CROYEZ EN L’AMOUR DE DIEU
(prêché à Glain le 4 septembre 2005)
INTRODUCTION
En lisant le chapitre 4 de la première épître de Jean et particulièrement le verset 16, je réalise jusqu’à quel point je suis encore très loin de savoir comment vivre et marcher dans l’amour de Dieu. Jean a écrit, “nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.”
J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de chrétiens qui connaissent l’amour de Dieu seulement d’un point de vue théorique. Ils ont lu dans la Bible et entendu à travers différentes prédications que Dieu les aimait, et pourtant leur compréhension se limite à quelques mots que les enfants chantent souvent, “Oui Jésus m’aime, oui Jésus m’aime.”
Nous disons que nous croyons que Dieu nous aime, qu’il aime le monde et les perdus, mais est-ce que cela ne constitue pas quelque chose d’abstrait pour certains? Combien de chrétiens peuvent dire avec certitude, “oui, je suis convaincu que Jésus m’aime, parce que j’ai compris en quoi consiste son amour.”
Pourtant, est-ce que je peux affirmer sans trop me tromper, qu’une grande majorité de chrétiens ne marchent pas comme Dieu le veut, parce qu’ils ne croient pas en l’amour de Dieu. Ils vivent plutôtcouvert par un nuage de culpabilité, de crainte et de condamnation. Ils n’ont jamais été vraiment libres d’aimer Dieu parce qu’ils ne se sont jamais reposé sur cet amour que Dieu a pour eux. Ils peuvent venir à l’Eglise le dimanche, chanter et louer le Seigneur, mais vous vous apercevez qu’ils sont toujours et encore, en train de transporter un lourd fardeau avec eux. Ils n’ont jamais été convaincus au plus profond d’eux-mêmes qu’ils ont été entièrement libérés de tout ce qui pouvait être un obstacle dans leur vie, afin de vivre une vie riche en bénédictions avec Dieu. Ils se disent en eux-mêmes, “il y a quelque chose qui me manque à l’intérieur, je ne me sens pas à la hauteur; il y a quelque chose qui ne va pas.” Rappelez-vous les paroles de Paul dans Ephésiens 5:2: “marchez dans l’amour, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés.” L’apôtre Paul a exhorté les Ephésiens en leur rappelant que le Seigneur Jésus les aimait vraiment, et qu’ils devaient marcher comme tel.
Combien de fois ai-je entendu des chrétiens qui ont marché avec Dieu pendant des années, confesser qu’ils n’avaient jamais connu la joie d’être aimé par Dieu. Ils semblaient heureux et satisfait extérieurement, et pourtant, intérieurement, ils traînaient de la patte, parce qu’ils transportaient avec eux de lourds fardeaux de doute et de crainte. Je crois que ces frères et soeurs n’ont tout simplement pas compris jusqu’à quel point l’amour de Dieu pour eux est profond. Ils n’ont jamais expérimenté la paix que Dieu avait déposée dans le cœur par amour.
Je ne peux pas aller servir Dieu avec ce sentiment de condamnation qui pèse sur moi. Pourtant, je sais que j’aime Jésus, et je crois que mes péchés sont pardonnés, pourquoi alors, avoir le coeur si lourd?”
I- Le fait est que Dieu ne nous a pas sauvé pour vous permettre de vivre dans la culpabilité et dans la condamnation.
Jésus a dit, “en vérité, en vérité je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et croit en celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie” (Jn.5:24).“Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ” (Rom.8:1). Tout sentiment de condamnation et de culpabilité vient du Malin et Paul a averti Timothée de ne pas tomber sous la condamnation du Malin. (1 Timothée 3:6). Il était en train de dire à Timothée que lorsque vous vous placer sous la condamnation, c’est parce que vous avez oublié la grâce de Dieu, vous avez oublié la sécurité que Dieu vous a offert à travers le sang de son Fils Jésus.
Mes amis, le Saint-Esprit a pour mission de convaincre et non pas de condamner. Son ministère consiste à convaincre de péché, de justice et de jugement les hommes, et il le fait dans le seul but de guérir et d’amener les hommes et les femmes à recevoir la paix et le repos en Jésus-Christ, et il le fait en invitant les gens à se repentir et non pas en les condamnant.
“Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous” (Rom.8:34). Le Seigneur est en train de dire, “qui te condamne? Pourquoi marches-tu en te sentant condamner, alors que ton Sauveur se trouve devant moi, plaidant ta cause?” La seule condamnation qui demeure, c’est celle qui repose sur ceux qui refusent d’accepter le message de l’Evangile: “et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises” (Jean 3:19).
Si vous avec reçu Jésus-Christ comme Sauveur, parce que vous avez permis à sa Parole d’éclairer votre coeur, alors vous n’êtes plus sous le jugement. Le jugement demeure seulement sur ceux qui ont décidé de ne pas reconnaître leur péché, de ne pas se repentir et qui préfère les ténèbres à la lumière. Vous aimez la lumière, alors pourquoi permettre le jugement?
II- Pourquoi certains chrétiens vivent-ils dans la culpabilité, la crainte et la condamnation?
Parce qu’ils “ne sont pas enracinés et fondés” dans l’amour de Dieu: “Christ habitant dans vos coeurs par la foi; étant enracinés et fondés dans l’amour, que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu” (Ephésiens 3:17-19).
“Enracinés et fondés” signifient ici “construire en vous une fondation profonde et stable afin de connaître et comprendre l’amour que Dieu a pour vous.” En d’autres mots, la connaissance de l’amour que Dieu a pour vous, est le seul fondement sur lequel toutes les autres vérités doivent être construites.
Par exemple, la crainte de Dieu est basée sur l’amour de Dieu. Quelqu’un qui craint Dieu, c’est quelqu’un qui se rappelle que Dieu est saint, qu’il ne tolère pas le péché et que le jugement à venir est réservé à ceux qui vivent dans les ténèbres plutôt que dans la lumière. Notre Père céleste a envoyé son Fils mourir pour nos péchés. Tant et aussi longtemps que nous ne connaissons et ne comprenons pas pleinement son amour pour nous, nous n’aurons jamais une fondation stable et solide.
“Que vous puissiez comprendre l’amour de Christ” écrit Paul. Le mot grec pour comprendre suggère ici “ s’emparer avec empressement”. Paul veut dire que vous devez vous emparer de cette vérité avec empressement et en faire le fondement de votre vie chrétienne.
III- Trois choses concernant l’amour de Dieu.
3.1) l’amour de Dieu pour nous fait référence aux trésors qui nous attendent dans la gloire
Vous ne pouvez pas séparer les bénédictions que Dieu a en réserve pour vous, de son amour. Il a en réserve pour chacun de nous des promesses et des solutions pour chaque crise que nous traversons dans notre vie, afin de nous amener à vivre victorieusement en tout temps.
Pendant des semaines j’ai demandé à Dieu, “Seigneur, je veux connaître ton coeur. Je ne peux pas trouver une révélation de ton amour pour moi dans aucun livre qui se trouve dans ma bibliothèque ou même trouver cet amour parmi l’homme le plus saint qui puisse avoir vécu sur cette terre, parce que cette révélation ne peut venir que de toi. Je veux que tu me révèles ton amour dans mon coeur. Je veux le voir si clairement qu’il va changer la façon dont je marche avec toi et qu’il va changer la façon de te servir dans le ministère auquel tu m’as appelé.”
Tandis que je priais, je ne savais pas à quoi m’attendre. Est-ce qu’une révélation de son amour viendrait inonder mon coeur? Le ferait-il d’une manière surnaturelle? Non, Dieu m’a parlé à travers un simple verset: “Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné...” (Jean 3:16).
Il est écrit que nous prouvons à Dieu que nous l’aimons, par notre obéissance envers lui, mais que lui manifeste son amour envers nous, en donnant. Vous ne pouvez pas le connaître comme étant un Dieu aimant tant et aussi longtemps que vous ne le voyez pas comme étant un Dieu qui donne. Dieu nous a tellement aimé, qu’il a investi dans son Fils Jésus tous ses trésors, toute sa gloire et toute sa générosité et il nous l’a donné à nous. Jésus est le cadeau de Dieu pour nous, dans lequel est inclus tout ce qu’il nous faut pour vivre une vie chrétienne victorieuse.
“Car Dieu a voulu faire habiter toute plénitude en lui” (Col.1:19). “Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui” (Col.2:9-10a). En d’autres mots, se trouve en lui tout ce que nous avons besoin.
Le problème réside dans le fait que peu de chrétiens s’emparent de ce que Dieu leur offre gratuitement. Nous ne les réclamons pas, nous ne nous en emparons pas, de telle sorte, que les trésors qui se trouvent en Jésus demeurent dans le ciel parce que nous ne les réclamons pas.
Quel choc nous aurons, lorsque nous entrerons dans la présence de Dieu au ciel. A ce moment-là, Dieu nous montrera toutes les bénédictions qu’il avait pourvues dans son amour pour nous, et jusqu’à quel point nous nous en sommes privées parce que nous ne les avons pas utilisées. Nous avons un exemple de ceci dans la parabole du fils prodigue. L’histoire nous révèle jusqu’à quel point l’amour de Dieu est profond et elle démontre que son amour pour nous est intimement lié à de grandes bénédictions.
3.2) L’amour de Dieu se manifeste lorsque nous arrivons au bout de toutes nos ressources humaines et que nous réclamons et nous nous approprions les grandes bénédictions qu’il a en réserve pour nous.
C’est ce que nous enseigne entre autre la parabole du fils prodigue. C’est l’histoire de deux fils, dont l’un, le fils prodigue, va arriver au bout de ses propres ressources, tandis que l’autre, le fils aîné, ne réclamera pas les ressources que son père a en réserve pour lui.
Le plus jeune fils est venu vers son père en disant: “donne-moi une partie des biens qui ne reviennent” (Luc 15:12). Ce qu’il a reçu, et ce qu’il a perdu représentent son bien personnel, c’est-à-dire, ses talents, ses capacités, toutes ces choses qu’il a utilisées pour affronter la vie et tous les problèmes qui l’accompagne. Il s’est dit, “je suis intelligent, astucieux, avec un bon arrière-plan familial, je peux donc partir et voler de mes propres ailes.”
N’est-il pas juste de dire que cette attitude correspond à celle que manifeste beaucoup de chrétiens aujourd’hui? Combien de fois, lorsque les choses deviennent pénibles, arrivons-nous à la fin de nos propres ressources, parce que nous avons dépensé notre temps en choses futiles, croyant que nous nous en sortirions mieux que les autres, et à un moment donné, la famine vient frapper notre âme.
Vous arrivez au bout du rouleau, vous ne savez plus quelle direction prendre et vos amis sur qui vous comptiez, ne peuvent même pas vous aider. Vous êtes vidé et abandonné par tous, sans force ayant dépensé toutes vos énergies. Tout ce que ces choses vous ont laissé, c’est la peur, la dépression, le vide et le désespoir.
C’est ce qui est arrivé au fils prodigue, il ne lui restait plus aucune ressource. Il avait épuisé tout ce qu’il avait et il réalisait jusqu’où son esprit d’indépendance l’avait conduit. Mais qu’est-ce qui l’avait finalement réveillé? C’est lorsqu’il s’est rappelé tout ce qu’il y avait dans la maison de son père ( v.17).
Il s’est dit, “je meurs de faim ici, tandis que dans la maison de mon père, il y a du pain en abondance” (Luc 15:17). Il a décidé de retourner voir son père et de s’approprier les provisions de son père.
Il n’y a rien dans le texte de cette parabole qui indique que le fils prodigue est revenu parce qu’il aimait son père. Ce que nous savons, c’est qu’il s’est jeté à genoux, qu’il s’est repenti, disant, “j’irai vers mon père et je lui dirai: mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils” (Luc 15:18-19). Mais il n’a jamais dit, “Père, je reviens vers toi parce que je t’aime.”
Le texte dit plutôt le contraire et révèle ici que l’amour que Dieu éprouve pour nous est sans condition, et qu’il ne dépend surtout pas de l’amour que nous éprouvons pour lui. La vérité, c’est qu’il nous a aimé, même quand nous étions loin de lui dans nos coeurs, lorsque nous étions encore pécheurs. C’est çà l’amour inconditionnel.
Lorsque le fils prodigue est revenu, le père n’a pas commencé à énumérer la liste de tous les péchés de son fils. Il n’a pas dit, “d’où viens-tu? Avec combien de femmes as-tu couchées? Combien te reste-t-il sur tout l’argent que je t’ai donné? Je veux un compte-rendu de tout ce que tu as fait!”
Non, au lieu de cela, “le père courut se jeter à son cou et l’embrassa” (v.20). “Il dit à ses serviteurs: apportez vite la plus belle robe et revêtez-le; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous” (v.22-23).
Où se trouve l’amour du Père dans ce passage? Est-ce dans le fait qu’il avait déjà pardonné à son fils? Est-ce le baiser affectueux qu’il lui a donné? Est-ce à travers le veau gras qu’il a fait tué? Est-ce à travers la robe, l’anneau ou les souliers qu’il lui a donnés?
Non, toutes ces choses correspondent à l’expression de son amour, mais aucune de celles-ci ne définissent l’amour de Dieu. “Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son fils comme victime expiatoire pour nos péchés” (I Jean 4:10). “Nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier” (v.19).
3.3) Dieu nous révèle pleinement son amour, lorsqu’il nous démontre qu’il ne peut pas se réjouir tant et aussi longtemps qu’il ne voit pas son Fils avec lui dans la salle de banquet.
“Il m’a fait entrer dans la maison du vin; et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour” (Cant. 2:4). La joie du Père ne pouvait pas être totale tant et aussi longtemps qu’il n’était pas assis dans la maison du vin avec son fils, et que le fils ne soit au courant qu’il était pardonné et que son péché était effacé. Ils devaient s’asseoir à la table, manger et festoyer.
Si vous aviez pu à ce moment-là vous approcher de la fenêtre de la maison du Père et regarder à l’intérieur de celle-ci, vous auriez vu un jeune homme qui venait de découvrir pleinement l’amour inconditionnel de Dieu. Vous l’auriez aperçu en train de danser, rire et s’amuser. Vous auriez vu également le visage réjouit du père, souriant à son fils.
Il ne se trouvait plus envahi par un nuage de crainte, il n’écoutait plus les vieux mensonges du Malin lui chuchotant, “tu vas te retrouver dans l’enclos à cochons, si tu retournes voir ton Père”, “tu n’es pas digne d’un tel amour”. Non, il a accepté le pardon de son père et il a obéi à la parole du père, « viens et prends tout ce que tu as besoin pour toi-même. »
Il a entendu le père soupiré, “tout ce que j’ai est à toi. Tu n’as plus de raison d’avoir encore faim. Tu ne ressentiras plus jamais la solitude, ni la pauvreté et je ne t’empêcherai jamais d’utiliser ou de jouir des biens qui se trouvent dans ma maison.”
Mes amis, nous avons ici, la pleine manifestation de l’amour de Dieu, et ce qui se trouve au centre de son amour. Même dans les moments les plus sombres de notre vie, non seulement Dieu nous embrasse et nous ramène à la maison, mais il dit aussi: “amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous.” Dans ma maison, il y a un toujours un banquet de préparé pour ceux que j’aime.
Voici en quoi consiste l’amour de Dieu pour nous: “je t’offre une provision variée pour chaque crise que tu traverseras dans ta vie afin que tu puisses conserver au plus profond de toi-même ma joie. Tu n’as qu’à venir à la maison et la réclamer.”
“Or, le fils aîné était dans les champs” travaillant dur pour les choses de son père. “Lorsqu’il revint et s’approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était.” Il découvrit à sa grande stupeur que la fête qui se donnait à l’intérieur de la maison, était pour son frère qui avait vécu comme bon lui semblait. Celui-là même qui avait perdu tout ce qu’il avait reçu de son père en fréquentant des prostituées et des débauchés.
Tandis que le fils aîné regardait par la fenêtre, il a vu son père se réjouir avec son plus jeune frère qui avait le coeur rempli de joie. Il ne pouvait pas comprendre comment son vaurien de frère pouvait se sentir aussi libre, heureux et béni dans un moment pareil. Luc nous dit ceci du frère aîné: “il se mit en colère et ne voulut pas entrer” (Luc 15:28).
Finalement, le père sortit et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père: “voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis” (v.29). Il était en train de dire, “ce n’est pas bien Père ce que tu fais. Pendant toutes ces années, j’ai toujours travaillé pour toi et en aucun temps je ne t’ai désobéi.”
Pourquoi le fils aîné a-t-il réagi ainsi?
IV- Le fils aîné pendant toutes ses années de service, n’a jamais connu un pleine joie, parce qu’il n’a jamais tiré avantage de l’invitation de son Père de s’approprier tout ce qu’il avait besoin.
Je crois que le fils aîné est allé directement dans sa modeste cabane de berger pensant au jour où il recevrait son héritage: “il ne me reste plus qu’à attendre, le jour, c’est-à-dire, lorsque la mort aura fait son oeuvre, je recevrai de grandes bénédictions. J’ai un entrepôt rempli qui m’attend.” Il correspond à celui qui attend d’entrer au ciel, pour pouvoir s’approprier toutes les bonnes choses que Dieu a en réserve pour lui, alors que tout lui appartenait déjà.
Le père devait avoir le coeur brisé de voir l’attitude de son fils aîné. Je crois qu’il doit lui avoir répété à plusieurs reprises, “mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi” (15:31).En d’autres mots, tu as été avec moi pendant toutes ces années, et tout ce que je possède est à toi, il suffisait simplement de demander. Tu le sais bien, je t’aurais tout donné, et pourtant tu n’es jamais venu me demander quoi que ce soit.
Mes amis, y a en a-t-il qui se sont privés pendant des années de tout ce que Dieu possède pour eux? Vous avez un père qui a amassé une quantité incroyable de bénédictions pour vous, et pourtant, combien d’entre nous refusons de les réclamer?
Cette parabole nous montre en autre, qu’en rentrant à la maison et en acceptant les trésors de bénédictions que son père avait pour lui, le fils prodigue a tout reçu. Il pouvait maintenant vivre sa vie sur la terre en ayant l’assurance qu’il était pardonné, avec la joie, la paix au coeur et le repos qui l’accompagne. Et lorsque qu’un jour Dieu le rappellera à lui, il pourra continuer pleinement à goûter et se réjouir dans le ciel de ce qu’il aura déjà connu sur la terre.
En fait, celui qui a commis un grand péché, ce fut le fils aîné, celui qui était demeuré à la maison, qui avait obéi parfaitement à son père. Oui, c’est un péché de gaspiller ce que nous avons reçu de notre Père céleste en vivant de manière désordonnée et animé d’un esprit d’indifférence, mais c’est un plus grand péché de rejeter l’amour de Dieu, et de vivre en ne réclamant pas pour nous les grandes bénédictions que Dieu veut nous accorder.
V) Dieu veut que nous arrêtions de nous concentrer sur nos manquements et sur nos péchés, et il veut que nous concentrions sur les richesses qu’il nous offre à travers son Fils Jésus-Christ.
Le fils qui avait quitté la maison paternelle n’a pas été puni, rejeté ou rappelé tout ce qu’il avait commis, parce que Dieu ne permet pas au péché d’être au centre de la réconciliation. Il y avait eu une vraie repentance et une tristesse qui a accompagnée cette démarche, c’était maintenant le temps de passer à autre chose, et pour le père, de préparer un banquet afin de manifester l’amour qu’il avait envers le fils repentant. Le père dira au fils aîné: “ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.” Manges et réjouis-toi avec moi.”
CONCLUSION
Mes amis, êtes vous fatigués de vivre comme un pauvre alors que Dieu a pourvu en tout à vos besoins? Peut-être que vous vous concentrez sur ce qui ne va pas dans votre vie. Peut-être que vous demeurer les yeux fixés sur vos faiblesses, les tentations qui surviennent dans votre vie ou sur tout ce que vous avez fait de mal dans le passé. Peut-être que lorsque vous examinez votre coeur, ce que vous y voyez vous décourage, permettant ainsi au désespoir de vous envahir.
Mes amis, vous devez fixer vos yeux sur Jésus, dont votre foi dépend du commencement jusqu’à la fin. Lorsque le diable vient et met en lumière dans votre coeur certaines de vos faiblesses, vous avez le droit de lui répondre: “mon Dieu connaît déjà toutes mes faiblesses et il m’aime toujours. Il m’a donné tout ce dont j’ai besoin pour être victorieux et rester victorieux.”
“Bien-aimés, si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses” (I Jean 3:20). Il vous connaît parfaitement, et il vous aime assez pour dire: viens et prend tout ce que tu as besoin. Ma maison t’est ouverte. Je ne condamne personne qui s’étant repenti de ses péchés, revient à la maison pour demander pardon et recommencer une nouvelle vie.