LES EPREUVES FONT PARTIES DU PLAN DE DIEU POUR VOUS AMENER A RESSEMBLER A JESUS-CHRIST (Jacques 1:2-4 et 12-17)

(prêché à Glain dimanche 20 novembre 2005) (2)

 

 

INTRODUCTION

 

La semaine dernière, nous avons vu que Jacques commençait sa lettre en déclarant être un esclave/serviteur, c’est-à-dire quelqu’un qu’il ne s’appartenait plus, mais qui appartenait à un maître. Il s’identifie comme étant un serviteur de Dieu (celui qui fait ce que Dieu veut parce qu’il a accepté que Dieu soit le maître de sa vie) et qui  se soumet entièrement à ce qui lui plaît, parce que ce n’est pas la faveur des gens qu’il recherche, mais celle de Dieu. Ce qui fait plaisir au maître, c’est ce qui fait plaisir au serviteur.

 

Bien que Jacques était heureux de se considérer lui-même comme étant un esclave, il avait une haute opinion de son Maître. Cette semaine, nous allons examiner l’opinion, la passion et le dévouement qu’il a envers son frère qui était maintenant si connu.

 

 

I- JACQUES RECONNAIT LA SEIGNEURIE DE SON SAUVEUR

Jacques reconnaît la Seigneurie de son Sauveur. Le mot Seigneur utilisé par Jacques n’est pas juste un titre de politesse qu’il veut donner à quelqu’un, puisque le mot grec « kurios » qui fait référence au langage divin fait ressortir l’idée que Christ est Dieu le Créateur souverain et le Maître de l’univers. Ce n’est pas nous qui le faisons Seigneur, mais c’est Dieu qui l’a fait Seigneur. “Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts tu seras sauvé” (Rom.10:9), “car c’est en confessant de la bouche que l’on parvient au salut” (Rom.10:10).Lorsque vous recevez Christ comme Sauveur personnel, vous le recevez comme le Seigneur de votre vie.

 

Si Jésus est votre Seigneur, alors vous n’avez aucun droit d’établir les règles de conduite. S’il est entièrement le Seigneur et le Maître de votre vie, alors il est celui qui établit le programme de votre vie. Ainsi, les paroles de cette lettre sont le programme du Seigneur pour votre vie. Dans les versets 22 à 25 Jacques écrit, “de mettre en pratique la parole, et de ne pas se borner à l’écouter en se trompant nous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’oeuvre, celui-là, sera heureux dans son activité.”

 

 

II- JACQUES RECONNAIT QUE LE SEIGNEUR C’EST JESUS

 

Si le mot Seigneur fait ressortir la divinité de celui qui est Seigneur, le nom de Jésus fait ressortir son humanité. Le mot Jésus signifie littéralement en grec “Yésus” ou en hébreu “Yeshua” ou “Josué” et signifie “le Seigneur sauve.”

 

Un ange du Seigneur apparut en songe à Josephet lui dit, “Ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés” (Luc 1:20).Cette grande vérité relie Bethléhem au Calvaire d’une manière ininterrompue.

 

 

III- JACQUES RECONNAIT QUE JESUS EST LE CHRIST

 

Le mot « Christos » signifie Messie ou Celui qui est oint. Les prophètes étaient restés silencieux pendant une période de 400 ans, mais dans la personne du Christ, la pièce manquante du casse-tête apparaissait. Tout le Nouveau Testament appuie le cri d’André “nous avons trouvé le Christ”. A travers sa naissance, sa vie, sa mort, son ensevelissement, sa résurrection et son ascension, Jésus-Christ a accompli la prophétie et les promesses que Dieu avait faites dans l’Ancien Testament et c’était la conception que Jacques avait de son frère Jésus.

 

Cette description est réellement un témoignage de celui qui a connu son frère, Jésus l’homme, et qui en est venu à le voir comme quelqu’un de plus élevé qu’un homme normal. Jacques a eu le privilège de vivre dans la même maison que Jésus pendant trente ans. Il a vu le christianisme émergé devant ses propres yeux, il a entendu les paroles de Jésus, il a reçu la vie de Jésus et lorsque nous lisons son livre, nous découvrons que ce Jésus rejaillit dans chacun des chapitres de son épître. Jacques est en train de dire, “j’ai vu comment a vécu celui qui est la vie, et c’est de cette manière que le Seigneur veut que nous vivions.”

 

 

IV- SA COMPASSION POUR LES SAINTS

“Aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut!”

Les gens à qui Jacques écrit, étaient éparpillées comme des graines parmi les nations. C’est ce que signifie littéralement le mot dispersion.  En 720 et en 586 avant J-C., les Juifs furent  déportés de leur terre natale, la Palestine, pour être éparpillés à travers tout le Moyen-Orient, étant connu finalement comme la diaspora, et c’est à ces Juifs chrétiens qui se trouvaient à l’intérieur de ces communautés que Jacques écrit. Les Juifs étaient dispersés loin de leur pays et ils aspiraient revenir à Jérusalem, dans la cité de Dieu.

 

Cependant, sous l’inspiration du Saint-Esprit,  il était également en train de nous écrire à nous, chrétiens du 21ième siècle, puisque nous vivons dispersés et éparpillés comme des graines parmi les nations. Nous vivons “comme des étrangers et des voyageurs sur la terre” (1Pierre 2:11; Hébreux 11:13). Notre vraie demeure se trouve dans les cieux (Phi. 3:20).

 

Derrière la lettre de Jacques se cache la douce voix de Dieu, qui nous a demandé de nous éparpiller et de nous répandre pendant un temps parmi les nations, et qui sait, où  chacun de ses enfants se trouvent, ce qu’ils font, et ce qu’ils ont  besoin pour vivre en tant que voyageurs, ou étrangers. Il sait que nous sommes des citoyens célestes et que nous cherchons à lui être fidèles, persévérants et obéissants. 

 

 

CONCLUSION

 

A partir de l’épître de Jacques, nous pouvons apprendre comment réagir et comment vivre en tant que citoyens des cieux ici sur la terre: éparpillés, débordés, accablés, persécutés, minoritaires, une vie remplie de tentations et d’épreuves, ridiculisés et considérés bien souvent comme des illuminés. Cependant, aux yeux de Dieu,  nous faisons toujours partis des douze tribus, et il veut nous rappeler qu’il nous tient toujours dans sa main protectrice et rassurante. Ainsi, nous pouvons vivre sur cette terre en montrant à ce monde que nous sommes citoyens des cieux et prêts pour le retour de notre maître ou retourner vers lui pour l’éternité, parce que nous avons une espérance vivante en Celui qui a vaincu la mort. IL EST NON SEULEMENT LE SEIGNEUR MAIS AUSSI NOTRE SAUVEUR, et quiconque confesse de sa bouche le Seigneur Jésus, et  croit dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts il sera sauvé (Rom.10:9), car c’est en confessant de la bouche que l’on parvient au salut (Rom.10:10).Lorsque vous recevez Christ comme Sauveur personnel, vous le recevez comme le Seigneur de votre vie. Est-il toujours et encore le Seigneur et le Maître de  votre vie? Si oui, alors remettez-vous en à lui pour toutes choses.