MEDITATION DE LA SEMAINE

Du 11 au 17 mai 2014(1303)

Ne dédaignez pas la jeunesse.

Je répondis: Ah! Seigneur Éternel! Voici, je ne sais pas parler, car je ne suis qu'un enfant. Et l'Éternel me dit: Ne dis pas: Je ne suis qu'un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t'enverrai, et tu diras tout ce que je t'ordonnerai. (Jérémie 1:6-7).  

Jérémie était jeune et ressentait une crainte bien naturelle en face de la grande mission que le Seigneur lui donnait, mais celui qui l'envoyait n'admettait pas cette excuse: «Je ne suis qu'un enfant.» Il devait perdre de vue ce qu'il était en lui-même devant le fait qu'il était choisi pour parler de la part de Dieu. Il n'avait ni à composer, ni à inventer son message, encore moins à se chercher un auditoire. Il n'avait qu'à parler comme Dieu le lui ordonnait et à ceux auxquels il l'envoyait, et pour cette tâche il devait recevoir une force spéciale.

N'en est-il pas peut-être ainsi de vous qui lisez ces lignes et que Dieu appelle à son service? Dieu sait que tu es jeune, que ton expérience et ta connaissance sont faibles mais s'il daigne te choisir pour t'envoyer, prends garde de ne pas te retirer pour éviter l'appel divin. Dieu se glorifiera dans ta faiblesse. Serais-tu, aussi âgé que Mathusalem, que te serviraient les années? Et serais-tu aussi sage que Salomon, tu pourrais être aussi volontaire que lui. Tiens-toi en à ton message, ce sera là ta sagesse. Suis ton ordre de marche, ce sera ta prudence.

Du 4 au 10 mai 2014

Sortir avec joie.

"Sur Zabulon il dit: Réjouis-toi Zabulon, dans tes courses." (Deutéronome 33:18)

Nous pouvons nous appliquer les bénédictions annoncées aux tribus, car nous faisons partie du véritable Israël, si nous adorons Dieu en esprit et ne mettons pas notre confiance dans la chair. Zabulon doit se réjouir parce que l'Eternel bénira sa sortie et nous devons voir dans cette invitation une promesse pour nous aussi. Quand donc nous avons à sortir que ce soit pour nous une occasion de joie.

Partons-nous en voyage? La providence de Dieu sera notre escorte. Devons-nous peut-être émigrer? L'Éternel nous accompagnera sur terre et sur mer. Partons-nous comme missionnaires? Jésus a dit: «Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde.» (Matthieu 28:20).
Nous sortons chaque jour pour notre travail ou nos affaires, et nous pouvons le faire joyeusement, car Dieu sera toujours avec nous.

Si, au moment de sortir la crainte vient nous envahir au sujet de ce qui pourrait nous arriver, cette bénédiction nous servira d'encouragement. En faisant nos paquets pour nous mettre en route, mettons donc ce verset dans notre sac de voyage, et gravons-le dans notre coeur afin de pouvoir lever l'ancre en chantant ou en montant dans un wagon avec un cantique. Joignons-nous à cette tribu dont le lot est de se réjouir et à chacun de nos déplacements louons le Seigneur d'un coeur joyeux.

Du 27 avril au 3 mai 2014

À qui la bataille?

Toute cette multitude saura que ce n'est ni par l'épée ni par la lance que l'Éternel sauve. Car la victoire appartient à l'Eternel. Et il vous livre entre nos mains. (1Samuel 17:47)  
Nous être certains que ces paroles son véridiques
, que la bataille appartient à l'Éternel, et nous pouvons être si sûr de la victoire, même d'une victoire telle, qu'elle fera connaître toute la puissance de Dieu. L'Éternel est trop oublié par les hommes et quand il y a une occasion de leur montrer qu'il peut exécuter ses plans sans le secours de l'homme, cette occasion est d'une valeur telle, qu'elle ne doit pas être négligée. Israël même regarde trop à l'épée et à la lance. Il est beau pour David de ne point avoir d'épée dans la main, et cependant de savoir que son Dieu renversera devant lui une armée d'ennemis.

Si nous combattons de tout notre coeur pour la vérité et la justice, n'attendons pas d'avoir à notre disposition le talent ni la fortune, ni aucun autre moyen visible d'influence, mais avec les pierres que nous trouvons dans le ruisseau, et la fronde que nous avons en main, courons à la rencontre de l'ennemi. Si nous combattions pour nous-mêmes, nous pourrions avoir des craintes, mais si c'est pour Jésus que nous nous levons, et avec sa seule force que nous luttons, qui pourra nous résister? Faisons donc, sans hésitation, face au Philistin, car si l'Éternel des armées est avec nous qui sera contre nous?

Du 20 avril au 26 avril 2014

Marcher ans la lumière
JE SUIS venu dans ce monde, moi qui suis la lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. (Jean 12:46)

Ce monde est sombre comme la nuit et Jésus est venu afin qu'en croyanti et en marchant dansl'obéissance, nous ne demeurions pas plus longtemps dans ces ténèbres qui couvrent le monde, mais pour que nous ayons la lumière.

Le mot « quiconque » est un terme vaste qui comprend tout le monde vous, moi. Si nous suivons Jésus, nous ne serons plus assis dans les ténèbres de l'ombre de la mort, nous entrerons dans la chaude lumière d'un jour qui n'aura pas de fin. Ne voulez-vous pas venir dès maintenant à cette lumière bénie?

Un nuage peut nous couvrir momentanément, mais nous ne demeurerons pas dans les ténèbres, si nous croyons en Jésus. Il nous apporte la pleine lumière du jour. Sera-ce en vain? Si nous avons la foi, nous avons le soleil. Jésus est venu pour nous faire sortir de la nuit de l'ignorance, du doute, du désespoir, du péché, de la crainte et quiconque le suit connaîtra que ce n'est pas en vain que le Soleil de Juste s'est levé et qu'il projette ses rayons chauds et brillants.

Secoue ton accablement, mon frère, et ne demeure plus dans les ténèbres, mais viens à la lumière, Jésus sera ton espérance, ta joie, ta vie, ton ciel. Regarde à lui, lui seul, et tu te réjouiras comme les oiseaux au soleil et les anges devant son Trône.

Du 13 au 19 avril 2014

Prier pour la paix

"Recherchez la paix de la ville dans laquelle je vous ai transporter, et priez l'Eternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien" (Jérémie 29:7)

L'invitation contenue dans ce texte devrait nous pousser, nous tous qui sommes étrangers et voyageurs dans ce monde, à concourir à la prospérité et à la paix du pays où nous vivons. Notre nation en particulier et la ville que nous habitons devraient être bénis par le fait d'une constante intercession de notre part et nous devrions nous joindre de coeur et avec ferveur aux prières présentées chaque dimanche en faveur du gouvernement de notre pays.

Prions avec persévérance pour que Dieu nous conserve le bienfait de la paix. Si des émeutes et des révolutions devaient ensanglanter nos rues, ou si une guerre devait frapper notre pays, nous aurions à pleurer devant un semblable désastre. Prions donc pour la paix, et appliquons nous à répandre les principes qui tendent à unir les classes et les races diverses par des liens d'affection. Nous avons la promesse de vivre tranquilles dans la mesure où notre pays l'est lui-même. N'est-ce pas là quelque chose à désirer? Cela nous permet d'élever nos familles dans la crainte du Seigneur et de répandre l'Évangile sans entrave ni restriction.

Prions donc beaucoup pour notre pays, confessant nos péchés nationaux, et demandant le pardon en même temps que la bénédiction de Dieu pour l'amour de Jésus.

Du 6 au 12 avril 2014

Notre nourriture bénie

"Ta corbeille et ta huche seront bénies" (Deutéronome 28:5)

L'obéissance amène la bénédiction sur tous les biens que notre industrie peut nous procurer. Les produits qui entrent chez nous seront bénis, ce qui y entre pour en ressortir aussitôt, ou pour l'usage immédiat, comme ce qui y est déposé pour un temps plus prolongé, sera béni. Peut-être notre portion ne remplit-elle qu'un petit panier. Nous avons dû nous contenter d'un maigre déjeuner et nous partons pour notre travail, emportant dans notre corbeille la légère pitance dont nous ferons notre dîner. Mais tout est bien, car la bénédiction de Dieu est promise à cette corbeille. Si nous mangeons à mesure la faible provision que nous procure notre travail quotidien, nous sommes aussi bien partagés qu'Israël, qui ne recueillait que la manne du jour. Qu'avait-il besoin de plus et que nous faut-il de plus?

Dieu ne nous a-t-il pas invités à lui demander chaque jour notre pain quotidien? Il nous le donnera donc et fera plus encore, car il le bénira. «Ta huche sera bénie.» Pendant ton travail pour préparer ce pain, ton Dieu s'approche de toi fortifiant ton bras et parlant à ton coeur. «Il accomplira l'oeuvre de tes mains.» Mais que ce travail, comme l'usage de notre nourriture journalière, soit pour sa gloire seule, et que jamais la préoccupation de l'entretien de notre corps ne porte préjudice au bien de notre âme.

Du 30 mars au 5 avril 2014

Libérés des chaînes

"LEternel redresse ceux qui sont courbés" (Psaumes 146:8)

Il l'a fait. Souvenez-vous de Joseph, d'Israël en Égypte, de Manassé, de Jérémie, de Pierre, de Paul et d'autres aussi. Il peut le faire encore. D'une parole il rompt les barres de fer et d'un regard il brise les chaînes qui retiennent certains. Nous en sommes témoins.

Dans combien d'endroits des persécutés n'ont-ils pas étéremis en liberté et rendus à la lumière? Jésus proclame encore l'ouverture de la prison à ceux qui sont liés. À ce moment les portes s'ouvrent toutes grandes et les chaînes tombent à terre.

Il se réjouira de te voir libre, cher ami, que le chagrin, les doutes ou les craintes  de ton coeur font pleurer aujourd'hui. Ce sera une joie pour Jésus de te donner la liberté; il trouvera son plaisir à te délier, comme toi à être délié. Tu n'auras pas à briser tes liens, le Seigneur veut le faire lui-même. Crois seulement en lui, il sera ton Libérateur. Crois-le en dépit des murs de pierre et des menottes de fer. Satan ne pourra te retenir, ni le péché t'enchaîner. Le désespoir même ne pourra t'étouffer, si seulement tu crois au Seigneur Jésus, qui toffre gratuitement accès à sa grâce et à la puissance qui se trouve en lui pour sauver.

Défiez l'ennemi et que ce verset soit notre chant de délivrance: «L'Eternel redresse ceux quisont courbés." Gloire soit rendue à notre divin à notre Libérateur!

Du 23 au 29 mars 2014

Gardien de l'orphelin

"C'est auprès de toi que l'orphelin trouve compassion" (Osée 14:3)

C'est là une raison pour abandonner toute autre confiance pour s'appuyer sur Dieu seul. Quand un enfant est laissé sans protecteur naturel, Dieu intervient et se fait son gardien. Et quand un homme a perdu tout ce qui lui servait d'appui dans ce monde, il peut se rejeter sur le Dieu vivant et trouver en lui tout ce dont il a besoin. Les orphelins rencontrent l'amour paternel du Dieu qui prend soin d'eux. L'auteur de ces pages sait par expérience ce que c'est que de s'appuyer sur le seul bras de son Dieu, et il peut témoigner qu'aucune confiance n'est mieux justifiée par les faits, et plus sûre d'être récompensée dans ses résultats, que celle qui a pour objet le Dieu invisible et toujours vivant.

Il y a des enfants qui, même s'ils vivent avec leurs parents, ne s'en trouvent ni mieux, ni meilleurs; mais les orphelins qui ont Dieu pour Père ont, certes, un beau lot. Mieux vaut l'Éternel et pas d'autre ami que posséder tous les protecteurs terrestres et rester sans Dieu. Être privé de la créature est une chose pénible, mais celui que le Seigneur entoure de sa compassion n'est pas vraiment orphelin. Enfants sans père, emparez-vous de cette belle promesse ce matin, et vous tous qui êtes privés de vos appuis terrestres, faites de même. Seigneur, fais-moi trouver compassion auprès de Toi, plus je suis privé et isolé, plus je fais appel à ton coeur de Père!

Du 16 au 22 mars 2014

Bénédictions sur la maison

"L'Eternel bénit la demeure des Justes" (Proverbes 3:33)  

Le juste craint l'Éternel, c'est pourquoi il est placé sous la protection divine qui s'étend jusqu'au toit qui abrite sa famille. Sa demeure est une habitation où règne l'amour, elle est une école pour apprendre à vire dans la sanctification, et un foyer qui est éclairé par la Parole de Dieu. C'est aussi un autel où le nom de l'Éternel est invoqué chaque jour. C'est pourquoi le Seigneur bénit cette maison. Ce peut être une humble chaumière ou un château princier; la bénédiction du Seigneur l'entoure, non en raison de sa grandeur mais à cause du caractère de ceux qui l'habitent.

Cette demeure est surtout bénie quand le mari et la femme vivent tous deux la crainte de Dieu; mais un fils ou une fille, ou même un serviteur chrétien, peut attirer la bénédiction d'en haut sur la maison entière. C'est ainsi que, pour l'amour d'un ou deux qui, par sa grâce, sont justes à ses yeux, l'Éternel veillera sur toute une famille pour la protéger. Bien-aimés, puisse Jésus être notre hôte constant et aimer à nous visiter comme il le faisait autrefois avec la famille de Lazare, et nous serons sûrement bénis.

Mais ayons soin d'être justes en toutes choses, dans notre commerce, dans nos jugements à l'égard des autres et dans nos rapports avec nos voisins et ceux de notre propre maison, comme aussi dans notre caractère personnel. Un Dieu juste ne peut bénir des transactions injustes.

Du 9 au 15 mars 2014

Marcher dans la lumière

"Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres" (Jean 12:46)

Ce monde est sombre comme la nuit. Jésus est venu afin que, par la foi et l'obéissance, nous ne demeurions pas plus longtemps dans cette obscurité qui couvre l'humanité, mais pour que nous ayons la lumière.

Le mot «quiconque» est un terme vaste qui comprend tout le monde vous, moi. Si nous suivons Jésus, nous ne serons plus assis dans les ténèbres de l'ombre de la mort, nous entrerons dans la chaude lumière d'un jour qui n'aura pas de fin. Ne voulez-vous pas venir dès maintenant à cette lumière bénie?

Un nuage peut nous couvrir momentanément, mais nous ne demeurerons pas dans les ténèbres, si nous croyons en Jésus. Il nous apporte la pleine lumière du jour. Sera-ce en vain? Si nous avons la foi, nous avons le soleil. Jésus est venu pour nous faire sortir de la nuit de l'ignorance, du doute, du désespoir, du péché, de la crainte, et quiconque le suit reconnaîtra que ce n'est pas en vain que le Soleil de Juste s'est levé et qu'il projette ses rayons chauds et brillants.

Secoue ton accablement, mon frère, et ne demeure plus dans les ténèbres, mais viens à la lumière, Jésus sera ton espérance, ta joie, ta vie, ton ciel. Regarde à lui, lui seul, et tu te réjouiras comme les oiseaux au soleil et les anges devant son Trône.

Du 2 mars au 8 mars 2014

Honores ton Dieu

"J'honorerai ceux qui m'honorent" (1Sam.2:30)

L'honneur de Dieu est-il le principal but de ma vie, la règle de ma conduite? Dans ce cas, il m'honorera.

Je pourrai, pour un temps, ne pas recevoir d'honneur de la part des hommes, mais Dieu me le dispensera lui-même de la manière la plus effective. Il se trouvera en définitive que le plus sûr moyen d'être honoré par lui sera de consentir au mépris à cause de la conscience.

Héli avait déshonoré le Seigneur en dirigeant mal sa maison. Ses fils aussi avaient déshonoré l'Éternel par une conduite indigne de leur ministère sacré. C'est pourquoi le Seigneur ne les a pas honorés, eux, mais il a honoré la sacrificature, en l'enlevant à leurs familles et à leurs descendants, ainsi que la direction du pays qu'il donna au jeune Samuel. Si je veux voir ma famille ennoblie, je dois honorer l'Éternel en toutes choses. Dieu peut permettre au méchant de gagner les honneurs du monde, mais la dignité qu'il se réserve de donner lui-même, savoir « la gloire, l'honneur et l'immortalité, » est pour ceux qui, dans une sainte obéissance, prennent soin de l'honorer.

Que puis-je faire aujourd'hui pour honorer le Seigneur? Je lui rendrai gloire par le témoignage de ma bouche et par mon obéissance pratique. Je l'honorerai aussi de ma personne et de mes biens, en me consacrant à lui pour quelque service spécial. Considérons maintenant de quelle manière particulière nous pourrons l'honorer aujourd'hui, puisqu'il promet de nous honorer à son tour.

Du 23 au 1er mars 2014

Non abandonné à la mort

"Car tu n'abandonneras pas mon âme dans le sépulcre, et tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption" (Ps.16:10)

Cette parole a été accomplie dans la personne du Seigneur Jésus. Mais elle s'applique aussi, en une certaine mesure, à tous ceux qui sont unis à lui. Notre âme ne sera pas abandonnée après qu'elle aura été séparée de son enveloppe, et même si notre corps, lors commence à se décomposer, nous avons la certitude qu'un jour il sera ressuscité. C'est sur ce sens général plutôt que sur l'application littérale du texte que j'attire votre attention.

Notre esprit peut descendre si bas qu'il nous paraît être plongé dans les abîmes de l'enfer; mais Dieu ne nous y abandonne pas. Il peut nous sembler que notre âme et notre coeur soient aux portes de la mort; mais ils ne pourront y rester. Cette mort intérieure à la joie et à l'espérance peut aller très loin: elle n'atteindra pourtant jamais au dernier extrême du sombre désespoir. Nous pouvons être bien bas, mais pas plus que ne le permettra le Seigneur; nous pouvons être enfermés pour un temps dans le donjon du doute, mais nous n'y périrons pas. Si noire que soit la nuit, l'étoile de l'espérance est encore dans le ciel. Le Seigneur ne nous oubliera pas et ne nous abandonnera pas à l'ennemi. Demeurons dans cet espoir. Nous avons affaire avec celui dont la miséricorde dure à toujours et, de la mort, de l'obscurité et du désespoir, nous renaîtrons sûrement par lui à la vie, à la lumière et à la liberté.

Du 16 au 22 février 2014 (0203)

Donner sans chuchoter

"Mais toi quand tu donnes de l'argent aux pauvres, fais-le de telle façon que même ton plus proche ami n'en sache rien, afin que ce don reste secret; et Dieu, ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te récompensera publiquement"(Mat. 6:3-4)

Aucune promesse n'est faite à ceux qui donnent afin d'être vus des hommes. Ils ont déjà leur récompense et ne peuvent pas espérer être payés deux fois. Cachons donc nos actes de charité, cachons-les même à nos propres yeux. Que de donner souvent et beaucoup soit dans ta vie une chose aussi naturelle que de prendre tes repas, en sorte que tu ne puisses noter combien de fois tu l'as fait. Fais ton aumône sans te murmurer tout bas à toi-même «Comme je suis généreux!» Ne cherche pas à t'en rémunérer ainsi. Laisses-en le soin à Dieu qui ne manque jamais de voir, de se souvenir et de récompenser. Heureux l'homme que sa bonté occupe toujours en secret, car ses bienfaits ignorés sont pour lui une source intarissable de joie. Ce pain-là lui est une nourriture plus agréable que les banquets des rois. Comment pourrai-je m'accorder ce luxe si délicieux? Ne sera-ce pas en laissant déborder ce qu'il y a de tendresse et de générosité dans mon âme?

Dès ici-bas et ci-après, le Seigneur sera lui-même le rémunérateur de celui qui donne en secret. Il le récompensera an temps convenable et de la manière qu'il jugera la meilleure. L'éternité seule nous révélera la portée complète de cette promesse.

Du 9 février au 15 février 2014 (0103

Joie pour les rejettés

"Écoutez la parole de l'Éternel, vous qui craignez sa parole. Voici ce que disent vos frères, qui vous haïssent, et vous repoussent à cause de mon nom: Que l'Éternel montre sa gloire! Et quand nous voyions votre joie!, mais ils seront confondus" (Esaïe 66:5) . 

Peut-être ce texte s'applique-t-il à peine à un seul sur mille parmi ceux qui liront ce livre de promesses. Mais le Seigneur vient, par ces paroles, fortifier celui-là même qui serait dans cette situation. Prions donc pour ceux qui sont rejetés injustement par ceux qu'ils aiment. Que le Seigneur se montre à eux pour leur joie et leur encouragement.

Il s'agit ici d'hommes vraiment pieux qui tremblaient à la parole de l'Éternel. Ils étaient détestés et rejetés à cause de leur fidélité et de leur sainteté. Cela leur paraissait très dur, d'autant plus que c'était au nom de la religion qu'ils étaient repoussés par des gens qui pensaient par là glorifier Dieu. Que de choses sont faites pour le diable au nom de Dieu! L'usage qui est fait du nom de l'Eternel vient encore, preuve de la subtilité du vieux serpent, envenimer sa morsure!

L'apparition du Seigneur est l'espérance des persécutés. Lui, l'avocat et le défenseur de ses élus, il vient pour apporter la délivrance à ceux qui le craignent et couvrir de honte leurs oppresseurs. O Seigneur, accomplis ta parole envers ceux dont les hommes se moquent !

Du 2 au 8 février 2014

"Des biens immobiliers dans le ciel"

Sachant que vous avez dans les cieux des biens meilleurs, et qui durent toujours" (Hb.10:34)

Voilà qui est vrai! Les biens sur cette terre sont en définitive de peu de valeur, et ont une durée limitée. Mais Dieu nous promet dans le pays de la gloire des biens positifs et permanents, et cette promesse produit dans nos coeurs la certitude que nous avons là-haut une possession durable.

Un «tiens» vaut mieux que deux «tu l'auras». Nous avons le «tiens» et nous avons le «tu l'auras». Le ciel est déjà à nous, et nous en avons les prémices.

Nous avons la promesse du ciel et nous avons le ciel lui-même en principe. Ceci, nous le savons, non seulement pour l'avoir entendu, mais parce que nous en portons en nous-mêmes le témoignage.

La pensée des biens meilleurs sur l'autre rive ne devrait-elle pas nous réconcilier avec les pertes du présent? Nous pouvons perdre notre argent de poche, mais le trésor reste intact. Nous n'avons perdu que l'ombre, mais la substance demeure, car le Sauveur vit, et la place qu'il nous a préparée subsiste. Il y a un pays meilleur, des biens meilleurs, une promesse meilleure, et tout cela nous vient d'une alliance meilleure. C'est pourquoi bénissons l'Éternel à toujours et louons son Nom chaque jour.

Du 26 janvier au 1er Février 2014

Une confiance inébranlable

"Il ne craint point les mauvaises nouvelles; son coeur est ferme, confiant en l'Eternel" (Ps.112:7)

L'attente est parfois terrible. Être sans nouvelles des vôtres est pour nous un sujet d'anxiété, et nous avons quelque peine à nous persuader que pas de nouvelles signifie bonnes nouvelles. Le seul remède à cette cause de tristesse, c'est la foi. Le Seigneur, par son Esprit, donne à notre coeur une sainte sérénité qui surmonte toute crainte pour l'avenir, comme pour le présent.

Recherchons avec soin cette assurance du coeur dont parle le Psalmiste. Il ne s'agit pas de notre foi en telle ou telle promesse du Seigneur, mais de cet état d'âme qui permet une confiance inébranlable en notre Dieu, dans une attente ferme que jamais il n'agira, ni ne permettra à personne d'agir de manière à nous nuire. Avec cette assurance tranquille, nous pouvons aller au devant des événements prévus et imprévus de cette vie. Que demain soit ce qu'il voudra, notre Dieu est aussi le Dieu de demain. Si inconnues que soient les circonstances qui pourront survenir pour nous, l'Eternel est le Dieu de l'inconnu comme du connu. Nous sommes résolus à nous confier en lui quoi qu'il advienne. Et si le pire doit nous arriver, notre Sauveur est, encore au-dessus.

C'est pourquoi nous ne craindrons point, même si le facteur devait venir sonner de manière à nous faire sursauter, ou un appel téléphonique venir nous réveiller à minuit. L'Éternel est vivant, que peuvent craindre ses enfants?

Du 19 janvier au 25 janvier 2014

La vérité établie

"La lèvre véridique est affermie pour toujours, mais la langue fausse ne subsiste qu'un instant"(Prov.12:19)

La vérité est à toute épreuve. Elle supporte surtout celle du temps et en sort victorieuse. Si donc j'ai dit la vérité et que j'aie à souffrir pour elle, je n'ai qu'à attendre tranquille. Et si je crois à la vérité divine, et que je m'efforce de la proclamer, quand même je rencontre de l'opposition, je n'ai rien à craindre, car elle prévaudra.

C'est un pauvre triomphe, et tout à fait temporaire, que celui du mensonge. « La langue fausse ne subsiste qu'un instant.» Le mensonge est une courge vide qui croit en une nuit et périt en une nuit. Pllus grand a été son développement, plus visible est sa ruine.

Mais, par contre, il est certainement digne d'un être immortel de proclamer et de défendre cette vérité qui est immuable, cet Évangile éternel établi par la parole inébranlable d'un Dieu qui ne change pas. «Celui qui parle vrai, a-t-on dit, fait rougir le diable.» Et, assurément, celui qui dit la vérité de Dieu épouvantera tous les démons et confondra la postérité du serpent, qui ne souffle que le mensonge.

Prends donc garde, mon coeur, d'être en toutes choses du côté de la vérité, dans les petites comme dans les grandes mais surtout, d'être du côté de Celui par qui «la grâce et la vérité» sont venues dans ce monde.

Du 12 janvier au 18 janvier 2014

Mis à part

"Mais vous, on vous appellera sacrificateurs de l'Eternel, on vous nommera serviteurs de notre Dieu" (Es:61:6)

Cette promesse, faite ici à Israël, appartient aussi spirituellement à sa postérité selon l'Esprit, c'est-à-dire à tous les croyants. Si nous vivons à la hauteur de nos privilèges, notre vie sera si clairement et si distinctement pour Dieu, que tout le monde reconnaîtra que nous sommes mis à part pour son saint service, et qu'on nous nommera serviteurs de Dieu. Nous pouvons travailler comme d'autres, tout en étant uniquement et entièrement des serviteurs de Dieu. Notre principale occupation sera de présenter continuellement par Jésus au Dieu Vivant le sacrifice de la prière, de la louange et le témoignage d'une vie consacrée.

Ceci devenant notre unique but, nous abandonnerons les distractions ordinaires de la vie à ceux qui n'ont pas cette haute vocation, « laissant les morts enterrer leurs morts. » Il est écrit « Les étrangers s'y tiendront et paîtront vos brebis et les enfants de l'étranger seront vos laboureurs et vos vignerons. » Ils peuvent s'occuper de politique, résoudre des problèmes financiers discuter de science ou d'art, ou s'intéresser aux récentes questions de la critique, mais nous, nous rechercherons le service qui est la part de ceux qui, comme le Seigneur Jésus-Christ, sont appelés à servir et non pas à être servis. Prenons cette promesse qui nous honore, comme impliquant un devoir sacré, et revêtons les vêtements de la sainteté pour servir en présence du Seigneur.

Du 5 janvier au 11 janvier 2014

Entendez afin d'être entendu
(2402)

"Si vous demeurez en moi, et que mes paroles de meurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. (Jean 15:7)

Remarquons que, si nous voulons que Jésus nous écoute, il faut que nous l'écoutions aussi. Si nous n'avons pas d'oreille pour Christ, il n'en aura pas pour nous. Et en proportion de ce que nous entendrons, nous serons entendus.

De plus, ce que nous avons entendu doit demeurer et vivre en nous, puis agir sur notre caractère comme une force et une puissance. Nous devons recevoir les vérités que Jésus a enseignées, les préceptes qu'il a émis, et obéir aux mouvements de l'Esprit en nous, ou bien nous n'aurons aucune action auprès du trône de grâce.Si nous recevons les paroles du Seigneur, et qu'elles demeurent en nous, quel champ sans limite de bénédictions et de privilèges nous est ainsi ouvert! Nous pouvons exprimer notre volonté dans notre prière, parce que nous avons déjà soumis notre volonté à celle de Dieu. C'est ainsi que les Élie sont préparés à manier les clés du ciel, pour en ouvrir ou en fermer les nuées. Un tel homme vaut un millier de chrétiens ordinaires.

Désirons-nous humblement être des intercesseurs pour l'Église et le monde et, comme Luther, recevoir du Seigneur ce que nous lui demandons? Pour cela, tendons notre oreille à la voix de ce Jésus et recueillons ses paroles pour y obéir soigneusement. Celui qui veut prier efficacement doit être à écouter.

Du 29 décembre 2013 au 4 janvier 2014 (2303)

Une communion ininterompue


"Si vous demeurez en moi, et que mes paroles de meurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé" (Jean 15:7)

Il faut nécessairement être uni à Christ pour vivre pour lui, et nous devons demeurer en lui pour pouvoir nous réclamer de cette promesse. Demeurer en Jésus, c'est ne jamais le quitter pour une autre affection ou un autre objet, c'est rester avec lui dans une union vivante, intime, consciente et volontaire. La branche n'est pas seulement près du tronc, mais reçoit de lui sa vie et sa fertilité. Tout vrai croyant demeure, à vrai dire uni à Christ, mais cette expression à un sens plus élevé auquel nous devons atteindre pour obtenir cette puissance auprès de son trône. Le «demandez tout ce que vous voudrez» est, pour les Énoch qui marchent avec Dieu, pour les Jean qui reposent sur son sein, pour ceux dont la communion avec Christ est continuelle et ininterrompue.

Le coeur doit demeurer dans l'amour, l'esprit être enraciné dans la foi, l'espérance reposer sur la Parole, l'être tout entier être attaché au Seigneur, sans quoi il serait dangereux de croire à cette puissance dans la prière. Cette carte blanche ne peut être donnée qu'à ceux dont la vie entière correspond à: « Ce n'est plus moi qui vis, mais c'est Christ qui vit en moi.»

O vous qui interrompez votre communion avec lui, quelle puissance vous perdez! Si vous voulez être puissants et victorieux en plaidant avec lui, il faut que le Seigneur demeure en vous et que vous demeuriez en lui.

Du 23 au 28 décembre 2013
L'affranchissement donne naissance à la foi
(2202)

"David dit, l'Eternel qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin" (1Samuel 17:37)

Cette parole n'est pas une promesse, si nous la considérons en elle-même, mais elle l'est par son sens, car David a prononcé des mots que le Seigneur a confirmés en les réalisant. Il s'appuie sur des délivrances passées pour demander le secours dans un danger présent. En Jésus « toutes les promesses sont oui et amen, afin que Dieu soit glorifié par nous.» Et il agit encore avec son peuple croyant comme comme il 'a fait à toutes les époques.

Venez donc et rappelons-nous les bontés passées de Dieu à notre égard. Nous n'avions pas pu autrefois espérer être délivrés par notre propre force, mais lui nous a délivrés. Ne nous sauvera t-il pas encore? Certainement il le fera. Et comme David courut à la rencontre de son ennemi, ainsi ferons-nous.

L'Éternel a été avec nous il est avec nous, car il a dit: « Je ne t'abandonnerai point, je ne te délaisserai point. » Pourquoi trembler? Le passé était-il un rêve? Pense au lion et à l'ours morts. «Qui est ce Philistin?» il ne s'agit plus, il est Vrai, d'un lion ni d'un ours, mais Dieu est le même, et son honneur est aussi bien engagé dans ce cas que dans les autres. Il ne nous a pas délivrés des bêtes de la forêt pour nous laisser tuer par un géant. Prenons donc courage!

Du 16 décembre au 22 décembre 2013
Il bénit l'humilité

"Il bénira ceux qui craignent l'Eternel, les petits et les grands" (Psaume 115:13)
Voici une parole réjouissante pour ceux qui sont dans une condition humble et une position difficile. Notre Dieu considère avec bonté ceux qui ont peu de fortune, peu de talent, peu d'influence, peu d'importance. Dieu s'occupe des petites choses de la création. Il voit les passereaux lorsqu'ils se posent sur le sol. Rien n'est petit pour Dieu, car il emploie des agents insignifiants à nos yeux pour l'accomplissement de ses desseins. Que le plus petit parmi les hommes appelle donc une bénédiction sur sa petitesse, et il verra sa sphère, si bornée qu'elle soit, illuminée par le bonheur.

Parmi ceux qui craignent l'Éternel, il y en a des petits et des grands. Les uns sont des bébés, les autres sont des géants. Et tous sont bénis. Une petite foi est une foi bénie. Un espoir tremblant est un espoir béni. Toute grâce du Saint-Esprit, quoique encore à ses débuts, porte une bénédiction avec elle. Plus que cela, le Seigneur Jésus a racheté les grands et les petits avec le même précieux sang, et il s'est engagé à garder les agneaux aussi bien que les brebis. Aucune mère ne méprise son enfant parce qu'il est petit, non, plus il est faible, plus elle le soigne au contraire avec tendresse.

S'il y a une préférence chez le Seigneur, ce n'est pas dans l'ordre de grand à petit, mais c'est en remontant de petit à grand qu'il classe les hommes.

Du 9 décembre au 15 décembre 2013
Guidés continuellement

"L'Eternel sera toujours ton guide" (Esaïe 58:11)
Qu'est-ce qui t'inquiète? Tu as perdu ton chemin? Es-tu égaré dans quelque sombre bois, ne pouvant plus trouver le sentier ? Arrête-toi, et regarde le salut de ton Dieu. Il connaît le chemin et t'y conduira, si tu cries à lui. Chaque jour amène ses perplexités spéciales. Comme il est doux, alors, de sentir que la conduite de l'Éternel est continuelle! Si nous choisissons notre propre chemin, ou si nous consultons la chair et le sang, nous rejetons la direction de Dieu; mais si nous renonçons à notre propre volonté, il guidera chaque pas de notre route, chaque heure de notre journée, chaque jour de notre année, chaque année de notre vie. Si nous voulons seulement nous laisser guider, nous le serons, si nous voulons remettre notre vie à l'Éternel, il dirigera si bien notre course que nous ne pourrons pas nous égarer.

Mais remarquez à qui est faite cette promesse. Voyez le verset qui précède : « Si tu rassasies ton âme
qui a faim.» Nous devons sympathiser avec les autres et leur donner, non quelques croûtes sèches, mais les choses que nous voudrions nous-mêmes recevoir. Si nous manifestons un tendre soin à notre prochain à l'heure qu'il est dans le besoin, alors le Seigneur s'occupera de nos propres nécessités et sera toujours notre guide. Jésus est le guide, non des avares et de ceux qui oppriment le pauvre, mais de ceux qui sont bons et compatissants. De tels pèlerins ne perdront jamais leur chemin.

Du 2 au 8 décembre 2013
Ce qui vient après est meilleur

"Je veux t'humilier, pour ne plus avoir à t'humilier (Nahum 1:12)
Il y a une limite à l'affliction. Dieu l'envoie et la retire.

Vous soupirez en disant «Quand viendra la fin?» Souvenez-vous que vos peines prendront sûrement et définitivement fin avec cette pauvre vie terrestre. Attendons et acceptons donc patiemment la volonté du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.

Toutefois notre Père céleste arrête sa verge quand son dessein a été entièrement accompli. Quand nous serons complètement corrigés de notre folie, il n'y aura plus de coups. Ou bien, l'affliction nous est envoyée pour éprouver la valeur de notre foi, afin que notre soumission puisse glorifier Dieu, elle finira dès qu'il aura pu tirer sa louange de notre témoignage. Nous ne désirons donc pas que l'épreuve cesse avant qu'il ait pu lui faire rendre tout l'honneur et tout le fruit qu'elle doit lui rapporter.

Il y aura peut-être aujourd'hui un grand calme. Qui sait si ces vagues furieuses ne vont pas faire place à une mer tout unie. Après qu'il a longtemps battu, le fléau est suspendu au mur, et le blé va reposer dans les greniers. Sans attendre bien des heures, nous pourrions nous trouver aussi heureux que nous sommes tristes à présent. Celui qui envoie les nuages peut aussi bien les dissiper. Prenons donc courage, et chantons déjà par avance un réjouissant alléluia.

Du 25 novembre au 1er décembre 2013
DIEU REPONDRA

"Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent" (Ps.145:19)
Ils vivent selon sa Parole, ils sont attachés de tout coeur à celle-ci, c'est pourquoi il accomplira ce qu'ils désirent, et nous savons que de telles personnes désirent que Dieu soit glorifier en toutes choses.. C'est sa vie en eux qui inspire ce cri, c'est pourquoi il les l'entend, et qu'il les sauve. Ceux qui craignent Dieu se sont placés sous la plus sainte influence, et leur souhait, c'est de le glorifier et de jouir de lui à toujours. Ce sont des hommes aux saints désirs, comme Daniel, voilà pourquoi et le Seigneur leur fera réaliser leurs aspirations.

Ces saints désirs ont des grâces en formation, et le céleste Jardinier les cultivera jusqu'à ce qu'il voie « le grain tout formé dans l'épi». Les hommes craignant Dieu désirent être saints, utiles et en bénédiction aux autres et par là ils honorent l'Éternel. Ils réclament son secours dans leurs besoins, son aide pour porter leurs fardeaux, son conseil dans leurs perplexités, sa délivrance dans leurs détresses. Parfois, ce désir est si intense et leur cas si pressant que, dans leur agonie, ils crient comme des enfants au désespoir. Alors ils expérimentent la manière manifeste dont le Seigneur les entend et répond à leurs besoins, suivant sa parole: « Il les sauve. »

Oui, si nous craignons Dieu, nous n'avons rien d'autre à craindre, et quand nous crions à lui, notre délivrance est certaine.

Lecteur, place aujourd'hui ce texte sur ta langue et garde-le dans ta bouche tout au long de la journé, et tu verras qu'il sera pour toi comme « un gâteau fait de miel. »

Du 18 novembre au 24 novembre 2013
DIEU TE REND FORT

"Vous tous, fortifiez-vous, et ne laissez pas vos mains s'affaiblir; car il y aura un salaire pour vos oeuvres" (2Chroniques 15:7)
Dieu avait fait de grandes choses pour le roi Asa et pour Juda, et cependant il ne restait qu'un faible peuple. Leurs pieds étaient bien chancelants dans les voies du Seigneur, et leurs coeurs bien hésitants. Ils avaient besoin de savoir que l'Éternel serait avec eux aussi longtemps qu'ils seraient avec lui, mais que, s'ils l'abandonnaient, il les abandonnerait aussi. Ils avaient à tirer l'enseignement de leur voisin Israël, en voyant les tristes suites de sa rébellion, et la manière dont Dieu lui faisait grâce aussitôt qu'il montrait de la repentance. Le plan de Dieu était de les affermir dans son chemin et de les fortifier dans la justice. Il en est de même pour nous. Dieu mérite d'être servi avec toute l'énergie dont nous sommes capables.

Si le service de Dieu est digne de quelque chose, il est digne de tout. Nous retirerons le meilleur salaire dans l'oeuvre de Dieu, si nous y travaillons avec diligence et détermination. «Notre travail ne sera pas vain auprès du Seigneur», nous le savons. Fait avec peu de conviction, il ne nous donnera aucun bénéfice. Mais si nous mettons toute notre coeur à son oeuvre, nous la verrons prospérer. Ce texte fut donné à l'auteur de ces notes dans un jour de terrible orage, et il prit la décision de mettre les bouchers doubles, en ayant l'assurance qu'il allait gagner le port en toute sûreté avec une charge glorieuse de bénédictions.
J'espère qu'il en est de même pour vous.

Du 11 novembre au 17 novembre 2013
VOUS AVEZ AFFAIRE AVEC DIEU

"Je n'agirai pas selon mon ardente colère, je renonce à détruire Ephraïm; car je suis Dieu, et non pas un homme" (Osée 11:9)
C'est ainsi que l'Éternel fait connaître comment il épargne dans la fidélité. Peut-être êtes vous sous le coup de la colère de Dieu et que vous vous sentez menacé d'une condamnation prochaine. Eh bien, en lisant de cette parole, il ne faut surtout pas désespérer. Le Seigneur vous invite maintenant à examiner vos voies et à confesser vos péchés. S'il était un homme, cela ferait longtemps qu'il vous aurait retranché, et s'il agissait à la manière des hommes, nous serions anéantis d'un seul coup. Mais Dieu n'agit pas ainsi avec flous, car " autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant ses voies sont élevées au-dessus de nos voies et ses pensées au-dessus de nos pensées !"

C'est avec raison que vous considérez Dieu comme irrité, mais « il ne garde pas sa colère à toujours. » Si vous vous détournez de votre péché pour regarder à Jésus, Dieu se détournera aussi de sa colère. Parce que Dieu est Dieu et non pas un homme, il y a encore pardon de disponible pour vous, même si vous baigné jusqu'à la tête dans votre iniquité. C'est avec un Dieu que vous avez affaire, et non pas avec un homme dur, ni même avec un homme juste. Aucun être humain ne pourrait patienter encore avec vous: vous auriez fatigué un ange, comme vous avez usé votre père par le chagrin ; mais Dieu est lent à la colère et il est miséricordieux. Mettez-le à l'épreuve. Confessez lui vos fautes et abandonnez vos mauvaises voies.

Du 4 novembre au 10 novembre 2013
TOUJOURS A SON SOUVENIR

"L'Eternel s'est souvenu de nous, il nous bénira" (Ps.115:12)

Je pourrais être le premier à rendre témoignage que ce verset est une réalité dans ma vie. Ne le pouvez-vous pas vous aussi? Oui, l'Eternel s'est souvenu de nous, il nous a consolés, délivrés, guidés et il a pourvu à tout ce dont nous avons besoin. Dans sa paternelle providence, il a pensé à nous et son esprit s'en est occupé, et jamais il n'a traité avec dédain nos petites affaires. Il nous a suivis chaque jour et sans la moindre interruption. Dans bien des cas, nous avons pu constater nous-mêmes cette providence d'une manière plus distincte, et nous pourrions les raconter avec des transports de reconnaissance. Oui le Seigneur s'est souvenu de nous!

La seconde déclaration est une conséquence logique de la première. Si Dieu est immuable, il continuera à se souvenir de nous, comme il l'a fait dans le passé. Et cela nous assure même la bénédiction pour l'avenir. Mais ce ne sont pas seulement les déductions de la raison qui doivent nous diriger, ce sont les déclarations de la Parole inspirée, et nous avons ici l'autorité du Saint-Esprit pour dire «Il nous bénira.» Ce sont là des choses grandes et insondables qui nous sont ainsi annoncées, et la généralité même de la promesse lui donne une portée infinie. «Il nous bénir » selon sa manière à lui, qui est divine, et cela aux siècles des siècles, c'est pourquoi écrions-nous dans une joyeuse admiration : «Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits »

Du 27 octobre au 3 novembre 2013
MISERICORDE A CELUI QUI NE MERITE RIEN

"Celui qui se confie en l'Eternel est environné de sa grâce" (Ps.32:10)

Belle récompense donnée à celui qui a confiance! Seigneur donne-la-moi pleine et entièrecette confiance! Plus que tout autre, l'homme confiant se sent pécheur, et voici, la grâce lui est préparée. Il sait qu'il ne mérite rien: mais la miséricorde vient à lui, et lui est largement dispensée. Seigneur, accorde-moi cette grâce, car je me confie en toi!

Regarde, ô mon âme, quelle garde du corps tu as! Comme un prince est entouré de ses soldats, ainsi tu l'es de sa miséricorde. Devant et derrière, de tous côtés, tu peux voir cette garde de la grâce. Tu en es au centre même, si tu demeures en Christ.

Quelle atmosphère tu peux respirer là, mon âme! Comme l'air que tu respires, ainsi t'entoure l'amour de ton Dieu. Pour le méchant, il y a de grands maux, mais pour toi, il y a tant de grâces qu'à peine oses-tu mentionner tes propres maux: « Vous justes, dit David, réjouissez-vous en l'Éternel et vous égayez; chantez de joie, vous tous qui avez le coeur droit.»

Et en obéissant à cette invitation, mon coeur triomphera en Dieu et manifestera sa joie. Comme tu m'as environné de ta grâce, j'environnerai aussi ton autel de mes chants de reconnaissance.

Du 20 octobre au 26 octobre 2013
BENI DANS LES CHAMPS

"Tu seras béni dans les champs" (Deut.28:3)

Isaac était béni lorsqu'il se rendait le soir aux champs pour méditer et prier. Et que de fois nous y avons aussi rencontré le Seigneur quand nous nous y trouvions seuls. Que d'arbres et de prés sont témoins de ces paisibles moments, dont nous aimons à retrouver les impressions bénies!

Booz de même, lorsqu'il rentrait ses récoltes, était béni et ses serviteurs avec lui. Que Dieu fasse aussi prospérer tous ceux qui conduisent la charrue. Le cultivateur qui obéit à la voix de Dieu peut se réclamer de cet exemple.

Depuis Adam, l'homme continue à travailler aux champs, et si, par suite de son péché, la malédiction a frappé la terre, il peut encore, à cause du second Adam, y trouver une bénédiction.

Du 13 octobre au 19 octobre 2013
DIEU PREND PLAISIR A DONNER

"Et l'Éternel dit à Abram (après que Lot se fut séparé d'avec lui) : « Lève maintenant tes yeux, et regarde du lieu où tu es, vers le nord et, le midi, vers l'orient et l'occident car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi , et à ta postérité, pour toujours tout " (Genèse 13:14-15)

Bénédiction spéciale dans une occasion mémorable. Abram venait de terminer une querelle de famille, en disant : «Je te prie, qu'il n'y ait point de dispute entre moi et toi, entre mes bergers et les tiens, car nous sommes frères.» Et il reçut la grâce promise à ceux qui procurent la paix. Le Seigneur de la paix met son plaisir à manifester sa faveur à ceux qui recherchent la paix et la poursuivent. Et si nous voulons jouir d'une communion plus intime avec lui, nous devons tenir nos pieds attachés aux sentiers de la paix.

Abram avait agi généreusement envers son jeune parent en lui donnant à choisir. Si nous renonçons à nous-mêmes pour l'amour de la paix, le Seigneur fera plus que de nous la rendre. Aussi loin que sa vue s'étendait sur le pays, Abram pouvait en réclamer la propriété. Et par la foi, nous pouvons agir de même. Des bénédictions sans limites nous appartiennent par le don de l'alliance. Toutes choses sont à nous. Quand nous sommes agréables au Seigneur, il nous laisse regarder tout autour de nous et considérer toutes choses comme nôtres, les choses présentes et les choses à venir: «Toutes choses sont à nous, et nous sommes à Christ, et Christ est à Dieu.»

Du 6 octobre au 12 octobre 2013
NOS ENFANTS SONT-IL DEDANS?

"Je répandrai mon Esprit sur ta postérité, et ma bénédiction sur ceux qui sortiront de toi" (Es.44:3)

Nos enfants, par nature, n'ont pas l'Esprit de Dieu, nous pouvons nous en convaincre. Nous voyons en eux bien des choses qui nous font craindre pour leur avenir, et qui sont, pour nous un sujet de prières constantes. Si l'un de nos fils se pervertit, nous crions avec Abraham: «Oh! Qu'Ismaël vive devant toi!» Nous voudrions voir nos filles devenir humbles et pieuses et non frivoles et mondaines. Que ce verset nous encourage donc, venant, comme il le fait, à la suite de cette invitation: «Ne crains point, ô Jacob, mon serviteur!»

Le Seigneur donnera son Esprit et il le donnera avec abondance, tellement que ce sera une véritable bénédiction véritable qui sera éternelle. Sous cette effusion divine, nos enfants s'avanceront et «L'un dira: Je suis à l'Éternel, l'autre se réclamera du nom de Jacob »

C'est une des promesses dont nous n'avons qu'à réclamer l'exaucement auprès du Seigneur. Ne pouvons-nous pas, à des moments déterminés, prier pour nos enfants! Nous sommes incapables de leur donner un coeur nouveau, mais le Saint-Esprit le peut, et Dieu ne demande qu'à y être sollicité. Le Père céleste prend plaisir aux prières des parents. L'un de nos bien-aimés est-il encore hors de l'arche? N'ayons aucun repos tant et aussi longtemps qu'il n'y aura pas été introduit par la main même de l'Éternel.

Du 29 septembre au 5 octobre 2013
UN FIDELE TEMOINS

"Tu lui serviras de témoin auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues" (Ac.22:15)

Paul avait été choisi pour voir le Seigneur et l'entendre lui parler du ciel. C'était là un incomparable privilège, mais la bénédiction qui en résultait ne devait pas être restreinte à lui seul, et elle était destinée à s'étendre sur d'autres, même sur tous les hommes, par son témoignage. C'est à Paul que l'Europe doit de posséder l'Évangile jusqu'à aujourd'hui.

IL nous appartient aussi jusqu'à un certain degré d'être les témoins de ce que le Seigneur nous a fait connaître. Si nous cachons cette précieuse révélation, c'est à notre péril. Mais d'abord, nous devons voir et entendre, ou bien nous n'aurons rien à dire; puis ensuite être zélés à porter notre témoignage. Celui-ci doit être personnel. «Tu serviras de témoin » Il doit être pour Christ; «Tu lui serviras.» Il doit être constant et tout absorber. Il doit passer avant toute autre chose et à l'exclusion de beaucoup d'autres affaires. Notre témoignage ne doit pas s'adresser à quelques élus seulement qui nous reçoivent aimablement, mais à tous les hommes, à tous ceux que nous pouvons atteindre, riches et pauvres, jeunes et vieux, bons et mauvais. Nous ne devons pas nous taire comme ceux qui étaient possédés par un esprit muet, car le texte de ce jour est un commandement et une promesse, et nous ne devons pas y manquer: «Tu me serviras de témoin.» car « Vous êtes mes témoins,» dit l'Éternel.

JOIES POUR LES REJETES
Du 22 septembre au 28 septembre 2013

"Je ferai passer cette troisième partie au feu, et je le purifierai comme on purifie l'argent ; je ' éprouverai comme on éprouve l'or. Il invoquera mon Nom et je l'exaucerai; je dirai:C'est mon peuple! et il dira: L'Éternel est mon Dieu!" (Zac.13:9)

De métal méprisable que nous sommes par nature, la grâce nous change en un métal précieux. Mais la condition nécessaire est que nous passions par le feu et la fournaise. Sommes-nous effrayés? Ou bien préférons-nous demeurer sans valeur, pourvu que nous jouissions de la tranquillité des pierres dans la terre?

Ce serait choisir la mauvaise part, et se serait comme Ésaü prendre le potage et renoncer à l'Alliance. Non, Seigneur! Plutôt être lancés dans la fournaise, que rejetés de ta présence!

Le feu ne doit que purifier le métal, il ne le détruit pas. Nous devons traverser le feu, mais non y rester. Le Seigneur estime son peuple à l'égal de l'or et il prend la peine de le nettoyer de toute scorie. Pour peu que nous soyons sages, plutôt que de l'éviter, nous nous réjouirons de cette opération, et notre prière sera, non pas d'être retirés du creuset, mais d'être séparés de tout alliage étranger.

O Dieu, éprouve-nous en vérité! Nous sommes prêts à fondre sous l'intensité de la flamme si c'est ta volonté, et ta volonté est la meilleure. Soutiens-nous pendant l'épreuve et achève l'oeuvre de notre purification, et nous serons à Toi pour toujours.

UNE JOYEUSE SECURITE

Du 15 au 21 septembre 2013

"Je te soutiens de ma droite triomphante" (Es.41:10)

Ta crainte de tomber est salutaire, tandis que la témérité n'est pas un signe de sagesse. Il y a des moments où nous sentons qu'à moins d'un secours particulier, nous courons le risque d'enfoncer. Eh bien, voici ce secours: la main de Dieu est un solide point d'appui.

Ce n'est pas seulement l'aide de la main qui maintient à leur place le ciel et la terre, mais celui de sa main droite, réunissant la force et l'adresse, qui nous est garanti ici. Et non seulement sa main droite nous soutient, mais la main droite de sa justice, celle qu'il emploie pour maintenir sa sainteté et exécuter ses sentences royales. C'est cette main qu'il étendra pour protéger ses fidèles. Notre danger peut être terrible, mais notre assurance est joyeuse, car comment l'ennemi renverserait-il l'homme que Dieu soutient ainsi?

Notre pied est-il faible? Il sera fort par la droite de Dieu. La route est-elle difficile? Sa main puissante nous appuie. En avant donc avec courage; nous ne tomberons pas. Appuyons-nous continuellement sur le bras qui soutient toutes choses. Dieu ne nous le retirera pas, car sa justice y est attachée. Il sera fidèle à sa promesse, fidèle à son Fils, fidèle pour nous.N'avons-nous pas lieu de nous réjouir?

Du 8 au 14 septembre 2013
DETOURNE-TOI DE TA REBELLION

"Tu seras rétabli, si tu reviens au Tout-Puissant" (Job 22:23)

Éliphaz, en s'exprimant ainsi, énonce une grande vérité qui correspond et résume une parole inspirée.

Cher ami, as-tu été abattu par le péché au point de n'être plus qu'une ruine? La main de l'Éternel s'est-elle tournée contre toi, au point où tu en est appauvri et que ton esprit est en miettes? Est-ce ta propre folie qui t'a mis dans cette situation? Dans ce cas, la première chose à faire, c'est de retourner à l'Éternel. Fais-le avec une repentance véritable et une foi sincère. C'est ton devoir si tu t'es détourné de Celui que tu fais profession de servir. C'est pour toi la sagesse, car tu ne peux pas lutter contre Dieu et prospérer. C'est encore une nécessité immédiate, car ce que t'a coûté la rébellion n'est rien, comparativement à ce que tu pourrais avoir à subir, du moment qu'il est le Tout-Puissant pour châtier.

Vois qu'elle promesse t'invite. «Tu seras rétabli.» Personne d'autre que le Tout-Puissant n'est capable de redresser les colonnes renversées et de restaurer les murailles chancelantes de ton être moral. Il est prêt à le faire si tu retournes à lui. Ne tarde pas! Ta raison, déjà ébranlée, pourrait te manquer tout à fait si tu persévérais dans la rébellion. Mais une confession sincère le soulagera et une foi humble te consolera. Fais-le et tu t'en trouveras bien.

Du 1er au 7 septembre 2013
BENEDICTION DANS LA VILLE

"Si tu obéis à la voix de l'Etenrle, ton Dieu... tu seras béni dans la ville" (Deut.28:2-3) (6/2)

La ville est pleine de soucis et d'occupations, et celui qui doit y vivre jour après jour, trouve que c'est un lieu où l'on s'use et se travaille. Elle est pleine de mouvement, de bruit, d'agitation incessante. Nombreuses sont ses tentations, ses pertes, ses misères de tous genres. Mais, pour qui s'y rend avec la bénédiction divine, ces difficultés perdent leur finesse. Pour celui qui y demeure avec cette bénédiction, il y a du plaisir dans ses devoirs et une force en rapport avec ses exigences. La bénédiction dans la ville ne nous élèvera peut-être pas, mais elle nous gardera du mal. Elle ne nous enrichira pas nécessairement, mais nous resterons honnêtes Que nous soyons débardeur ou commis, hommes d'affaires, marchands ou magistrats, la ville nous donnera des occasions de nous rendre utiles. Il est facile de pêcher dans un banc de poissons, et l'on peut travailler avec succès pour le Seigneur parmi ces foules pressées. Nous pouvons préférer la tranquillité de la vie de campagne, mais, si nous sommes appelés à la ville nous pourrons certainement la préférer, puisque c'est là un lieu plus propice au déploiement de notre activité chrétienne.

Attendons donc de bonnes choses aujourd'hui en raison de cette promesse. Ayons l'oreille ouverte pour entendre la voix du Seigneur et la main prête pour agir suivant ses ordres. L'obéissance amène la bénédiction « et il y a un grand salaire dans l'observation de ses commandements. »

Du 25 au 31 août 2013
LA JUSTICE EST SATISFAITE

"Quand je verrai le sang, je passerai par dessus" (Exaode 12:13)

Voir le précieux sang de Christ est une consolation et une douceur pour nous. Il faut pour notre sûreté, que Dieu te voie. Or, même quand je suis incapable de le contempler, il le regarde et passe sur moi à cause du sang. Et, si dans ce sang je ne trouve pas toute l'assurance que je pourrais et devrais avoir, parce que ma vue est embrouillée, je n'en suis pas moins en complète sécurité, car l'oeil du Seigneur n'est pas embrouillé, et cet oeil est constamment fixé sur le sacrifice sanglant de Christ . Quel sujet de joie pour nous! Dieu connaît la plénitude infinie et le sens profond qui se trouvent cachés dans cette mort. Il a toujours devant lui ce mémorial de la justice satisfaite et de ses attributs admirables ainsi glorifiés. En contemplant la création dans son développement, il a reconnu que « cela était très bon.» Que dira-t-il devant la rédemption dans son complet achèvement, devant l'obéissance, même jusqu'à la mort de son Fils bien-aimé? Comment décrire avec quelle affection il regarde Jésus se présentant lui-même, comme victime sans tache, en sacrifice d'agréable odeur.

C'est pourquoi nous restons dans une paix profonde, car le sacrifice et la Parole de notre Dieu nous donnent une parfaite assurance. Comme l'ange sur les maisons des Hébreux, il passer aussi sur nous, puisqu'il n'a pas épargné notre glorieux substitut. La justice et l'amour joignent leurs mains pour donner un salut éternel à tous ceux qui sont sous l'aspersion du sang.

Du 18 au 24 août 2013
IL REVIENDRA

"Je ne vous laisserai pas orphelins" (Jean 14:18)

Il nous a quittés, mais ne nous a pas laissés orphelins. Lui, notre Consolation, s'en est allé, mais nous ne sommes pas sans consolation, car il vient à nous ; et c'est là un réconfort suffisant pour nous soutenir pendant sa longue absence. Jésus est déjà en chemin. Il dit : « Je viens bientôt, » et il hâte le pas vers nous ; il dit : « Je viendrai, » et personne ne peut empêcher sa venue, ni la retarder, fut-ce d'une minute. Il ajoute : « Je viendrai à vous, » et il le fera sûrement. Sa venue est spécialement pour les siens. C'est là leur consolation présente, tandis qu'ils pleurent parce que l'Époux ne paraît pas encore.

Lorsque nous perdons le joyeux sentiment de sa présence, nous nous affligeons ; mais que ce ne soit pas comme s'il n'y avait point d'espérance. Notre Seigneur nous a peut-être caché sa face pour un instant dans sa colère ; mais il reviendra avec toute sa faveur. Il nous quitte en un sens, mais seulement en un sens, car il nous laisse le serment qu'il reviendra.

O Seigneur, viens bientôt ! Il n'y a pas de vie pour nous dans cette existence terrestre, tant que tu es absent. Nous soupirons pour ton retour et le doux sourire de ta face. Quand viendras-tu à nous ? Nous savons que tu réapparaîtras. Ne tarde donc point, ô notre Dieu !

Du 11 au 17 août 2013
IL DONNE LIBREMENT ET GRATUITEMENT

"Lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui?

Nous n'avons pas ici une promesse lancée en l'air, nous une promesse qui est à la portée de tous. Que dis-je? C'est plus qu'une promesse, c'est une accumulation de promesses un amas de rubis, d'émeraudes, de diamants dans une encadrement d'or. La réponse et la question de notre texte sera toujours de nature à nous encourager. Que peut refuser le Seigneur, après qu'il a donné Jésus, son bien-aimé? Si nous avons besoin de tout ce qui est dans le ciel et sur la terre, il nous l'accordera, car s'il y avait eu une limite aux dons de son amour, il aurait gardé son Fils.

De quoi ai-je besoin aujourd'hui? Je n'ai qu'à le lui demander Je peux le faire avec instances, mais sans qu'il y ait à user de pression pour extorquer de la main du Seigneur un don fait à contrecoeur, car il aime à répandre libéralement. Il nous a donné son Fils de sa libre volonté. Qui aurait eu assez de hardiesse pour faire une demande semblable? C'eût été de notre part une présomption bien grande. Mais il a donné son Fils unique, et puisqu'il a fait ce sacrifice, ne peux-tu pas, ô mon âme, avoir confiance en ton Père céleste et croire qu'il te donnera toutes choses avec lui? Son amour, comme une source surabondante, jaillit de son coeur pour t'inonder et déborder par dessus tous tes besoins.

Du 4 au 10 août 2013
GRANDISSEZ

"Vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable" (Malachie 4:2)

Lorsque le soleil brille, les malades sortent de leurs chambres pour se promener et respirer l'air pur. Quand le soleil amène le printemps et l'été, les troupeaux quittent leurs étables pour aller pâturer sur les alpages élevés. Et nous aussi, lorsque nous sommes en communion avec notre Dieu, nous abandonnons la demeure du désespoir pour marcher au large dans les champs d'une sainte confiance. Nous gravissons les montagnes de la bénédiction, et nous trouvons dans leurs gras pâturages, qui s'étendent tout près du ciel, une nourriture abondante inconnue aux hommes de ce monde.

«Vous sortirez et vous sauterez». C'est là une double promesse. Que mon coeur les désire toutes deux avec ardeur! Pourquoi resterais-tu dans ta prison? Lève-toi et cours librement. «Mes brebis, dit Jésus, entreront et sortiront et trouveront de la nourriture.» Sors donc, et va te nourrir dans les riches prairies de son amour infini.

Pourquoi rester un enfant dans la grâce? Les jeunes taureaux grandissent rapidement, quand ils sont bien nourris, et toi, tu bénéficies des tendres soins de ton Rédempteur. Crois donc dans la race et la connaissance de Jésus ton Sauveur bien-aimé. Le Soleil de Justice s'est levé sur toi. Ouvre ton coeur à ses rayons bienfaisants, comme le bouton s'ouvre à ceux du soleil, pour qu'il te fasse grandir et croître à tous égards.

Du juillet au 3 août 2013
NE JAMAIS DESESPERER

"Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera dans ses rayons" (Malachie 4:2)

Cette prophétie qui s'est déjà réalisée par la première venue de notre glorieux Sauveur,et qui doit avoir un accomplissement plus éclatant encore lors de son retour, est en même temps une promesse pour notre vie de tous les jours. La route est-elle ténébreuse pour toi aujourd'hui? L'obscurité de la nuit te semble-t-elle plus noire et plus profonde? Ne désespère pas, car le jour s'approche. L'heure la plus sombre est celle qui précède l'aurore.

Le soleil qui va se lever pour toi, c'est le Soleil de justice, dont tous les rayons sont sainteté. Il vient te réjouir de cette lumière où brillent sa justice et sa miséricorde. À sa clarté vivifiante, tu trouveras le salut. Jésus est non seulement la manifestation de la sainteté de Dieu, mais en même temps, de son amour. Notre délivrance, quand elle viendra, sera sûre, car elle est juste.

La seule question que nous poserons sera de savoir si nous craignons le nom du Seigneur? Si nous révérons le Dieu vivant en marchant dans ses voies? S'il en est ainsi, la nuit, pour nous, sera de courte durée, et lorsque le matin paraîtra, toute maladie et toute tristesse de notre âme disparaîtront pour toujours. Lumière, chaleur, joie, clarté de vue seront notre partage, accompagnées de la guérison de toute infirmité et de toute peine. Jésus s'est-il levé sur nous? Réjouissons-nous à ce soleil. A-t-il caché sa face? Attendons son lever. Aussi sûrement que l'astre du jour, il brillera pour nous.

Du 21 juillet au 27 juillet 2013
DIEU EST TOUJOURS A L'ECOUTE

"Dieu m'exaucera" (Michée 7:7)

Nos amis peuvent être infidèles, mais le Seigneur ne se détournera jamais de celui dont le coeur est sincère. Il écoutera, au contraire, ses désirs. Le prophète nous dit, il est vrai: «Ne crois point à ton intime ami, et garde-toi d'ouvrir la bouche devant celle qui dort en ton sein » Triste état que celui-là, n'est-ce pas!. Mais nous pouvons être certain que si nous nous retrouvons dans cette situation-là, notre Ami céleste reste fidèle, et nous pouvons lui dire toutes nos peines.

Notre sagesse consiste à regarder au Seigneur, et non pas à discuter avec les hommes. Si nos proches semblent ne faire aucun cas de nos appels, attendons-nous au Dieu de notre salut qui «nous exaucera » Il nous entendra d'autant mieux que nous rencontrerons plus de mauvaise volonté et d'opposition, et nous aurons bientôt l'occasion de nous écrier: «Toi, ô mon ennemie, ne te réjouis point sur moi.»

Parce que Dieu est le Dieu Vivant, il peut exaucer, parce qu'il est le Dieu d'amour, il veut exaucer. Parce qu'il est le Dieu de l'Alliance, il s'engage à exaucer. Si chacun de nous, nous pouvons personnellement l'appeler «mon Dieu,» nous pouvons avec une certitude absolue ajouter: «Mon Dieu m'exaucera » Viens donc, toi dont le coeur saigne aujourd'hui, expose ta souffrance à l'Éternel ton Dieu, en ayant la certitude qu'il t'écoute, et allons tous nous agenouiller devant Lui, répétant dans le secret de notre coeur: « Mon Dieu m'exaucera. »
Du 14 au 20 juil
UNE ESCORTE MERVEILLEUSE

"Voici, je suis avec toi, je te garderai, partout où tu iras" (Genèse 28:15)

Devons-nous nous mettre en route, et avons-nous besoin pour cela d'une grâce spéciale? En voici alors une bien précieuse: la présence et la garde de Dieu. En tout lieu il nous faut l'une et l'autre, et nous les aurons, si nous sommes conduits par le devoir, et non par une simple fantaisie. Pourquoi regarder notre départ pour une autre contrée comme une triste obligation, quand c'est la volonté de Dieu qui nous y appelle? Dans tous les pays le croyant est étranger et voyageur, et peu importe où il va, le Seigneur sera son asile. Il l'a été pour les saints de tous les âges.

Nous pouvons perdre l'appui de notre gouvernement terrestre, mais lorsque Dieu dit: «Je te garderai,» nous n'avons aucun danger à craindre. C'est le meilleur passeport pour un voyageur, l'escorte la plus sûre pour un émigrant.

Jusque-là, Jacob n'avait jamais quitté la maison paternelle. N'ayant pas l'esprit aventureux de son frère, il était resté l'enfant de sa mère. Quand il dut partir pour l'étranger, Dieu l'accompagna. Il avait peu de bagage et pas de suite. Mais jamais prince n'a eu un garde du corps aussi noble. Les anges veillaient sur lui pendant son sommeil et l'Éternel Dieu lui parlait.

Et nous, si le Seigneur nous dit de partir aussi, disons avec Jésus: «Levons-nous, partons d'ici »

Du 7 juillet au 13 juillet 2013
L'OBEISSANCE APPORTE LA BENEDICTION

"Garde et écoute toutes ces choses que je t'ordonne, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à perpétuité, en faisant ce qui est bien et ce qui est droit aux yeux de l'Éternel, ton Dieu" (Deutéronome 12:28)

Si le salut ne s'obtient pas par les oeuvres de la loi, les bénédictions promises à l'obéissance ne sont point refusées au fidèle serviteur de Dieu. Les malédictions du Seigneur ont pris fin au moment où il a été fait malédiction pour nous, mais aucune promesse de bénédiction n'a été retirée.

Nous devons étudier et rechercher la volonté de Dieu, en faisant attention, non pas seulement à certaines parties de sa Parole, mais à «toutes les choses qu'il nous commande.» Nous n'avons pas à choisir ou à trier ses paroles, mais respecter impartiallement tout ce que Dieu prescrit. C'est là la route de la bénédiction pour le père comme pour ses enfants. Elle reposera sur eux jusqu'à la millième génération s'ils sont de ceux qui le craignent. Et l'Éternel donnera à connaître à tous que ceux qui agissent droitement forment un peuple qu'il bénit.

Nous ne trouverons aucune bénédiction pour ceux qui vivent selon le monde et dont le coeur est partagé, et ils ne retireront aucun profit d'une conduite déloyale. Les choses ne marcheront bien pour nous, que si nous marchons avec Dieu.

Mettons donc notre plaisir dans les choses où Dieu prend son plaisir.

Du 30 juin au 6 juillet 2013
LES LARMES CESSERONT

"Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux" (Apo.21:4)

Voilà ce dont nous verrons se réaliser, si nous sommes de vrais croyants. La douleur cessera et les larmes seront essuyées. Ce monde est une vallée de larmes, mais il passera. Bientôt, comme cela nous est annoncé ici, paraîtront un nouveau ciel et une nouvelle terre. Il n'y aura plus alors à pleurer sur la chute et sur ses tristes conséquences. Jean nous montre l'épouse parée pour son mariage. Les noces de l'Agneau seront un temps de réjouissances sans limites dont les pleurs seront bannis. Plus loin, il nous est dit que Dieu sera lui-même avec les hommes; et, «à sa droite, il y a des plaisirs à jamais.». « La douleur et le gémissement s'enfuiront» pour ne plus revenir.

Quel état sera le nôtre quand il n'y aura plus «ni deuil, ni cri, ni travail!» Ce sera plus glorieux que tout ce que nous pouvons imaginer! Vous, qui avez toujours les yeux rougis par les larmes, encouragez-vous et arrêtez de pleurer, car bientôt ces larmes, vous ne les connaîtrez plus. Elles vont cesser pour toujours. Viens Seigneur! Ne tarde pas, car ici-bas nous avons tous à pleurer.

Du 23 au 29 juin 2013
REPENTANCE PRECIEUSE ET ESSENTIELLE

"Là vous vous souviendrez de votre conduite et de toutes vos actions par lesquelles vous vous êtes souillés; vous vous prendrez vous-mêmes en dégoût, à cause de toutes les infamies que vous avez commises" (Ez.20:43)

Lorsque nous avons reçu le Seigneur Jésus et que nous avonc cru en Lui, il nous a permis de devenir enfants de Dieu. Cette démarche nous a amenés à nous repentir de tous nos torts et de toute notre mauvaise conduite face à sa loi, et sa. paix qui surpasse tout ce que l'homme peut comprendre a rempli nos coeurs parce que nous avons l'assurance qu'il habite en nous. Voilà quel est le prix est le prix de la repentance! Si la foi vient de ce qu'on entend, et nous savons que ce que nous avons entendu, vient de la Parole de Dieu, alors l'Evangile met en lumière ce que nous sommes réellement, et nous conduit à nous repentir devant la grâce que nous accorde en Jésus-Christ.

N'est-il pas apaisant de savoir que Dieu ne fait pas de favoritisme et qu'il veut que tous parviennent à la repentance! Cette repentance ne goûte pas "les herbes amères", maisa le goût des «gâteaux de miel» dont Dieu nourrissait son peuple. Il y a en effet une véritable douceur dans le sentiment d'un pardon donné au prix du sang. Rien n'attendrit mieux un coeur de pierre qu'une grâce imméritée. Nous sentons-nous durs et secs? Pensons à son alliance d'amour, et nous en viendrons à quitter notre péché, à en pleurer et à le détester. Plus encore nous nous haïrons nous-mêmes d'avoir pu pécher contre un tel amour. Demandons à Dieu qu'il nous fasse nous souvenir et nous repentir de notre péché, puis revenir à lui. Puissions-nous goûter la douceur d'une sainte tristesse et le soulagement qu'on trouve dans un torrent de larmes. Seigneur, frappe le roc et parle-lui, afin que ces eaux bénies puissent couler!

Du 16 au 22 juin 2013
DIEU MET LA CRAINTE EN DEROUTE

"L'enchantement ne peut rien contre Jacob, ni la divination contre Israël" (Nb.23:23)

Voilà de quoi détruire à leur racine les craintes superficielles et superstitieuses. Même s'il y avait la moindre vérité dans la sorcellerie et les présages, le peuple de Dieu ne pourrait en être affecté. Ceux que Dieu bénit, le diable ne peut les maudire.

Des hommes sans crainte de Dieu peuvent, comme Balaam, comploter la perte du peuple élu; mais malgré leur tactique et leur ruse, ils sont condamnés à échouer. Leur poudre est humide, et le tranchant de leur épée émoussé. Ils s'assemblent entre eux, mais le Seigneur n'est pas avec eux, et c'est en vain qu'ils s'assemblent. Pour nous, nous restons en repos pendant qu'ils tendent leurs filets, en ayant l'assurance que nous sommes de ne pas être pris. Qu'ils appellent Béelzébul à leur aide avec ses artifices diaboliques, ses charmes seront sans action et ses enchantements les tromperont eux-mêmes. Pour notre coeur, au contraire, quelle bénédiction et quelle tranquillité que de savoir que Dieu est pour nous.

Les Jacob de Dieu peuvent lutter avec Dieu et être victorieux, mais personne, en luttant avec eux, n'aura le pouvoir de les vaincre. Ne craignons donc point, ni l'astuce des ennemis cachés, ni la ruse de leurs entreprises. Elles ne peuvent prévaloir contre ceux qui ont le Dieu vivant comme appui, et qui peuvent dire: «L'Éternel est ma lumière et ma délivrance; de qui aurais-je peur? Il est la force de ma vie; de qui aurais-je de la crainte?»

Du 9 au 15 juin 2013
IL AGIT SUR LA CONFESSION HONNÊTE

"Il chante devant les hommes et dit: J'ai péché, j'ai violé la justice, et je n'ai aps été puni comme je le méritais; Dieu a délivré mon âme pour qu'elle n'entre pas dans la fosse, et ma vie s'épanouit à la lumière" (Job 33:27-28)

C'est là une parole de vérité, tirée de l'expérience d'un homme de Dieu, et qui peut être prise comme une promesse. Ce que Dieu a fait, et ce qu'il fait encore, il continuera à le faire, tant que le monde subsistera. Il recevra tous ceux qui viendront à lui, en lui faisant une sincère confession de leur péché. Car ses yeux cherchent toujours à découvrir ceux qui sont troublés à cause de leurs fautes.

Ne pouvons-nous pas nous appliquer le langage employé ici, et dire: «J'ai péché», péché personnellement et volontairement; péché assez pour reconnaître que non seulement «cela ne m'a point profité», mais que cela m'a conduit à une ruine éternelle? Allons à Dieu avec cette confession sincère, Il ne demande rien de plus, et, de notre côté, nous ne pouvons pas faire moins.

Plaidons devant lui, nous appuyant sur cette promesse présentée au nom de Jésus. Il délivrera notre âme de la fosse et nous accordera de voir la lumière des vivants. Pourquoi désespérer? Pour quoi douter? Le Seigneur ne se moque pas des âmes humbles. Le coupable peut être gracié. Tout comme le malfaiteur sur la croix, quiconque reconnaît sa culpabilité peut recevoir un pardon complet. Seigneur, nous te confessons nos fautes et nous te prions de nous pardonner.

Du 2 au 8 juin 2013
IL PREND SOIN DE NOS PIEDS

"Il gardera les pieds de ses bien-aimés" (1Sam.2:9)

Le chemin est glissant et nos pieds sont faibles, mais le Seigneur les affermira. Si, nous, ses bien-aimés, nous nous abandonnons à lui par un acte d'obéissance et de foi, il sera lui-même notre gardien. Non seulement «il ordonnera à ses anges de nous porter, de peur que notre pied ne heurte», mais il gardera lui-même nos pas.

«Il gardera nos pieds de toute chute», en sorte que notre robe reste sans tache et sans dommage et que notre âme ne subisse aucune blessure, «de peur que nous ne donnions à l'adversaire l'occasion de médire».

Il empêchera nos pieds de s'égarer et les préservera de suivre les sentiers de l'erreur, les voies de la folie, ou le chemin large du monde. Il les gardera des contusions et de l'enflure causées par l'aridité ou la longueur de la route.

Il les préservera des blessures, les armant de chaussures telles qu'ils puissent «fouler le lionceau et le dragon» et «marcher sur les serpents et sur toutes les forces de l'ennemi», et que  rien ne puisse nous nuire».

Enfin,  il tirera nos pieds du filet», et nous ne resterons point enlacés dans les séductions et les pièges que nous tendront les puissances rusées et maléfiques de l'ennemi.

Avec une promesse semblable, nous pourrons «marcher et ne jamais nous lasser, courir et ne jamais nous fatiguer». Car «Celui qui te garde est fidèle, il te gardera de tout mal».

Du 26 mai au 1er juin 2013
UN SACRIFICE AGREE

"Il mettra sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agrée de l'Eternel pour lui servir d'expiation" (Lév.1:4)

Aussitôt que celui qui présentait l'holocauste avait placé sa main sur la tête de la victime, celle-ci était agréée. Et dès que nous aurons posé sur Christ, notre victime, la main de notre foi, il sera agréé de même à notre place. Si Dieu acceptait un simple animal en expiation du péché, à plus forte raison, regardera-t-il comme une propitiation complète et suffisante, Jésus, la victime sainte et sans tache. «Car si le sang des taureaux et des boucs dont on fait aspersion purifie ceux qui sont souillés, combien plus le sang de Christ purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes pour servir le Dieu vivant.»

Discutez, si vous voulez, sur la doctrine de l'expiation par le sang, mais pour nous, nous plaçons là notre seul espoir, notre joie, notre gloire, notre tout. Nous voyons en Jésus la victime expiatoire immolée à notre place, et que Dieu agrée.

Mais posons notre main sur le sacrifice complet de Jésus, et, l'acceptant dans son entier, recevons-en le bénéfice complet. Nous qui l'avons accepté déjà, répétons cet acte à nouveau. Vous qui ne l'avez pas fait encore, étendez la main avec foi sans tarder davantage. Appuyez-vous fortement sur lui. Vous êtes «réconciliés avec Dieu», vos péchés sont effacés et vous appartenez à l'Éternel.

Du 19 au 25 mai 2013
LA LIBERTE CHRETIENNE (22)

"Heureux celu iqui s'intéresse au pauvre, au jour du malheur l'Eternel le délivre" (Ps.41:2)

Tout chrétien a le devoir de penser aux pauvres et les porter sur son coeur. Jésus les a mis a côté de nous, lorsqu'il a dit: «Vous aurez toujours des pauvres avec vous».

Beaucoup leur donnent de l'argent à la hâte, afin de s'en débarrasser. D'autres, plus nombreux encore, ne leur donnent rien du tout. Or la promesse que nous venons de lire est faite à celui qui «s'intéresse» au pauvre, qui examine ses besoins et s'en occupe attentivement pour son vrai bien. On fait plus pour lui par des soins et des attentions, que par de l'argent; davantage encore par l'un et l'autre combinés judicieusement. «Celui qui s'intéresse au pauvre, au jour du malheur, le Seigneur le délivrera», il le promet. Il nous délivrera de la détresse, si nous aidons les autres à en sortir, et nous recevrons du Seigneur des secours providentiels tout particuliers, si nous cherchons à pourvoir aux besoins de notre prochain.

Peu importe jusqu'à quel point nous sommes généreux, nous connaîtrons nous aussi, des périodes de temps difficiles. Mais si nous nous sommes acquittés de cet engagement, nous pouvons alors réclamer du Seigneur un secours spécial et direct.

L'avare prend soin de lui-même, mais l'Éternel secourra le croyant compatissant et généreux. «De même que vous aurez fait aux autres, il vous sera aussi fait à vous-mêmes ».

Du 12 au 18 mai 2013
LES ENNEMIS DE DIEU S'INCLINERONT

"Les Egyptiens sauront que je suis l'Eternel" (Ex.7:5)

Un monde qui ne connaît pas Dieu est dur à instruire. L'Égypte ne connaît pas l'Eternel. C'est pourquoi elle ose dresser ses idoles et demander audacieusement: «Qui est l'Éternel?» Mais l'Éternel brise l'orgueil des hautains. Lorsque les jugements éclatent sur leurs têtes, obscurcissent l'air, détruisent leurs récoltes et frappent leurs fils, les ennemis de Dieu commencent à entrevoir quelque chose de la puissance de l'Eternel. La terre verra encore des choses telles, que les sceptiques eux-mêmes seront forcés de tomber sur leurs genoux. Ne nous effrayons donc point des blasphèmes qu'ils profèrent, car le Seigneur saura prendre soin de la gloire de son Nom et le fera d'une manière efficace et concluante.

La délivrance de son peuple est un moyen puissant dont il se sert pour faire connaître à l'Égypte que le Dieu d'Israël, c'est l'Eternel des armées, le Dieu Fort et Vivant. Pas un Israélite ne mourut d'aucune des dix plaies, pas un seul membre du peuple élu ne fut noyé dans la mer Rouge. De même, le salut des rachetés et la glorification de tous les vrais croyants forcera les ennemis les plus obstinés à reconnaître que l'Éternel est Dieu.

Oh, que sa puissance victorieuse devienne de plus en plus manifeste par le Saint-Esprit dans la prédication de l'Évangile, jusqu'à ce que toutes les nations s'inclinent au nom de Jésus et l'appellent leur Seigneur et leur Roi.

Du 5 mai au 11 mai 2013
LE VAINQUEUR

"A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu" (Apo.2:7)

Qui est-ce qui tourne le dos au jour de la bataille, ou refuse de participer à la guerre sainte? Pour régner, il nous faut combattre et poursuivre la lutte jusqu'à ce que l'ennemi soit battu. Sans cela, la promesse n'est pas pour nous, puisqu'elle s'applique à celui-là seul qui vaincra. Nous devons vaincre les faux prophètes qui sont venus dans le monde et tous les maux qui accompagnent leur enseignement et v aincre la lâcheté de notre coeur et notre tendance à abandonner notre premier amour. Lisons tout ce que l'Esprit écrit à l'Église d'Éphèse. Si, nous remportons la victoire, et nous ne devons pas douter qu'il en sera ainsi, puisque nous lui appartenons et que nous marchons à la suite de notre Chef victorieux, nous serons alors admis au centre même du Paradis de Dieu, et l'épée flamboyante de ses sentinelles nous laissera pénétrer jusqu'à l'arbre qu'elles gardent, et par lequel vivra éternellement tout homme qui en mangera. Ainsi nous échapperons à la mort finale qui est le châtiment du péché, et nous atteindrons cette vie éternelle, sceau de l'innocence et couronnement des principes immortels d'une sainteté selon Dieu. Fortifie toi donc, mon coeur, et prends courage! Fuir le combat serait renoncer aux joies du meilleur et nouvel Éden. Combattre jusqu'à la victoire, c'est marcher avec Dieu jusqu'au Paradis.

Du 28 avril au 4 mai 2013 (191)
CONFESSER DE LA BOUCHE ET CROIRE DANS SON COEUR

"Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et que tu croies dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé" (Rom.10:9)

Dieu dit qu'il faut faire confession de la bouche ; l'as-tu fait ? As-tu avoué ouvertement ta foi au Christ comme au Sauveur que Dieu a ressuscité des morts? L'as-tu vraiment confessé comme Dieu t'y invite?

Dieu demande en outre la foi du coeur. Crois-tu sincèrement à Jésus ressuscité? Te confies-tu en lui comme en ton seul espoir de salut? Peux-tu dire loyalement devant Dieu que tu as cette foi dans le coeur?

Si tu peux sincèrement répondre affirmativement que tu as confessé Christ et cru en lui, tu es sauvé. Le texte ne dit pas qu'il pourrait en être ainsi. La déclaration est aussi nette qu'un poteau indicateur, aussi claire que le soleil dans le ciel. Elle dit: «Tu seras sauvé».

Croyant en Jésus et le confessant, je puis, moi, poser ma main sur cette promesse pour la lui présenter à ce moment même, et pour ma vie entière, comme à l'heure de ma mort et au jour du jugement. Je dois être sauvé du châtiment du péché, de la souillure du péché, de la puissance du péché, et enfin, de l'existence même du péché. Dieu a dit: «Tu seras sauvé ». Je le crois. Je serai sauvé. Je suis sauvé. Gloire soit à Dieu aux siècles des siècles!
Du 21 avril au 27 avril 2013
CHRIST ET SES ENFANTS

"Il verra une postérité et prolongera ses jours; et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains" (Es.53:10)

Jésus notre Sauveur n'est pas mort en vain. Sa mort expiatoire est celle d'un substitut portant la peine de nos péchés. "Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier" (IJn.2:2). Il a été semblable au grain de blé qui «meurt et qui porte beaucoup de fruit.» Par la mort il s'est acquis une postérité dont il peut dire: «Me voici, moi, et les enfants que Dieu m'a donnés. »

« Les enfants sont un héritage de l'Éternel; heureux l'homme qui en a plein son carquois!» Un homme se trouve représenté dans ses enfants, mais Christ l'est dans les chrétiens. La vie d'un homme se prolonge et se perpétue dans ses descendants. Ainsi la vie de Christ se continue dans celle des croyants.

Jésus vit et il voit sa semence, il fixe ses yeux sur nous, et met son plaisir en nous qu'il reconnaît comme étant «le fruit du travail de son âme.» Il veut jouir du résultat de son sanglant sacrifice et satisfaire continuellement sa vue par la moisson issue de sa mort. Ses yeux ont pleuré sur nous, ils nous contempleront avec joie. Christ regarde ceux qui regardent à lui. Nos yeux se rencontrent! Quelle joie dans ces regards!

Du 14 avril au 20 avril 2013
CE QUE DESIRENT LES JUSTES LEUR SERA ACCORDE

"Dieu accorde aux justes ce qu'ils désirent" (Prov.10;24)

Parce que ce désir est un désir juste, Dieu peut l'accorder en sécurité. Une telle promesse faite aux méchants ne serait bonne ni pour l'homme en particulier, ni pour la société en général. Gardons les commandements de Dieu, et il aura à juste titre égard à nos désirs.

S'il arrivait aux justes de souhaiter des choses injustes, elles ne leur seraient pas accordées. Mais telles ne sont pas leurs aspirations réelles. Ce sont là pour eux des erreurs ou des égarements, et ils sont heureux de se les voir refuser. Leurs désirs légitimes parviendront au Seigneur qui ne les repoussera pas. L'Éternel donne-t-il l'impression d'écarter momentanément nos requêtes? Laissons-nous encourager par cette promesse qui nous est faite à demander encore. Avons-nous éprouvé un refus absolu? Remercions-le encore, car notre désir est qu'il nous refuse ce qu'il juge être nuisible pour nous.

Mais il est des choses que nous pouvons demander hardiment. Ce que nous recherchons avant tout, c'est d'être saints et consacrés, d'être conformes à Christ et prêts pour le ciel. Ce sont là les désirs de la grâce plus que ceux de la nature, de l'homme justifié plutôt que de l'homme naturel. Dans ces choses, non seulement Dieu ne mettra aucune restriction à nos ambitions, mais sa libéralité dépassera abondamment notre espérance. «Fais de l'Éternel tes délices et il t'accordera les désirs de ton coeur!» Demande donc hardiment et ne crains pas.

Du 7 avril au 13 avril 2013 (17)
UN HOMME SANS CRAINTE

"Va, car je serai avec toi" (Ex.3:12)

Certainement, puisque Dieu chargeait Moïse d'un message, il s'engageait à ne pas le laisser aller seul. Avec les risques immenses à courir et la puissance qu'il était nécessaire de déployer, il eût été ridicule, de la part de Dieu d'envoyer un faible Hébreu livré à ses seuls moyens pour affronter le plus puissant monarque du monde. On ne peut supposer que la sagesse divine eût opposé le pauvre Moïse seul à Pharaon et aux forces colossales de l'Égypte. Par cette déclaration: «Certainement JE serai avec toi,» Dieu donne donc à entendre à son serviteur qu'en aucun cas, il ne le laissera seul pour cette tâche.

Pour moi aussi cette même règle se vérifiera. Et si j'ai reçu de Dieu l'ordre d'aller, n'ayant d'appui que sa puissance et de but que sa seule gloire, certainement il sera avec moi. Le seul fait qu'il m'envoie l'oblige à m'appuyer. N'est-ce pas assez? Que puis-je désirer de plus? Avec le secours de tous les anges et de tous les archanges je pourrais encore échouer, mais s'il est avec moi, je vais réussir. Seulement je prendrai garde d'agir en conséquence, de n'aller ni avec timidité ou avec le coeur partagé, ni avec négligence ou présomption.

Quelle ne doit pas être la conduite d'un homme qui a Dieu avec lui! Ainsi soutenu, il doit marcher hardiment comme Moïse au-devant de Pharaon.

Du 31 mars au 6 avril 2013 (16)
MEME L'APPEL LE PLUS FAIBLE EST ENTENDU

"Il arrivera que quiconque invoquera le nom de l'Eternel sera sauvé" (Joël 2:32)

POURQUOI est-ce que je n'invoque pas directement son Nom? Pourquoi recourir à ce voisin ou à cet ami, tandis que mon Dieu est si près, et qu'il entend mon plus faible appel? Pourquoi est-ce que je m'assieds à terre occupé à chercher des moyens et à inventer des plans? Pourquoi est-ce que je ne me décharge pas sur l'Éternel de moi-même et de mon fardeau?

Le meilleur coureur est celui qui va droit au but Pourquoi donc ne pas courir tout droit au Dieu vivant? C'est en vain que je chercherai la délivrance partout ailleurs, parce que ce n'est qu'en Dieu que je la trouverai. Sa promesse royale m'en est un gage certain.

Je n'ai pas besoin de me demander si j'ose l'invoquer ou non. Ce terme de quiconque est suffisamment explicite. Il comprend tous ceux qui invoquent le Seigneur, n'importe qui, moi donc, par conséquent. Ainsi je vais, sans tarder, suivre ce précepte, en invoquant le glorieux Sauveur qui a fait une telle promesse.

Mon cas est urgent. Je ne sais pas comment je puis être délivré, mais je n'ai pas à m'en préoccuper. Celui qui a fait la promesse trouvera le moyen de la tenir.

Mon affaire et mon devoir, c'est d'obéir, non de diriger ses conseils. Je l'invoque, et lui me délivrera.

Du 24 mars au 30 mars 2013 (15)
RICHE PAR LA FOI

"Le pauvre ne sera point oublié pour toujours, et l'attente des affligés ne périra point à perpétuité"(Ps.9:19)

La pauvreté est un dur héritage, mais ceux qui s'attendent à l'Éternel sont riches par la foi. Ils savent qu'ils ne sont point oubliés de Dieu et s'il peut leur arriver de penser parfois qu'ils sont négligés en ce qui concerne les biens terrestres, ils sont assurés qu'un temps viendra où toutes choses seront rétablies. Lazare ne sera pas toujours avec les chiens à la porte du riche mais il trouvera sa récompense dans le sein d'Abraham.

Le Seigneur se souvient de ses enfants pauvres, qu'il aime profondément. «Je suis pauvre et indigent, mais le Seigneur pense moi» disait l'un d'eux dans sa détresse. Les saints dans la pauvreté ont un privilège magnifique, celui de voir le Seigneur pourvoir à tout ce qui est nécessaire à leur vie temporelle et spirituelle. Ils se sentent d'autant mieux associés à celui qui n'avait pas un lieu où reposer sa tête. Ils attendent joyeusement sa venue, sachant qu'ils vont partager sa gloire. C'est pour eux une espérance impérissable, parce qu'elle est fondée sur Christ Lui-même et, parce qu'il vit, elle vivra aussi.

Le croyant pauvre chante bien des cantiques qui demeurent incompréhensibles pour le riche de ce monde. C'est pourquoi, si notre lot est modeste ici-bas, pensons à la table royale qui nous attend là-haut!
Rappelez-vous que le riche goûte déjà au paradis de ce monde sur terre, mais que bien souvent c'est l'enfer qui l'attend dans l'au-delà, tandis que le lot du chrétien c'est d'être persécuté pour sa foi, mais que c'est la félicité éternelle qui l'attend là-haut (Luc 16).

Du 17 mars au 23 mars 2013
LE REPOS EST UN DON

"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai" (Matthieu 11:28)

Ceux qui sont sauvés trouvent le repos en Jésus, ceux qui ne le sont pas le trouveront, s'ils viennent à lui, car il promet de le donner. Rien n'est plus gratuit qu'un don. Acceptez donc avec joie ce qu'il donne avec joie. Vous ne pouvez ni l'acheter ni l'acquérir, mais seulement le recevoir comme un don.

Vous êtes «travaillés» par des pensées d'ambition ou de convoitise, par la passion ou l'inquiétude. Il vous libérera de ce joug de fer. Vous êtes «chargés» par le péché, le souci, le remords, la crainte de la mort. Il vous soulagera de ce poids.

Il a porté la masse écrasante de nos péchés, afin que nous n'ayons plus à la porter nous-mêmes. Il s'est constitué le porteur de nos fardeaux pour que nous ne succombions pas sous leur poids accablant.

Jésus donne le repos. Le croyez-vous? Mettez-le à l'épreuve. Faites-le sans tarder. Venez à Jésus en quittant tout autre appui, croyant au témoignage que Dieu lui rend, vous confiant en lui pour toutes choses. Si vous venez à lui de cette manière, le repos qu'il vous donnera sera profond, sûr, saint, éternel. C'est un repos céleste qu'il donne dès aujourd'hui à tous ceux qui viennent à lui ". " Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos".

Du 10 mars au 16 mars 2013 (13)
JAMAIS JETE DEHORS

"Je ne mettrai point de hors celui qui viendra à moi" (Jean 6:37)

Y a-t-il dans l'Évangile un seul cas où nous voyions le Seigneur Jésus repousser aucun de ceux qui viennent à lui? Si c'est le cas, nous voudrions le savoir; mais il n'y en a jamais eu et il n'y en aura jamais. Il ne se peut pas que, parmi les âmes qui attendent le jugement dans le séjour des morts, une seule puisse dire sincèrement: «Je suis venue à Jésus et il a refusé de me recevoir.» Parce que cela voudrait dire que Jésus serait alors responsable de sa perte, et c'est une pensée que nous ne pouvons admettre un seul instant. Et moi, je serais le premier à qui il manquerait de parole? Semblable supposition serait une injure à son nom.

Puisque nous pouvons nous approcher « avec confiance du trône de la grâce, » allons à Christ tous ensemble avec les peines de cette journée, ceux qui n'y sont encore jamais venus, comme ceux qu'il connaît déjà depuis longtemps. Il ne refusera pas de nous donner audience et ne fermera la porte de sa miséricorde à la face d'aucun de nous.

«Cet homme reçoit les pécheurs», il n'en repousse aucun. Nous venons donc à lui dans la faiblesse et dans le péché, avec une foi tremblante, une connaissance imparfaite, une espérance encore vacillante, et pourtant, il ne nous rejette pas. Nous venons par la prière, mais une prière indécise, une confession, hélas incomplète, ou encore dans la louange, mais bien insuffisante, et il nous reçoit. Nous venons malades, corrompus, découragés, indignes, et il ne se détourne point « Il ne met pas dehors celui qui vient à lui. »

3 mars au 9 mars 2013
GARDIEN DE L'ORPHELIN

"L'orphelin trouve la compassion devant toi" (Osée 14:3)

C'est là une raison d'abandonner toute autre confiance pour s'appuyer sur Dieu seul. Quand un enfant est laissé sans protecteur naturel, Dieu intervient et se fait son gardien. Et quand un homme a perdu tout ce qui lui servait d'appui dans ce monde, il peut se rejeter sur le Dieu vivant et trouver en lui tout ce dont il a besoin. Les orphelins rencontrent l'amour paternel du Dieu qui prend soin d'eux. L'auteur de ces pages sait par expérience ce que c'est que de s'appuyer sur le seul bras de son Dieu, et il peut témoigner qu'aucune confiance n'est mieux justifiée par les faits, et plus sûre d'être récompensée dans ses résultats, que celle qui a pour objet le Dieu invisible et toujours vivant.

Certains enfants, bien que possédant leurs parents, ne s'en trouvent ni mieux, ni meilleurs, mais les orphelins qui ont Dieu pour Père ont, certes, un beau lot. Mieux vaut l'Éternel et pas d'autre ami que posséder tous les protecteurs terrestres et rester sans Dieu. Être privé de la créature est une chose pénible, mais celui que le Seigneur entoure de sa compassion n'est pas vraiment orphelin. Enfants sans père, emparez-vous de cette belle promesse ce matin, et vous tous qui êtes privés de vos appuis terrestres, faites de même. Seigneur, fais-moi trouver compassion auprès de Toi. Plus je suis privé et isolé, plus je fais appel à ton coeur de Père!

24 février au 2 mars 2013
LA FOI PLACE L'ARC-EN-CIEL

"Quand il arrivera que j'aurai couvert de nuées la terre, l'arc paraîtra dans la nuée"(Genèse 9:14)  
Le ciel nous apparaît souvent chargé de lourds nuages, mais nous ne craignons pas qu'un nouveau déluge vienne détruire notre terre. L'arc-en-ciel est là pour nous préserver de cette crainte et parait assez souvent à nos yeux pour nous rappeler la promesse divine. L'alliance du Seigneur avec Noé subsiste encore, nous n'en avons aucun doute. Mais pourquoi donc croyons-nous souvent que les épreuves qui viennent assombrir notre ciel, sont destinées à nous anéantir?

Si même, au sein de ces nuages menaçants, notre foi nous fait discerner l'arc-en-ciel de Dieu, ne nous laissons pas troubler par des craintes sans fondement. Ce n'est pas un arc-en-ciel destructeur que Dieu dirige contre nous. Non, voyez dans quel sens cet arc-en-ciel est tourné: en haut et n'a ni corde ni flèche. C'est un arc-en-ciel suspendu en trophée et qui ne sert plus pour la guerre. Un arc-en-ciel aux joyeuses couleurs exprimant l'espérance et l'amour. Le rouge de la colère, pas plus que le noir de la vengeance n'en obscurcissent les teintes lumineuses.

Ayons donc bon courage. Notre ciel ne sera jamais si chargé qu'il n'y ait encore place pour ce témoignage de l'alliance de Dieu. Et, quand bien même ce ne serait pas le cas, nous aurions cette confiance inébranlable que Celui qui ne peut ni changer, ni mentir ne faillira jamais à son alliance de paix. Jusqu'à ce que les eaux couvrent de nouveau la terre, nous n'aurons aucune raison de douter de la parole de notre Dieu.

17 février au 23 février 2013
RECOMPENSE DIVINE

"Celui qui arrose sera arrosé aussi" (Prov.11:25)

Si je suis attentif à l'intérêt des autres, Dieu aussi sera attentif également au mien; et d'une façon ou d'une autre j'en serai récompensé. J'aurai égard au pauvre et le Seigneur aura égard à moi. Je m'occuperai des petits enfants, et Dieu me traitera comme son enfant. Je paîtrai son troupeau et il me paîtra à mon tour. J'arroserai son jardin, et il fera de mon âme un jardin arrosé. C'est la promesse même de Dieu: à moi de remplir la condition pour pouvoir attendre son accomplissement.

Je peux m'occuper de moi jusqu'à en devenir malade, tâter mes sentiments jusqu'à ne plus rien sentir, me lamenter de ma faiblesse jusqu'à en devenir incapable même de me lamenter. Il sera bien plus profitable pour moi de cesser d'être préoccupé de moi-même, et, pour l'amour du Seigneur, de commencer à m'occuper des âmes de ceux qui m'entourent. L'eau de mon étang avait beaucoup baissé, aucune pluie ne venant le remplir. Voyant mon jardin périr par la sécheresse, j'ouvris un jour l'écluse et laissai échapper l'eau pour en arroser les plantes qui défaillaient. Mais, ô miracle, mon bassin se remplit à mesure qu'il se vide, une source cachée et ignorée jusqu'ici jaillit dans le fond. Tant que l'eau était demeurée stagnante, la source était comme scellée, mais aussitôt que ma provision s'écoula, je la vis se renouveler. Ainsi, mon frère, aussitôt que tu voudras arroser les autres, le Seigneur pensera à toi et te donnera une eau toute fraîche.

10 février au 16 février 2013
OBTENIR EN DORMANT

"L'âme bienfaisante sera engraissée" (Proverbes 11:25)

Pour voir mon âme prospérer, il ne faut pas que j'accumule mes trésors, mais que j'en fasse part aux pauvres. Le chemin de la fortune pour le monde est l'économie poussée jusqu'à l'avarice mais la voie de Dieu est toute différente: «Tel répand son bien, nous dit-il, qui l'augmentera encore; tel le resserre plus qu'il ne faut qui sera dans la disette». Donner est donc le mode d'action de la foi pour acquérir la richesse. Faisons-en l'expérience; nous verrons qu'il nous sera toujours accordé en retour de notre libéralité des biens en suffisance pour nos besoins.

En réalité, je ne suis pas assuré de devenir riche par ce moyen. Mais selon la promesse, en étant bienfaisant je serai engraissé, sans l'être cependant outre mesure. Un embonpoint physique trop prononcé ralenti la marche du corps et la rend difficile, et une trop grande abondance de biens risquerait d arrêter mon avancement spirituel et de m'entraîner dans une mondanité qui paralyserait mon coeur. Il me suffit d'être juste assez nourri pour être en bonne santé.

Mais il y a
une surabondance que je ne saurais trop désirer; celle de pensées généreuses envers mon Dieu et mes semblables. Que je sache faire part à ceux-ci des grâces spirituelles dont j'ai été enrichi. Les ayant reçues gratuitement, je les donnerai gratuitement et en userai libéralement, marchant ainsi sur les traces de mon Sauveur qui s'est donné lui-même pour moi.

3 février 2013 au 9 février 2013
LA PURETE DU COEUR

"Heureux ceux qui ont le coeur pur, car il verront Dieu"(Matthieu 5:8)

La pureté, même la pureté du coeur, est un des principaux buts auxquels nous devons tendre. Il faut que nous soyons purifiés, intérieurement par le Saint-Esprit et la parole, et nous serons purs extérieurement par le Saint-Esprit et la Parole, et nous serons purs extérieurement par la consécration et l'obéissance. Il y a un rapport immédiat entre le coeur et l'intelligence. Si nous aimons le mal, nous ne pouvons comprendre le bien. Comment ceux qui aiment le péché, peuvent-ils voir Dieu?

Quel privilège que de voir Dieu: C'est un rayon de ciel ici-bas! En Christ, ceux qui ont le coeur pur voient le Père: «Celui m'a vu a vu le père», dit Jésus. Nous le voyons lui, sa vérité, son amour, sa sainteté, son dessein, sa souveraineté. Mais ces choses ne peuvent être saisies que lorsque le péché est banni du coeur. Ceux-là seuls qui tendent à la sainteté peuvent dire: «mes yeux sont toujours sur le Seigneur». Le désir de Moïse: « fais-moi voir ta face», se réalisera que pour ceux-là seuls qui sont purifiés de toute iniquité. « Recherchez la sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur » est-il écrit, et Jean, dans l'attente de le voir « tel qu'il est », nous dit que «celui qui a cette espérance en lui se purifie lui-même, comme lui aussi est pur ». «O Dieu, crée en nous un coeur pur», afin que nous puissions voir ta face!

27 janvier 2013 au 2 février 2013
TOUJOURS GRANDISSANT

"Tu verras des choses plus grandes que celles-ci" (Jean 1:50)

Cette parole a été adressée à Nathanaêl dont la foi simple et confiante n'hésite pas, en face d'un témoignage décisif, à reconnaître Jésus comme Fils de Dieu et Roi d'Israël. Ceux qui veulent ouvrir les yeux voient. C'est souvent parce que nous les fermons à la vérité que nous demeurons aveugles.

Pour nous, nous avons déjà vu bien des choses, entendu bien des témoignages, et le Seigneur pourrait, comme aux apôtres, nous adresser cette parole : « Plusieurs ont désiré voir ce que vous voyez et ne l'ont point vu, et entendre ce que vous entendez et ne l'ont point entendu. » Dieu nous a déjà montré des choses merveilleuses, mais il nous reste bien des vérités à discerner encore dans sa Parole, au sujet de l'amour, de la sagesse et de la puissance de notre Dieu. Elles nous seront dévoilées pour autant que nous croirons en lui et lui obéirons. La faculté de discerner la vérité est une bénédiction. Par là le ciel nous est ouvert, le chemin qui y conduit en la personne du Fils de l'homme nous devient de plus en plus clair, et ce lien qui rattache la terre au royaume céleste, plus manifeste. Sachons fixer nos yeux sur les choses spirituelles et nous verrons de plus en plus distinctement des choses de plus en plus grandes, jusqu'à ce que nous puissions contempler comme face à face notre grand Dieu lui-même et la splendeur de sa gloire.

20 janvier 2013 au 26 janvier 2013
L'AIDE DU DEHORS

"Je t'aiderai" (Esaïe 41:14)

La promesse d'hier nous assurait la force pour notre tâche. Celle-ci nous garantit l'aide de Dieu quand nous ne pouvons pas agir seuls. Le Seigneur dit : « Je t'aiderai. » La force intérieure est complétée par le secours extérieur. Dieu peut, s'il le juge à propos, nous fournir des aides pour les luttes que nous avons à soutenir. Mais s'il nous en prive, lui-même se tiendra à notre côté, et cette assistance-là est préférable à celle de légions d'êtres humains. Ce secours vient au temps voulu. Il est efficace et sage tout à la fois, il est approprié aux circonstances de celui auquel il s'adresse. C'est même plus qu'un simple secours, car le Seigneur se charge de notre fardeau tout entier et subvient complètement à nos besoins. « L'Éternel notre Dieu est avec nous pour nous aider et pour nous conduire dans les combats. »

du 13 janvier au 19 janvier 2013
UNE GARANTIE MERVEILLEUSE

"Je te fortifierai" (Esaïe 41:10)

Quand nous passons par la souffrance, ou que nous sommes appelés au service de Dieu, nous cherchons souvent à faire provision de forces, puis nous nous apercevons que cette force sur laquelle nous comptions est limitée et insuffisante pour nos besoins. Gardons-nous cependant de nous laisser abattre, car voici une promesse qui nous assure tout ce qui nous est nécessaire. La force de Dieu est toute puissante, et il peut nous la communiquer, il l'a promis. Il veut être la nourriture de notre âme et la santé de nos corps. Il est impossible de dire quelle énergie Dieu peut mettre dans un homme quand cette puissance divine, nous remplit, la faiblesse humaine n'est plus un obstacle. Ne nous souvenons-nous pas des temps de travail et d'épreuve particuliers pendant lesquels nous avons reçu une force spéciale dont nous nous étonnions nous-mêmes ?

du 6 janvier au 12 janvier 2013
SE REPOSER DANS LE CALME

"Je les ferai reposer en sécurité" (Osée 2:18)

Oui Dieu donne la paix à son peuple! Le passage de notre texte nous parle d'une «alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre.» C'est la paix au milieu des ennemis terrestres, des épreuves mystérieuses, comme des petites contrariétés, ces choses qui peuvent mais ne doivent pas troubler notre repos.

L'Éternel veut détruire tout ce qui menace son peuple. «Il brisera dans le pays l'arc, l'épée et la guerre.» C'est la paix assurée, puisque les éléments propres à la troubler auront été anéantis.

Cette paix sera suivie de repos. «Il donne le repos à celui qu'il aime.» Constamment soutenu par ce secours divin, le croyant peut demeurer dans une calme assurance.

Ce repos sera accompagné de sécurité. C'est une chose de se reposer; et c'est une autre de reposer en sécurité. Nous voici introduits dans le pays de la promesse, dans la maison du Père, dans la chambre de famille, et jusque sur le sein même de Christ. Là seulement nous pouvons «reposer en sécurité». Et dans cette position tranquille nous sommes à l'abri de la fatigue que causent le mouvement et l'agitation. "Il nous fait reposer dans de verts pâturages et nous conduit auprès des eaux paisibles." C'est là que le Consolateur veut amener toute âme qui s'abandonnera à lui.

du 30 décembre 2012 au 5 janvier 2013
SE REPOSER SUR UNE PROMESSE

"La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité"(Genèse 28:13)

«Aucune promesse n'est d'une interprétation particulière». Elles ne s'adressent pas à quelques saints seulement, mais à tous les croyants. Ainsi mon frère, si tu peux t'appuyer sur cette promesse et t'en faire comme un oreiller, elle est pour toi. Le terrain sur lequel Jacob reposait était celui dont il prit possession plus tard. Alors qu'il étendait ses membres fatigués sur le sol dont les pierres mêmes faisaient son oreiller, il se doutait peu qu'il entrait par là même en possession du pays. Toutefois il en fut ainsi. Pendant son sommeil lui apparut cette échelle merveilleuse qui, pour tout vrai croyant, unit la terre au ciel. Il y avait là pour lui comme un gage de propriété de la terre sur laquelle reposait le pied de l'échelle, qui, du ciel, descendait jusqu'à lui.

«Toutes les promesses sont oui et amen en Jésus », et même que Christ est à nous, de même chacune de ses promesses devient nôtre aussi, si nous nous reposons sur elle avec une foi ferme et tranquille.

Viens, pauvre âme fatiguée; prends la parole de ton Dieu pour ton oreiller. Repose en paix. Songe à lui uniquement. Jésus est l'échelle lumineuse dressée entre toi et ton Dieu. Sois seulement assurée que la promesse faite à Jacob t'est aussi donnée par Dieu lui-même. Ce n'est point une usurpation de te l'appliquer personnellement, comme si elle avait été prononcée pour toi seul.

du 23 décembre au 29 décembre 2012
A LA CONQUETE DE LA VICTOIRE

"Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds" (Rom.16:20)

Voici la promesse qui vient compléter celle que nous avons lue la semaine dernière. La conformité avec notre divin modèle ne doit pas se manifester pour nous par la blessure au talon seulement, mais aussi par la victoire sur le malin. C'est sous notre pied que le dragon doit être écrasé. La congrégation de Rome était affligée par des luttes intérieures, mais Dieu, le Dieu de paix, leur donnait le repos de l'âme. Le vieil ennemi réussissait peut-être à faire broncher ceux qui n'étaient pas sur leur gardes et à séduire les simples: mais en définitive, il devait lui-même être foulé aux pieds par ceux qu'il avait troublés. Cette victoire, le peuple de Dieu ne l'obtient ni par sa force ni par son adresse; Dieu lui-même se réserve d'écraser Satan; c'est sous nos pieds qu'il doit être brisé, mais c'est l'Éternel qui le brise.

Marchons courageusement sur le tentateur, et non seulement les esprits malins, mais le prince des ténèbres lui-même s'enfuiront devant nous. Comptons sur une prompte victoire, en gardant une confiance inébranlable en notre Dieu « Bientôt », heureuse perspective, nous mettrons notre pied sur le serpent ancien! La puissance du mal sera renversée et Satan aura la tête honteusement écrasée sous le pied de l'homme. Par la foi en Jésus, mettons donc dés maintenant le pieds sur le tentateur.

du 16 décembre au 22 décembre 2012
LA PREMIERE PROMESSE DE LA BIBLE

"Et je mettrai inimitié entre toi et la femme ; entre ta postérité et la postérité de la femme ; cette postérité t'écrasera la tête, et tu la blesseras au talon" (Genèse 3:15)

Telle est la première promesse faite à l'homme qui venait de tomber. À Elle seule, cette promesse contient l'Évangile tout entier et exprime l'essence même de l'alliance de grâce. Nous la voyons déjà accomplie dans une grande mesure à la croix: la semence de la femme a été blessée au talon en la personne de Jésus-Christ et de quelle terrible blessure! Combien terrible aussi sera l'écrasement final de la tête du serpent! Cette prophétie a été virtuellement accomplie une première fois quand Jésus a porté le péché de l'humanité, vaincu la mort et brisé la puissance de Satan, elle le sera pleinement et définitivement lors de la seconde venue du Seigneur et au jour du jugement final. Mais, ce qu'il y a de merveilleux, c'est que cette déclaration se réalise pour chacun de nous en particulier: blessés au talon nous le sommes par les tourments que les puissances diaboliques nous infligent tous les jours, des souffrances dont nous pouvons toujours triompher en Christ qui a posé son pied sur la tête du serpent. Pendant tout le cours de cette année, nous aurons à en faire l'expérience face aux tentations du malin et aux attaques des méchants qui sont sa semence. Saisissons donc la victoire promise et réjouissons-nous d'avance dans l'assurance que nous régnerons avec Christ, postérité de la femme.

Du 9 décembre au 15 décembre 2012
L'AIDE DU DEHORS

"Je t'aiderai" (Esaïe 41:14)

La promesse de la semaine dernière nous assurait la force pour notre tâche. Celle-ci nous garantit l'aide de Dieu quand nous ne pouvons pas agir seuls. Le Seigneur dit: « Je t'aiderai». La force intérieure est complétée par le secours extérieur. Dieu peut, s'il le juge à propos, nous fournir des aides pour les luttes que nous avons à soutenir. Mais s'il nous en prive, lui-même se tiendra à notre côté, et cette assistance-là est préférable à celle de légions d'êtres humains. Ce secours vient au temps voulu. Il est efficace et sage tout à la fois, il est approprié aux circonstances de celui auquel il s'adresse. C'est même plus qu'un simple secours, car le Seigneur se charge de notre fardeau tout entier et subvient complètement à nos besoins. « L'Éternel notre Dieu est avec nous pour nous aider et pour nous conduire dans les combats».

Parce qu'il nous a déjà secourus, nous pouvons nous confier en lui pour le présent et pour l'avenir. Notre prière est: « Seigneur, sois mon secours »; notre expérience : « L'Esprit nous soulage dans nos infirmités ; » — ; notre attente : « Mon secours vient de l'Éternel ; » — ; notre chant sera bientôt : « Mon coeur a eu confiance en lui, et il m'a secouru. »

« Ainsi, mon âme, attends-toi à l'Éternel et demeure ferme et il fortifiera ton coeur. Attends-toi, dis-je, à l'Éternel. »

Du 2 décembre au 8 décembre 2012
UNE GARANTIE MERVEILLEUSE

"Je te fortifierai"(Esaïe 41:10)

Quand nous passons par la souffrance, ou que nous sommes appelés au service de Dieu, nous cherchons souvent à faire provision de forces, puis nous nous apercevons que cette force sur laquelle nous comptions est limitée et insuffisante pour nos besoins. Gardons-nous cependant de nous laisser abattre, car voici une promesse qui nous assure tout ce qui nous est nécessaire. La force de Dieu est toute puissante, et il peut nous la communiquer; il l'a promis. Il veut être la nourriture de notre âme et la santé de nos corps. Il est impossible de dire quelle énergie Dieu peut mettre dans un homme; quand cette puissance divine, nous remplit, la faiblesse humaine n'est plus un obstacle. Ne nous souvenons-nous pas des temps de travail et d'épreuve particuliers pendant lesquels nous avons reçu une force spéciale dont nous nous étonnions nous-mêmes ?

Nous nous sommes trouvés calmes dans le danger, résignés dans l'épreuve, patients dans la souffrance, supportant avec douceur le mépris ou la contradiction. Dieu donne, en effet, une force inattendue pour les épreuves extraordinaires, de telle manière que nous ne reconnaissons plus notre pauvre nature: les lâches deviennent courageux, les simples reçoivent la sagesse, les muets reçoivent à l'heure même ce qu'ils doivent dire. Le sentiment de notre faiblesse peut nous faire défaillir; mais la promesse de Dieu nous « rend la vie ». Seigneur, fortifie-moi donc « selon ta parole ».

Du 25 novembre au 1er décembre 2012
SE REPOSER DANS LE CALME

"Je les ferai reposer en sécurité" (Osée 2:18)

Oui Dieu donne la paix à son peuple! Le passage de notre texte nous parle d'une «alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre». C'est la paix au milieu des ennemis terrestres, des épreuves mystérieuses, comme des petites contrariétés, choses qui peuvent mais ne doivent pas troubler notre repos.

L'Éternel veut détruire tout ce qui menace son peuple. «Il brisera dans le pays l'arc, l'épée et la guerre». C'est la paix assurée, puisque les éléments propres à la troubler auront été anéantis.

Cette paix sera suivie de repos. « Il donne le repos à celui qu'il aime». Constamment soutenu par ce secours divin, le croyant peut demeurer dans une assurance paisible.

Ce repos sera accompagné de sécurité. C'est une chose de se reposer, mais c'en est une autre de reposer en sécurité. Nous voici introduits dans le pays de la promesse, dans la maison du Père, dans la chambre de famille, et jusque sur le sein même de Christ. Là où seulement nous pouvons « reposer en sécurité ». Et dans cette position tranquille nous sommes à l'abri de la fatigue que causent le mouvement et l'agitation. « Il nous fait reposer dans de verts pâturages et nous conduit auprès des eaux paisibles». C'est là que le Consolateur veut amener toute âme qui s'abandonnera à lui.

Du 18 novembre au 24 novembre 2012
SE REPOSER SUR UNE PROMESSE

"La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité" (Genèse 28:13)

« Aucune promesse n'est d'une interprétation particulière ». Elles ne s'adressent pas à quelques saints seulement, mais à tous les croyants. Ainsi mon frère, si tu peux t'appuyer sur cette promesse et t'en faire comme un oreiller, elle est pour toi. Le terrain sur lequel Jacob sereposait était celui dont il prit possession plus tard. Alors qu'il étendait ses membres fatigués sur le sol dont les pierres mêmes faisaient son oreiller, il ne se doutait pas qu'il entrait par là même en possession du pays. Toutefois il en fut ainsi. Pendant son sommeil lui apparut cette échelle merveilleuse qui, pour tout vrai croyant, unit la terre au ciel. Il y avait là pour lui comme un gage de propriété de la terre sur laquelle reposait le pied de l'échelle, qui, du ciel, descendait jusqu'à lui.

« Toutes les promesses sont oui et amen en Jésus, » et même que Christ est à nous, de même chacune de ses promesses devient nôtre aussi, si nous nous reposons sur elle avec une foi ferme et tranquille.

Viens, pauvre âme fatiguée; prends la parole de ton Dieu pour ton oreiller. Repose en paix. Songe à lui uniquement. Jésus est l'échelle lumineuse dressée entre toi et ton Dieu. Sois seulement assurée que la promesse faite à Jacob t'est aussi donnée par Dieu lui-même. Ce n'est point une usurpation de te l'appliquer personnellement, comme si elle avait été prononcée pour toi seul.

Du 11 novembre au 17 novembre 2012
A LA CONQUETE DE LA VICTOIRE

"Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds" (Romains 16:20)

La conformité avec notre divin modèle ne doit pas se manifester pour nous par la blessure au talon seulement, mais aussi par la victoire sur le malin. C'est sous notre pied que le dragon doit être écrasé. La communauté de Rome était affligée par des luttes intérieures, mais Dieu, le Dieu de paix, leur donnait le repos de l'âme. Le vieil ennemi réussissait peut-être à faire broncher ceux qui n'étaient pas sur leur gardes et à séduire les simples: mais en définitive, il devait lui-même être foulé aux pieds par ceux qu'il avait troublés. Cette victoire, le peuple de Dieu ne l'obtient ni par sa force ni par son adresse; Dieu lui-même se réserve d'écraser Satan; c'est sous nos pieds qu'il doit être brisé, mais c'est l'Éternel qui le brise.

Marchons courageusement sur le tentateur, et non seulement les esprits malins, mais le prince des ténèbres lui-même s'enfuiront devant nous. Comptons sur une prompte victoire, en gardant une confiance inébranlable en notre Dieu « Bientôt », heureuse perspective, nous mettrons notre pied sur le serpent ancien! La puissance du mal sera renversée et Satan aura la tête honteusement écrasée sous le pied de l'homme. Par la foi en Jésus, mettons donc dés maintenant le pieds sur le tentateur.

Du 4 novembre au 10 novembre 2012
AVOIR CONFIANCE ET AGIR, AGIR ET AVOIR CONFIANCE
"Assure-toi en l'Éternel et fais ce qui est bon ; habite la terre, et te repais de vérité"
(Psaumes 37:3)

Croire et faire sont deux choses qui vont ensemble, et dans l'ordre où le Saint-Esprit les a placées. Nous devons d'abord avoir la foi, et la foi doit agir. La foi en Dieu nous conduit à des actions saintes; nous nous confions en Dieu pour le bien, et nous faisons ce qui est bien. Notre foi nous pousse non à nous asseoir paresseusement, mais à nous lever pour agir, dans l'attente que Dieu travaillera en nous et par nous. Il ne nous appartient point « de nous irriter pour faire mal, » mais nous devons nous confier en Dieu et « faire ce qui est bon. » Ne nous contentons pas de croire sans agir, ni d'agir sans croire.

Les adversaires nous expulseraient, s'ils le pouvaient ; mais, croyant et agissant, nous demeurerons malgré tout dans le pays. Nous resterons dans la terre d'Emmanuel, la providence de Dieu, le Canaan de l'alliance. On ne se débarrassera pas de nous aussi aisément que le supposent nos ennemis. Ils ne peuvent nous arracher ni nous effacer du lieu où nous habitons, où Dieu nous a donné une place et un nom.

Là, aussi vrai que Dieu existe et a parlé, nous serons nourris. C'est notre affaire de nous confier et celle du Seigneur d'agir selon notre foi. Si nous ne sommes pas nourris par des corbeaux, par un Abdias ou par une veuve, cependant nous serons nourris de quelque manière.

Du 28 octobre au 3 novembre 2012
VOUS SAVEZ COMBIEN DE TEMPS IL VOUS RESTE A VIVRE!
Alors "rachetez le temps" (Ephésiens 5:16)

A une époque où les gens du monde deviennent de plus en plus allergiques au travail, le chrétien se doit de profiter de chaque moment qui passe. Nous péchons lorsque nous perdons notre temps.

Toutes les époques témoignent de l'importance du travail assidu. Le Sauveur lui-même a déclaré: "Il faut que je fasse, tandis qu'il fait jour, les oeuvres de celui qui m'a envoyé; la nuit vient où personne ne peut travailler" (Jn.9:4).

Thomas A. Kempis a écrit ceci: "Ne soyez jamais oisif ou sans rien devant vous. Soyez plutôt toujours occupé à lire, à écrire, à prier, à méditer ou à quelque travail utile au bien commun."

Interrogé sur le secret de son succès comme commentateur de la Parole de Dieu, G. Campbell Morgan s'est exprimé en ces termes: "Travailler, travailler dur, et encore travailler!"

Nous ne devrions jamais oublier que lorsque le Seigneur Jésus est venu dans le monde, il a travaillé comme charpentier. La plus grande partie de sa vie, c'est dans un atelier à Nazareth qu'il l'a passée. Paul fabriquait des tentes. Il considérait cela comme une partie importante de son ministère.

On croit à tort que le travail est le résultat du péché. Avant le péché, Adam avait été mis dans le jardin pour le cultiver et le garder (Genèse 2:15). A cause de la malédiction du péché, se sont ajoutées au travail la peine et la sueur (Genèse 3:17-19). Même au ciel, il y aura du travail, car "ses serviteurs le serviront" (Apo.22:3).

Le travail est une bénédiction. Grâce à lui, nous pouvons satisfaire notre besoin de créativité. L'esprit et le corps fonctionnent mieux quand nous travaillons avec assiduité. Si nous sommes occupés à des choses utiles, nous jouissons d'une plus grande protection contre le péché puisque selon I. Watts, Satan a toujours de mauvaises actions en réserve pour ceux qui sont oisifs.

Thomas Watson affirme que l'inactivité incite Satan à nous provoquer à pécher. Le travail honnête, assidu et fidèle fait essentiellement partie de notre témoignage en tant que chrétiens. De plus, le fruit de notre labeur peut nous survivre. Il y a même quelqu'un qui a affirmé ceci: "Chacun se doit de trouver une occupation qui restera utile même lorsque son corps se reposera dans la tombe." Pour William James: "Une vie remplie s'occupe à quelque chose qui lui survivra."

Du 21 octobre au 27 octobre 2012
POURQUOI DEVONS-NOUS NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES?
"Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons nous aussi nous aimer les uns les autres" (1 Jean 4:11)

Nous ne devons pas considérer l'amour comme une émotion imprévisible, qui ne peut se dominer. Dieu nous ordonne d'aimer, chose qui serait plutôt impossible si l'amour n'était qu'une sensation insaisissable et sporadique, qui arrive sans qu'on ne se l'explique, un peu comme un rhume. Bien sûr, les émotions font parties de l'amour, mais c'est la volonté plus que les émotions qui doit l'emporter.

Nous devons aussi prendre garde de réduire l'amour à un monde de rêves aux dépens des responsabilités de la vie de tous les jours. Pour chaque heure de romance à l'eau de rose, il y a des semaines de nettoyage et de vaisselle sale.

Autrement dit, l'amour est immensément pratique. Par exemple, si un plat de bananes fait le tour de la table, c'est celle qui a des taches noires que l'amour prendra. L'amour nettoie le lavabo et le bain après l'usage. L'amour place un nouveau rouleau d'essuie-tout pour ne pas incommoder la prochaine personne qui aura à s'en servir. L'amour éteint les lumières dont on n'a plus besoin. Il ramasse le papier mouchoir tout chiffonné au lieu de marcher dessus. Il refait le plein d'essence et la vérification d'huile d'une auto qu'il a empruntée. L'amour sort les ordures sans se le faire demander. Il ne fait pas attendre les autres. Il sert les autres avant de se servir. Si le bébé pleure, il sort de la réunion avec lui afin de ne pas déranger tout le monde. L'amour parle assez fort pour se faire entendre d'un sourd. Enfin, l'amour travaille afin de pouvoir partager avec les autres.

L'amour n'est pas seulement théorique
Mais il est aussi très pratique,
Il s'exprime dans des détails
Et ne craint pas le travail.

L'amour, c'est beaucoup penser à autrui
Sans faire beaucoup de bruit,
Il cherche le bien, toujours le bien
Sans jamais rien demander rien.


Du 14 octobre au 20 octobre 2012
UN TRAIT DE CARACTERE DE DIEU
"Dieu est amour" (1 Jean 4:8)

La venue de Jésus-Christ sur terre a donné à la langue grecque un nouveau mot pour exprimer l'amour: agapé. Il y avait déjà un mot pour exprimer l'amitié, soit philia, et un autre pour l'amour passionné, eros, mais il n'y en avait pas pour exprimer l'amour que Dieu a démontré en donnant son Fils unique, amour que Dieu demande à son peuple de manifester à son tour les uns pour les autres.

Il s'agit d'un amour qui n'est pas de ce monde, d'un amour aux dimensions nouvelles. L'amour de Dieu n'a pas de début et ne peut avoir de fin, puisque c'est un amour éternel. C'est donc un amour sans limite, non mesurable. Il est d'une pureté absolue, libre de toute souillure. Il est gratuit, il ne tient jamais compte du pris à payer. L'amour s'exprime par le don: "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné (...)" et "Christ nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous (...)" L'amour recherche sans cesse le bien-être de l'autre. Cet amour s'adresse non seulement à ceux qui sont aimables, mais aussi à ceux qui ne le sont pas. Il va vers les amis et les ennemis. Il n'est pas suscité par le mérite ou la vertu de celui qui est aimé, mais uniquement par la bonté de celui qui aime. Il est foncièrement désintéressé, il n'exige jamais rien en retour et n'exploite jamais personne à son avantage. Il ne tient pas compte des torts, mais ferme plutôt gentiment les yeux sur une mutitude d'offenses et d'insultes. L'amour répond à l'impolitesse par la bonté. Il prie même pour ses meurtriers potentiels. L'amour pense toujours aux autres, les estimant supérieurs à lui-même.

Mais l'amour peut faire preuve de fermeté. Dieu châtie ceux qu'il aime. L'amour ne peut tolérer le péché, car le péché est mauvais et destructeur. L'amour cherche à protéger du mal et de la destruction, ceux qu'il aime. La plus grande manifestation de l'amour de Dieu, c'est le don de son Fils bien-aimé pour qu'il meure à notre place sur la croix du calvaire.

Du 7 octobre au 13 octobre 2012
ETES-VOUS QUELQU'UN QUI VOUS INQUIETEZ POUR TOUT ET POUR RIEN?
"Ne vous inquiétez de rien" (Philippiens 4:6)

Ce ne sont pas les sujets d'inquiétudes qui manquent. Ils sont même nombreux. Par exemple, la possibilité d'être victime d'un cancer ou d'un problème cardiaque, sans compter une multitude d'autres maladies; les aliments contenant des produits nocifs pour la santé, le risque de mourir de façon accidentelle ou de voir apparaître une guerre nucléaire, l'inflation galopante, un avenir incertain, une crise économique mondiale sans compter la sombre perspective qui s'offre aux enfants qui grandissent dans un monde comme le nôtre.

Malgré tout, il est écrit dans la Parole de Dieu que "nous ne devons nous inquiéter de rien" parce que Dieu veut que notre vie soit exempte de soucis, et cela pour de bonnes raisons!

Et puis, s 'inquiéter ne sert à rien puisque le Seigneur veille sur nous. Il nous tient dans sa main. Rien ne peut nous arriver sans qu'il ne le permette. Nous ne sommes pas victimes d'un hasard aveugle, d'accidents ou du destin. "L'inquiétude n'ôte jamais les problèmes de demain, elle ne fait que miner la force d'aujourd'hui."

De plus s'inquiéter est mauvais pour la santé. Les médecins s'entendent pour dire que beaucoup de leurs patients se rendent malades à force d'inquiétudes, de tensions et de stress. Les ulcères sont parmi les plus importantes maladies reliées à l'inquiétude.

S'inquiéter est péché, puisque nous doutons alors de la sagesse de Dieu en laissant croire qu'il ne sait pas ce qu'il fait. Nous doutons de l'amour de Dieu car nous pensons qu'il est indifférent. Nous doutons de la puissance de Dieu en pensant qu'il est incapable de nous aider à surmonter les circonstances qui nous poussent à l'inquiétude.

Trop souvent, nous sommes fiers de nos inquiétudes. Voici ce qu'une femme a répondu à son mari qui lui reprochait de toujours s'inquiéter pour tout et pour rien: "Si je ne m'inquiétais pas, il ne se ferait pas grand chose ici." Nous n'en serons jamais délivrés jusqu'à ce que nous confessions notre inquiétude comme un péché et que nous l'abandonnons totalement. Alors nous pourrons dire avec confiance:

Je n'ai aucun pouvoir sur demain,
Mon Sauveur le prendra dans sa main;
Qu'il y permette peine et ennuis,
Je peux tout endurer grâce à lui.
Je n'ai aucun pouvoir sur demain;
Ses fardeaux donc, pourquoi les porter en vain?
La grâce et la force de demain ne sont pas pour aujourd'hui;
Alors pourquoi en porter maintenant les soucis?

Du 30 septembre au 6 octobre 2012
LE SEIGNEUR DOIT ETRE GLORIFIE EN TOUTES CHOSES
"Et toi, rechercherais-tu de grandes choses? Ne les recherche pas" (Jérémie 45:5)

Devenir célèbre, voir son nom dans les magazines ou encore l'entendre à la radio, voilà autant de tentations subtiles qui peuvent survenir dans le ministère chrétien. Mais c'est là tout un piège qui prive Jésus-Christ de la gloire et nous enlève la paix et la joie, en plus de faire de nous des proies faciles pour Satan.

Cela prive Jésus-Christ de la gloire qui lui revient. Comme l'a dit C.H. Mackintosh: "Un grand danger guette celui qui devient remarquable pour lui-même ou pour son oeuvre. Il peut être certain que Satan atteint son but si l'attention est dirigée sur tout, sauf sur le Seigneur Jésus lui-même. Une oeuvre peut commencer en toute simplicité, mais sans une sage surveillance et la spiritualité du serviteur de Dieu, lui-même ou le fruit de son travail peut attirer l'attention générale sur l'homme, qui risque de tomber dans le piège du diable. En plus, s'il peut faire cela par ce qui semble une oeuvre chrétienne, il vient alors de gagner une bataille." Comme l'a si bien dit Denney: "Nul ne peut prouver du même coup qu'il est grand et que Christ est merveilleux."

Si nous tombons dans le piège, nous nous privons de bénédictions. Quelqu'un a même affirmé ceci: "Je n'ai jamais connu une paix et une joie réelles jusqu'à ce que je cesse de vouloir être grand."(Jn.3:30).

Le désir de devenir célèbre fait de nous des cibles faciles pour les attaques de Satan. La chute d'un personnage connu attire un plus grand mépris envers la cause de Jésus-Christ.

Jean-Baptiste avait fermement renoncé à devenir célèbre. Il se nourrissait de la pensée suivante: "Il faut qu'il croisse, et que je diminue."

Nous aussi, nous devons occuper la place la plus humble jusqu'à ce que le Seigneur lui-même nous élève. Voici une bonne prière pour chacun de nous: "Garde-moi petit et inconnu, aimé et chéri par Christ seul."

Nazareth était un petit village, et la Galilée une contrée de peu d'importance

Du 23 septembre au 29 septembre 2012
LE CROYANT EST ACCEPTE DANS LE FILS BIEN-AIME

"Il n'aperçoit point d'iniquité en Jacob, il ne voit point d'injustice en Israël" (Nombres 23:21)

Le prophète Ballam qui aimait l'argent, a exprimé une vérité saisissante lorsqu'il a dit que le Dieu qui voit tout ne pouvait point voir l'iniquité chez son peuple. Ce qui était vrai pour Israël à cette époque est merveilleusement vrai pour le croyant aujourd'hui. Lorsque Dieu le regarde, il ne peut trouver un seul péché qui mérite la mort pour l'éternité. Le croyant est "dans le Christ". Cela signifie qu'il se retrouve devant Dieu avec toute la perfection et tout le mérite de Jésus-Christ. Dieu l'accepte de la même manière qu'il accepte son propre Fils bien-aimé. Il occupe donc une place de choix qui ne saurait être améliorée et il l'occupera pour l'éternité. Il aurait beau essayer, Dieu ne pourrait trouver de motifs d'accusation contre celui qui est uni à Jésus-Christ.

Pour illustrer cela, nous raconterons un incident concernant un Anglais d'Angleterre et sa Rolls Royce. Ce dernier faisait du tourisme en France lorsque l'essieu arrière de sa voiture se brisa. Les garagistes de l'endroit ne pouvant remplacer l'essieu, téléphonèrent donc en Angleterre. La compagnie envoya non seulement l'essieu, mais aussi deux mécaniciens pour s'assurer de sa bonne installation. L'Anglais continua sa route, puis retourna en Angleterre, où il croyait recevoir la facture. Les mois passaient mais il n'avait toujours pas reçu la facture. Il décida d'écrire à la compagnie pour expliquer ce qui était arrivé et demander la facture. Peu de temps après, il reçut une lettre de la compagnie qui disait ceci: "Nous avons cherché partout dans nos dossiers mais nous n'avons rien trouvé prouvant que l'essieu arrière d'une Rolls Royce se soit brisé."

Si Dieu fouillait en détail dans ses dossiers, il ne pourrait jamais trouver un seul péché qui figure encore sur le compte d'un croyant, et qui soit capable de le condamner à l'enfer.

Le croyant est accepté dans le Fils bien-aimé. Il a tout en Jésus-Christ. Il est revêtu de toute la justice de Dieu. Il peut donc se présenter devant Dieu dans une perfection absolue. Il peut dire avec l'Ecriture: "Par une seule offrande il (Jésus-Christ) a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés (Hébreux 10:14).

Du 16 septembre au 22 septembre 2012
EST-IL POSSIBLE QUE DIEU PUISSE ENVOYER UN MAUVAIS ESPRIT?

"L'Esprit de l'Eternel se retira de Saül qui fut agité par un mauvais esprit venant de l'Eternel" (1 Samuel 16:14)

Il y a des versets dans la Bible qui semblent attribuer à Dieu des mauvaises actions. Par exemple, au moment du règne de trois ans d'Abimélec sur Israël, il est écrit que "Dieu envoya un mauvais esprit entre Abimélec et les habitants de Sichem" (Juges 9:23). Michée a dit au roi méchant: "L'Eternel a mis un esprit de mensonge dans la bouche de tous tes prophètes qui sont là" (1Rois 22:23). Job a attribué ses pertes à l'Eternel en disant, "Quoi! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal" (Job 2:10). De plus, le Seigneur lui-même va dire, "Je donne la prospérité, et je crée l'adversité" (Es.45:7).

Pourtant, nous savons que Dieu ne peut, à cause de sa sainteté, non seulement nous inciter à pécher mais à ne pas se fermer les yeux devant cette réalité. Le péché, la maladie, la souffrance ou la mort, rien de tout cela ne vient du Seigneur. "Il est lumière, et il n'y a point en lui de ténèbres" (1Jean 1:5). Il est impensable de croire qu'il soit à l'origine de ce qui est contraire à sa propre perfection morale.

Selon d'autres passages, il est clair que Satan est l'auteur de la maladie, de la souffrance, de la tragédie et de la destruction. Les pertes subies par Job tout comme sa douleur intense furent causées par le diable. Jésus a dit concernant la femme qui était courbée depuis dix-huit ans qu'elle avait été liée par Satan (Luc 13:16). Paul a parlé de son écharde dans la chair comme étant "un ange de Satan" (2Cor.12:7). Satan est le grand coupable à l'origine de tous nos maux.

Mais comment concilier cette vérité avec les versets qui parlent de Dieu qui fait venir le mal? L'explication en est simple: Dans la Bible, on dit souvent que Dieu fait ce qu'il permet qu'il soit fait. C'est la différence entre ce qu'il veut et ce qu'il permet. Par exemple, il avait prévu en créant l'homme que celui-ci vive éternellement, mais il va permettre qu'il soit tenté et qu'il se sépare de son Créateur. Il permet souvent que son peuple vive des choses que lui-même n'aurait jamais choisies pour eux au départ. Il a permis qu'Israël erre pendant quarante ans dans le désert alors que ce qu'il voulait, si le peuple l'avait accepté, c'est de l'amener jusqu'à la terre promise par un chemin plus court.

Même s'il permet que les démons et les hommes fassent le mal, Dieu a toutefois le dernier mot. Il se sert de tout pour sa propre gloire et pour la bénédiction de ceux qui cherchent à comprendre sa façon d'agir.

Du 9 septembre au 15 septembre 2012

HEUREUSEMENT QUE DIEU NE SE SOUVIENT PLUS DE NOS PECHES
"Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités" (Hébreux 10:17)

Le fait que Dieu puisse oublier les péchés qui ont été couverts par le sang de Jésus-Christ est l'une des vérités bibliques qui réconforte le plus l'âme.

Comme il est magnifique de pouvoir lire dans la Parole que, "Autant l'orient est éloigné de l'occident, autant il éloigne de nous nos transgressions" (Ps.103:12). C'est merveilleux de pouvoir lire comme Ezéchias que "Dieu a jeté derrière moi tous mes péchés" (Es.38:17). C'est à croire que nous rêvons quand nous entendons le Seigneur dire , "j'effacerai tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée" (Es.44:22). Mais c'est encore plus merveilleux de lire, "car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leurs péchés" (Jér.31:34).

Lorsque nous confessons nos péchés, en plus de nous les pardonner, le Seigneur les oublie instantanément. Nous n'exagérons pas en disant qu'il jette immédiatement nos péchés dans la mer de son oubli. L'expérience vécue par un croyant en lutte contre un péché tenace illustre bien cela. Dans un moment de faiblesse, il a cédé à la tentation, il s'empresse alors de crier à Dieu, "Seigneur, le l'ai encore fait!" Puis il a cru entendre le Seigneur lui dire: "Mais tu as encore fait quoi?" C'est que, dès l'instant où le péché a été confessé, le Seigneur avait bien sûr déjà oublié.

Nous nous retrouvons devant un paradoxe fort agréable: Dieu, qui est omniscient est capable d'oublier. D'une part il sait tout, il compte les étoiles et leur donne à chacun un nom. IL est au courant de toutes nos agitations et compte nos larmes. Quand un passereau tombe, il le sait. Il compte tous les cheveux de notre tête, et malgré tout cela, il oublie les péchés que nous confessons et abandonnons. Je ne sais pas comment un Dieu omniscient peut parvenir à oublier mais je sais que c'est un fait, puisqu'il le dit dans sa Parole."

Il reste un dernier détail à souligner! On le sait pour l'avoir entendu, lorsque Dieu pardonne et oublie, il veut que nous fassions de même. Il m'est en effet strictement défendu de revenir à mes anciens péchés ou à ceux des autres que Dieu a oubliés. Dans ce sens, il nous faut avoir une mauvaise mémoire et une bonne capacité à oublier.

Du 2 septembre au 8 septembre 2012

HEUREUSEMENT QUE DIEU EST FIDELE ET JUSTE POUR NOUS PARDONNER
"Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1:9).

Sans un verset rassurant, il serait à peu près impossible de continuer à vivre la vie chrétienne. A mesure que nous grandissons dans la grâce, nous devenons de plus en plus conscients de notre nature ruinée par le péché. Nous avons besoin d'être purifiés instantanément de nos péchés, sinon nous serions sans cesse remplis de sentiments de culpabilité et de défaite.

Jean nous dit que c'est par la confession que Dieu pourvoit à ce besoin chez les croyants. Par la foi au Seigneur Jésus, le non-croyant est libéré de la peine de ses péchés grâce à un pardon judiciaire. Par la confession, le croyant est lavé de la souillure de ses péchés grâce à un pardon paternel.

Le péché brise la communion chez l'enfant de Dieu, une communion qu'il peut restaurer à la seule condition de confesser et de délaisser le péché. Quand nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle à sa Parole et il pardonne comme promis. Il est juste de nous pardonner car l'oeuvre de Jésus-Christ à la croix est une base juste qui suffit pour nous accorder le pardon.

Ainsi, ce verset nous dit que si nous confessons nos péchés, nous savons que tout souvenir en est effacé, que nous avons été complètement purifiés et que la communion avec le Père est rétablie. Dès que nous sommes conscients d'un péché dans notre vie, nous pouvons nous présenter devant Dieu, appeler ce péché par son nom, le rejeter et avoir l'assurance qu'il a été enlevé.

Mais comment en avoir l'assurance? Parce que nous nous sentons pardonnés? Ce n'est pas du tout une question de sentiments. Nous savons que nous avons été pardonnés parce que Dieu l'affirme dans sa Parole. Nous ne pouvons nous fier à nos sentiments même les meilleurs, par contre la Parole de Dieu est certaine.

Mais supposons que quelqu'un dise: "Je sais que Dieu m'a pardonné mais je ne peux me pardonner moi-même..." Cette attitude peut sembler très pieuse mais en réalité, elle déshonore Dieu. Si Dieu m'a pardonné, c'est qu'il veut que je reçoive ce pardon par la foi, que je m'en réjouisse et que j'aille le servir comme un vase purifié.

Du 26 août au 1er septembre 2012

LE CHRETIEN DEVRAIT-IL S'IMPLIQUER DANS LA POLITIQUE?
"Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi..." (Jean 18:36)

Il me suffit de savoir que le royaume de Jésus-Christ n'est pas de ce monde pour rester loin de la politique. Si je participais à la vie politique, je souscrirais un vote de confiance dans la capacité du système à résoudre les problèmes de ce monde. Mais je n'éprouve pas cette confiance car je sais que "le monde entier est sous la puissance du malin" (1 Jean 5:19)

La politique a particulièrement prouvé son inefficacité à résoudre les problèmes de la société. En effet, les solutions politiques ne sont qu'un pansement sur une blessure suppurante: elles ne vont pas à la source de l'infection. Nous savons que le péché est la cause première de notre société malade. Tout remède qui ne cherche pas à traiter le péché ne peut être pris au sérieux.

Cela devient donc une question de priorités. Est-ce que je devrais consacrer du temps à la politique ou ne devrais-je pas plutôt consacrer ce même temps à l'annonce de l'Evangile? Jésus a déjà répondu à cette question par ces paroles: "Laisse les morts ensevelir leurs morts; et toi, va annoncer le royaume de Dieu (Luc 9:60). Il faut avoir comme priorité ultime de faire connaître Jésus-Christ car il est la solution aux problèmes de ce monde.

En effet, les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles: mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses" (2 Corinthiens 10:4). Devant cette réalité, nous en venons à la conviction profonde qu'il est possible de changer le cours de l'histoire nationale et internationale par la prière, le jeûne et la Parole de Dieu bien plus que par la démocratie.

Une personnalité très connue a même affirmé que la politique était corrompue par nature, et a de plus fait cette mise en garde: "L'Eglise ne doit jamais oublier sa vraie mission en essayant de jouer un rôle dans les affaires de ce monde où elle devrait être qu'un faible concurrent... Sa seule participation lui ferait perdre la pureté de sa raison d'être."

Le plan de Dieu pour notre temps, c'est de se choisir parmi les nations un peuple qui porte son nom (Ac.15:14). Dieu n'essaie pas de mettre les gens à l'aise dans un monde corrompu. Il veut plutôt les en sortir et les sauver. Je dois donc m'engager avec Dieu dans cette oeuvre glorieuse de libération.

Lorsque Jésus s'est vu demander ce qu'il fallait faire pour accomplir les oeuvres de Dieu, il a répondu que l'oeuvre de Dieu, c'est de croire en celui qu'il a envoyé (Jean 6:28-29). Voilà donc notre mission: amener les gens à croire et non à voter.

Du 19 août au 25 août 2012

MALGRE NOS MANQUEMENTS, DIEU NE NOUS DISQUALIFIE PAS
"La Parole de l'Eternel fut adressée à Jonas une seconde fois" (Jonas 3:2)

Ce verset contient un message remplit d'espoir et de promesse. En effet, ce n'est pas parce que quelqu'un a des manquements que Dieu le met au rancart.

La Bible nous décrit avec un réalisme sans détour les manquements de David, si bien qu'à leur seule lecture nous nous retrouvons dans la boue avec lui à éprouver beaucoup de honte. Mais David savait s'humilier devant le Seigneur avec une profonde repentance. Dieu ne s'est pas détourné de lui mais il lui a pardonné et l'a ramené à une vie abondante.

Jonas a cherché à éviter l'appel missionnaire de Dieu et il a abouti dans le ventre d'un grand poisson. C'est dans ce sous-marin vivant qu'il a appris à obéir. Lorsque Dieu l'a appelé pour la seconde fois, il s'est rendu à Ninive, il a prêché le jugement imminent et il a vu la ville entière s'abandonner à une réelle repentance.

Jean-Marc a connu un bon départ avec Paul et Barnabas, mais il les a abandonnés pour retourner chez lui. Toutefois, Dieu ne l'a pas abandonné. Marc a foncé de nouveau, a regagné la confiance de Paul et il a été choisi pour écrire l'Evangile du Serviteur infaillible.

Pierre n'a pas tenu les promesses qu'il avait faites au Seigneur malgré son engagement ferme qu'il serait loyal envers Lui, et ce peu importe ce qui arriverait. Les hommes l'auraient mis de côté en disant qu'un oiseau à l'aile cassée ne pourrait jamais plus voler aussi haut qu'avant, mais Dieu ne l'a pas rejeté. Au contraire, Pierre a pu voler plus haut que jamais par la suite. Grâce à lui, 3 000 personnes entrèrent dans le royaume de Dieu le jour de la Pentecôte. Il a travaillé sans relâche et il a souffert à plusieurs reprises aux mains de ses persécuteurs. Il a écrit les deux épîtres qui portent son nom puis il a couronné sa glorieuse vie de serviteur en mourant comme un martyr.

Par conséquent, lorsqu'il s'agit du service, Dieu est un Dieu qui offre toujours une seconde occasion. Il ne met pas quelqu'un de côté en raison de ses manquements. Dès qu'il voit un coeur brisé et repentant, il se penche pour relever la tête de son soldat tombé.

Cependant, cela ne veut pas dire qu'il faut se fermer les yeux sur le péché et les manquements. Le profond regret d'être tombé, face au Seigneur, devrait suffire à nous dissuader de recommencer.

Cela ne veut pas dire non plus que Dieu donne au pécheur impénitent une seconde occasion après la mort. La mort, c'est quelque chose d'irrévocable. En effet, pour l'homme qui meurt dans ses péchés, il ne reste que cette terrible sentence: "... Et si un arbre tombe, ... Il reste à la place où il est tombé" (Ecc.11:3).

Du 12 août au 18 août 2012

LA LIBERTE D'UN ENFANT DE DIEU
"Frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par amour, serviteurs les uns des autres" (Galates 5:13)

La liberté d'un enfant de Dieu est un bien inestimable. Si le Fils vous libère, vous êtes réellement libre. Seulement, l'enfant de Dieu est appelé à une liberté responsable, et non pas à tout se permettre.

Les enfants veulent échapper aux contraintes de la vie familiale. Les jeunes veulent se soustraire à la discipline des études. Les adultes quand à eux veulent se sentir libres face aux voeux du mariage. D'autres résistent à l'idée d'avoir toujours le même emploi. Mais ce ne sont pas là les libertés auxquelles nous sommes appelés.

Les étoiles ne sont pas libres de quitter leur orbite pour se promener à leur guise dans l'espace. Un train n'est pas libre de quitter la voie ferrée pour se balader à la campagne. Un avion n'est pas libre de quitter son trajet puisque sa sécurité dépend de la soumission du pilote aux règles établies.

Comme l'affirme M. Jowett: "Il n'y a pas de domaine où les sans loi sont libres. Peu importe la direction que nous voulons prendre, nous devons accepter les contraintes pour découvrir la vérité. Un musicien doit respecter les lois de l'harmonie s'il veut exceller dans son monde merveilleux. Celui qui construit une maison doit respecter la loi de la gravité s'il ne veut pas voir un tas de ruines au lieu d'une maison. Quelle sorte de liberté possède celui qui défie constamment les lois de la santé? Dans tous ces domaines, la négligence mène au désordre et le respect, à la liberté."

Certes le croyant est libéré de la loi (Rom.7:3), mais cela ne signifie pas qu'il soit sans loi. Il est maintenant sous la loi de Jésus-Christ, lié par les liens de l'amour, et appelé à obéir aux nombreux commandements du Nouveau Testament.

Le croyant est libéré de la domination du péché (Rom.6:7,18,22) mais seulement en vue de devenir serviteur de Dieu et de la justice.

Le croyant est libre à l'égard des autres (1 Cor.9:19) afin de devenir de tous pour en gagner davantage à la cause du Seigneur.

Mais sa liberté ne doit pas être un prétexte pour faire le mal (1Pi.2:16). Il n'est pas libre de satisfaire sa propre nature humaine (Gal.5:13). Il n'est pas libre d'offenser ou de faire tomber quelqu'un d'autre (1Cor.8:9). Il n'est pas libre de déshonorer le nom du Seigneur Jésus (Rom.2:23-24). Il n'est pas libre d'aimer le monde (1Jn.2:15-17). Il n'est n'est pas libre d'attrister le St-Esprit qui demeure en lui (1Cor.6:19).

L'être humain ne trouve pas de repos ni d'épanouissement à chercher sans cesse sa propre satisfaction. Il les trouve uniquement en prenant le joug de Jésus-Christ sur lui pour apprendre de lui. Le servir, c'est cela la vraie liberté.

Du 5 août au 11 août 2012

CAR TOUT EST A VOUS (1 Corinthiens 3:21-23)
Les croyants charnels de Corinthe se querellaient à propos des dirigeants de l'Eglise. Pour les uns, Paul était l'homme idéal. Pour les autres, c'était Apollos. D'autres encore pensaient que Céphas était le meilleur. Paul leur dit qu'il était ridicule de limiter leur choix à un seul homme, alors que tous ces hommes étaient à eux. Au lieu de dire: "Apollos est à moi", ils devraient dire: "Paul, Apollos et Céphas sont tous à moi."

Ces mots s'adressent aussi à nous. C'est une erreur de dire que nous sommes partisans de Luther, de Wesley, de Booth, de Calvin, de Darby, de Billy Graham ou de tout autre grand homme doué de l'Eglise. Tous ces hommes sont à nous et nous pouvons nous réjouir de la mesure de lumière que chacun nous donne. Nous ne devrions pas devenir partisans d'un homme en particulier.

Mais ce ne sont pas seulement les serviteurs du Seigneur qui sont à nous. Le monde est à nous. Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Jésus. Entre-temps, les hommes inconvertis dirigent comme si le monde leur appartenait alors qu'ils n'en assument la gestion que jusqu'au moment où nous prendrons possession de notre héritage.

La vie est à nous. Cela ne veut pas seulement dire que nous avons la vie. Tous les hommes l'ont. Cela signifie que nous avons la vie abondante, la vie éternelle, la véritable vie du Seigneur Jésus. Notre vie n'est pas vanité et frustration. Elle a sa raison d'être, un but et une récompense.

Et la mort est à nous. Nous ne sommes plus liés toute notre vie par la crainte de la mort. Maintenant, la mort est le messager de Dieu qui conduit notre âme au ciel. Par conséquent, mourir devient un gain. Qui plus est, nous sommes à Jésus-Christ et Jésus-Christ est à Dieu. Je pense à la remarque absurde de Guy King: "Quel mendiants fortunés nous sommes!

du 29 juillet au 4 août 2012

JE PUIS TOUT PAR CELUI QUI ME FORTIFIE (Philippiens 4:13)
Comme il est facile de mal interpréter ce verset. Dès que nous le lisons, nous nous mettons à penser à des foules de choses que nous sommes incapables de faire. Sur le plan physique, par exemple, nous pensons à un tour de force impossible qui demande une puissance surhumaine. Ou encore, nous imaginons un exploit mental qui est bien au-delà de notre capacité. En fait, les paroles de ce verset deviennent une torture au lieu d'un consolation.

En réalité, ce que le verset signifie vraiment, c'est que le Seigneur nous donne la force de faire tout ce qu'il veut que nous fassions. Il n'y a rien, dans les limites de sa volonté, qui lui soit impossible.

Pierre connaissait ce secret. Il savait que, laissé à lui-même, il ne pouvait marcher sur les eaux. Par contre, il savait aussi que si le Seigneur lui disait de le faire, il en serait alors capable. Dès que Jésus lui ordonna de venir, Pierre sortit de la barque et s'élança à grands pas sur les eaux, en direction du Seigneur. Normalement, une montagne ne se jettera pas dans la mer à mon seul commandement. Mais si cette montagne se dresse entre moi et l'accomplissement de la volonté de Dieu, alors je pourrai dire: "Ôte-toi!", et elle le fera.

Autrement dit, cela se résume ainsi: "La volonté de Dieu s'accompagne toujours de la capacité." C'est pourquoi, il donne la force d'endurer n'importe quelle épreuve. Il me rendra capable de résister à chaque tentation et de vaincre toute mauvaise habitude. Il me donnera la force d'entretenir de bonnes pensées, d'avoir des motifs purs et de faire tout ce qui lui plaît.

Si je me retrouve sans force pour accomplir quelque chose ou si je risque l'épuisement physique, mental ou émotionnel, il faut alors me demander si je suis passé à côté de sa volonté en cherchant à satisfaire mes propres désirs. Il est possible de faire une oeuvre pour Dieu sans faire l'oeuvre de Dieu. En pareil cas, nous n'avons pas la promesse de sa puissance.

C'est pourquoi, il est si important de s'assurer que nous avançons selon ses plans. Alors seulement nous pouvons avoir la joyeuse assurance que sa grâce nous soutiendra et nous fortifiera.

Du 22 au 28 juillet 2012

NOUS N'AVONS RIEN QUE NOUS N'AVONS PAS RECU
"Qu'as-tu que tu n'aies reçu?" (1Corinthiens 4:7)

Voilà une bonne question qui nous remet tous à notre place. Nous n'avons rien que nous n'avons pas reçu. Nous avons reçu nos capacités physiques et mentales à la naissance. Notre apparence et notre intelligence dépendent trop peu de nous pour justifier notre orgueil. Cela vient avec la naissance.

Toutes nos connaissances proviennent de notre éducation. D'autres personnes ont nourri notre esprit de leurs enseignements. Souvent, c'est lorsque nous croyons avoir une idée originale que nous la retrouvons dans un livre que nous avions lu vingt ans plut tôt. Comme Emerson l'a si bien dit: "Toutes mes pensées les meilleures, les ancêtres me les ont volées."

Qu'en est-il de nos talents? Certains talents viennent indéniablement de la famille. Ils sont mis en valeur par la discipline et le travail. Mais il reste que ce n'est pas de nous qu'ils proviennent. Nous les avons reçus.

Pilate était enflé d'orgueil à cause du pouvoir qu'il exerçait. Mais le Seigneur Jésus lui a vite rappelé ceci: "tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut" (Jn.19:11).

Bref, chaque souffle de l'être humain est un don de Dieu. C'est pourquoi Paul enchaîne avec la question suivante en 1 Cor.4:7: "Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne n'avais pas reçu?"

Voilà pourquoi, par exemple, l'auteure du livre intitulé "la case de l'oncle Tom", Harriet Beecher Stowe, refusa tout crédit pour son livre, en ces termes: "Moi, l'auteure de "la case de l'oncle Tom?" Pas du tout! Je n'étais pas maître de l'histoire, elle s'est écrite d'elle-même. Le Seigneur l'a écrite. Je n'étais qu'un humble instrument dans sa main. Le tout m'est venu dans des visions, l'une après l'autre, et je les ai exprimées en mots. Que lui seul soit loué!"

Nous rappeler sans cesse que nous n'avons rien que nous n'avons pas reçu nous empêche de nous enorgueillir et de nous flatter nous-mêmes. Cela nous incite plutôt à glorifier Dieu pour tout ce que nous sommes ou avons de bien.

En conclusion: "Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d'avoir de l'intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l'Eternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; car c'est à cela que je prends plaisir, dit l'Eternel" (Jér.9:23-24).

Du 15 au 21 juillet 2012

UN JUGEMENT VALABLE REQUIERT LE TEMOIGNAGE DE DEUX OU TROIS TEMOINS
"Afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins" (Mat.18:16)

Selon la Bible, pour qu'un jugement soit valable, il faut obtenir le témoignage de deux ou trois témoins. Si seulement nous mettions ce principe en pratique, nous nous éviterions une foule de problèmes.

Nous avons naturellement tendance à écouter la version des faits d'une seule personne pour tout de suite nous ranger de son côté. Elle semble convaincante, donc nous nous rallions à sa cause. Puis, nous finissons par apprendre que ce n'était qu'une version de l'histoire. Quand nous entendons l'autre version, nous constatons que la première personne avait déformé les faits ou les avait à tout le moins racontés à son avantage. Ainsi que l'exprime l'auteur des Proverbes, "le premier qui parle dans sa cause, paraît juste; vient sa partie adverse, et on l'examine..." (Prov.18:17).

Quand nous prenons une décision sans connaître tous les faits, nous faisons preuve de moins de justice que le système judiciaire du monde et nous nous rendons coupables en vertu de Proverbes 18:13: "Celui qui répond avant d'avoir écouté fait une acte de folie et s'attire la confusion."

Lorsque Ziba rapporta à David que Mephiboscheth espérait occuper le trône, David accepta la calomnie sans plus de questions et donna toutes les propriétés de Mephiboscheth à Ziba (2 Sam.16:1-4). Plus tard, Mephiboscheth eut l'occasion de raconter au roi les faits réels. David s'aperçut alors qu'il avait pris une décision sans preuve suffisante.

Le Seigneur Jésus a reconnu la valeur de ce principe. Il a dit que parce qu'il rendait un témoignage de lui-même, son témoignage ne suffisait pas (Jn.5:31). Il a donc présenté le témoignage de quatre témoins: Jean-Baptiste (v.32-35), ses oeuvres (v.36), Dieu le Père (v.37-38), les Ecritures (v.39-40).

Si nous n'obtenons pas le témoignage digne de foi de deux ou trois témoins, nous risquons de briser des coeurs, de ruiner des réputations, de diviser des Eglises et de troubler des amitiés.

Par contre, si nous mettons la Parole de Dieu en pratique, nous éviterons beaucoup d'injustice et de blessures inutiles.

Du 8 au 14 juillet 2012

NE NOUS FATIGUONS PAS DE COURIR
"... Et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte..." (Hb.12)

Beaucoup de gens perçoivent la vie chrétienne de façon excessivement idéaliste. Ils croient qu'elle devrait être une suite ininterrompue d'expériences exaltantes. Ils lisent des livres chrétiens, écoutent des témoignages de drames personnels et en arrivent à la conclusion que la vie se résume à cela. Dans leur monde de rêves, problèmes, maux de tête, épreuves et ennuis n'ont aucune place. Il n'y a pas non plus de travail dur, de routine journalière ou de monotonie. Ils sont toujours dans les nuages. Si leur vie ne correspond pas à cette image, ils sont découragés, désillusionnés et frustrés. Rétablissons maintenant les faits. La plupart du temps, la vie chrétienne est ce que G. Campbell Morgan appelle "la voie d'une persévérance ardue à accomplir des choses petites en apparence". C'est ainsi que je l'ai moi-même vécue. Petites tâches, heures prolongées d'étude assidue, service apparemment inefficace, tout cela constitue une large part de ma vie. Parfois je me demandais si j'étais vraiment en train de faire quelque chose. C'est précisément à ce moment que le Seigneur intervenait par un signe d'encouragement, une merveilleuse réponse à la prière ou une direction claire à suivre. Puis je retrouvais la force de faire un autre bout de chemin.

La vie chrétienne se compare plus à une épreuve d'endurance qu'à un sprint, en raison de la persévérance exigée. Bien commencer, c'est important; mais ce qui compte surtout, c'est l'endurance qui nous permet de terminer en beauté.

Hénoc aura toujours une place d'honneur dans les annales de l'endurance. Pensez-y un peu: il marcha avec Dieu trois cents ans (Gen.5:22)! Mais il ne faudrait pas croire que toutes ces années furent remplies de gloire et de joie sans faille. Dans un monde comme le nôtre, il a sûrement dû faire faire aux épreuves, aux ennuis et même aux persécutions. Mais il ne s'est pas lassé de faire le bien. Il a persévéré jusqu'à la fin.

Si jamais vous êtes tenté de démissionner, rappelez-vous ce que dit Hébreux 10:36: "Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis"

du 1er juillet au 7 juillet 2012

SOYEZ UN BON TEMOIGNAGE DANS VOTRE FAMILLE
"Qu'ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille" (1 Timothée 5:4)

Vous connaissez sans doute l'expression qui dit "un diable à la maison, un saint ailleur"? Elle exprime trop bien notre terrible tendance à être courtois et ouverts avec ceux du dehors, mais durs et aimables avec les nôtres. Cette faiblesse n'est pas le propre d'une certaine classe de gens. Les jeunes aussi doivent y prendre garde. C'est si facile en effet d'afficher une personnalité de vedette avec ses amis tout en étant une terreur pour ses parents. Ou encore, un mari peut être charmant avec ses collègues de travail, mais à la maison devenir irritable comme toujours. Par ailleurs, le prédicateur peut impressionner en chaire, mais avoir une mauvaise attitude en famille.

Ainsi, l'une des fameuses tendances de notre nature déchue nous pousse à être parfois méchants avec les nôtres, ceux qui en font le plus pour nous, et que, dans des moments plus raisonnables, nous aimons de notre mieux. Ella Wheeler Wilcox s'est inspirée de cela pour écrire ceci:

Une grande vérité je découvre avec le temps,
le temps d'un voyage sous d'autres cieux;
Ceux que nous blessons vraiment
Ce sont ceux que nous aimons le mieux.
Que d'éloges pour ceux qu'à peine nous connaissons,
Et de petits plaisirs pour l'invité qui ne fait que passer,
Mais combien de douleurs sans raison
Pour ceux que, de notre mieux, nous voulons aimer.

Un autre poète a dit: "Nous saluons l'étranger et nous sourions à l'invité, mais aux nôtres nous parlons d'un ton amer, même si ce sont eux que nous aimons le plus." Comme l'a dit H.W.Smith: "Rien de plus facile qu'une religion axée sur l'Eglise, les réunions de prières ou le service; mais une religion de tous les jours, quelle différence! "Exercer la piété envers sa propre famille", c'est l'une des choses les plus importantes de la vie chrétienne, mais combien négligée aussi. Il n'est pas rare de voir un chrétien, "démontrer sa justice" envers ceux du dehors "pour être vu des hommes", mais réserver bien peu de piété pour sa propre famille. D'ailleurs, j'ai connu un père de famille qui priait avec tant de puissance à la réunion de prière et qui exhortait avec tant de vigueur que l'Eglise entière en était édifiée; par contre, une fois chez lui après les réunions, ce même homme était de mauvaise humeur et particulièrement déplaisant,au point où sa femme et sa famille n'osaient dire un mot en sa présence."

Selon Samuel Johnson, les animaux se vengent de leurs douleurs sur leurs plus proches. L'être humain devrait éviter cette tendance naturelle. Notre maturité chrétienne se voit bien plus à ce que nous sommes chez nous qu'ailleurs.

du 24 juin au 30 juin 2012

NE JAMAIS NEGLIGER L'OEUVRE DU SEIGNEUR
"Maudit soit celui qui fait avec négligence l'oeuvre de l'Eternel" (Jérémie 48:10)

"L'oeuvre du Seigneur est tellement importante, si urgente, si sublime et si imposante qu'une malédiction pèse sur celui qui la fait avec négligence. Le Dieu qui désire et mérite le meilleur ne peut tolérer la paresse, les délais, la tiédeur ou les mauvaises méthodes. Il n'y a qu'à penser aux énormes conséquences en cause pour ne pas s'en surprendre.

A la fin de 1968, à Prague, en Tchécoslovaquie, un jeune chrétien témoignait à un autre jeune tchèque nommé Jan Palach. Puisque Jan semblait vraiment intéressé, le chrétien promit de lui apporter un nouveau Testament. Il était plein de bonnes intentions, mais il laissa des semaines s'écouler avant même de se procurer le Nouveau Testament promis. Ensuite, il retarda sans cesse le moment d'aller le donner.

Le 16 janvier 1969, Jan Palach se rendit à la Place Saint-Wencelas pour s'asperger d'essence avant d'y mettre le feu. Il n'a même pas vécu assez longtemps pour voir le Nouveau Testament qui lui avait été promis.

Les bonnes intentions ne suffisent pas. On dit même que le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions. Mais ces dernières ne font pas aboutir le travail. Elles doivent être traduites en actions dont en voici quelques exemples.

Premièrement, ne pas résister si le Seigneur nous montre un travail à accomplir pour lui. Si c'est lui le Seigneur, nous devons lui obéir sans hésitation.

Deuxièmement, ne pas remettre à plus tard. Les délais sont mortels. Ils privent les autres de l'aide et de la bénédiction dont ils ont besoin, en plus de nous remplir de sentiments de culpabilité et de remords.

Troisièmement, s'appliquer à la tâche. Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le (Ecclésiaste 9:10). Si le travail vaut la peine d'être fait, il vaut aussi la peine d'être bien fait.

Finalement, fais-le pour la gloire de Dieu. Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu (1 Corinthiens 10:31)

Nous devrions tous être animés du même esprit qu'Amy Carmichael qui a écrit: "Je ne peux m'arrêter pour jouer avec les ombres ou cueillir des fleurs, pas avant d' avoir accompli mon travail et d'en avoir rendu compte."

du 17 juin au 23 juin 2012

MARCHER PAR LA FOI ET NON PAR LA VUE
"Nous marchons par la foi et non par la vue" (2 Corinthiens 5:7)

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la plupart des gens trouvent qu'assister à une partie de basketball, est bien plus excitant qu'assiter à une réunion de prière? Pourtant, c'est bien ce que prouvent les statistiques d'assistance.

On pourrait aussi se demander pourquoi un chef politique est plus populaire que les anciens d'une église. Les parents ne disent pas à leur fils: "Mange ton repas et tu seras peut-être ancien un jour", mais plutôt: "Finis ton assiette et quand tu seras grand, tu seras premier ministre..."

Pourquoi une brillante carrière en affaires attire-t-elle davantage que la vie missionnaire? Pourquoi un documentaire télévisé est-il plus intéressant qu'une étude de la Parole de Dieu? Pensons-y bien: pour des heures passées devant la télévision, il n'y a que de bien courts moments passés en hâte devant la Bible ouverte.

Pourquoi certains sont-ils prêts à faire pour de l'argent ce qu'ils ne feraient pas par amour pour le Seigneur Jésus? Plusieurs personnes infatigables à leur travail, deviennent léthargiques et insensibles devant l'appel du Sauveur.

Enfin, pourquoi la gandeur et l'importance de notre pays nous préoccupent-elles plus que l'Eglise? La scène politique a son côté piquant et captivant tandis que l'Eglise semble se traîner sans enthousiasme.

Comment expliquer tout cela? C'est que nous marchons par la vue et non par la foi. Notre vision est déformée. Nous ne voyons pas les choses telles qu'elles sont réellement. Nous accordons plus de valeur aux choses temporelles qu'aux choses éternelles. L'émotion l'emporte sur le spirituel. Nous plaçons le jugement humain au-dessus de celui de Dieu.

C'est quand nous marchons par la foi que tout change. Notre vision spirituelle est tout à fait claire. Nous voyons les choses comme Dieu les voit. Nous voyons la prière comme le moyen par excellence pour nous entretenir directement avec le Maître de l'univers. Nous voyons qu'un ancien dans l'Eglise a plus d'importance pour Dieu qu'un dirigeant d'un pays. Comme Spurgeon, nous voyons que si Dieu appelle quelqu'un comme missionnaire, "ce serait tragique qu'il ne devienne qu'un roi..." Nous voyons la télévision comme un pays imaginaire cousu d'irréalité, alors que la Bible offre la clé d'une vie remplie. Nous sommes prêts à nous sacrifier pour Jésus bien autrement que pour une entreprise, indigne et impersonnelle. Finalement, nous croyons que notre Eglise locale est bien plus importante pour Dieu et son peuple que le plus grand empire au monde.

Marcher la foi fait toute la différence!

du 10 juin au 16 juin 2012

IL N'Y A RIEN DE BON EN MOI
"Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature humaine" (Rom.7:18)

Si un jeune croyant apprend cette leçon tôt dans sa marche avec le Seigneur, il s'épargnera une foule de problèmes. La Bible enseigne qu'il n'y a rien de bon dans notre vieille nature, non régénérée et mauvaise. Il n'y a absolument rien de bon dans notre chair. Elle ne s'est pas améliorée d'un iota au moment de la conversion. Elle ne s'améliore pas non plus par toute une vie de fidélité au Seigneur. En réalité, Dieu n'essaie même pas de l'améliorer, il l'a condamnée à mort à la croix et Il veut que nous la laissions dans la mort, qui est sa place.

Si j'y crois vraiment, cette vérité m'épargnera une vaine recherche. Je ne chercherai rien de bon là où Dieu a déjà dit qu'il est impossible d'y trouver quoi que ce soit de bon et j'éviterai aussi le désenchantement. Pour ma part, je ne suis jamais déçu de ne rien trouver de bon en moi. Je sais de toute façon qu'au départ, il n'y en a jamais eu.

Je serai gardé de l'introspection. Je sais d'avance que la victoire est impossible par moi-même. A vrai dire, se préoccuper de soi, c'est être voué à l'échec. Cela m'épargnera le recours à la psychologie et à la psychiatrie, qui mettent tout l'accent sur le moi, ce qui ne fait que compliquer le problème au lieu de le résoudre.

Cette vérité nous encourage à garder les regards sur Jésus. Comme l'affirme si bien Robert McCheyne, "chaque fois que tu viens de regarder à toi-même, fixe dix fois tes regards sur Jésus." Voilà un bon équilibre! Selon une autre affirmation, même un moi sanctifié fait triste figure devant Jésus-Christ glorifié. Un compositeur de cantiques a écrit ceci: "Comme il est doux de se détourner de soi pour trouver un abri auprès de notre Sauveur."

De nos jours, un grand nombre de prédications et de nouveaux livres chrétiens encouragent l'introspection en mettant l'accent sur les tempéraments, l'image personnelle, les blocages et les inhibitions. Toute cette démarche relève tragiquement d'un dséquilibre, entraînant dans son sillage des épaves humaines.

"Je suis trop mauvais pour qu'il vaille la peine de penser à moi; ce que je désire, c'est de m'oublier moi-même et de me tourner vers Dieu, qui Lui est réellement digne de toutes mes pensées."

du 3 juin au 9 juin 2012

C'EST PAR MON ESPRIT
"Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Eternel des armées" (Zac.4:6b)

Ce verset fait ressortir une vérité essentielle: l'oeuvre du Seigneur ne s'accomplit pas ni par la force ni par l'ingéniosité des êtres humains, mais par le Saint-Esprit. C'est ce que l'on peut voir dans la prise de Jéricho. Ce n'est pas la puissance militaire d'Israël qui a provoqué la chute des murs. C'est le Seigneur qui livra la ville entre leurs mains au moment où les prêtres sonnèrent sept fois des trompettes.

S'il avait fallu que Gédéon dépende d'une grand armée, il n'aurait jamais vaincu les Madianites, car son armée était réduite à trois cents hommes. de plus, leurs armes peu habituelles, se composaient de cruches munies de flambeaux à l'intérieur. Certes, seul le Seigneur pouvait les faire gagner.

C'est de façon délibérée qu'Elie fit verser douze cruches d'eau sur l'autel, afin d'éliminer toute possibilité d'intervention humaine par la puissance ou la force. Lorsque le feu tomba, il ne pouvait y avoir de doute quant à l'action de Dieu.

Laissés à leur ingéniosité, les disciples eurent beau pêcher toute la nuit: ils ne prirent rien. Cela permit au Seigneur de leur montrer qu'ils devaient compter sur lui pour vraiment agir avec efficacité.

Il est facile de croire que c'est d'argent que les ministères chrétiens ont le plus besoin. En fait, cela n'a jamais été et ne sera jamais. Hudson Taylor avait raison de dire que ce qu'il faut craindre, ce n'est pas d'avoir trop peu d'argent, mais d'avoir trop d'argent non consacré.

Que de choses au nom du soi-disant succès: de la politique dans les coulisses des campagnes de promotion hautement orchestrées, une utilisation de la psychologie pour manipuler les gens, de brillants discours, de vastes programmes de construction, et même l'établissement de grands empires.

Pour ce qui est de l'oeuvre de Dieu, elle ne s'accomplit ni par la puissance, ni par la force, ni par aucune de ces choses, mais uniquement par l'Esprit du Seigneur.

Aujourd'hui, bien des ministères dits chrétiens pourraient survivre même sans le Saint-Esprit. L'oeuvre chrétienne authentique ne pourrait soutenir le combat spirituel sans lui, ayant pour armes non celles de la chair, mais la prière, la foi et la Parole de Dieu.

du 28 mai au 2 juin 2012

NE MARCHEZ PAS PAR LA VUE, MARCHEZ PAR LA FOI
"Ne jugez pas selon les apparences, mais jugez selon la justice" (Jn.7:24)

Une des faiblesses les profondément enrainées de l'humanité déchue, c'est sa tendance persistante à juger selon les apparences. En effet, nous jugeons quelqu'un d'après son apparence. Par exemple, nous évaluons une auto usagée d'après sa carosserie ou encore nous jugeons un livre en fonction de sa couverture. Peu importe nos nombreuses déceptions et désillusions, nous nous entêtons dans notre refus d'apprendre que "tout ce qui brille n'est pas or."

Nous vivons à une époque où la beauté physique est la qualité la plus hautement valorisée dans notre société. Nous en avons fabriqué "la pièce d'or de la valeur humaine." Ainsi un enfant qui est beau aura la préférence des adultes, au détriment de l'enfant ordinaire. Les enseignants ont tendance à donner de meilleures notes aux enfants de belle apparence. Ces derniers sont d'ailleurs moins réprimandés que les autres. De plus, on s'en prend davantage aux enfants ordinaires pour les écarts de conduite.

Samuel aurait bien choisi pour roi le beau et grand Eliab (1 Samuel 16:7), mais l'Eternel a tôt fait de le reprendre: "Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L'Eternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au coeur."

La plus grande erreur de jugement de l'histoire s'est produite au moment de la venue du Seigneur Jésus sur notre planète. Il semble qu'il n'avait rien d'impressionnant en ce qui concerne son apparence. Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire (Es.53:2b). Les gens ne pouvaient même pas voir la beauté de la seule vraie belle personne qui ait jamais vécu!

Toutefois, il n'est lui-même jamais tombé dans ce terrible piège; juger selon les apparences. En effet, avant même sa venue, le prophète Esaïe (11:3) avaitdit de lui: "Il ne jugera point selon l'apparence, il ne se prononcera point sur un ouï-dire." Pour le Seigneur, ce qui comptait avant tout, ce n'était pas le visage, mais le caractère; non la couverture, mais le contenu; non le physique, mais le spirituel.

du 21 au 27 mai

L'HUMILITE DANS LE ROYAUME
"Que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes" (Phi.2:3b)

Il n'est pas naturel pour l'être humain d'estimer les autres supérieurs à lui-même; sa nature déchue, égoïste par définition, résiste à un tel assaut contre son amour propre. En fait, c'est naturellement impossible. Nous n'avons pas en nous-mêmes le pouvoir de vivre une vie qui n'a rien de ce monde, mais avec l'aide de Dieu, cela devient possible. C'est le St-Esprit qui habite en nous qui nous rend capables de nous effacer pour laisser l'honneur à d'autres.

L'histoire de Gédéon illustre bien notre propos. Après la victoire de ses trois cents hommes contre les Madianites, il fit venir les hommes d'Ephraïm pour donner le coup de grâce. Ils bloquèrent donc la sortie puis capturèrent deux princes de Madian. Cependant, ils se plaignirent de n'avoir pas été appelés plus tôt. Gédéon leur répondit que le grapillage d'Ephraïm valait mieux que la vendange d'Abiézer (Juges 8:2). Autrement dit, l'opération de nettoyage menée par les hommes d'Ephraïm était plus illustre que toute la campagne faite par Gédéon. Cette attitude dénuée d'égoïsme apaisa la colère des hommes d'Ephraïm.

De son côté, Joab agit de façon désintéressée lors de la prise de Rabba: après s'en être emparée, il fit venir David pour porter le coup de grâce (2 Sam.12:26-28). Joab était bien content que l'honneur de la victoire revienne à David. C'est l'un des moments les plus nobles de la vie de Joab.

L'apôtre Paul quant à lui, estimait les Philippiens supérieurs à lui-même. Il a dit que ce qu'ils faisaient était un sacrifice qui comptait pour Dieu, tandis que lui ne servait que de libation pour le sacrifice et le service de leur foi (Phi.2:17).

Selon une histoire plus récente, un serviteur bien-aimé de Christ se trouvait dans une salle avec d'autres prédicateurs renommés en attendant de monter sur l'estrade. Au moment de faire enfin son apparition, il est accueilli par une bruyante ovation: il s'empresse aussitôt de laisser passer les autres pour que ce soit eux qui la reçoivent.

Le Seigneur Jésus est l'exemple par excellence de celui qui a renoncé à ses propres intérêts. Il s'est abaissé afin de nous élever. Il est devenu pauvre afin de nous enrichir. Il est mort afin de nous donner la vie.

"Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ..."

du 14 au 20mai 2012

QUE DIRAIT ANNE? (1Sam.1:4-20; 24-28; 2:18-21)
Ce que Anne désirais pardessus tout, c'était d'avoir un enfant. Est-ce trop demander? Elle avait ce fardeau d'allaiter et d'élever un enfant sous le regard de Dieu. "En quoi cela est-il mal? Comment Dieu peut-il me refuser cela? Qu'est-ce qu'il sait que je ne sais pas? En quoi cela est-il bien de me faire attendre? Peut-être que c'est dans le but d'endurcir ma peau lorsque Péninna me mortifierait" se disait elle (1Sam.1:7). "Je dois admettre qu'elle m'a fait mal au plus profond de moi-même avec ses paroles. J'ai laissé la douleur me consumer et je n'avais pas le goût de manger."

"Un jour, je n'en pouvais plus, je me suis donc rendu au temple pour prier. Je n'ai pas caché ma tristesse devant le Seigneur. Je lui ai dit que s'il me donnait un fils, je le consacrerais à l'Eternel." Je voulais juste devenir une mère. J'ai dit au prêtre Eli que j'étais grandement attristée. Il me dit d'aller en paix et que le Dieu d'Israël exauce la prière que je lui avais adressée (v.17). "Je me sentais mieux et j'ai recommencé à manger. Je savais que c'était dans les mains du Seigneur, et qu'Il connaissait mon coeur."

"Dieu a répondu à ma prière, il m'a béni moi et mon mari Elkana. Nous avons eu un fils qui s'appelait Samuel. Je savais que je ne pouvais pas l'élever parce que j'avais fait une promesse au Seigneur. Ce ne fut pas facile, carlorsque l'enfant fut sevré je le conduisit au temple afin qu'il soit présenté devant l'Eternel et qu'il reste là pour toujours." Anne était fière, parce qu'elle savait que son fils Samuel servirait l'Eternel.

Une fois par année, elle fabriquait une robe à Samuel, et Elkana et elle allaient le visiter. Son fils n'était jamais loin de ses pensées et de ses prières.

Eli bénit Elkana et sa femme, en disant: Que l'Eternel te fasse avoir des enfants de cette femme, pour remplacer celui qu'elle a prêté à l'Eternel! Et ils s'en retournèrent chez eux. Lorsque l'Eternel eut visité Anne, elle devint enceinte, et elle enfanta trois fils et deux filles. Et le jeune Samuel grandissait auprès de l'Eternel (1Sam.2:20-21). Anne rendait grâce à Dieu parce que Samuel grandissait et parce qu'il était utlisé par le Seigneur. Dieu a pourvu au-delà de ce qu'elle lui avait demandé. Elle était donc maintenant la maman de plusieurs enfants, car Dieu lui avait donné trois fils et deux filles.

Prière
Seigneur il difficile de voir d'autres femmes se réjouir d'être mère, et il est facile d'éprouver du ressentiment. Aides-moi à comprendre ta volonté pour ma vie. Permets moi d'attendre le moment parfait qui vient de toi. Je te remercie pour toutes les bénédictions que j'ai tu m'as déjà accordées et je te loue de ne pas garder que des bonnes choses pour moi. Je me soumets à toi, je ne veux plus garder le contrôle de ma vie. En ton nom je te prie, amen.

du 7 au 13 mai 2012

MALHEUR A CEUX QUI MEDITENT L'INIQUITE
Quand les choses vont très mal, les problèmes s'emmêlent souvent. Nous retrouvons deux de ces difficultés dans Michée 2.6-11. Cet extrait commence et se termine par un avertissement contre les faux prophètes, mais au milieu de cette parole nous retrouvons les reproches continuelles de Michée contre les puissants qui dépouillaient les pauvres (v.8-9).

Examinons le point central de son discours. Michée déclare que les riches sont tellement corrompus qu'ils ne se conduisent plus comme le peuple de l'alliance mais comme ses ennemis (v.8a). Ces brutes dépouillent femmes et enfants (v.9). Ils privent cruellement les enfants de leur héritage alors qu'eux-mêmes continuent de s'enrichir, bien qu'il soit écrit: «Vous n'accablerez pas la veuve, ni l'orphelin. Si tu les accables, et qu'ils crient à moi, je saurai entendre leurs cris; ma colère s'enflammera, et je vous tuerai par l'épée; vos femmes deviendront veuves, et vos enfants orphelins» (Exode 22.21-23).

A partir de cette révélation que Dieu avait donnée à son peuple dans le passé, on aurait pu penser que les prophètes du pays appelleraient les puissants à rendre des comptes, mais le problème, c'est que ces individus influents et corrompus sont ceux qui les soutiennent financièrement. Les prophètes continuent de prêcher, mais ils exigent que Michée cesse de prendre la parole (v.6). La réaction de Michée est cinglante: «Si un homme court après le vent, et se met à débiter des mensonges: je vais te prophétiser sur le vin, sur les boissons fortes! Ce sera pour ce peuple un prophète!» (v.11).

De quel type de "mensonge" Michée parle-t-il? Il est étonnamment facile pour le prédicateur de façonner son message pour qu'il s'adapte à l'esprit dans lequel nous vivons. Ce qui au début est un souci d'être pertinent et à la page (admirable en-soi) se transforme finalement en piège et en source de lâcheté pour le prédicateur. C'est souvent le cas lorsque les riches et les puissants règlent nos factures. Il est très facile de se tromper soi-même et d'assimiler la lâcheté à de la prudence, de penser que se taire sur les questions morales à l'ordre du jour est un petit prix à payer pour avoir accès à l'antichambre du pouvoir et y exercer une influence. Soyez invités à la Maison Blanche (ou même à l'Assemblée générale d'une union d'églises) et vous ne dénoncerez plus ses péchés. Faites un article pour une prestigieuse revue académique, et vous vous assurez de blesser le moins possible la susceptibilité des lecteurs. Certes, ces attitudes ne sont pas inévitables. Dieu aura toujours ses Michée et ses Amos. Cependant, nous devons fréquemment revenir à la Parole de Dieu pour nous assurer que notre message est conforme à ce que Dieu dit et qu'il n'est ni le résultat d'une susceptibilité personnelle, ni une communication mielleuse qui met en avant ce que les gens aiment entendre.

du 30 avril au 6 mai 2012

L'APPEL A LE SERVIR (Marc 1:7-18)
Comme autrefois, Christ traverse dans les endroits où les gens se réunissent jour après jour, par exemple sur les marchés publics, sur les places des villes, dans les ports de pêche appelant les hommes à le suivre parce qu'il veut faire d'eux "des pêcheurs d'hommes" (Mc.1:17). Il s'est peut-être déjà présenté à vous, en vous lançant le manteau pour le servir comme Elie le fit sur le jeune laboureur pour qu'il fasse parti de son équipe.

Vous pouvez être surpris de la suggestion, mais probablement que tous ceux qui ont répondu à son appel étaient également surpris lorsque la première demande leur fut faite de passer à l'action. La demande fut faite à Samuel par l'Eternel Lui-même alors qu'il dormait. La demande fut faite à Gédéon par l'ange de l'Eternel, et celui-ci répliqua: Voici, ma famille est pauvre... Et je suis le plus petit dans la maison de mon père" (Jug.6:15). Lorsque Dieu appela Jérémie, celui-ci dit: Ah! Seigneur Eternel! Voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant" (Jér.1:6). Moïse recula et dit qu'il n'était pas qualifié pour accomplir la tâche à laquelle l'Eternel l'appelait.

L'appel de Christ a atteint particulièrement le coeur du jeune Henry Martyn au milieu de ses livres, de David Linvingstone qui travaillait sur un métier à tisser, de William Carey travaillant comme cordonnier, de Mary Slessor employée dans une usine en écosse et à beaucoup d'autres. Les jeunes ont une capacité incroyable à apprendre les langues et de maîtriser les difficultés qu'ils rencontrent dans des pays de culture différente. Ils sont en mesure de s'adapter aux conditions de vie qui sont souvent plus rudimentaire que dans les pays Occidentaux, et ce que les hommes et les femmes font pour obtenir la gloire, une position enviable et s'accumuler des richesses, nous pouvons également le faire pour Jésus, et ce sont des trésors que nous accumulons au ciel. Nous sommes ses esclaves qui avons été rachetés par son sang et il a sûrement le droit de nous dire à tous, "suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes."

Jésus vous appelle au nom de ces millions de personnes qui sont mortes spirituellement et vers qui il veut envoyer certains d'entre vous. Abandonnez-vous à lui et laissez-le insufler en vous sa passion pour le salut des âmes. Ne portez pas un regard sur les circonstances, ne vous concentrez pas sur ces cinq pains et les deux poissons, en vous demandant si cela suffira. Ne gardez pas vos yeux fixés sur les vagues en vous demandant si elles vont vous submerger. Gardez vos yeux fixés sur Lui et vos oreilles ouvertes à Sa voix, et une fois que vous serez certain que c'est Lui qui vous conduit, allez de l'avant en Son nom. Vous verrez le jourdain se séparer en deux devant vous et les murs de Jéricho s'écrouler.

PRIERE
Seigneur, me voici, envoie-moi là où tu le désires. Fais-moi seulement connaître ta volonté au-delà de toute possibilité d'erreur, et agis en moi afin que tu accomplisses tout ce que tu veux à travers moi, pour ta seule gloire. Amen!

du 23 avril 29 avril 2012

OU EST VOTRE FOI?
Dans Luc 8: 22-25, nous retrouvons Jésus en train de ramener le calme dans le coeur de ses disciples lors d'une tempête. Il est monté dans une barque avec ses disciples et il leur a dit de passer de l'autre côté du lac. Pendant qu'ils naviguaient, Jésus s'endormit et une violente tempête se leva. Un tourbillon fondit sur le lac au point où la barque se remplissait d'eau et que les disciples craignaient de couler. Pris de panique, ils réveillèrent Jésus. Celui-ci se réveilla, il menaça le vent et les flots, et dit ensuite à ses disciples: "Où est votre foi?"

La question que Jésus a posée à ses disciples il y a plus de deux mille ans, est aussi pertinente pour nous aujourd'hui. "Où est votre foi?" Est-ce que nous faisons confiance à la technologie? Est-ce que nous plaçons notre foi dans la connaissance et dans l'intelligence de l'homme? Est-ce que nous mettons notre foi dans nos capacités physiques? Est-ce que nous mettons notre confiance dans les hommes?

Jésus voulait que ses disciples placent leur foi en Lui, et c'est la même chose pour nous aujourd'hui. Jésus veut que nous mettions notre foi en Lui. Il veut que nous lui faisons confiance et que nous le suivions. Où est votre foi?

du 16 au 22 avril 2012

« JE N'AI POINT HONTE DE L'EVANGILE DE CHRIST» (Romains 1:16) ((Lire de v. 1 à v. 17.)

 Il n'y en a peut-être pas beaucoup, voire personne parmi nous qui ne soit prêt à s'associer de tout son coeur à ces paroles prononcées par l'apôtre Paul. Personne qui peut dire avec certitude qu'il les répéterait, s'il vivait à une époque comme celle de l'apôtre Paul, c'est-à-dire dans un temps où rien ne garanti qu'on n'aura pas à payer de son confort, de ses biens, de sa vie même, parce qu'il annonce l'Evangile de Jésus-Christ. "Comment pourrais-je avoir honte de l'Évangile de Christ?" se dit chaque chrétien sincère. "Christ n'a pas reculé pour moi, devant les traitements les plus humiliants et même devant la mort. Le moins que je puisse faire pour lui, n'est-ce pas de lui témoigner ma reconnaissance, en proclamant que je suis tout prêt à aller avec Lui en prison et à la mort, s'il le faut pour l'amour de Son nom." Ainsi. parlait Pierre: «Et tous les autres disciples dirent la même chose.» Et le moment venu, que firent Pierre et tous les disciples? Ah! voilà qui doit nous amener à réfléchir et à être humblement attentifs. Est-ce que nous serions aussi dévoués que les disciples face à l'adversité? «Rien n'est plus attrayant que de vouloir se dévouer pour la cause de Christ et se sacrifier comme Lui l'a fait pour nous, mais une chose est certaine, la réalité constitue une rude épreuve pour renoncer à tout pour Lui.

Eprouvons-nous donc nous-mêmes dans la réalité de notre vie, de notre temps, de nos usages, de nos difficultés, de nos tentations, des occasions qui nous sont offertes de prouver que "nous n'avons point honte de l'Évangile de Christ". Comme Paul, que l'annonce de l'Evangile, ne se limite pas au cercle plus ou moins étendu des membres de nos familles mais que nous puissions aussi aller vers ceux que nous ne connaissons pas, et que Christ veut sauver. Que dans nos relations avec les membres de nos familles et avec le monde qui nous entoure, nous puissions ne pas hésiter à déclarer, ou à montrer que nous sommes chrétiens. Et par ce mot de chrétiens, nous entendons ce Christianisme vivant et réel qui se répand et se manifeste dans toute la vie, et qui n'est pas populaire dans le monde dans lequel nous vivons. Il y en a certains qui, sous certaines apparences religieuses essayent de montrer leur amour pour Dieu, mais cette piété-là a tellement peu de vie, qu'elle passe inaperçue auprès des uns et des autres. Ce sont ceuc qui affirment aimer Dieu et leur prochain en paroles mais qui par leurs actions démontrent qu'ils ne n'ont jamais connu. Ils oublient que Dieu regarde au coeur et non pas aux apparences.

Lorsqu'il arrivera que nous serons l'objet de sourires sarcastiques ou de moqueries parce que nous nous affirmons comme chrétiens, ayons toujours le courage d'affronter cette moquerie, ce sarcasme et ce sourire qui viennent de ceux qui ne Le connaissent pas encore. Que nous puissions ne jamais reculer devant les visages étonnés que laissent voir les gens lorsque nous leur parlons de Jésus. Rappelons-nous qu'il fut un temps où nous avons réagi comme eux, si ce ne fut pas par en paroles ou en actions, ce fut dans nos pensées.

Ne sentons-nous pas souvent qu'il nous faudrait moins de courage pour soutenir l'opposition d'une foule, que pour braver l'embarrassant silence qui suit une parole de Christ prononcée devant plusieurs personnes ou, peut-être en présence d'une seule personne? Prenons le temps de nous examiner sérieusement nous-mêmes à cet égard. « Si nous l'abandonnons, il nous abandonnera aussi; » mais demandons à Dieu de nous rendre fidèles, et il le fera.

 PRIÈRE.Seigneur notre Dieu, nous ne sommes tellment faibles et lâches quand il s'agit de parler de Toi, l'espérance de la vie éterntelle. Tu le sais, toi qui connais notre pauvre coeur mieux que nous ne le connaissons nous-mêmes, et qui prends soin de nous dire dans ta Parole de nous méfier de nous-mêmes parce que l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Et pourtant, Seigneur, tu sais aussi que nous voudrions être fidèles pour rendre témoignage à la vérité qui est en Jésus et à la puissance de ta grâce. Nous te demandons cette sagesse que tu donnes à tous généreusement et sans reproche. Qu'elle nous fasse discerner les occasions dans lesquelles tu nous appelles à dire une parole juste, et qu'elle nous donne la force de ne rien craindre lorsqu'une porte s'ouvre pour parler de Toi. Nous te supplions d'entendre et d'exaucer notre prière parce que nous te la présentons au nom et pour l'amour de Jésus. Amen.

du 9 u 15 avril 2012

LA PUISSANCE DE DIEU (Gen.1:1-2; Job 38)

Nous parlons souvent de la puissance de Dieu; et nous pouvons dire qu'il est vrai que lorsque nous en parlons, nous bégayons! Combien de fois depuis notre tendre enfance nous a-t-on appris à rendre hommage au Dieu tout-puissant « qui a fait le ciel, la terre, la mer et toutes les choses qui y sont.» En regardant tout autour de nous, nous pourrions encore être plus humble et plus sincère si cet hommage que nous rendons à Dieu se transformerait en adoration et en louange. Cela rapprocherait davantage de Dieu l'admirateur de la nature, si nous étions moins ignorants de tout ce que renferme, dans sa merveilleuse simplicité, la seule histoire de la création! Que de choses, déjà, que d'enseignements, dans le premier verset de la Genèse ! Avons-nous pris le temps de méditer ce passage profondément?

« Au commencement, » alors que rien n'existait qui pouvait être visible, alors qu'il n'y avait que le monde spirituel, "Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide." Il n'y avait rien d'autre que le Dieu qui est de toute éternité, Celui qui «vit» depuis toujours, c'est-à-dire qui n'a eu ni commencement eu qui n'a ni fin. «Dieu, » le Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, en qui «il n'y a point de variation ni aucune ombre de changement, » et en qui, par conséquent, nous devons voir dès la création du monde ce que l'Évangile nous a révélé plus tard, le Dieu qui « est amour,» le Dieu Sauveur, le Dieu qui veut être appelé « Abba, Père;» ce Dieu «créa, » sans l'aide de personne, et sans que quelqu'un l'y oblige, mais seulement parce qu'il voulait que « le monde fût fait» pour pouvoir y manifester son amour; « les cieux et la terre,» c'est-à-dire le monde entier, ce vaste univers où la terre occupe une si petite place, l'espace infini dont nous voyons si peu et qui renferme tant de merveilles, où se meuvent à l'aise, au milieu d'un nombre inouï d'astres infiniment plus considérables que le soleil qui nous éclaire, un nombre inouï de mondes infiniment plus considérables que celui que nous habitons; et au-dessus de cette immensité, le ciel même, le monde invisible où Dieu et l'Agneau ont leur trône, où est «la Jérusalem céleste aux milliers d'anges. »

Oh! la puissance de Dieu, la grandeur de Dieu, la majesté de Dieu! comme elle saisit le coeur quand on cherche à l'approfondir; comme on confirme alors les paroles de l'apôtre Paul : «Sa puissance éternelle et sa divinité se voient comme à l'oeil depuis la création du monde quand on considère ses ouvrages; » comme on se sent misérable et pécheur de rester si souvent froid et indifférent au milieu de tant d'appels à l'adoration! «Oh! que la majesté de Dieu est redoutable! Nou ne saurions parvenir jusqu'au Tout-Puissant... Il est grand en puissance, en jugement et en abondance de justice... C'est pourquoi les hommes doivent le craignent; mais Il ne porte les regards sur aucun sage" (Jb.37:22-24)

PRIÈRE.

Seigneur, tu es digne de recevoir gloire, et honneur, et puissance, car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles subsistent et qu'elles ont été créées; tu es merveilleusement grand et digne d'être loué ; toutes tes oeuvres te loueront et tes bien-aimés te béniront. Oui, Seigneur notre Dieu, nous te bénirons de ce que nous savons que ton amour égale ta grandeur et ta puissance, et que nous, tes faibles créatures, sommes tes enfants en Jésus, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ. Les cieux et la terre témoignent de ta bonté, mais tu l'as manifestée en ceci d'une manière toute particulière, que lorsque nous n'étions que des pécheurs, Christ est mort pour nous. Daigne nous faire vivre en lui et pour lui, à ta gloire. Nous te le demandons en son nom. Amen.

du 2 avril au 8 avril 2012

CETTE VIEILLE CROIX ROBUSTE

Nous savons tous que la mort sur une croix est une mort atroce. Le simple fait de penser que quelqu'un subirait une telle mort pour vous, pour moi, pour tous, nous laisse bouche bée. Il est écrit dans la Parole de Dieu que certains sont prêts à donner leur vie pour les autres. Chaque jour, des policiers (qui aiment Christ, sont souvent maltraités par ceux-là même pour lesquels ils sacrifient leur vie), des pompiers et des soldats risquent leurs vies à chaque fois qu'ils doivent intervenir dans l'exercice de leurs fonctions.

"A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous" (Rom.5:7-8).

Mais il est difficile de réaliser ce que Christ a fait nous. Il a donné sa vie pour des gens comme nous, c'est-à-dire pour ceux qui le rejettent, qui se moquent de lui, qui l'oublient et qui le mettent rarement sur le trône de leurs vies. Quand nous pensons à ce qu'il a enduré sur cette vieille croix,nous sommes à court de paroles pour pouvoir exprimer jusqu'à quel point Il nous a aimés. Je ne suis pas certain que nous réussirons tous à comprendre pleinement la profondeur et la richesse de cet amour pendant notre pélérinage sur cette terre, mais lorsque nous serons dans sa présence au ciel, nous le verrons alors tel qu'il est

Au fil des années, il y a eu de nombreux débats pour savoir qui avait envoyé Jésus sur la croix. Certains utilisent la croix pour promouvoir l'antisémitisme, ce qui est totalement illogique puisque Christ Lui-même était non seulement Juif, mais il était aussi le Roi des Juifs. "Pilate l'interrogea: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis" (Mc.15:2).

A partir du livre de la Genèse, nous réalisons que la croix faisait partie du plan rédempteur de Dieu pour l'humanité déchue. Mais lorsque nous y pensons bien, nous avons tous envoyé Jésus sur la croix. Notre péché, notre orgueil, notre haine, nos dépendances, notre cupidité, peu importe quels sont nos péchés à tous et chacun, nous faisons partis de ceux qui ont envoyé Jésus mourir sur cet infâme croix.

Pendant cette période de l'année où nous nous rappelons non seulement la mort mais aussi la résurrection de Christ, je vous invite à réfléchir à ce sacrifice accompli par Christ sur la croix et à demander à Dieu de vous aider à saisir dans la mesure où notre intelligence peut le faire, la véritable signification de Pâques pour chacun de vous.

du 26 mars au 1 avril 2012

QUE VA DONC REPONDRE PIERRE (Matthieu 26:21-35)

"Pierre lui répondit: Même si tu étais pour tous une occasion de chute, tu ne le sera jamais pour moi" (v.33).

Je ne pouvais pas en croire mes oreilles, car Jésus n'a pas l'habitude de mentir. Comment pouvait-il dire que je l'abandonnerais au moment où il en aurait le plus besoin. Les autres disciples, dirent comme moi que jamais ils ne le laisseraient tomber. Pourtant, Jésus m'a dit que je le renierais. Comment pouvait-il penser une telle chose de moi? Après tout ce temps que nous avions passer ensemble, je suis surpris que Jésus ne me fasse pas encore confiance? Que voyait-il que moi je ne voyais pas?

Je ne voulais pas accepter les choses horribles que Jésus étaient en train de dire. Je ne pouvais pas croire que le Messie souffrirait, qu'il serait tué et ensuite à mon grand étonnement, qu'il ressusciterait. J'ai pris Jésus à part pour lui parler. Je ne voulais pas attirer l'attention sur ce qui me préoccupait profondément. Je lui ai dit que Ses prédictions ne se réaliseraient pas et que cela ne pouvait pas arriver au Seigneur Jésus.

J'étais sincère, je ne voulais pas que Jésus meure. Et pourtant, il m'a repris sévèrement. Je l'ai alors écouter avec attention. En refusant la vérité sur la mort de Jésus, j'allais à l'encontre du plan de Dieu. Il est vrai, après un certain recul, que je pourrais toujours manifester du dédain concernant ce qu'Il a dit, mais est-ce que je pouvais m'opposer à Jésus et à la loi du Seigneur? Non, tout ce que je pouvais faire, c'était de demander à Dieu de m'aider à comprendre les paroles de Jésus.

"Seigneur, il m'arrive en lisant les Ecritures que j'ai encore de la difficulté à bien saisir tout ce que tu as écrit. Comme Pierre, il existe encore des zones dans ma compréhension de Ta Parole. Je ne veux surtout pas remettre en question ce que Tu dis. Change mon coeur Seigneur afin que j'accepte Ta Parole telle qu'elle est écrite. Amen!"

du 19 au 25 mars 2012

QUE REPONDRA PIERRE? (Ac.11:1-18)

"Et pour la seconde fois la voix se fit entendre du ciel: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. Cela arriva jusqu'à trois fois; puis tout fut retiré dans le ciel" (Ac.11:9-10).

Les nouvelles se répandirent rapidement. J'avais passé du temps avec les païens qui avaient commencé à étudier la Parole de Dieu. J'étais étonné de voir à quelle vitesse la nouvelle s'était répandue et jusqu'à quel point les gens croient ce qu'on leur rapporte avant même d'avoir vérifier si ces dires correspondent aux faits.

Après que j'eus quitté la maison de Corneille, je suis monté à Jérusalem et c'est à ce moment-là que j'ai entendu toutes sortes de reproches à mon égard. Les gens étaient bouleversés que je sois entré en contact avec les païens.

Nous ne devrions pas retrouver cette façon de penser étroite parmi ceux qui affirment faire partis du peuple de Dieu. C'était comme s'ils ne croyaient pas que le Seigneur m'avait parlé, et que l a réputation était plus importante pour Dieu que le salut des âmes.

J'ai raconté aux gens ce qui était arrivé, et une fois qu'ils ont compris que ce que je disais était la vérité, leur attitude changea et ils virent cela comme étant une porte que le Seigneur ouvrait. Après avoir entendu cela, ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant: "Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu'ils aient la vie".

"Seigneur, je dois prendre une décision, et pour une raison que j'ignore, la réponse ne me semble pas logique, mais je crois que tu m'appelles à faire un pas de foi et à te faire confiance et à ne pas m'appuyer sur mes sentiments. Aide-moi à rester sur le chemin que tu as tracé pour moi. Au nom de Jésus, amen!"

du 12 mars au 18 mars 2012

QUE REPONDRAIT UN DISCIPLE? (Marc 11:1-6)

Si quelqu'un vous demande, "pourquoi fais-tu cela?" Dites, "le Seigneur en a besoin." (Mc.11:3).

Jésus était très précis dans ses directives. Il m'a envoyé avec un autre disciple dans un village où nous trouverions un ânon attaché, que Jésus conduirait jusqu'à Jérusalem. Il a dit qu'ils trouveraient l'ânon attaché et il a spécifié qu'aucun homme ne s'était encore assis dessus.

Si quelqu'un vousdemande ce que vous êtes en train de faire, Jésus nous dit ce que nous devons dire. Nous n'avons pas à fournir d'explication, ou nous demander si cela paraît logique, nousn'avons qu'à exécuter les ordres du Maître.

Nous avons trouvé l'ânon. Il était effectivement attaché comme Jésus l'avait dit. Pendant que nous détachions l'animal, quelques-une de ceux qui étaient là nous demandèrent ce que nous étions en train de faire et pourquoi nous détachions l'ânon. Nous leur avons répondu comme Jésus l'avait dit, et ils nous ont laissé aller.

Les gens ne manifestèrent aucune inquiétude face à notre réponse, et ils nous permirent de quitter les lieux sans faire de problème. Jésus ne laisse rien au hasard et il nous avait bien préparés.

Seigneur, je souhaite avoir moins de questions à poser et à recevoir plus de réponses de ta part. Aides-moi lorsque je fais le contraire. Amen!

du 5 au 11 mars 2012

CROIRE CE N'EST PAS VOIR

Cette nuit-là, l'ange de l'Eternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, ils étaient tous morts" (2 Rois 19:35)

"Or, la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas" (Hb.11:1). La meilleure illustration graphique de cette vérité se trouve dans les événements qui nous sont racontés dans Esaïe 36 et 37. Le roi Assyrien Sanchérib avait attaqué les villes fortes de Juda et il s'en était emparées. L'armée Assyrienne était à Lakis, une ville qui se trouvait au Sud de Jérusalem, lorsque Sanchérib décida d'envoyer un contingent de soldats sous les ordres de Rabschaké son chef échanson, attaquer Jérusalem. Apparemment, les Assyriens avaient l'impression que le roi Ezéchias aurait abandonné Jérusalem sans combattre si Rabschaké pouvait démoraliser les soldats Juifs.

L'échanson Assyrien ne voyait pas comment Juda pouvait espérer remporter la victoire. Est-ce que le roi Ezéchias va faire confiance à l'armée du Pharaon d'Egypte? Une armée tellement affaiblie qu'il va la comparer à "un roseau cassé"? Va-t-il compter sur le Dieu d'Israël face à la puissante armée Assyrienne? Que feraient donc le roi Ezéchias et les Israélites?

Lorsque le roi Ezéchias eut entendu les terribles paroles prononcées par Rabschaké, il envoya ses serviteurs consulter le prophète Esaïe. Celui-ci rassura le roi Ezéchias que les paroles blasphématoires prononcées par Rabschaké qui provenaient du roi Sanchérib se retourneraient contre lui-même et qu'elles causeraient la perte de l'armée Assyrienne. En détruisant l'armée Assyrienne tous les royaumes de la terre sauraient "que toi seul est l'Eternel" (Es.37:20).

Esaïe va prédire que le roi Assyrien ne rentrerait jamais dans la ville de Jérusalem et qu'il ne tirerait aucune flèche contre ses habitants. Dieu délivrerait de façon miraculeuse Sa ville à cause des paroles blasphématoires prononcées par les Assyriens contre Lui. Ezéchias et les Juifs devaient marcher par la foi, car ils ne savaient pas de quelle façon Dieu les délivrerait, ils devaient seulement Lui faire confiance.

Le soir même, la catastrophe prédit par Esaïe va s'abattre sur les Assyriens. "L'ange de l'Eternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, ils étaient tous morts" (Es.37:36). Dieu avait tenu parole, même si les Juifs ne pouvaient pas voir à travers le brouillard du doute. Tôt le matin, ils découvrirent les corps des 185,000 soldats Assyriens, qui n'ont jamais eu l'opportunité d'envahir la ville de Jérusalem parce que Dieu accomplit toujours ce qu'il promet.

Le 4 juillet 1952, Florence Chadwick va essayer de se rendre à la nage sur les côtes de la Californie à partir de l'île de Santa Catalina. Ce n'était pas la distance qui serait le plus défi que rencontrerait Florence, mais les eaux froides du Pacifique. Ce qui aggravait encore plus la situation, c'est qu'un épais brouillard couvrait toute la région, faisant en sorte qu'il était impossible de voir la terre. Alors qu'elle nageait depuis maintenant 15 heures et qu'elle se trouvait à un kilomètre d'atteindre le but, Florence Chadwick abandonna. Elle raconta plus tard à un journaliste que si elle avait vu la terre, elle aurait sûrement réussi.

Quelques mois plus tard, elle tenta à nouveau de réussir le même exploit, et une fois de plus, le brouillard qui couvrait la côte, l'empêcha de voir la terre. Mais cette fois-là, elle compléta sa traversée à la nage avec succès, parce qu'elle s'était dite en elle-même tout au long de son périple, que la terre se trouvait là quelque part devant elle. Pleine de confiance, elle avait courageusement nagé avec assurance pour atteindre son objectif. En fait, elle brisa le record masculin par plus de deux heures.

Il arrive parfois que nous n'atteignons pas nos buts dans la vie parce que nous ne pouvons pas voir clairement Dieu qui est en train d'agir favorablement pour nous. Quoique nous désirions de tout notre coeur atteindre le but que nous nous sommes fixés, le brouillard du doute nous empêche de voir clairement ce qu'il nous reste à faire pour y arriver, et nous sommes portés à abandonner. Pourtant, si nous continuons à croire en Dieu, nous allons continuer à avancer vers le but fixé, et tôt le matin nous verrons que l'objectif a été atteint et que le champ de bataille est jonché des cadavres de nos ennemis, parce que Dieu aura combattu pour nous. Nous devons faire confiance à Dieu dans la noirceur la plus totale, et nous rappeler que "la foi, c'est être convaincu de la réalité de ce que l'on ne voit pas".

du 27 février au 4 mars 2012

LE LIEU SECRET DE LA SECURITE

"Car tu es mon refuge, ô Eternel! Tu fais du Très-Haut ta retraite" (Ps.91:9)

Les Israélites dans le désert étaient continuellement exposés à déménager. Chaque fois que la colonne s'arrêtait, on montait les tentes, car demain avant même que le sol se soit levé, on sonnerait de la trompette, l'arche de l'alliance de l'Eternel partait devant eux et la colonne de fumée de l'Eternel était au-dessus d'eux pendant le jour, lorsqu'ils partaient du camp et elle conduisait le peuple à travers les chemins escarpés des montagnes, à flanc de colline, ou le long des sources arides du désert.

Ils avaient à peine le temps de se reposer un peu avant d'entendre à nouveau le son de la trompette qui rappelait au peuple que ce n'était pas le temps de se reposer et qu'il devait poursuivre leur voyage jusqu'à Canaan. Les Israélites ne demeuraient pas longtemps au même endroit, même les puits et les palmiers ne pouvaient les retenir là où ils se trouvaient. Pourtant, ils avaient une demeure permanente avec leur Dieu. La colonne de fumée constituait leur refuge le jour et la colonne de fumée leur maison.

Ils devaient continuellement aller de l'avant se déplaçant d'un endroit à l'autre, n'ayant jamais le temps de s'installer et de dire, "nous sommes maintenant en sécurité dans ce lieu où nous allons habiter." Moïse dira pourtant ceci: "Seigneur, même si nous devons toujours nous déplacer, tu as été pour nous un refuge, de génération en génération" (Ps.90:1).

Le chrétien sait qu'il peut se réfugier en Dieu jour après jour et lui faire confiance. Il peut être dans l'abondance un jour et être dans la disette le lendemain. Il peut tomber malade aujourd'hui et être en bonne santé demain. Il peut connaître le bonheur aujourd'hui et être dans la détresse demain mais il sait que cela n'affectera pas sa relation avec Dieu. Il peut dire: "Si le Seigneur m'aimait hier, il m'aime toujours aujourd'hui. Ma demeure permanente réside dans mon Seigneur. Les perspectives d'avenir peuvent être anéanties, les espoirs peuvent être brisés, la joie s'évanouir, la rouille tout détruire, je n'ai rien perdu de ce que j'ai en Dieu. Il est non seulement "mon refuge, mais aussi ma forteresse" (Ps.91:2).

"Je suis un pèlerin dans le monde mais l'Eternel est ma demeure, "car toi seul, ô Eternel, tu me donnes la sécurité dans ma demeure" (Ps.4:9). Il est mon refuge et ma forteresse, voilà pourquoi je ne crains rien et que je suis en sécurité.

Semaine du 19 février 2012 au 26 février 2012

AVEZ-VOUS DEJA ETE EMPORTE POUR LUI?

"Elle a fait une bonne action à mon égard" (Mc.14:6)

Si l'amour humain ne nous pousse pas à faire une bonne action pour notre prochain, nous n'avons pas d'amour. Si notre amour est toujours discret, toujours prudent, toujours raisonné et calculé, ne nous poussant jamais à aller au-delà de nous-même, nous n'avons pas du tout d'amour. Nous pouvons éprouver un sentiment de tendresse, de la chaleur humaine, mais si ce sentiment ne nous pousse pas à faire quelque chose pour l'autre, nous n'avons pas d'amour pour notre prochain.

Avez-vous déjà été poussé à faire quelque chose pour Dieu, non parce que cela faisait parti de votre travail ou parce que vous étiez été obligé de le faire? Avez-vous déjà été poussé à faire quelque chose pour Dieu non pas parce que cela pouvait vous rapporter quelque chose, mais uniquement parce que vous avez pensé que vous aimeriez qu'on vous fasse la même chose si vous étiez dans la même situation?

Etes-vous toujours prêt à vous lever pour accomplir de grandes choses pour Dieu, des choses qui se remarqueront et dont les gens parleront, mais à vous effacer, lorsqu'on vous demande d'accomplir des choses ordinaires qui ne seront pas vues par les gens, mais qui démontreront jusqu'à quel point votre coeur appartient à Dieu et que vous faites toute chose parce que vous l'aimez? Est-ce que je peux dire qu'à travers les actions que j'ai accomplies pour le royaume de Dieu, j'ai pu amener Jésus à prononcer les même paroles qu'il a dites concernant Marie: "Il a fait une bonne action à mon égard."

Il arrive des moments où nous avons l'impression que Dieu regarde pour voir si nous allons nous abandonner entièrement et lui montrer dans la pratique jusqu'à quel point nous l'aimons. S'abandonner entre les mains de Dieu, a autant de valeur à ses yeux qu'une vie sanctifiée. Il est bon de nous soucier de marcher, de parler et de penser comme Christ, et de craindre de l'attrister en succombant à la tentation, mais ce qui a aussi de la valeur aux yeux de Dieu, c'est de manifester auprès des autres, l'amour qu'il a déversé dans nos coeurs.

Nous devons arrêter de nous demander si nous sommes utilisable pour le royaume de Dieu. La question n'est pas de savoir si nous sommes utilisable ou pas, mais de marcher dans la vérité afin d'être un objet de grande valeur entre les mains de Dieu. Car lorsque nous abandonnons nos vies entre les mains de Dieu, il oeuvre constamment à travers nous.

Semaine du 14 février au 20 février 2012

ARRETEZ
"Arrêtez, et sachez que je suis Dieu" (Ps.46:11a)

La semaine dernière j'ai eu très mal aux reins et mes activités furent quelque peu limitées. Par conséquent, j'ai dû apprendre à marcher avec cette douleur un certain nombre de jours pendant la semaine. Je me suis demandé comment je pourrais arriver à faire le travail que je devais accomplir, mais je savais que je n'avais pas le choix et que je devais laisser passer le temps. Car "le temps arrange les choses" dit un certain proverbe.

Cela m'a amené à réfléchir à quelque chose d'autre que beaucoup d'entre nous trouvons difficile, celui "de s'arrêter et prendre du temps avec le Seigneur!" Il est vrai que nous devons prendre du temps pour lui parler, mais nous sommes aussi supposés prendre simplement du temps pour nous arrêter dans sa présence, l'écouter pour calmer nos esprits et laisser le Saint-Esprit nous parler (habituellement, à travers des paroles qui proviennent de sa Parole, à travers une prédication, à travers un frère dans la foi, un cantique ou quelque chose que nous avons lu).

Pour beaucoup d'entre nous, cela s'avère être un exercice assez difficile, parce que nous avons pris l'habitude de faire, faire et encore faire, et nous avons l'impression de perdre notre temps si nous ne faisons pas quelque chose. Mais il arrive quelques fois avec Dieu, qu'il doit y avoir des moments où nous devons prendre du temps pour simplement être et écouter. Pourquoi ne pas prendre du temps cette semaine pour vous arrêter pendant quelques minutes à chaque jour, simplement pour entrer dans la présence de Dieu pour vous rappeler qu'il est Dieu et qu'il veut vous parler.

Semaine du 6 février au 13 février 2012

JESUS PLEURA (Deuxième partie)

Nous pleurons lorsqu'un ami pleure et Jésus a pleuré à cause du désespoir qu'il voyait chez ses amies. Il a vu la douleur et la souffrance de Mary et de Marthe (v.19-20 et 31-33).

Une mère fut assez contrariée de voir que petite fille avait tardé à rentrer chez elle après l'école. Elle commença à tempéter et à s'emporter sur le fait qu'elle n'avait aucune raison pour arriver si tard après l'école, jusqu'à ce qu'elle se calme et qu'elle lui demande pour quelle raison elle était arrivée avait tant tardé.

La fillette dit alors à sa mère qu'elle marchait avec sa copine de classe Sarah pour entrer à la maison, lorsque celle-ci échappa la poupée que sa grand-mère lui avait donnée. En tombant, celle-ci s'était brisée et elle était restée avec elle pour l'aider. Le ton de la mère changea du tout au tout. Elle dit à sa fille combien elle était fière qu'elle se soit arrêtée pour aider Sarah à réparer sa poupée. La fillette répondit immédiatement à sa mère en lui disant, "maman tu te trompes, la poupée était trop brisée pour être réparée, mais je suis restée avec Sarah pour pleurer avec elle et la consoler."

Comme Jésus, cette petite fille ne s'était pas contentée de donner des conseils, de raconter des histoires drôles, ou d'offrir un morceau au gâteau chocolat pour essayer de faire rire son amie. Elle s'est simplement assise à côté d'elle pour pleure avec elle. Voilà pourquoi Jésus a pleuré? Il voulait soutenir Marie. Il savait qu'il opérerait un miracle mais il était aussi ému et remué de voir Marie qui pleurait et il manifestait ainsi sa compassion pour elle. En pleurant, il dit, "je comprends votre chagrin. Je le ressens mois aussi et il ne devrait pas en être ainsi. La mort est quelque chose d'horrible, parce qu'elle nous sépare de ceux qu'on aime."

Jésus a pleuré parce qu'elles doutaient. Aux versets 21 et 22, elles vont dire à Jésus, "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant, même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera." Dans les versets 23 à 28, Il va leur expliquer que leur frère Lazare ressuscitera et Marthe lui répondra "je sais, qu'il ressuscitera au dernier jour." Finalement, dans les versets 39 et 40, Jésus va demander d'enlever la pierre et Marthe va lui dire qu'il doit déjà puer. Elle doutait que Jésus puisse faire quoi que ce soit, sauf vomir en sentant l'odeur que dégage le cadavre de quelqu'un plusieurs jours après sa mort. En pleurant, il va lui dire, "fais-moi confiance, et tu verras la gloire de Dieu."

Jésus a aussi pleuré de voir son ami Lazare qui était mort. La mort est une réalité de tous les jours et nous devrons tous y faire face un jour. Jésus-Lui-même savait qu'il devrait bientôt affronter la mort. Il savait que ses amis et que les membres de sa famille expérimenteraient bientôt cette même perte qui a été ressentie par la famille et les amis de Lazare. Jésus savait que la mort était le dernier ennemi à vaincre. Il a vaincu le péché le vendredi Saint et il a vaincu la mort le dimanche de Pâques. En pleurant, il a dit, "la mort est quelque chose de difficile à supporter, mais je serai présent avec vous pour vous soutenir et vous consoler."

Jésus a pleuré parce qu'il aimait les gens. Jésus n'a pas pleuré seulement pour la famille de Lazare mais parce qu'il a lui aussi expérimenté la perte d'un ami, selon les versets 5 à 36. Il a ressenti la douleur de perdre un ami. Cette douleur était perceptible pour ceux qui se trouvaient sur place à ce moment-là. Il a aussi pleuré parce qu'il savait qu'il allait ouvrir un jour la porte du ciel à Lazare.

Pourquoi Jésus se souciait-il de Lazare, Marthe et Marie? En quoi cela me concerne-t-il? Pierre dit, "déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous" (IPi.5:7). Il s'inquiète suffisamment pour pleurer. Lorsque vous perdez un membre de votre famille, Jésus pleure avec vous. Lorsque quelqu'un se moque de vous, Jésus est triste pour vous. Lorsque vous souffrez dans votre corps, Jésus ressent la douleur que vous ronge, et il pleure avec vous. Lorsque vous péchez, vous tuant vous-même à petit feu, il pleure aussi. Rappelez-vous, dans votre péché, dans la honte qui vous habite et dans la douleur qui vous ronge, en toutes choses, vous n'êtes pas seul. Il est là et il pleure.

Semaine du 5 février au 6 février 2012

JESUS PLEURA (Première partie)

Si quelqu'un vous demandait quel est le verset le moins long de toute la Bible, que répondriez-vous? La réponse se trouve dans Jean 11:35: "Jésus pleura." Même si c'est tout ce que certains retiennent de ce verset, c'est un de mes versets favoris non pas parce que c'est le plus court, mais parce que ces deux mots veulent tout dire. Dieu qui s'est fait chair dans la personne de Jésus, Celui qui a tout créé, pleura, c'est-à-dire qu'Il fut ému jusqu'aux larmes face à une situation qui mettait en cause quelqu'un qui faisait parti de Sa création.

Retournons un peu en arrière. Jésus et ses disciples se trouvaient de l'autre côté de la rivière le Jourdain, lorsque quelqu'un vint dire à Jésus que son ami Lazare était malade. Jésus aimait Marthe et Marie ainsi que Lazare. Quand il apprit que Lazare était malade, Il attendit deux jours de plus. Si j'avais été Marie et Marthe j'aurais été quelque peu fâché de savoir que Jésus n'était pas pressé de se rendre au chevet de son ami malade, même s'il avait dit que la maladie de Lazare avait pour but de montrer la puissance glorieuse de Dieu.

Les deux soeurs savaient qu'il pouvait guérir Lazare, alors pourquoi ne venait-il pas le guérir? A tout le moins, il aurait pu être là pour l'enterrement. Mais il est arrivé quelques jours plus tard et les soeurs lui firent part de leur frustration et de leur douleur en lui disant que s'il avait été là, leur frère ne serait pas mort (versets 21 et 32). En d'autres mots, "Seigneur, pourquoi n'es-tu pas venu quand nous avions besoin de toi?"

C'est une question osée à poser à Dieu, mais est-ce qu'il ne nous arrive pas de faire la même chose quelque fois? "Seigneur, où étais-tu lorsque mon père à eu une attaque? Seras-tu là, s'il en fait une deuxième? Seigneur, où étais-tu lorsqu'il y a eu ce terrible tsunami au Japon qui a fait des centaines de morts? Es-tu vraiment là? Quand vas-tu venir et arrêter ce gâchis?"

Vous est-il déjà arrivé que Jésus vous a déçu face à une situation que vous avez vécue? Vous avez prié, et vous n'avez reçu aucune réponse. Vous avez insisté et Dieu a tardé à répondre? Vous avez attendu, mais Il n'est pas venu à votre secours. Les funérailles ont eu lieu, mais il n'y était pas, ou il vous a semblé qu'il n'y était pas. A quel moment voudriez-vous que Dieu apparaisse dans votre vie, pour qu'il vous montre qu'il tient à vous?

Nous ne savons pas toujours pourquoi Jésus décide d'attendre avant d'intervenir dans nos vies, Lui seul le sait, mais nous pouvons être certain d'un chose, tout comme dans le cas de Lazare, à chaque fois qu'il intervient, c'est pour montrer la puissance glorieuse de Dieu et son intervention doit aussi servir à manifester la gloire du Fils de Dieu.

Cependant, nous n'avons pas encore répondu à la question que nous avons posée au tout début. Pourquoi Jésus a-t-il pleuré? Il connaissait déjà ce qui surviendrait. Il savait qu'il ressusciterait Lazare et que Marthe et Marie retrouveraient leur joie. Alors, pourquoi donc a-t-il pleuré?

La semaine prochaine, nous découvrirons ensemble la réponse à cette question.