec Christ pour l’éternité. Par conséquent, je suis non seulement satisfait d’être en prison pour l’honneur de son Saint nom, mais je suis prêt à donner ma vie pour l’amour de Jésus mon Seigneur et entrer bientôt dans son Royaume, l’endroit où les élus de Dieu passeront l’éternité dans sa présence. Que l’ombre de la bonté de Dieu et sa main de bénédiction et de guérison puisse être sur vous et demeurer éternellement. Amen. Mehdi Dibaj.

 

CONCLUSION

C’est l’exemple le plus parfait de ce que Jacques est en train de parler dans ces versets lorsqu’il écrit soyez patients, affermissez vos coeurs.” Connaissez-vous la raison pour laquelle il dit cela? “Parce que l'avènement du Seigneur est proche.” Jusqu’où est-il proche? Il le dit dans le verset suivant: “A la porte.” Le prochain grand événement prévu dans le calendrier de Dieu, c’est le retour de Jésus. Nous devons croire que notre Sauveur bien-aimé est à la porte et qu’il accomplira ce qu’il a promis. Cependant, pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra” (Marc 13:32-33). Nous ne savons pas quand il viendra mais nous devons toujours être prêt pour sa venue.

 

De quelle autorité sera-t-il investi? Il viendra en tant que juge, nous dit Jacques. Il est le juge qui se tient à la porte et il connaît quels sont ceux qui lui appartient. Les méchants riches exploitent et détruisent, ils ont réussi à mettre les juges terrestres dans leurs poches en les achetant tandis que les membres du peuple de Dieu souffrent et crient au Seigneur de la moisson d’intervenir. Soyez patients et persévérez, car Il est à la porte et chacun devra le rencontrer et rendre des comptes. Chacun entendra de sa bouche même la destinée éternelle qui lui est réservée. Soyez tous prêt à le rencontrer, car il vient le juge de toute la terre.