LE SERMON SUR LA MONTAGNE (Mat.5:3)

(Prêché à Glain, dimanche le 15/04/2007 (15)

(Retranscrit dans un style parlé)

 

DEUXIEME PARTIE

INTRODUCTION

Lorsque vous lisez les chapitres  5, 6, et 7 dans l'évangile de Matthieu, vous êtes en train de lire le sermon le plus connu de tous les temps, qu'on a appelé le sermon sur la montagne et qui a touché et transformé le coeur des hommes et des femmes qui l'ont entendu ou lu, comme aucun autre sermon ne l'a jamais fait, tout en inspirant au fil des siècles un nombre incalculable de sermons parmi les serviteurs de Dieu.

 

I- JESUS PARLE DES CITOYENS DU ROYAUME (5:3-16)

1.1) Dans les versets 3 à12, Jésus énumère les traits de caractère que possèdent les citoyens du royaume des cieux.

C'est-à-dire qu'il énumère les huit traits de caractère que nous allons retrouver chez ceux qui sont citoyens de ce royaume, les bénédictions qui les accompagnent et en même temps, il met en garde ses auditeurs contre les fausses interprétations que les hommes en ont fait, et ce,  jusqu'à la fin du chapitre 5.

 

Nous allons commencer aujourd'hui à examiner le premier trait de caractère mentionné par Jésus, en nous rappelant que c’est un trait de caractère que nous sommes sensés manifester dans notre vie de tous les jours. Nous savons que cela est possible, “si nous tenons ferme dans les choses que nous avons apprises et (reconnues certaines) reçues avec une entière conviction dans la Parole” (2 Tim.3:14). 

 

1.2) Dans les versets 3 à 12, Jésus parle des bénédictions que reçoivent les citoyens du royaume des cieux.

Etant donné que le fondement de toute  vie chrétienne, c'est “la pauvreté en esprit,”  le premier mot que Jésus va employer pour commencer son sermon, c'est le mot “heureux,” qu'il va utiliser à neuf reprises dans ce passage et qui fait référence ici à l'approbation de Dieu. Qu’est-ce qui nous rend heureux? C’est savoir que nous sommes devenus des enfants de Dieu et que cela nous permet de vivre comme Dieu nous le demande. Nous pourrions finalement dire, “bienheureux celui que Dieu approuve” ou encore  “réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse” parce que vous êtes approuvé par Dieu et “qu'une grande récompense vous attend dans les cieux” (Mat.5 :12).

 

Que ce sermon de Jésus nous motive à examiner l’attitude de notre coeur afin de voir s'il n'y a pas de place dans nos vies pour améliorer nos relations tant avec Dieu qu'avec notre prochain.

 

II- CES TRAITS DE CARACTERE SONT INTER-RELIES

2.1) Les citoyens du royaume doivent posséder ces traits de caractère.

Il est évident que certains peuvent être pauvre en esprit sans pour autant avoir faim et soif de justice. D'autres peuvent être affligés sans pour autant avoir le coeur pur. Certains peuvent être humbles de cœur sans pour autant chercher à vivre en paix. Certains peuvent être persécutés sans pour autant rechercher la justice. Cependant, vous ne pouvez pas posséder les autres traits de caractères si vous ne possédez pas le premier.

 

III- LES HUIT TRAITS DE CARACTERE QUE POSSEDENT LES CITOYENS DU ROYAUME

3.1) “Ils sont pauvres  en esprit”

En regardant ceux qui se trouvaient rassemblés autour de lui, il est fort probable que notre Seigneur s'est aperçu qu'il n'y avait pas beaucoup de riches dans la foule, mais qu’il était plutôt entouré de ceux qu’on appelle, “les pauvres de ce monde.” Il donc va profiter de l'occasion pour passer des choses temporelles aux choses spirituelles. “Bénis” dit-il ou “heureux” sont “les pauvres en esprit.” Il ne dit pas qu'ils sont pauvres à cause de leur apparence extérieure, puisqu'il est fort possible que parmi ses auditeurs, certains étaient aussi malheureux qu'un roi puisse l'être sur son trône, malgré le fait qu'il soit entouré de nombreuses personnes.

 

3.2) Alors, qui sont donc “ces pauvres en esprit?”

“Les pauvres en esprit,” ce sont ceux qui, peu importe les circonstances extérieures, ont cette disposition de coeur qui est le premier trait de caractère pour connaître le vrai bonheur durable dans ce monde et dans le monde à venir qui sera un jour instauré par notre Seigneur Jésus-Christ.“Les pauvres en esprit, ”ce sont ceux qui se connaissent bien, qui se voient tel qu’ils sont et qui sont convaincus de péché. “Les pauvres en esprit”, ce sont ceux qui se sont repentis une première fois et qui se sont ensuite convertis à Christ. “Le pauvre en esprit”, c’est celui qui sait qu’il ne peut plus se dire “je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien,” mais qui réalise qu’il est malheureux et misérable, pauvre, aveugle et nu” devant Dieu. (Apo.3:17) et qu'il n'y a rien de bon qui habite en lui. Il peut dire alors comme l’apôtre Paul: “je sais, que ce qui est bon, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature humaine” (Rom.7:18). “Ce qui habite en moi, c'est plutôt le péché” (Rom.7:20).  Il reconnaît “qu'il a été conçu dans le péché par sa mère” (Ps.51:7) et que le péché enveloppe entièrement son âme pour corrompre toutes ses facultés et ses énergies, l'empêchant ainsi de faire le bien. Il est de plus en plus conscient que “les passions qui font la guerre à son âme, proviennent du péché qui habite en lui” (Rom.7:17).  Il reconnaît par exemple, que l'orgueil et l'arrogance, la tendance permanente à avoir une opinion de lui-même supérieure à ce qu'elle devrait être, la futilité de posséder, la soif d'être reconnu et honoré par les hommes, la haine ou l'envie, la jalousie et le désir de se venger, la colère, la méchanceté ou l'amertume, sont tous des péchés qui ne vise “qu’à satisfaire les passions de sa nature humaine” (Jac.4:1-3). Celui qui est “pauvre en esprit” réalise jusqu'à quel point il est rebelle à Dieu, hostile vis-à-vis des hommes et que cela se manifeste dans sa vie de tous les jours de manière tellement différente. Celui qui “est pauvre en esprit” découvre jusqu'à quel point il aime le monde et les choses du monde, et jusqu'à quel point il désire faire ce qu'il veut, plutôt que de se soumettre à la volonté de Dieu. Il voit tous ces désirs insensés de faire le mal qui s'accrochent si facilement à lui. Il prend conscience jusqu'à quel point il a fait du tort à son prochain avec sa langue en prononçant des paroles calomnieuses et médisantes. “Des paroles qu'il a prononcées et qui n'ont pas toujours été des paroles utiles pour aider les autres à progresser dans la foi, pour répondre ainsi à un besoin et faire ainsi du bien, à ceux qui l'entendaient” (Eph.4:29), attristant ainsi le Saint-Esprit de Dieu. Il prend également conscience de tout ce qu'il a fait de mal et lorsqu'il veut en faire la liste, il s'aperçoit jusqu'à quel point il est difficile pour lui d’énumérer le mal qu’il a fait, en paroles et en actions, sans en oublier un seul.   

 

Celui qui “est pauvre en esprit”, c’est celui qui reconnaît jusqu'à quel point il est coupable devant Dieu et qu'il mérite le châtiment de la part de celui qui est le Juste juge du ciel et de la terre parce qu'il a vécu en désobéissant constamment à son Créateur. Il réalise que dans le passé, il a été conduit par “sa vieille nature qui déterminait la façon dont il se conduisait, cette vieille nature que ses désirs trompeurs mènent à la ruine” (Eph.4:22). Il ne doute pas un seul instant, que ce qu'il mérite pour tout le mal qu’il a fait, c'est d'être condamné à passer l'éternité en enfer “là où les vers qui rongent le corps ne meurent pas et où le feu ne s'éteint jamais” (Mc.9:46). Ce qui lui pèse pardessus tout, c'est de “ne pas avoir cru au nom du Fils de Dieu” antérieurement (Jn.3:8). “Comment, est-il possible?” se dit-il, “que je puisse avoir échappé à la condamnation, moi qui négligeait un si grand salut!” Il réalise que, “celui qui ne croit pas est déjà condamné et que la colère de Dieu demeure sur lui” (Jn.3:36).

 

Que ne donnerait-il pas en échange pour son âme qui est livrée à la juste colère de Dieu, puisqu’il sait maintenant que “l'âme qui pèche c'est celle qui mourra” (Ez.18:4). Comment effacer cette dette devant Dieu? Même si à partir de maintenant, il obéissait parfaitement à chacun des commandements qui se trouvent dans la loi de Dieu, il sait que cela n'effacerait aucun des péchés qu'il a commis précédemment ni aucune de ses désobéissances puisqu'il lui doit obéissance à partir du moment où il est né. Même s'il était en mesure de payer sa dette,  il sait que cela ne lui permettrait pas d'effacer tout le mal qu'il a fait antérieurement. Par conséquent, il se voit donc totalement incapable non seulement d'expier pour les péchés qu'il a commis dans le passé, mais il se voit également incapable de faire amende honorable devant Dieu, en payant une quelconque rançon pour son âme.

 

Même si Dieu lui pardonnait tout ce qu'il a fait dans le passé sur la seule base qu'il ne commette plus de péchés, et que pour le reste de sa vie il obéisse entièrement à tous ses commandements, il sait très bien que cela ne lui servirait à rien, parce qu'il ne pourra jamais par lui-même remplir cette condition. Il sait au plus profond de lui-même qu'il est incapable dès le départ d'obéir aux commandements de Dieu et qu'il ne peut produire de bons fruits, puisqu’à l'état naturel, “le coeur est tortueux pardessus tout” (Jér.17:9) et “vendu au péché” (Rom.7:14). De plus,  il réalise qu’il ne peut par lui-même purifier son coeur puisque  cela  est  impossible aux hommes. Il ne sait donc pas comment s'y prendre pour commencer à marcher dans les voies de Dieu, ni ce qu'il doit faire pour avancer d'un seul pas dans ce chemin étroit qui mène à la vie éternelle. Envahit par le péché, la tristesse et la crainte et ne trouvant aucune issue pour s'en sortir, il ne peut que crier: “Seigneur, sauve-moi, ou je péris” (Mat.8:25).

 

L'apôtre Paul lorsqu'il s'efforce d'amener les pécheurs à Dieu, parle d'une manière qui ressemble à ce que nous venons de dire: Dieu manifeste sa colère”, dit-il, “depuis le ciel contre tout péché et tout mal commis pat les hommes...” (Rom.1:18). Une accusation qu'il adresse d'abord à ce monde qui vit sans Dieu, démontrant ainsi que  tous sont exposés à la colère de Dieu, ensuite, il démontre que les Juifs ne sont pas mieux que les gens du monde, et qu'ils sont par conséquent sous la même condamnation afin que “nulle excuse ne puisse sortir de la bouche des hommes, et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu” (Rom.3:19).

 

Il leur dit ensuite, qu'ils étaient non seulement impuissants mais tous coupables. Voilà pourquoi il rajoute “que personne ne sera reconnu juste devant Dieu pour avoir accompli ce qu’ordonne la loi, puisque la loi permet seulement à l’homme de savoir  qu’il a péché. “Mais maintenant,” dit-il,“Dieu nous a montré comment il nous rend justes devant lui, et cela sans l’intervention de la loi. La loi et les prophètes en avaient parlé: Dieu rend les hommes justes à ses yeux par leur foi en Jésus-Christ, Il le fait pour tous ceux qui croient au Christ...”  (Rom.3 :20-22). Nous en arrivons donc à la conclusion que “Dieu dans sa bonté rend les hommes juste à ses yeux par leur foi en Jésus-Christ” (Rom.3:24) et ce, sans accomplir les oeuvres de la loi,” afin “d’empêcher l'homme de s’énorgueillir” (Job 33:17).

 

3.3) les pauvres en esprit possèdent en eux le royaume des cieux

Lorsque Jésus dit que le royaume des cieux appartient à ceux qui sont “pauvres en esprit,” il parle du royaume qui se trouve en nous et qui se manifeste par “la justice, la paix, la joie, que donne  le Saint-Esprit” (Rom.14:17).

 

3.3.1) En quoi consiste cette justice? Cette justice, c’est la vie de Dieu en nous, c’est l'esprit qui animait Jésus et c’est l'image de Dieu imprimée dans notre coeur qui est renouvelé maintenant à la ressemblance de celui qui l'a régénéré. En sachant maintenant qu'il nous a aimé le premier, nous prenons conscience de l'amour que nous devons à Dieu et à notre prochain.

 

3.3.2) En quoi consiste cette paix?  Cette paix, c’est le calme reposant qui habite le coeur de celui qui se sait aimé et pardonné par son Créateur. Cette paix qui surpasse toute intelligence habite son coeur, parce qu'il se repose dorénavant dans le sang versé par Christ à la croix pour lui. Ce sacrifice ne lui laisse aucun doute qu’il a été réconcilié avec Lui, excluant ainsi toute crainte, sauf celle d'avoir offenser son Bon Père Céleste. 

 

3.3;3) En quoi consiste cette joie? Cette joie, c’est celle que donne le Saint-Esprit, parce qu’il rassure nos coeurs que Jésus a payé le prix sur la croix en versant son propre  sang  pour  racheter nos  péchés,  afin “que nous puissions louer la grandeur de Dieu” (Eph.1:14). Et l’Esprit promet “à tous ceux qui auront remporté la victoire, qui auront été fidèles jusqu'à la mort, qu’ils recevront la couronne de vie” (Apo.2:10b) des mains du Sauveur. 

 

Pour bien faire comprendre à ceux qui l’écoutaient, ce qu’il veut dire lorsqu’il parle de ceux qui sont pauvres en esprit”, Jésus va leur raconter une parabole, celle du Pharisien et du publicain, ce collecteur d'impôts dans Luc 18:13. Il raconte que deux hommes montaient  au temple  pour prier.  Le premier était un Pharisien sûr de lui, confiant et convaincu de sa position devant Dieu. Le deuxième, un publicain, ne pouvait que se frapper la poitrine et implorer le pardon de Dieu. Le Pharisien commença à se vanter dans la présence de Dieu de tout ce qu'il avait fait. Il était plutôt satisfait de lui-même, particulièrement lorsqu'il jetait un regard vers le publicain et qu'il compare ses oeuvres avec celles de cet homme qu'il méprisait. Mais le publicain va démontrer ce que cela signifie être “pauvre en esprit.” Au lieu de lever la tête et se vanter, il va se tenir à distance, réalisant qu'il était dans la présence du Dieu trois fois saint. Il n'aurait même pas oser lever la tête parce qu'il ployait sous le poids de la honte provoqué par son péché. Au lieu de se comparer au Pharisien, il se compare à Dieu. Il va se frapper la poitrine et il va crier à Dieu de lui faire miséricorde, à lui un pauvre pécheur. “Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié (en étant en règle avec Dieu), plutôt que l'autre” dit Jésus. “Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé” (Luc 18:9-14). Le publicain fut approuvé par Dieu mais pas le Pharisien. Les gens qui sont animés d'une telle disposition de coeur reçoivent la faveur de Dieu, parce que ce qui intéresse Dieu “c’est le pauvre, le malheureux, celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, celui qui écoute sa parole avec crainte et tremblement ” (Es.66:2b).

 

A ceux qui s’abaissent, Jésus dit que “le royaume des cieux est à eux.” Peu importe qui vous êtes et ce que vous avez fait, si vous vous êtes abaissé comme ce publicain au point de reconnaître “votre pauvreté spirituelle”, de reconnaître que voue êtes perdu, vous avez alors le droit de faire parti de ce royaume à cause de la gracieuse promesse faite par Celui qui ne peut mentir, puisqu’il dit: “que tous ceux qui l'ont reçu, que tous ceux qui ont cru en lui, il leur a donné le droit de devenir enfants de Dieu” (Jn.1:12). Vous avez été racheté à travers le sang de l'Agneau. Il est tout près de vous, il frappe à la porte de votre coeur, il vous suffit de le laisser entrer. Un pas de plus et tu entreras dans ce royaume de justice, de paix et de joie. Reconnais-tu que tu as péché? “Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde” (Jn.1:29). Regarde à celui qui est ton avocat auprès du Père céleste, Jésus-Christ le Juste. Reconnais-tu que tu es incapable d'expier ou d’effacer une seule de tes fautes? Alors fixe tes regards sur cette croix où se trouve Jésus. C'est à cet endroit qu'il a accepté de prendre sur lui la condamnation que tu méritait pour tous tes péchés. “Crois maintenant au Seigneur Jésus et tu seras sauvé” (Ac.16 :31), c'est alors que tu apprendras de lui à devenir “humble de coeur” (Mat.11:29) parce que l'authentique humilité chrétienne vient de la certitude que Dieu vous aime et qu'il vous a réconcilié avec lui en Jésus-Christ.

 

CONCLUSION

Etre pauvre en esprit, signifie avoir une juste et humble opinion de vous-même. Cela signifie être sensible au fait que vous êtes des pécheurs, que vous n'avez aucun moyen par vous-même d'être trouvé juste aux yeux de Dieu et que vous dépendez uniquement de la grâce de Dieu pour être sauvé.

 

La pauvreté spirituelle commence là où  prend fin  notre sentiment de culpabilité et là où la colère de Dieu se termine. C'est le sentiment continu que nous dépendons entièrement  sur Dieu pour chacune de nos pensées, nos paroles et nos actions qui se manifestent dans notre vie de tous les jours, avec la certitude que nous sommes incapables de faire le bien à moins que “Dieu nous arrose à chaque instant” (Es.27:3).  Celui qui est pauvre en esprit refusera toute louange de la part des hommes, sachant que toute louange revient uniquement à Dieu, qui seul en est digne.

 

A tous ceux qui se sont humiliés et qui ont reconnu ce qu’ils étaient devant Dieu, “il les a arraché à la puissance de l'obscurité et les a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, grâce auquel ils sont délivrés du mal et leurs péchés sont pardonnés” (Col.1:13).

 

Plus nous grandissons dans notre connaissance et dans notre foi dans la personne de Jésus-Christ, plus nous constatons jusqu'à quel point notre coeur est méchant et que sans lui nous ne pouvons rien faire, d'où ce besoin de nous renouveler en Lui à chaque jour dans sa parole afin de demeurer “spirituellement pauvre” parce que “le royaume des cieux appartient à ceux qui sont pauvres en esprit et qu’une grande récompense les attend dans les cieux.”