LE SERMON SUR LA MONTAGNE (Mat.5:5)

(Prêché à Glain, dimanche le 29/04/2007 (17) (Retranscrit dans un style parlé)

QUATRIEME PARTIE

INTRODUCTION

Notre Seigneur parcourait toute la Galilée, où il s'était retiré après avoir appris que Jean avait été emprisonné. Il enseignait non seulement dans les synagogues prêchant l'Evangile du Royaume, mais il guérissait toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. Voilà pourquoi de grandes foules le suivaient de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d'au-delà du Jourdain.

Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne, un endroit il y avait de la place pour recevoir tous ceux qui voulaient l'entendre, peu importe la classe sociale à laquelle ils appartenaient. Après qu'il se fut assis, ses disciples s'approchèrent de lui et il ouvrit la bouche pour les enseigner.

I- IL PARLE DES CITOYENS DU ROYAUME (5:3-16)

2.1) Dans Matthieu 5:3-12, Jésus énumère les traits de caractère que possèdent les citoyens du royaume des cieux.

C'est-à-dire qu'il énumère les huit traits de caractère que nous devons retrouver chez ceux qui sont citoyens de ce royaume ainsi que les bénédictions qui les accompagnent, tout en mettant en garde ses auditeurs contre les fausses interprétations faites par les hommes, et ce, jusqu'à la fin du chapitre 5.

Certains ont supposé qu'il avait l'intention d'énumérer les différentes étapes de la vie chrétienne, c'est-à-dire, les pas qu'un chrétien est appelé à faire durant son voyage vers la terre promise. D'autres ont cru que les traits de caractère énumérés ici par Jésus devaient se manifester en tout temps dans la vie des chrétiens. Pourquoi n'accepterions-nous pas autant la première explication que la deuxième? Il n'y a rien à première vue qui soit incompatible entre les deux. Il n'y a aucun doute, qu'en tout temps les véritables chrétiens ont manifesté à un niveau plus ou moins élevé, la pauvreté en esprit et tous les autres traits de caractère qui sont mentionnés ici par Jésus.

Nous allons continuer aujourd'hui à examiner le troisième trait de caractère mentionné par Jésus, tout en n'oubliant pas que nous devons toujours le manifester dans notre vie de tous les jours, même si nous progressons dans notre foi et dans notre connaissance de la personne de Jésus-Christ. Nous savons que cela sera possible, "si nous tenons ferme dans les choses que nous avons apprises dans la Parole" (2 Tim.3:14).

2.2) Dans Matthieu 5:3-12, Jésus parle de la bénédiction que reçoivent les citoyens du royaume des cieux.

Cette section du chapitre 5 a été appelée "les Béatitudes" qui signifie "bénédiction suprême" ou "bonheur suprême." Etant donné que le fondement de tout, c'est la pauvreté en esprit, le premier mot que Jésus va employer pour commencer son sermon, c'est le mot "heureux," qu'il va utiliser à neuf reprises dans ce passage.

Lorsque nous pensons au mot bénédiction, nous pensons souvent soit à une sorte de reconnaissance que nous manifestons envers quelqu'un, ou à une réaction que nous avons lorsque nous recevons un cadeau de valeur et nous relions le tout au sentiment de plaisir que nous ressentons. Mais le mot "heureux" tel qu'il est utilisé ici dans ce contexte fait référence à l'approbation de Dieu et à la reconnaissance de quelqu'un qui a commencé à vivre une relation avec Christ. On pourrait finalement dire, "bienheureux celui que Dieu approuve" ou encore "réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse parce que vous êtes approuvé par Dieu car une grande récompense vous attend dans les cieux."

La bénédiction sous-entend tous les avantages d'être citoyen du royaume des cieux qui est un état de véritable bonheur et elle est réservé seulement à ceux qui possèdent les caractéristiques mentionnées ici par Jésus. Est-ce que nous possédons ces qualités? Sinon, est-ce que les bénédictions qui sont rattachées à chacune des qualités décrites par Jésus, ne nous encouragent pas à développer de tels traits de caractère? Que ce sermon de Jésus nous motive à examiner nos attitudes afin de voir s'il n'y a pas de place pour améliorer nos relations tant avec Dieu qu'avec notre prochain.

II- CES TRAITS DE CARACTERE SONT INTER-RELIES

2.1) Les citoyens du royaume doivent posséder ces traits de caractère.

Il est évident que certains peuvent être pauvre en esprit, mais ne pas avoir nécessairement faim et soif de justice. D'autres peuvent être affligés mais ne pas avoir nécessairement le coeur pur. Certains peuvent être humbles de coeur et ne pas chercher à vivre en paix. Certains peuvent être persécutés mais ne pas rechercher la justice. Seuls ceux qui possèdent ces traits de caractère dans les versets 3 à 12 peuvent dire que le royaume des cieux est à eux.

La semaine dernière nous avons vu le verset 4 qui correspond au deuxième trait de caractère que doit posséder celui qui affirme appartenir au royaume des cieux. Aujourd'hui, nous allons examiner le troisième trait de caractère ou si vous préférez la troisième béatitude qui se trouve au verset 5.

III- LES HUIT TRAITS DE CARACTERE QUE POSSEDENT LES CI- TOYENS DU ROYAUME

"Heureux les humbles de coeur, car ils hériteront la terre!"

A qui Jésus fait-il référence ici, lorsqu'il parle de ceux qui sont " humbles de coeur? " Nous pouvons déjà dire qu'il ne parlent pas de ceux que rien n'attristent parce que rien ne dérangent et parce qu'ils sont incapables de discerner ce qui est bien ou mal. Il ne parle pas ici de ceux qui sont devenus insensibles à tout ce qui se passe autour d'eux parce qu'ils ont revêtu une carapace contre les mauvaises expériences de la vie. Etre " humble de coeur, " selon le Seigneur, ce n'est pas manquer de zèle pour l'avancement du royaume de Dieu, parce qu'on est insensible ou qu'on ignore les besoins spirituels ou élémentaires des gens.

Etre " humble de coeur, " c'est " être doux et patient. " C'est accepter de souffrir un préjudice plutôt que d'en provoquer un, et cela non pas parce que nous sommes faibles de caractère, mais parce que nous avons réalisé notre pauvreté spirituelle et ce que nous sommes sans Christ. Nous avons réalisé que "sans Lui, nous ne pouvons rien faire" (Jn.15:5).

Rappelez-vous la douceur de Moïse qui n'était certainement pas quelqu'un de faible ou de timide: "alors qu'il approchait du camp, il vit le veau et les danses, la colère de Moïse s'enflamma; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne. Il prit le veau qu'ils avaient fait, et le brûla au feu; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l'eau, et fit boire les enfants d'Israël. Le lendemain, Moïse dit au peuple: Vous avez commis un grand péché. Je vais maintenant monter vers l'Eternel, j'obtiendrai peut-être le pardon de votre péché. Moïse retourna vers l'Eternel et dit: Ah! Ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d'or. Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. L'Eternel dit à Moïse: C'est celui qui a péché contre moi que j'effacerai de mon livre. Va donc, conduis le peuple où je t'ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché" (Ex.32:19-20; 30-34).

Quand il sera personnellement attaqué, il manifestera une grande patience envers Marie et Aaron qui parleront contre lui au sujet de la femme éthiopienne qu'il avait prise comme épouse: "Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l'Eternel parle? N'est-ce pas aussi par nous qu'il parle? Et l'Eternel l'entendit. Or, Moïse était un homme fort patient, plus qu'aucun homme sur la face de la terre" (Nombres 12:1-3). Quelle patience il avait, n'est-ce pas!

Lorsque ce calme qui se trouvent dans le coeur de l'homme provient de Dieu, c'est parce que celui-ci a appris à se soumettre entièrement, comme Moïse, à la volonté de Dieu, en sachant que "toutes choses concourent au bien de ceux qui l'aiment" (Rom.8:28). Ce calme qui vient de Dieu, nous permettra d'être patient avec nous-même et avec nos semblables parce que nous avons trouvé notre satisfaction non pas dans les hommes mais en Dieu. Nous manifesterons un esprit de douceur envers ceux qui appartiennent au peuple de Dieu et une grande compassion vis-à-vis de ceux qui ne connaissent pas encore Dieu, sachant que, "Dieu veut que tous les hommes parviennent à la vérité" (I Tim.2:4).

Ceux qui sont " humbles de coeur, " peuvent clairement discerner ce qui est mal et ils peuvent également supporter ceux qui leur font du mal. Ils sont sensibles à ce genre de choses, et ils "ne se laissent pas vaincre par le mal, mais surmontent le mal par le bien" (Rom.12:21). Ils sont remplis de zèle pour l'Eternel des armées, et ce zèle est toujours guidé par la connaissance et tempéré dans tout ce qu'ils pensent, disent ou font, aussi bien par l'amour des hommes que par l'amour de Dieu. Ils ne désirent nullement éteindre le feu et les dons qu'ils ont reçus de Dieu, et ce qu'ils recherchent, c'est la maîtrise de soi, afin d'utiliser ce qu'ils ont reçu de Dieu uniquement pour l'avancement de son royaume.

Il est évident que ce trait caractère doit non seulement habiter en nous mais doit également se développer jour après jour dans notre vie. Par conséquent, les occasions d'exercer ce trait de caractère et de le développer ne manqueront pas tant et aussi longtemps que sous serons sur la terre, car nous avons besoin d'acquérir de la patience, pour que, après avoir fait la volonté de Dieu et souffert parce que nous obéissons à sa parole, nous recevions ce qu'il a promis à tous ceux qui sont humbles de coeur. Nous avons besoin de renoncer à nous-mêmes afin que nous puissions dire en toutes circonstances: "non pas ce que je veux, mais ce que tu veux" (Lc.22:42). Nous avons besoin de manifester de la douceur envers tous les hommes, particulièrement envers ceux qui sont sans foi ni loi et ceux qui manifestent de l'ingratitude envers nous, sinon, au lieu de remporter la victoire sur le mal en faisant le bien, nous serons vaincus par le mal pour ne pas avoir fait le bien.

L'humilité de coeur ne se limite pas seulement aux actions extérieures comme les Scribes et les Pharisiens l'enseignaient à l'époque de Jésus, et comme agissent les faux docteurs de toutes les époques, qui n'ont pas reçu leur enseignement de la parole Dieu mais de la tradition des hommes. Le Seigneur Jésus nous avertit contre ce danger d'obéir à la tradition des hommes plutôt qu'à Dieu: "Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; celui qui tuera mérite d'être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca! Mérite d'être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé! Mérite d'être puni par le feu de la géhenne."

Jésus classe ici la colère qui se trouve dans le coeur de l'homme, sur le même pied d'égalité que le meurtre, même si cette colère ne se manifeste pas extérieurement, par des paroles ou par des actions concrètes contre son frère: "Quiconque se met en colère contre son frère," c'est-à-dire contre tout être vivant, puisque nous sommes tous frères, quiconque éprouve donc un sentiment de rancune ou une disposition qui va à l'encontre du commandement qui nous ordonne d'aimer notre prochain comme lui-même, quiconque se met en colère sans aucun motif valable, ou utilise ce motif qu'il soit valable ou non pour exprimer sa colère contre son frère, "mérite d'être puni par les juges," et s'expose à la colère de Dieu.

Si la colère manifestée ou non contre une personne est contraire à l'amour que nous devons avoir envers notre prochain, comment pouvons-nous alors avoir une raison suffisante pour nous irriter ou trouver un motif raisonnable pour justifier cette disposition de coeur devant Dieu? Est-il alors permis de se mettre en colère? Oui, nous pouvons nous mettre en colère sans pécher. Marc rapporte que le Seigneur Jésus s'est lui-même mis en colère lorsqu'il vit l'attitude manifestée par les Pharisiens: "Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l'endurcissement de leur coeur..." (Mc.3:5). Il était attristé par l'attitude des pécheurs et en colère contre le péché et c'est sûrement une disposition de coeur qui est juste aux yeux de Dieu.

Jésus dit: "Que celui qui dira à son frère: Raca!" c'est-à-dire que quiconque exprimera sa colère au point de prononcer des paroles de mépris, comme par exemple " Raca " qui signifie " vide ", " vain ", ou " sot ", qui est un mot tout à fait inoffensif que nous pouvons utilisé envers quelqu'un, lorsque nous sommes en colère, "mérite d'être puni par le sanhédrin" et il est punissable sévèrement par le Juge de toute la terre.

" Que celui qui lui dira: Insensé! " En d'autres mots, quiconque cèdera au diable au point d'éclater et de faire exprès pour proférer des injures, faire des reproches et prononcer des paroles méprisantes contre son frère "mérite d'être puni par le feu de la géhenne," et s'expose à l'instant même au châtiment le plus terrible. Il est bon de remarquer que notre Seigneur Jésus les décrit tous les deux comme étant odieux et passibles de la peine capitale.

Le premier, celui " qui se met en colère, " s'expose à être pendu, une punition habituellement infligée à ceux qui étaient condamnés dans une des cours inférieures de justice. Le deuxième, celui " qui extériorise sa colère, " en traitant son frère de " Raca, " s'expose à être lapidé, punition qui était généralement infligée à ceux qui étaient condamnés par le grand conseil de Jérusalem. Le troisième, celui qui traitera son frère " d'insensé, " s'expose à être brûlé vivant, une punition infligée seulement aux criminels les plus endurcis dans la vallée de Hinnom, d'où nous vient le mot géhenne que nous traduisons par " enfer. "

Même si certains s'imaginent dans leur nature humaine que Dieu pardonnera leurs manquements dans certains domaines de leur vie, parce qu'ils obéissent plus ou moins à sa parole, Jésus s'applique à enlever de leur tête cette fausse espérance qui provient de leur imagination si fertile. Ne nous y trompons pas, ce n'est pas parce que nous faisons une bonne action que nous en effaçons une mauvaise. Le manque d'amour envers notre prochain est aussi une abomination à ses yeux que le manque d'amour que nous pouvons avoir envers Lui. "Qui aime son frère demeure dans la lumière, qui n'aime pas son frère demeure dans la mort" (I Jn.2:10-11) et "Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons nos frères" (I Jn.3:10). "Celui qui aime Dieu aime aussi son frère" (I Jn.4:21).

"Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi," parce que tu t'es mal comporté envers lui, en le traitant de " Raca " ou " d'insensé ", ne penses pas qu'en venant offrir une offrande à Dieu, cela va effacer les paroles que tu as exprimer dans ta colère, ou encore, que cela va te rendre agréable à ses yeux. Tant et aussi longtemps que ton coeur est souillé par un péché dont tu ne t'es pas encore repenti, il t'es impossible de plaire à Dieu. Jésus dit: "Laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère" (fais dans la mesure du possible, tout ce que tu peux pour te réconcilier avec lui) "puis, viens présenter ton offrande" (Mat 5:23,24).

Ne t'accorde aucune paix et ne tarde surtout pas à régler quelque chose qui concerne le bien de ton âme. "Accorde-toi promptement avec ton adversaire" (n'hésites pas, fais-le sur le champ) "pendant que tu es en chemin avec lui," (si cela est possible avant que de le perdre de vue), "de peur qu'il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l'officier de justice" (à Satan, l'exécuteur de la colère de Dieu), "et que tu ne sois mis en prison" (en enfer, où tu seras placé en attente du jugement dernier) (v.25). "Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n'aies payé le dernier quadrant" (v.26). Il t'est impossible de penser que tu pourrais pouvoir t'en acquitter un jour, étant donné que tu n'as rien pour payer, par conséquent, si tu te retrouves en prison, tu seras tourmenté aux siècles des siècles.

En attendant, "les humbles de coeur, hériteront la terre" parce qu'ils n'ont pas voulu écouter la sagesse du monde. Ceux qui seront tourmentés aux siècles des siècles ont préféré écouter les sages de ce monde, qui à plusieurs reprises les avaient avertis, que s'ils acceptaient de supporter un tel traitement sans se venger ou s'ils se laissaient maltraiter sans rechigner, non seulement ils leur seraient pratiquement impossible de vivre sur la terre, mais ils seraient incapables de se procurer ce qu'ils ont besoin pour vivre, et encore moins, conserver ce qu'ils ont. De plus, on leur a dit qu'ils ne peuvent s'attendre à vivre en paix, ou à jouir de leurs biens.

On pourrait leur donner raison si Dieu n'était pas là pour contrôler ce monde ou s'il ne se préoccupait pas de ceux qu'il a créés. Mais lorsque Dieu se lève pour exécuter ses jugements et pour venir en aide à tous les humbles de la terre, il montre jusqu'à quel point "la sagesse du monde est folie devant lui" (I Cor.3:19) et il tourne en sa faveur la méchanceté de l'homme à sa gloire.

Il prend un soin particulier à fournir à ceux qui lui appartiennent, tout ce qui est utile pour leur vie de tous les jours et pour leur sanctification, et ce malgré la force, la fourberie et la méchanceté manifestées par les hommes. Ce qu'il accorde aux siens, c'est pour qu'ils puissent en jouir abondamment. Ils sont toujours joyeux et ils se contentent toujours de ce qu'ils ont. Ce qu'ils reçoivent de Dieu, réjouit leur coeur, parce qu'ils savent que cela a plu à Dieu de leur donner, en sorte que leur coeur, leur désir, leur joie sont dans le ciel. On peut donc affirmer qu'ils ont vraiment hérité la terre.

CONCLUSION

"Heureux ceux qui sont humbles de coeur (doux et patients envers les autres), car ils recevront la terre que Dieu a promise."

"Parce que ceux qui font le mal seront éliminés, mais ceux qui comptent sur le Seigneur, ceux-là posséderont le pays. D'ici peu le méchant aura disparu; tu auras beau chercher, tu n'en trouveras plus trace. Mais les humbles posséderont le pays et jouiront d'un large dédommagement" (Ps.37:9-10). "Le pays dont ils sont les héritiers leur est acquis pour toujours. Eux-mêmes garderont la tête haute quand viendra le malheur, et dans les temps de famine, ils auront plus qu'il ne faut" (Ps.37:19). "Ceux que Dieu bénit posséderont le pays, et ceux qu'il maudit seront éliminés" (Ps.37:22). "Si tu fais le mal et pratique le bien, tu resteras pour toujours au pays, car le Seigneur aime qu'on respecte le droit et n'abandonne pas ses fidèles" (Ps.37:27-28).

Pour l'instant, " nous attendons, ce que Dieu a promis, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera " (2 Pi.3 :10-13).