QUE SIGNIFIE ACCEPTER CHRIST?

(prêché à Glain, dimanche le 11 mars 2007) (10)

(Retranscrit dans un style parlé)

 

“ Si quelqu’un veut venir avec moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive” (Mat.16:24-28).

 

INTRODUCTION

Je crois que nous sommes tous d'accord pour dire que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, que nous sommes sauvés uniquement par la foi en Christ indépendamment des œuvres, que Jésus est mort pour nos péchés qu'il est ressuscité, et qu’un jour il reviendra pour renouveler toutes choses.  J’en suis personnellement convaincu parce que cela est écrit dans la Bible et  en aucun cas je ne remettrais cela en question. La relation que chacun d'entre nous entretenons avec le Seigneur Jésus fait partie des choses qui sont une question de vie ou de mort.

 

La grande question  que j’aimerais poser ce matin et dans laquelle plusieurs personnes ont été piégées, c’est la suivante:

I- comment puis-je entrer dans une relation salutaire avec Jésus-Christ?

Nous savons que Jésus nous sauve, et cela, sans aucun mérite humain, et pourtant ce n’est pas tout le monde qui est sauvé! Il doit donc exister quelque chose qui puisse me faire entrer dans une relation avec Christ afin que je puisse avoir la certitude d’être sauvé. Alors quelle est cette chose? En tous cas, c'est une affaire de vie ou de mort et personne ne peut se permettre de supposer quoi que ce soit: vous devez être certain. Être dans l'incertitude, ce n'est  pas  jouer  avec  son  âme, être  dans l'incertitude c'est être mort!

 

Si on demandait à l'homme de la rue, ou à n'importe quel chrétien «Comment puis-je entrer dans une relation salutaire avec Jésus-Christ?» Je pense que l’on risquerait d’obtenir l'une des trois réponses suivantes. Certains citeraient Ac. 16:31 « Crois au Seigneur Jésus-Christ et tu seras sauvé, toi et ta famille»,  d'autres citeraient Jean 1:12: « Recevoir Christ comme votre Sauveur » et finalement certains donneraient cette troisième réponse : (attention, les deux premières réponses sont tout à fait justes!) «Acceptez Christ comme votre Sauveur personnel. »

 

Cela va peut-être vous surprendre, mais le terme «accepter Christ» n'apparaît nulle part dans la Bible. C'est cette doctrine « d'accepter Christ » que je voudrais examiner ce matin  en demandant: Que signifie «accepter Christ ? » Remarquez que je ne suis pas opposé au terme «accepter Christ» même s'il ne figure pas dans la Bible, puisqu’il est tout à fait possible d'enseigner la vérité sans pour autant utiliser les mots de la Bible, pourvu bien sûr que ce que vous enseignez représente bien la somme de ce qu'enseigne la Bible à ce sujet. Dans ce cas vous pouvez enseigner la vérité pourvue que les gens à qui vous parlez sachent que c'est bel et bien la somme de ce qu'enseigne la Bible à ce sujet. Ainsi donc, quand quelqu’un vous dit que pour entrer dans une relation salutaire avec Jésus-Christ il vous faut l'accepter, ce que la personne veut dire, c’est qu’il vous faut «croire et recevoir» et «croire» et «recevoir» sont bel et bien des mots bibliques, tandis que le mot «accepter» n'en est pas un.

 

Si «accepter Christ» est devenu le remède miracle a administré pour sauver les  gens dans le milieu évangélique, il faut dire aussi que cela a été fatal pour des millions de personnes! Ce que je veux dire, c’est qu’on a essayé de simplifier tellement le message  pour que les gens acceptent le Seigneur Jésus que finalement le message n’est pas toujours clair. Quelqu’un va prêcher un merveilleux message et il va terminer en disant: «Maintenant, que devez-vous faire? Il vous suffit d’accepter Christ. Avez-vous accepté Christ?» Ou alors si on nous appelle au chevet d'un homme mourant, on lui demande :«Avez-vous accepté Christ?» Et alors s'il dit qu'il l'a fait, on le félicite et quelques jours plus tard on annonce qu'il est au ciel en train de jouer de la harpe. Eh bien, j'ai peur qu'il y a des millions de personnes qui périssent parce qu'on leur a dit d'accepter Christ et qui ne savent même pas ce que cela signifie.

 

Car lorsqu'on dit à quelqu'un  qu’il se doit «d'accepter Christ » même si cela n'est pas totalement faux, si on ne lui explique pas bien ce que cela signifie, cela donne l'impression que Christ se tient devant nous, nous suppliant les mains jointes, attendant que nous soyons bien disposé à l’accepter.  Cela donne l’impression de nous trouver devant un candidat politique qui a fait un beau discours et qui fait des pieds et des mains pour que nous votions pour lui, parce qu’il n’y a pas de meilleur candidat que lui, alors que c'est plutôt le contraire, c’est nous qui sommes candidats, c’est-à-dire, qui aspirons à recevoir quelque chose de Lui. Sinon, je risque d'accepter Christ par simple impulsion rationnelle ou uniquement sur la base de mes émotions, sans que cela ne me coûte ni ne change rien dans ma vie. 

 

Quelqu'un a dit une fois que la croix de Christ ne devrait pas déranger les gens. Eh bien laissez-moi vous dire que s'il y a une chose au monde qui dérange, c'est bien la croix de Christ! Cette croix elle s’est emparé d’un homme nommé Jésus alors à son apogée pour l’amener sur une colline et le mettre à mort, et s’il y a bien quelque chose qui dérange, c’est  bien  celle là.  Mes amis, toute croix est dérangeante lorsqu’on a vraiment compris sa signification, parce que c’est dérangeant d'accepter Christ, si on sait ce que cela signifie réellement. Mais l'acceptation de Christ tel qu'il est dépeint par la théologie populaire n'amène aucun désagrément et ne dérange nullement.

 

Regardons comment cela se serait traduit à l'époque de l'Ancien Testament si Moïse avait dit, en cette nuit terrible et merveilleuse: «restez dans vos maisons et tuez l'agneau puis mettez du sang sur les poteaux de la porte. Ensuite,  restez où vous êtes et acceptez le fait que tout est accompli! Vous êtes délivrés par le sang de l’Agneau. Remerciez Dieu, réjouissez-vous, construisez un tabernacle et restez là où vous êtes.» Ils seraient restés là en Égypte avec le sang sur les poteaux et Dieu lui, les aurait attendus pour les faire sortir, mais ils seraient restés là et seraient morts en Égypte! Il fallait qu'ils se lèvent et qu'ils quittent l'Égypte pour prouver qu'ils croyaient dans la puissance du sang de la Pâque!

 

Prenons maintenant l'exemple du fils prodigue (Luc 15:11ss). Un homme avait deux fils et l'un dit à son père, « Donne-moi tout ce qui me revient » et il partagea donc ses richesses entre ses deux fils. Puis, quelques jours plus tard le plus jeune fils partit dans un pays lointain et dépensa toute ce qu’il avait en menant une vie déréglée. Puis n’ayant plus de quoi se nourrir il a donc commencé à travailler dans une porcherie pour s'occuper des cochons. Il travaillait dans les enclos et il commençait à avoir faim parce que son salaire était insuffisant. De plus, ça devait être quelque chose de très humiliant pour un juif de nourrir des cochons. Puis un jour, un homme arrive et c'est ici que je sors du récit biblique; un jour, un jeune homme arrive muni de traités évangéliques, et il voit cet homme qui avait quitté sa maison et qui s'occupait des cochons (il sortait tout juste du séminaire où on lui avait appris comment gagner les âmes facilement en neuf étapes).

 

Il s'approche alors de ce fils prodigue qui était allongé parmi les cochons et il lui dit, «J'ai une bonne nouvelle pour toi!» Celui-ci le regarde et répond, «Dieu merci, j'en ai vraiment besoin. Avec tout ce que je vis, j'ai vraiment besoin d'une bonne nouvelle. De quoi s'agit-il?»  «Ton Père est prêt à te pardonner!» «Eh bien» répond le jeune homme, «Merci Seigneur!» «Ton père est prêt à te pardonner; est-ce que tu le crois Et le jeune homme répond, «Oui, je le crois.» «Très bien, maintenant remercie Dieu, nous allons prier ensemble pour remercier le Seigneur que tu es sauvé. Tu crois que le père te pardonne. Oui, eh bien, amen! Alors remercions donc le Seigneur que tu es sauvé. D'accord, maintenant je dois m'en aller ! N'oublie pas de témoigner et je reviendrai plus tard te rendre visite.»

 

Et alors, ce jeune homme reste là dans ce pays lointain et il commence à sentir un appel missionnaire sur sa vie. Il commence à témoigner, il voit des ouvriers et d’autres éleveurs de porcs se convertir parce qu’il a réussi à convaincre tout le monde que le père les pardonne, et ils disent tous «Merci Seigneur de nous avoir pardonné».  Ensuite, ils construisent un bâtiment qu’ils nomment «Première Église des Éleveurs de Cochons Convertis.» Tout ce beau monde reste là-bas dans le pays lointain sans que personne ne rentre chez les siens. Quand à ce jeune homme il est toujours en guenilles, il est sale et il pue, et les gens du coin, c’est-à-dire les personnes respectables du quartier se bouchent le nez quand ils le croisent. Mais les gens de l’Eglise répliquent en disant : «Ainsi persécutaient-ils les prophètes qui étaient avant nous.  S'ils nous  méprisent  c'est  à cause de notre vie sanctifiée. »

 

Puis un jour pendant qu'ils chantent des louanges dans cette « Première Église des Éleveurs de Cochons Convertis » dans ce pays lointain, un jeune homme vient leur rendre visite et leur demande s'il peut leur parler, alors il se lève et il dit, « Mettez de côté vos péchés, hommes pervers! Mettez de côté vos péchés ! Apprenez à faire le bien ; cessez de faire le mal, soyez saints et suivez le Seigneur et faites le bien et vous serez sauvés. » Alors ils l'attrapent par le col et ils le jettent dehors en disant, «C'est un légaliste,, c’est quelqu’un qui n’a rien compris  à la grâce de Dieu. Nous, nous sommes sauvés parce que nous avons accepté Jésus-Christ.” Alors ce jeune homme qui avait osé leur parler s'en va et le temps passe, le veau gras vieillit et meurt, le père décède et le fils reste toujours dans le pays lointain, sans avoir reçu le pardon de son Père.

 

Voilà l'évangile que nous entendons souvent prêché aujourd'hui autour de nous! Il nous est dit, «Croyez en Christ. Accepter Christ et continuez à vivre tel que vous êtes là où Dieu vous a placé!» Et puis, on s'efforce d'expliquer et d'excuser la conduite des gens  par toutes sortes de savants raisonnements en disant aux gens qu’ils n’ont pas besoin de changer, et au bout du compte, le pécheur demeure dans ses péchés! Pourtant, la Bible déclare que l'homme qui demeure dans ses péchés sera condamné aussi certainement que le soleil se lève en orient et qu'il se couche en occident!  “L’âme qui pèche c’est celle qui mourra!”

 

Pourquoi les gens ne recherchent à entendre que des messages édifiants et encourageants aujourd’hui dans nos Eglises? C’est parce que tout en se disant chrétiens, ils vivent comme les gens de ce monde,  et ils ont besoin  d’entendre des beaux messages afin de flatter leur chair et d’endormir leur conscience.

 

Notre Seigneur Jésus-Christ en chemin disait, « Si un homme veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même et qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive » «Si un homme veut venir après moi... » Remarquez jusqu’à quel point il s'intéresse à l’homme, comment il s’intéresse à nous.  Il nous invite, Il nous exhorte même, mais Il ne nous supplie pas! Aujourd’hui, bien souvent on inverse les choses, de telle sorte qu’on a l’impression que c’est Jésus qui se trouve devant le tribunal et que c'est le pécheur qui Le juge, et si toutefois on accepte de renoncer à nos péchés et à le suivre, on a l'impression qu'on Lui a rendu un grand service!

 

Mes amis, permettez-moi de vous faire remarquer que Jésus-Christ passe et si un homme veut venir après lui, il vivra éternellement et il obtiendra une récompense éternelle, mais si un homme ne veut pas venir à lui, il subira une perte éternelle, mais dans tout cela, Jésus-Christ ne perdra rien! Souvenez-vous que si un pécheur vient à Jésus, Jésus ne gagne rien, et s'il refuse de venir à lui, Jésus ne perd rien car Jésus-Christ est Dieu et Dieu se suffit à lui-même et Il tient le monde dans la paume de Sa main! Si je viens à Lui, je ne l'enrichis en rien; et si ne viens pas à Lui, je ne l'appauvris en rien. En fait, c'est moi qui ai tout à gagner ou à perdre: mais quant à Lui, Il n'a rien à gagner ni à perdre puisque la Bible nous dit que tout lui appartient. C'est pourquoi Il ne peut rien gagner si je viens et Il ne peut rien perdre si je ne viens pas ; souvenez-vous bien de cela! Mais si je viens à lui, Il dit, «Qu'il renonce à lui-même» et c'est justement cela que nous n'osons pas dire aux gens de nos jours! Et pourtant, c’était précisément ce qui se prêchait autrefois.

 

D'ailleurs dans la pénombre des notions religieuses modernes, cela est perçu comme étant étrange que Christ mette un tel obstacle devant les gens et qu'Il établisse une telle condition pour pouvoir Le suivre; une condition qui est tout à fait contraire à la nature humaine.

 

Il est clair que très souvent notre Seigneur a cherché à réduire le nombre de ceux qui allaient venir, et Il a fait cela en augmentant la qualité de ceux qui pouvaient venir. N’est-il pas vrai que trop souvent, nous faisons tout le contraire, en nous intéressant à la quantité,  peu importe la qualité. Si seulement nous pouvons les faire venir, nous disons-nous! Si nous pouvons simplement les faire venir pour prier, alors nous pouvons dire, « il y a eu deux mille neuf cent douze personnes qui sont venues ! » ou « Cinq cent six personnes sont venues ! » Mes amis, le Seigneur Jésus s'intéressait peu de connaître le nombre de personnes qui venaient à lui! Il a simplement dit « Si quelqu'un veut venir à moi, qu'il vienne, il est le bienvenu. Je suis venu mourir pour lui; je me lève pour plaider pour lui, et s'il veut venir, qu'il vienne. Mais en venant à moi, qu'il renonce à lui-même. Qu'il fasse exactement le contraire de ce que dit le monde, et de ce qu'il paraît naturel de faire.»

 

Eh bien je me demande si ce Christ qui a établi cet obstacle  cet énorme obstacle devant l'entrée du royaume des cieux, c'est le même Christ que celui que nous avons besoin aujourd'hui d'excuser, d'altérer, d'amender, et pour qui nous avons besoin de plaider et de supplier pour gagner des adeptes, ce Jésus qui donne tout et qui ne demande rien! Est-ce le même Jésus qui sourit et encourage les hommes d'affaires avides de gain, les hommes politiques malhonnêtes et les vedettes de cinémas charnels ? Est-ce le même Jésus? Je ne pense pas! Paul nous a parlé d'un autre Jésus, et je pense qu'on a lâché parmi nous un autre Jésus et celui-ci n'est pas le Jésus du Nouveau Testament, et ce n'est pas le Christ de Dieu! Parce que le Christ de Dieu ne supplie pas les hommes d'affaires; et Il ne campe pas devant la porte d'une danseuse sensuelle à moitié convertie, la suppliant de venir et supportant tout et excusant toutes sortes de choses pourvu qu'elle vienne! Il dit simplement, «Viens, si tu as soif. Viens, si tu le veux. Quiconque veut, qu'il vienne. Qu'il vienne à moi! » Mais Il ne supplie pas et Il n'enjôle personne pour faire en sorte que les gens viennent à Lui. Il ne fait aucun compromis, et Il ne change en rien ses conditions. Il donne ses conditions, et c'est à nous de les accepter.

 

Bien souvent, c’est le contraire qui arrive, les gens cherchent à venir à Christ en essayant de lui faire accepter leurs conditions! Le Seigneur n'acceptera jamais vos conditions! Vous mourrez et vous irez en enfer avant qu'Il accepte vos conditions! Lui Il met Ses conditions sur la table, et c'est à vous de les accepter! Il est Dieu, et vous êtes un pécheur! Et c'est vous qui devez remplir Ses conditions! Les jeunes gens acceptent Ses conditions. Les enfants acceptent Ses conditions. Nous acceptons tous Ses conditions, que nous soyons présidents, rois ou reines, nous devons tous accepter Ses conditions. Il ne fait jamais de compromis! «Qu'il vienne à Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il Me suive. » Voilà ce que c'est que d'accepter Christ!

 

Accepter Christ c'est créer un lien avec la personne de Jésus-Christ. Ce n'est pas tomber amoureux d'un tendre Jésus. C'est réaliser que ce tendre Jésus est également Seigneur et Dieu! Que Dieu L'a fait Seigneur sur toutes choses, qu’il L'a placé à la Tête de l'Eglise, qu'Il possède les clés de la mort et de l'enfer et qu'Il sera assis sur le trône, jugeant toute l'humanité, et que Dieu a mis toute puissance entre les mains de ce puissant Seigneur Jésus!

 

Accepter Jésus, c'est créer un lien avec Lui qui est révolutionnaire, bouleversant, et qui transforme la vie. Si votre conversion chrétienne n'a pas bouleversé le sens de votre vie, si elle n'a pas transformé votre vie, alors vous n'êtes pas du tout converti, vous êtes simplement une victime de l'hérésie qui s'appelle «acceptez Jésus »!

 

Accepter Jésus, c'est créer un lien avec la personne de Christ qui n'est pas seulement révolutionnaire, mais qui est aussi complet. C'est à dire que vous ne pouvez pas segmenter votre vie. Beaucoup d'entre nous essayons de segmenter notre vie en disant, « Jésus, tu peux prendre le salon et la salle à manger et la chambre à coucher mais les chambres au fond du premier étage et celles du grenier tu ne peux pas y aller. Et tu ne dois pas aller dans le sous-sol ; tu ne peux venir que dans certaines parties de ma vie. » Eh bien, cette sorte d'attitude et cette façon ignoble de traiter avec le Seigneur Jésus-Christ ne peut résulter à la fin en autre chose que la perdition! Accepter Christ, signifie que je L'accepte dans tous les domaines de ma vie et de mon être, afin qu'il puisse se créer un lien avec Lui, un lien émotionnel, intellectuel et volontaire qui est complet, et qui ne laissera aucune partie de ma vie inchangée. S'Il ne peut pas contrôler  tous les domaines de votre vie, alors Il ne peut pas vous sauver. Et s'Il ne peut pas vous contrôler en totalité, alors Il ne peut rien contrôler de vous.

 

Accepter Jésus, c’est créer un lien qui est exclusif. Je veux dire par là que Christ ne peut pas être l'un de vos centres d’intérêts, parmi d’autres. On me dit que dans certains pays, il y a des gens qui acceptent Christ et ils le mettent sur un trône un peu comme on place une statue sur une étagère dans sa maison. On s’en sert comme garniture ou comme objet de décoration dans la maison. Il est simplement un centre d'intérêt en plus.

 

Mes amis, un chrétien c'est quelqu'un qui se spécialise à vivre exclusivement une relation avec le Seigneur Jésus-Christ. Il croit en Lui en tant que Seigneur exclusivement et cela évacue tout autre intérêt, tout autre sauveur potentiel et tout autre espoir. Le chrétien qui est véritablement né de nouveau et qui a vraiment accepté Christ L'a accepté exclusivement de façon qu'Il soit pour lui comme le soleil est pour la terre: sa vie gravite autour de Lui. Il est le soleil central et vous êtes en orbite autour de Lui, retenu par les liens de Son amour et éclairé par la lumière de Sa face. C'est vrai que vous pouvez avoir d'autres intérêts, mais ceux-ci devraient être mineurs et secondaires et ils doivent prendre leur place derrière ce qui doit être en premier : Christ! Le Seigneur Jésus-Christ est le premier ! Et pour Lui, je renonce à tout; à Lui, à Jésus-Christ mon Seigneur et mon Sauveur je donne tout! Il a le droit de me commander! Il est le chef de ma femme, Il est le chef de mes enfants, Il est le chef de mes ambitions, Il est le premier et tout le reste passe en dernier! Tout le reste ce n'est pas le christianisme du Nouveau Testament, mes frères et sœurs; tout le reste c'est du compromis et cela laisse les gens à moitié sauvés, déconcertés, frustrés, déroutés et toujours dans l'obscurité!

 

Jésus-Christ est votre Sauveur exclusif et toutes les autres relations sont déterminées et conditionnées par cette merveilleuse et irrésistible relation! Ne voyons-nous pas cela dans les histoires que nous racontent les missionnaires? Ne le lisons-nous pas dans le « Livre des Martyrs de Foxe » ? Ne le voyons-nous pas dans les histoires des hommes et des femmes qui tout au long des siècles ont cru en Jésus-Christ et ont dû abandonner leurs familles pour Le suivre? Ne le voyez-vous pas chez ceux qui ont cru en Jésus-Christ et qui ont dû abandonner leurs emplois pour Le suivre? Ne le voyez-vous pas chez ceux qui ont cru en Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur et qui ont dû faire des choses qui ont raccourci leur vie afin de pouvoir Le suivre?

 

 

CONCLUSION

L’idée que nous entrons dans la vie chrétienne en acceptant Jésus-Christ est vraie, mais ce n’est pas tout. Accepter Jésus-Christ signifie beaucoup plus que cela. Accepter Christ, implique une acceptation des règles du Royaume et un rejet des choses du monde. Accepter Jésus-Christ implique affirmer quelque chose et renier autre chose et cela non seulement au moment  où quelqu’un se converti, mais continuellement par la suite, c’est-à-dire jour après jour dans la bataille de la vie jusqu’au moment où le Seigneur nous reprend pour rentrer à la maison de notre Père céleste.