LA PARABOLE DU SEMEUR ((Lc.8:4-9; 11-15; Mt.13: 4-6; 18-23; Mc.4:3-9; 14-20)

(Prêché à Glain, dimanche le 6 avril 2008) (14)

(Retranscrit dans un style parlé)

 

QUATRIEME PARTIE

 

INTRODUCTION

“Lorsqu'une terre absorbe la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu (Dieu la bénit); mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d'être maudite (par Dieu), et on finit par y mettre le feu” (Hb.6:7-8).

 

 

Dans les trois derniers sermons sur la parabole du semeur, nous avons dit que Jésus présentait le coeur comme étant un terrain sur lequel la bonne semence de la Parole de Dieu était semée. Nous avons souligné que cette semence, semée par Jésus est d’une qualité exceptionnelle et incomparable à nulle autre, puisqu’elle vient de Dieu lui-même.  Nous avons également mentionné, que même si cette semence était parfaite, il est possible qu’elle puisse ne rien produire à cause de la condition dans laquelle se trouve le coeur qui l’a reçoit.

 

Nous avons vu que le coeur de certains, peut être une porte ouverte pour Satan qui en profite alors pour ôter la Parole qui vient d’être semée. Cela peut être une parole, qui lors d’une méditation nous a interpellés pendant quelques instants, mais que nous avons mise de côté parce qu’elle nous dérangeait. Un autre, peut avoir un coeur qui ressemble à un sol pierreux qui se compose d’un peu de terre et de beaucoup de pierres, un endroit où la semence qui vient d’être semée pourra germer mais qui sera détruite lorsque surviendra la première épreuve, parce que ses racines  sont enracinées en surface et  non  pas  en  profondeur à  cause  des pierres qui les empêchent de s’ancrer profondément dans le sol.

 

Nous avons vu que dans les deux premiers terrains, la semence a été détruite et perdue, c’est-à-dire qu’elle n’a pas produit chez celui qui l’a entendue, le pardon des péchés, le salut en Jésus-Christ et l’assurance de posséder la vie éternelle. Cette parole qui devait être la nourriture dont l’âme a tellement besoin, qui devait apporter la guérison dans les coeurs blessés par la vie, cette Parole qui aurait dû être perçue par celui qui l’a entendue comme étant une perle de grande valeur, a été abandonnée comme un vulgaire caillou, une chose qui est sans valeur.

 

Pourtant, nous savons ce que vaut cette semence qui vient de Dieu, puisqu’elle donne la vie. Satan ne se trompe pas, il ne va pas perdre son temps à voler ce qui n’a pas de prix aux yeux du Seigneur! Vous ne le verrez jamais voler les paroles de médisance, de calomnies ou mensongères qui sortent de la bouche des gens. Vous ne le verrez jamais voler les pensées de meurtres et d’adultères qui circulent dans la tête des gens parce qu’il ne vole et ne détruit que ce qui a de la valeur aux yeux de Dieu.

 

 Que reste-t-il aujourd’hui comme espoir pour les coeurs qui n’ont pas reconnu la valeur de la Parole de Dieu pour leur vie?

“Dieu est amour,” et dans sa grâce, il peut permettre que des épreuves viennent labourer ceux qui ont le coeur endurcis et faire en sorte que la charrue céleste vienne labourer leur existence, afin qu’ils crient à Lui lorsque la souffrance sera trop difficile à supporter, parce que encore et toujours, “Dieu se laisse trouver par ceux qui le cherchent” (I Chro.28:9). Il s’empresse non seulement de les secourir,  mais  il  se tient toujours  prêt  à leur offrir le pardon de leurs péchés et à vivre une nouvelle vie en Jésus-Christ.

 

Personne ne peut prédire ce qu’il adviendra de ces coeurs-là, encore moins de nos coeurs, lorsque nous décidons de suivre nos propres voies plutôt que les voies de Dieu. Même si nous sommes entêtés, “Dieu (dans sa bonté et dans sa patience) nous parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, (pour que nous revenions à lui) et (souvent) nous n’y prêtons pas attention” (Job.33:14). Pourtant dans le livre des Proverbes, il nous avertit des conséquences, si nous restons sourds à ses appels: “Je vous appelle et vous rejetez tous mes conseils. Vous n'aimez pas mes réprimandes, moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, je me moquerai quand la terreur vous saisira, quand la terreur vous saisira comme une tempête, et que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, quand la détresse et l'angoisse fondront sur vous. Vous m’appellerez alors à l’aide, et je ne vous répondrai pas; vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas. Il en sera ainsi parce que vous avez haï la science (à vivre comme je le demande), et que vous n’avez pas choisi la crainte de l'Éternel (de vos soumettre au Seigneur), parce que vous n’avez pas aimé mes conseils, et que vous avez dédaigné toutes mes réprimandes, vous subirez les  conséquences de votre conduite (vous vous nourrirez du fruit de votre voie,) et vous vous rassasierez de vos propres conseils, car la résistance des stupides les tue, et la sécurité (l’insouciance) des insensés les perd; mais celui qui m'écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal” (Prov.1:24-33).  

 

Que nous ne puissions jamais nous rendre jusque là, c’est-à-dire au point où la grâce de Dieu va laisser la place à sa justice, une justice qui placera en face de nous le Juste Juge de tous les hommes au lieu du tendre Père qui cherchait à nous conduire sur le chemin étroit qui mène à la vie éternelle.

 

Si la Parole de Dieu a été détruite dans ces deux premiers coeurs, nous verrons qu’il n’en est pas de même dans le terrain suivant: “Une autre partie (de la semence) tomba au milieu des plantes épineuses qui poussèrent en même temps que les bonnes plantes (crûrent avec elle), et l'étouffèrent” (Luc. 8:7).

 

Vu de loin, vous ne voyez que des buissons de plantes épineuses contre lesquelles vous risqueriez de vous arracher la peau si vous entrez en contact avec celles-ci. A vue humaine, il n’y a aucune raison d’aller jusque là, mais vous vous approchez et vous apercevez au milieu de toutes ces feuilles, de ces tiges et de ces plantes épineuses, une tige qui est différente des autres. Pourtant, toutes ces tiges ont grandi ensemble et si certaines se sont laisser étouffées par les plantes épineuses, cette tige a pu éviter d’être blessée.

 

Si nous avions coupé ce verset biblique, nous aurions pu penser, nous qui sommes de langue française, que ces plantes épineuses ont partagé la même foi: “les épines crurent avec elle!” écrit Luc. Mais ce n’est pas ce que le texte veut dire ici. Les plantes épineuses ont seulement progressé avec cette tige, de la même façon que le monde qui nous entoure progresse dans différents domaines d’une façon débordante, allant même jusqu’à étouffer les plates-bandes de la foi que nous défendons, en offrant ses bons principes, sa morale et son humanisme aux coeurs qui ne sont pas solidement enracinés.

 

Combien de personnes que nous côtoyons fréquemment, ressemblent à ces buissons d’épines?  Ils poussent à nos côtés,  nous offrent leurs amitiés,  nous invitent à leur table, à partager leurs vacances avec eux,  leurs conversations et leurs sujets d’intérêts. Dans un sens, ce sont des gens qui cherchent à nous envelopper comme ces plantes épineuses afin d’étouffer peu à peu la foi que nous professons à travers différentes activités qu’ils nous proposent de participer.

 

Nous pouvons comparer leur douceur à des plantes épineuses toutes tendres qui finira un jour par nous écorcher, parce qu’elles auront pris de l’assurance et de l’autorité sur nous, au point qu’il deviendra de plus en plus difficile de dire non à leurs invitations. Mes amis, est-ce que cela ne devient pas dangereux pour nous, lorsque nous avons peur de refuser de nous associer aux activités du monde afin de ne pas lui faire de la peine, mais que nous n’avons pas peur d’attrister Dieu parce que nous nous détournons de Lui?

 

N’est-ce pas le Seigneur Jésus qui a dit: “Celui qui n'est pas avec moi est contre moi...” (Mat.12:30a) “Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre...” (Mat.6:24). “Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.” (Jac. 4: 4).

 

Rappelons-nous que l’ennemi de nos âmes ne cherche pas à faire en sorte que nous soyons continuellement persécutés. Souvent, il va agir sournoisement afin de nous endormir pour que nous relâchions notre vigilance. Il veut que nous tombions dans ses filets, afin de détruire la communion fraternelle que nous avons ensemble pour la remplacer par différentes choses du monde qui auront à première vue un goût de miel, mais qui une fois consommées, auront un goût amer dans notre coeur. Cela ne dérange pas Satan que nous gardions l’étiquette de chrétien aux yeux du monde. L’important pour lui, c’est que nous ayons le coeur vide. Satan fait partie de ceux qui recherchent et collectionnent les bouteilles vides à cause de leur étiquette. Plus la bouteille a un contenu de valeur et plus l’étiquette vaut son pesant d’or.

 

Mes amis, est-ce que vous faites partie de la  collection de Satan?  Etes-vous une bouteille vide a- vec une belle étiquette  chrétienne?  Etes-vous  étouffé par  les choses du monde?  “Est-ce que tu passes pour être vivant, mais tu es mort?” (Apo.3:1b).

Nous pourrions penser que cette bonne semence, tombée au milieu des plantes épineuses, va finir par mourir parce que Luc utilise le mot “étouffé.” Pourtant, Luc écrit qu’elle vit. C’est vrai qu’el- le vit dans une atmosphère étouffante, mais elle vit!  Elle vit tantôt bien,  tantôt mal,  puisqu’elle finira quand même par porter du fruit! (Seul Luc, le médecin va mettre en valeur  ce  détail qui a son importance).

 

“La semence qui est tombée parmi les plantes épineuses, représente ceux qui, ayant entendu la parole, s'en vont, et qui en chemin, la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent ou ne donnent pas de fruit qui viennent à maturité” (Lc.8:14). Cette plante est serrée de toute part, elle est pressée de tous côtés, mais elle s’accroche à la vie coûte que coûte. Elle va dépenser toute son énergie pour trouver le chemin de la lumière. Elle s’allonge, elle s’étire, elle utilise toutes ses ressources pour rester en vie. En raison de sa faiblesse, elle s’appuie sur les tiges des plantes épineuses afin de ne pas tomber sur le sol et dans l’oubli. Cette bonne plante, parce qu’elle manque de vitamine spirituelle et d’un environnement sain pour son développement, va s’appuyer sur ses ennemis pour ne pas tomber, sur ceux qui l’empêchent de vivre pleinement sa foi.

 

N’est-ce pas là, mes amis, la triste image du chrétien qui trouve d’abord sa joie dans les plaisirs trompeurs du monde! Qui ne jure que par eux et qui ne parle que des joies qu’il trouve dans le monde et des richesses qu’il accumule, fruit de ses ambitions terrestres.  Ce chrétien qui s’appuie pour grandir intérieurement sur la nourriture malsaine du monde, et qui, sans le savoir, incommode les frères et soeurs en Christ, lorsqu’il partage avec enthousiasme ce que le diable offre généreusement à tous ceux et celles qui “n’aiment pas Dieu de tout leur coeur, de toute leur âme et de toute leur pensée”  (Mat.22:37).

 

Qu’il est triste de voir ce chrétien chancelant s’appuyer sur les ennemis de l’Evangile pour vivre dans la joie et trouver sa satisfaction dans les choses du monde, parce qu’il ne trouve rien de profitable pour lui dans la Parole de Dieu en raison de ses mauvais choix. Aimer Dieu de “tout son coeur, de toute son âme et de toute sa pensée,” (Mc.12:30) c’est étouffant et envahissant, parce qu’aimer Dieu de tout son coeur, signifie ne laisser aucune place aux plantes épineuses de s’implanter dans notre vie.

 

Revenons maintenant à la situation que nous décrivions au tout début. Quelle tristesse de voir qu’une semence d’aussi bonne qualité ne puisse pas s’épanouir dans de bonnes conditions. Pourtant, ce n’est pas à cause de la sécheresse qu’elle dépérit, puisque la pluie est là pou l’arroser tout comme elle est là pour arroser le buisson d’épines qui participe à la même bénédiction: Est-ce que le Seigneur “ne fait pas lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et ne fait-il pas pleuvoir sur les justes et sur les injustes.”

 

Si cette semence ne dépérit pas, elle vit au ralenti. Elle se contente d’assister  à  un culte ou à une réunion de prière par-ci par-là, à lire  la Parole de Dieu de temps en temps, ayant une vie instable qui lui permet quand même de faire apparaître des fruits. Une illusion suffisante pour tromper le monde et faire croire qu’elle est d’origine chrétienne, mais une illusion qui ne trompe pas les enfants de Dieu car ils ont tôt fait de s’apercevoir que ses fruits ne sont d’aucune utilité ni pour elle et encore moins pour les autres. Ils ne pourront jamais nourrir quelqu’un, encore moins donner une semence capable d’amener de nouvelles âmes à Christ! Ils sont stériles et amers quand au témoignage! “Ils ne portent pas de fruit qui vienne à maturité” (Luc 8:14). Une vie qui ne produit aucune semence qui puisse démontrer qu’elle n’a pas occupé le sol inutilement!

Certains pourraient penser que cette parabole signifie  que  cette catégorie de personne n’a jamais porté de fruit.  Ils ont raison et c’est dramatique,  mais c’est presque  plus grave de  porter du fruit qui ne vienne jamais à maturité,  c’est-à-dire plus  grave de donner  l’illusion d’être chrétien!  Les deux pensées peuvent se rejoindre au moins dans le résultat: Une vie inutile pour Christ!

Nous avons vu dans les terrains précédents que cette  parabole  n’est pas  dirigée uniquement vers les inconvertis que l’on évangélise!  Elle nous  est aussi  destinée  afin  que nous soyons amenés à défricher, ramollir et rendre plus malléables certaines parties de notre coeur, afin que la Parole de Dieu puisse  s’implanter partout en nous.  Jésus nous a sauvés!  Est-ce que  le prix qu’il a payé ne l’autorise pas à posséder 100 % de notre coeur?

Frères et soeurs, qu’est-ce qui peut encore étouffer mon témoignage en dehors des plaisirs et des richesses du monde auxquels je ne prends pas plaisir?

Jésus dit que ce sont les soucis de la vie! “Ce qui est tombé parmi les plantes épineuses, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s'en vont,  et la laissent étouffer par les soucis...”  (Lc 8:14). Lorsque mes pensées sont concentrées sur mes soucis,  ils  prennent tellement  de place que Dieu est mis de côté. Il arrive même que ces soucis me rendent irritable lorsque je me suis laissé enva-hir par eux, au lieu de les prendre et de les déposer aux  pieds du Seigneur.  Par contre comme ils sont  doux ces moments que je prends  pour préparer les  messages de  la semaine! Ces  quelques heures pendant lesquelles aucun souci n’a le droit d’envahir mon esprit!

“Dehors  les problèmes,  maintenant  c’est le temps de Dieu,  c’est le  temps  pour LUI!  C’est le temps béni où l’on  se décharge totalement pour se laisser remplir de la pensée de Dieu,  pour se laisser conduire au travers de sa Parole!”

Dommage que ce temps ne soit qu’une parenthèse et qu’il faut, jour après jour être de nouveau en contact avec les soucis quotidiens qui nous obligent, il est vrai, à agir, à nous démener pour que la situation ne s’aggrave pas!  Si nous ne voulons  pas nous laisser  envahir par eux,  il nous faut ap- prendre à les  déposer  aux pieds du Seigneur Jésus,  même si  nos obligations  terrestres  (rendez-vous,  paiements,  courriers),  nous obligent à faire quelque chose;  mais  que ce  "quelque chose" puisse être fait sans que cela  assombrisse notre esprit!  Croyons que Dieu est en  contrôle et qu’il saura nous trouver une porte de sortie, ainsi ce sera toujours le temps de Dieu! Nous le verrons a-gir encore plus,  si nous apprenons  à porter les fardeaux des  autres,  à partager les soucis  de nos frères et soeurs  dans la foi,  à mettre la  main  à la  pâte  afin  d’être  un  instrument béni entre les mains du Seigneur pour les soulager et les réconforter.

Nous devons être conscients une  fois  de  plus  que la Parole  de Dieu est la vérité, et reconnaître si nous sommes de bonne foi, que nos soucis étouffent la Parole de Dieu  qui a été semée en nous et que tant et aussi longtemps que nos soucis  occupent la première place dans nos pensées, la Pa-role de Dieu ne produit pas son effet!  Les soucis sont des plantes épineuses qui nous déchirent et qui nous  empêchent de  prospérer.  Ils occupent tellement de place dans notre coeur,  c’est-à-dire dans notre terrain, qu’il ne produit plus rien de bon!

Nous devons reconnaître malgré tout, que le Seigneur est notre meilleur conseiller
: “...déchargez-vous sur lui de  tous vos  soucis,”  dit-il  “car lui-même prend soin de vous”  (1 Pi.5:7).  “C'est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien...” (Hb.3:6), car  Qui de vous,  peut parvenir  à  prolonger un peu la durée de sa vie par le souci qu’il se fait?” (Mat. 6:27).

 

En terminant, j’aimerais m’adresser à ceux et celles qui se sont laissés étouffer par le monde et ses plaisirs trompeurs et leur rappeler que la nature est là pour nous enseigner qu’il peut y avoir un nouveau départ. Je vous rappelle que lorsque les buissons d’épines sont enlevés, la plante faible et fragile, qui n’a plus de support pour la soutenir va retomber lamentablement sur le sol parce qu’elle n’a pas la force de se tenir debout.

 

C’est alors que, dans l’état misérable qu’elle se trouve et qu’elle ne peut changer, un miracle va se produire! Le contact avec la bonne terre va lui permettre de faire de nouvelles racines. L’ancienne vie, qu’illustre très bien cette tige molle, sera alors coupée et son passé n’existera plus, elle sera une nouvelle création: en botanique cela s’appelle le marcottage, c’est-à-dire que l’on prend une branche, attachée à la plante mère, que l'on met en terre pour qu'elle prenne racine à son tour.

 

Cela n’empêche pas que les années perdues restent malgré tout des années perdues, mais Dieu nous invite tous à racheter le temps, à mettre les bouchées doubles afin que le temps qui nous reste à vivre, soit un temps servant à l’avancement du royaume de Christ.

Heureusement que le Seigneur ne veut pas nous réprouver ou nous condamner. Rappelez-vous ce que disait notre verset d’introduction “une terre près d’être maudite,” mais pas encore maudite! N’est-ce pas une parole réconfortante et encourageante! Tant et aussi longtemps qu’un coeur est capable de se repentir, tant qu’il le désire, tant et aussi longtemps qu'il a la volonté de changer, la porte de la grâce est grande ouverte! “Si tu reviens à l'Éternel, ton Dieu, et si tu obéis à sa voix de tout ton coeur et de toute ton âme” (Deut. 30:2). “J'efface tes transgression et tes péchés comme un nuage qui passe; reviens à moi, car je t'ai racheté” (Es. 44: 22). Rappelle-toi  “... je ne rejetterai jamais celui qui vient à moi” (Jn. 6:37) dit Jésus, parce “que ce que veut mon Père, c’est que tous ceux qui croient au Fils aient la vie éternelle et que je les ramène de la mort à la vie au dernier jour” (Jn.6:40).

 

CONCLUSION

Avez-vous le coeur partiellement endurci à certaines occasions? Avez-vous un coeur rocailleux qui ne permet pas que certaines paroles du Seigneur s’enracinent? Avez-vous un coeur envahit par quelques buissons de soucis ou de plaisirs trompeurs du monde? Puissiez vous laisser la main de Dieu agir en toute liberté dans votre coeur afin qu’elle puisse apporter les modifications nécessaires dans votre vie pour faire en sorte que votre paysage intérieur reflète sa gloire. Que votre coeur devienne un champ fertile où l’ennemi ne pourra plus entrer dans cette propriété privée.